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Llewelyn Powys, Theodore Francis Powys, John Cowper Powys

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Philosophie

John Cowper Powys. Une philosophie de la vie

Poète, romancier et philosophe d'envergure, John Cowper Powys est encore trop méconnu en France, malgré la traduction de la quasi-totalité de ses livres ainsi que d'une partie de son Journal et de sa correspondance. Fils de pasteur anglais, né en 1872 dans le Derbyshire, il est l'aîné d'une famille de onze enfants. Elevé dans la tradition victorienne, il se forge très jeune une pensée personnelle par la lecture et un contact privilégié avec la nature du Dorset, lieu de son enfance. Puis vient le temps de l'errance aux Etats-Unis où il exerce la profession de conférencier itinérant pendant plus de vingt ans. Cet exil volontaire sera le moteur d'une oeuvre originale et féconde, faite d'essais (Le sens de la culture, Apologie des sens, Une philosophie de la solitude) et de grands romans (Wolf Solent, Weymouth Sands, Les Enchantements de Glastonbury). La maturité le transporte au nord du Pays de Galles, où il poursuit son oeuvre et où il s'éteint, en 1963. Débordant d'imagination, John Cowper Powys croyait au pouvoir de la volonté et à la puissance créatrice de l'homme. Sa pensée, d'une grande modernité, propose de concevoir la philosophie comme un art et la vie comme une quête du bonheur. Cet ouvrage, co-écrit par Goulven Le Brech et Pierrick Hamelin, présente la philosophe de la vie de John Cowper Powys au travers d'un essai et d'un abécédaire, complétés par des repères biographiques et une bibliographie.

07/2012

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Critique

Les Parias

Cette anthologie d'essais des frères Powys emprunte son titre au poème "Le Paria" que William Cowper, leur aïeul par la branche maternelle, écrivit un mois avant sa mort, en 1800 : "Aucune voix divine n'apaisait la tempête, / Aucune lumière ne brillait / Quand, brutalement arra- chés, sans aucune aide / Nous avons péri, chacun seul [... ]". C'est donc sous le signe de la plus inquiétante déréliction que Patrick Reumaux a placé ce volume, dont il est le maître d'oeuvre et le traducteur. Les textes métaphysiques des trois frères s'articulent autour d'une sorte de prêche de Theodore Francis intitulé Le Soliloque de l'ermite. Publié à New York en 1916, cette oeuvre très personnelle - une des plus grandes réussites stylistiques de l'auteur - n'avait encore jamais été traduite en français. Bien qu'il ne fasse aucune allusion à la guerre qui sévit alors en Europe, T. F. Powys semble avoir écrit là une profession de foi contre les valeurs de son temps : à l'ordre de participer à l'épouvantable vie collective, il oppose la nécessité de la solitude, de même qu'à l'impératif de travailler pour vivre il répond par l'affirmation du pur bonheur qu'on ressent à ne rien faire : "Je me demande si l'on comprendra jamais que le monde n'est pas fait pour le travail, mais pour la joie". Requis par la Bible, le seul livre qui vaille à ses yeux, lui qui ressemblait dans sa jeunesse à Nietzsche ne peut s'empêcher de s'interroger sur l'écart, partout constatable, entre le plaisir que les hommes tirent du vice et l'ennui considérable que leur inflige chaque bonne action. L'argumentation qu'il déploie dans son monologue s'appuie sur les ressorts rhétoriques du ser- mon, mais sans visée clairement évangélique. Comme l'écrit Reumaux dans La Table ronde des Powys, la démonstra- tion, toujours ironique, devient, chez Theodore, un délire "de la raison pure" . En sorte qu'on en déduit seulement qu'à la différence de Llewelyn il n'est pas athée. Pour le reste, il est difficile de dire si ce païen est chrétien ou si, comme John Cowper, derrière son christianisme, se cache un fond irréductible de paganisme. Le sûr, c'est qu'il habite la Bible comme un inquisiteur diabolique. Cette confession subversive de Theodore est encadrée par onze plus brefs essais publiés par ses frères dans les mêmes années, le tout constituant une excellente introduction aux thèmes chers aux Powys : l'immersion dans la nature, Dieu, l'art de vivre dans la solitude, la puissance hantée du Dorset ou la malédiction. De Llewelyn, Reumaux a retenu six "vies minuscules" , qui font penser à celles qu'écrira, plus tard, Lytton Strachey ; elles sont consacrées à des maudits ayant vécu entre le seizième et le dix-huitième siècle - à savoir trois poètes au destin tragique : Christopher Marlowe, William Cowper, James Thomson ; un botaniste : Nicholas Culpeper ; un graveur du terroir : Thomas Bewick, et un célèbre dandy, à la Brummel : le Beau Nash. John Cowper complète cette galerie par le portrait flamboyant de trois de ses maîtres : Emily Brontë, Nietzsche et Oscar Wilde à quoi Reumaux a ajouté deux essais de portée plus générale, "L'art du discernement" et "Jugement suspendu" . Aussi différents qu'ils soient les uns des autres, tous les textes rassemblés dans ce volume sont moins des démonstrations rationnelles que des plaidoyers véhéments et passionnés pour un art de vivre opposé aux modes contemporaines. Le dernier mot revient à John Cowper : "Comment pourrions-nous vivre sans les grands anarchistes de l'âme, sereins et méprisants, dont la haute imagination inviolable rafraîchit et recrée perpétuellement le monde ? "

03/2022

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Critique

La Table ronde des Powys

Avec cet essai, qui rassemble la plupart des études qu'il a consacrées aux Powys depuis trente ans, Patrick Reumaux entend payer sa dette de lecteur envers le génie d'une famille de grands écrivains anglais, qu'on ne saurait comparer, outre-Manche, qu'aux Brontë. Sa fami- liarité avec l'univers tourmenté des Powys remonte aux années 1970, quand Pierre Leyris lui parla de John Cowper et du roman Ducdame, qu'il avait envie de faire traduire pour sa collection du Mercure de France. Depuis lors, Reumaux s'est fait le passeur de plusieurs oeuvres clés des célèbres frères, John Cowper, Theodore Francis et Llewelyn, ainsi que des poèmes de leur soeur Philippa. Ce qui le frappe d'abord chez les Powys, mis à part leur obsession commune pour les traditions du Dorset, la botanique et l'ornitholo- gie, c'est leur étrangeté radicale, leur goût pour une solitude quasi mys- tique ; une espèce d'individualisme sauvage leur confère, à ses yeux, un sentiment de supériorité : "Il y a un Graal Powys, une solidarité Powys, une essence Powys, différente des autres essences de la race humaine". Cette distinction de clan reposerait avant tout sur le fait qu'en littérature, comme dans leur vie de "parias" , les Powys se sont inscrits en faux contre le courant réaliste. Jamais ils n'auraient pu suivre de près l'école d'un Zola en s'efforçant de décrire, avec objectivité, la vie des hommes "en société" ; ils entretiennent tous des rapports bien trop contrariés avec la Vérité. Au fil de leur existence tumultueuse, ils ont noué avec Dieu, comme avec la Nature, une relation complexe, immédiate, sensuelle, rusée, chamanique ou peu s'en faut : "Tous les Powys, à leur façon, sont des prêtres - des prêtres dévoyés, mais des prêtres quand même". Une fois admis leur appartenance à une même aristocratie de l'esprit et posées les grandes lois de leur imagination, Reumaux n'en oublie pas de distinguer les Powys entre eux : Theodore Francis (son préféré) et Llewelyn sont pour lui des "négateurs" , tandis que leur frère aîné, l'immense John Cowper, de tous, le seul idéaliste, serait plutôt un "dénégateur" épique. L'un des plus évidents mérites de cet essai, porté par un ton vif et volontiers sarcastique, est d'allier à une vue kaléi- doscopique des oeuvres, un petit nombre d'anecdotes, portraits et souvenirs plus personnels, qui racontent aussi, par bribes, la réception en France des livres des Powys depuis les premières parutions dans la NRF de Jean Paulhan, en 1935, jusqu'à celle du dossier "J. C. Powys" dans la revue Plein Champ (1988), sans oublier de louer l' "indispen- sable et introuvable" Cahier Granit (1973).

03/2022

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Critique

Jugements réservés. Essais sur les livres et les sensations

Le 14 septembre 1916, John Cowper Powys, écrivait à son jeune frère Llewelyn depuis New York : "J'ai commencé mon nouveau livre, qui aura pour titre Suspended Judgments. J'ai déjà écrit sur Oscar Wilde, James, Gourmont, William Blake. ". . Traduit ici pour la première fois en français, Jugements réservés réunit seize essais consacrés aux deux tiers à des écrivains français, que Powys aborde à chaque fois de manière attentive et passionnée : Montaigne, Pascal, Voltaire, Rousseau, Balzac, Hugo, Maupassant, Verlaine, etc.

03/2024

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Littérature étrangère

Rire noir

En 1914, alors qu'il est déjà l'homme de lettres habitué à donner des conférences en Amérique, Llewelyn Powys (l'un des frères de John Cowper) s'embarque pour l'Afrique orientale britannique (l'actuel Kenya), où il va vivre pendant cinq ans. Chargé de la surveillance des fermes, d'abord celle de son frère William, qui sera mobilisé durant son séjour pour aller combattre les troupes coloniales allemandes, puis celle du Grand Rift, où paissent 10. 000 têtes de bétail, Llewelyn va vivre une expérience qui le marquera à jamais "dans sa chair" , et qu'il restituera par la suite dans Ebène et Ivoire, puis Rire noir, restés inédits à ce jour. Rien ne manque au tableau de cette Afrique sauvage et de son âpre violence, la loi de la nature se doublant de la présence de l'homme qui, loin de la pondérer, en accroît la brutalité : l'économie de plantation fondée sur l'exploitation de la main d'oeuvre "indigène" (Swahili, Kikuyu, Masaï), les scènes de chasse en brousse, le cycle de la vie et de la mort qui est "le rythme même de l'Afrique" , sans oublier l'impitoyable galerie de coloniaux (dont un collectionneur de crânes humains) auxquels l'apprenti-fermier, abandonnant tout préjugé, finit par préférer l'ami Masaï. L'omniprésence de la mort n'enlève rien à la splendeur des paysages ni aux ombres et lumières du "damier" africain que le regard de l'homme blanc, si profond soit-il, ne peut sonder. Chez Llewelyn Powys, l'Afrique est, bien plus qu'une expérience physique, une expérience métaphysique.

12/2012

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Littérature anglo-saxonne

De l'ébène à l'ivoire

"Là, sur cette rive perdue, le berger nu à mes côtés, écoutant alentour les cris spectraux des oiseaux d'eau aux longues pattes, au long bec, écoutant l'eau clapoter sinistrement comme la langue d'un lion repu contre la rive perlée, je sentis que, même si j'étais submergé plus tard par la vulgarité du monde moderne, celui des voitures, des usines, des téléphones et des "cinémas", je ne pourrais jamais oublier qu'un jour - un certain dimanche après-midi - j'avais contemplé une partie de la Terre où demeuraient des traces évidentes du formidable génie créateur de Dieu. J'avais l'impression d'être le premier mortel qui, errant loin du berceau asiatique de sa race, avait eu le privilège, en levant la tête, de scruter les noirs secrets de ce continent immense si longtemps inviolé, seulement dérangé par la présence de fabuleux sauriens flânant et s'ébattant sous le soleil solitaire de l'équateur". Llewelyn Powys Sont ici réunis les récits africains de Llewelyn Powys écrits lors du long séjour qu'il fit au Kenya pour aider son jeune frère Willie, le benjamin de la famille, à la ferme qu'il avait acquise. Y apparaissent en pleine lumière, la vulgarité, la rapacité et la cruauté des sujets de Sa Majesté, décuplées par le soleil qui flambe et attise les pulsions, tandis que rôdent les bêtes de proie, que rugissent les lions et que se déchaînent les éléphants de la vallée du Grand Rift.

01/2023

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Littérature étrangère

PETROUCHKA ET LA DANSEUSE. Journal (1929-1939)

John Cowper Powys a toujours fait parade des pierres semi-précieuses de ses divers " moi ". Ses romans, ses histoires, ses livres de philosophie populaire, sa poésie, son autobiographie - tout fut écrit afin d'impressionner le lecteur par ses brillantes et obsessionnelles transformations de la réalité en mythe ; pour éblouir, par les éclats du reflet scintillant de son verbe magique, les murs de la prison de la mort. Mais c'est son Journal, qui est, avant tout, son Apologie : le Chef-d'œuvre le plus difficile de l'alchimiste, le conte de fées du magicien écrit pour enchanter son élémentale captive. John était conférencier itinérant lorsqu'il rencontra Phillis Playter, alors âgée de vingt-six ans. Toute fragile qu'elle fût, physiquement et sentimentalement, Phyllis, alias T.T. (" Tao " de Powys, sa " Toute Ténue ") devint presque immédiatement l'assise de son être et, en un sens, le véritable sujet du Journal. On peut lire celui-ci à plusieurs niveaux : comme un feuilleton autobiographique d'une franchise indécente ou comme une métaphore : la transformation d'une douleur chronique en art. On peut le lire simplement pour ses adroites improvisations techniques, ou pour ce qu'il révèle sur le processus de l'écriture de ses romans. On peut, et c'est le plus satisfaisant, le lire comme si c'était, déroulé sur des années, le roman triste et drôle, émouvant et douloureux, de deux choses à " moitié humaines " qui luttent pour faire face et échapper à la " prison du monde ".

03/1998

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Romans historiques (poches)

Owen Glendower Tome 1 : Les tours de Mathrafal

Nous sommes à la fin du XIVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans. Profitant de ce que la couronne d'Angleterre se trouve disputée entre plusieurs factions, le baron gallois Owen Glendower prend les armes, se proclame prince de Galles et fait flotter l'oriflamme au dragon rouge sur les châteaux de la "frontière". Dans le sillage du prince celte révolté, le jeune Rhisiart va s'initier à la vie, qui est elle-même une guerre de tous les instants. On brandit l'épée, on échange avec la même conviction horions et arguments théologiques, on invoque les génies – bienfaisants ou malfaisants – qui se cachent sous la robe de Dame Nature. On cherche la sainteté. On assassine. On fornique. Tout cela tissé de fils violemment colorés, nimbé de lumières étranges, éclaboussé de métaphores renversantes, de considérations songeuses ou provocantes, nourri de foi autant que d'hérésie.

04/2017

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Littérature étrangère

Wolf Solent

Wolf Solent raconte une année de la vie de Wolf (fidèle porte-parole de l'auteur), année décisive où il se trouve emporté dans un réseau enchevêtré d'intrigues : s'il épouse la délicieuse Gerda - Vénus naturelle, trop naturelle -, il ne cesse de rêver à la virginale et mystérieuse Christie dont le passé recèle un lourd secret. D'autres personnages entourent Wolf : le jeune épicier sournois, Bob Weevil, dont il est éperdument jaloux ; l'ombre obsédante de Redfern, mort tragiquement ; une mère despotique ; Carfax, le vieux lord jouisseur. Mais ce qui compte le plus, c'est sa propre mythologie secrète, sorte d'extase-rêverie aux rites singuliers. Plutôt voyeur, amateur de lectures pornographiques, mais dominé par son surmoi, Wolf finit par s'accepter. Une nature lumineuse entoure cette aventure des sens et de l'esprit d'un halo tout-puissant évoquant les plus grands, de William Blake à Thomas Hardy.

11/1967

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Littérature étrangère

Rodmoor

"Rodmoor ! Le vocable l'attirait et le troublait en même temps. Ce qu'il lui suggérait - il lui fit admettre qu'il avait sur la question des idées plus précises qu'elle - correspondait sans nul doute à ce qu'il recouvrait : des lieues et des lieues de solitude blanchie par la mer, des dunes et des marais, des saules épars et des peupliers aux feuilles pâles, des mares sombres et des roseaux au long murmure nocturne. - Nous ferons de longues marches, là-bas ! s'exclama-t-il en s'interrompant soudain d'un geste possessif aussi ardent que brutal". John Cowper Powys, Rodmoor, 1916.

02/2021

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Romans historiques (poches)

Owen Glendower Tome 2 : Les forêts de Tywyn

La guerre menée par le prince celte Owen Glendower, qui rêve d'arracher le pays de Galles à la tutelle de l'Angleterre, est à l'image de toute existence : quelques triomphes et une défaite assurée pour finir. Des années ont passé. Rhisiart, devenu le secrétaire du prince rebelle, voit son destin livré aux caprices de l'Histoire, laquelle se plaît comme on sait aux chassés-croisés et aux malentendus. Il n'épousera pas celle qu'il aime, et celle qu'il épousera ne laissera pas de le fasciner, et d'en fasciner quelques autres. Mais l'amour lui-même, comme les autres entreprises des hommes, n'échappe pas au tourbillon qui tout emporte...

05/2017

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Poches Littérature internation

Camp retranché

Camp retranché est l'un des quatre grands romans de John Cowper Powys. Son génie protéen insuffle la vie à des personnages complexes dont le destin s'entrecroise avec les thèmes essentiels du cowpérisme: sourde hantise du joug paternel, emprise de déviations sexuelles et mentales accompagnées d'indicibles sensations érotico-mystiques. Le génie de John Cowper Powys transforme le moindre événement ou les plus grandes énigmes en magie. Dorchester, grâce à lui, devient une ville enchantée. Son pouvoir est inexplicable, mais évident... Cette œuvre existe et s'impose comme une des plus fortes de ce demi-siècle, aux côtés de Joyce, de Proust, de Kafka.

11/1988

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Littérature anglo-saxonne

Perdita Wane

Publié ici dans une nouvelle traduction de Jacqueline Peltier, et pour la première fois dans sa version intégrale non expurgée, Les Sables de Weymouth (Weymouth Sands) forme, avec Wolf Solent, Les Enchantements de Glastonbury et Maiden Castle, un quatuor réunissant "à peu près les seuls romans produits par un écrivain anglais qui puissent être comparés à juste titre aux fictions de Tolstoï et de Dostoïevski" (George Steiner). S'appuyant sur ses souvenirs d'enfance dans la ville balnéaire de Weymouth, Powys raconte l'histoire de Jobber Skald - un homme imposant, quelque peu brutal, obsédé par l'envie de tuer le magnat de la ville en raison du mépris manifesté par ce dernier envers les ouvriers qui travaillent dans la carrière locale - et son amour rédempteur pour Perdita, une jeune fille originaire des îles anglo-normandes. Sur le fond mystérieux et obsédant de la mer, du sable et des pierres de la côte du Dorset, Powys mêle les comportements singuliers de ses personnages dans un conte épique qui dépeint le pouvoir d'Eros, l'impénétrabilité de l'univers et la nature de la folie, et dévoile magistralement toute sa fascination pour la variété, l'excentricité et la "solitude essentielle des êtres humains".

03/2024

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Poches Littérature internation

Le Bon vin de M. Weston

Dans ce roman, M Weston est un vieux représentant en vins qui arrive dans une petite bourgade, au volant de sa Ford. Il va faire connaissance avec sa population, aussi originale que variée. M Weston n'est autre que Dieu le Père qui vient placer chez les villageois ses deux meilleurs crus : le vin de l'amour et le vin de la mort.

01/1986

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Poches Littérature internation

Le Capitaine Patch

M. Patch est un honnête tailleur qui vit à Weyminster, petit port anglais. Il va souvent se promener sur la jetée et contempler les navires. Quelle belle vie que celle d'officier de marine ! Un seul hic : il faut monter sur un bateau. Ce que M. Patch envie, c'est la vie d'un officier de marine à terre... Autour du Capitaine Patch gravite un petit monde savoureux : un fossoyeur qui chérit la tombe qu'il creuse ; un inflexible fermier qui, au nom de l'obéissance, tue ses enfants qu'il adore ; un épicier qui ruine le châtelain dont il convoite le château, etc. Tous ces petits drames, racontés avec finesse et humour, ont contribué à faire de T. F. Powys un des plus célèbres écrivains anglais.

01/2002

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Littérature anglo-saxonne

Le Pré de la chèvre. Ou Le plus beau cadeau, 1e édition

Une fois redescendu, Mr. Nutty s'amusa. Il sortit de l'armoire un rouleau de papier peint blanc et en découpa une feuille avec ses grands ciseaux de jardinage. Puis il tira soigneusement quelques traits au crayon bleu, alla chercher dans l'arrière-cuisine un pot de peinture et un pinceau, et s'occupa jusqu'au matin à fabriquer une affiche, peignant avec le plus grand soin, en grosses lettres, sur le papier, ces mots : "J'ai dit : J'irai jusqu'au palmier et je m'emparerai de ses palmes : maintenant tes seins aussi seront comme des grappes de raisin, et l'odeur de ton nez comme des pommes. "Le meilleur cidre du Devonshire, murmura Mr. Nutty, n'a jamais eu une telle réclame, collée sur une grange ou un arbre."

06/2021

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Critique littéraire

Edgar Allan Poe

Cahier Edgar Allan Poe sous la direction de Claude Richard Textes de : Ludwig Nathaniel Parker Willis James Russel Lowell John R. Thompson Evert Augustus Duyckinck John M. Daniel George Graham Rufus W. Griswold E. D. Forgues Charles Baudelaire Jules Verne Stéphane Mallarmé Le Sâr Peladan Paul Valéry André Breton Margaret Fuller Henry James Walt Whitman Robert Louis Stevenson George Bernard Shaw William Carlos Williams T. S. Eliot Allen Tate W. H. Auden John Cowper Powys Richard Wilbur Textes d'Edgar Allan Poe Bibliographie Chronologie

05/1998

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N°286, octobre 1976

N.R.F. , "Comment s'accorder sur ce que représente une lettre ? Est-ce le premier pas..."André Suarès, Lettres à Marie Dormoy ; Lettres à sa soeur Léon Bloy, Lettres au baron Albert Lumbroso John Cowper Powys, Lettres à Llewelyn Powys Gustave-Charles Toussaint, Lettres à Jean Paulhan Paul Valéry, Lettres à Jean Paulhan Pierre Reverdy, Lettres à Jean Paulhan Giuseppe Ungaretti, Lettres à Jean Paulhan Marcel Proust, Lettres au baron Albert Lumbroso ; Lettre à Julien Benda André Malraux, Lettres à Marcel Arland Francis Jammes, Lettre à Jean Paulhan André Harlaire, Lettre à Marcel Arland Max Jacob, Lettres à Jean Paulhan ; Lettres à Jean Denoël Joë Bousquet, Lettres à Francine Georges Rouault, Lettres à Marcel Arland Jean Schlumberger, Lettres à Marcel Arland Paul Claudel, Lettres à Jacques Borel Jean Paulhan, Lettre à Paul Eluard ; Lettre à Pierre Drieu la Rochelle ; Lettre à Gonzague Truc ; Lettre à Jean Fautrier ; Lettre à Jean Guéhenno ; Lettre à Henri Pourrat ; Lettre à Marcel Jouhandeau Jacques Audiberti, Lettre à Marcel Arland ; Lettre à Jean Paulhan André Gide, Lettre à Anne Heurgon Gaston Chaissac, Lettre à Gaston Gallimard ; Lettre à Louis Cattiaux ; Lettre à la Galerie de France Henri Matisse, Lettre à Henry Clifford Jacques Chardonne, Lettres à Marcel Arland Georges Braque, Lettres à Jean Paulhan Albert Camus, Letttres à Pierre Moinot Henri Thomas, Lettres à Dominique Aury ; Lettres à Marcel Arland Michel de Ghelderode, Lettres à Alain Bosquet Jean-Philippe Salabreuil, Lettres à Marcel Arland Yves Régnier, Lettre à Marcel Arland Janine Aeply, Lettre à Dominique Aury Armen Lubin, Lettre à Jacques Brenner Georges Perros, Lettres à Marcel Arland ; Lettres à Jean Grosjean Dominique Aury, Lettres de Cécile à Georges pour un roman collectif Michel Léturmy, Lettre à un évêque Jean Bastaire, Lettre à une comédienne Guy Rohou, Lettre à Irène et François Gachot sur le marron du Balaton Boris Schreiber, Lettre à son père Jean Blot, Lettre à Marcel Arland sur un péché véniel (ou sur les spectacles qu'on se donne) André Dhôtel, Lettre au jeune Martinien Alain Bosquet, Lettre à Marcel Arland Jacques Chessex, Lettre à Bertil Galland sur la rencontre d'une prairie Jude Stéfan, Lettre aux soeurs Julia Kristeva, Lettre à Dominique Aury Roger Judrin, Lettre sur la lettre.

10/1976

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Fleurs de jardins

Le goût des fleurs

Le thème de la fleur n'a jamais cessé d'alimenter la littérature, dans les genres les plus divers, les contrées les plus éloignées et à des siècles de distance. Cette anthologie a voulu s'emparer d'une pareille profusion et l'a parcourue à sa façon, sous forme de bouquet de curiosités : fleur civilisée et fleur sauvage, mondaine et mauvaise graine, naturelle et artificielle, idéale et monstrueuse, lissée et convulsée, ornementale et macabre... toutes sujettes de passions infinies, d'incidents inattendus. Un butinage ludique en compagnie de Louis Aragon, Charlotte Brontë, Samuel Butler, Colette, Marguerite Duras, Jean Genet, Aldous Huxley, Joris-Karl Huysmans, Thomas Mann, Claude Malleville, Theodore Francis Powys, George Sand, Nathalie Sarraute, August Strindberg, Virginia Woolf...

05/2021

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Critique littéraire

Les livres de ma vie

Qu'un écrivain aussi original, aussi peu suspect d'avoir subi des influences que Henry Miller établisse une liste des livres qui, à quelque titre, ont aidé à la formation de son esprit, il y a là, déjà, de quoi surprendre. On verra d'ailleurs que cette liste est curieuse : D. H. Lawrence voisine avec Rider Haggard (entre ce dernier et l'auteur de Nadja, Miller établit un curieux parallèle), Lao-tseu avec G. A. Henry, auteur de romans historiques, le Gallois John Cowper Powys avec Dostdievski. Le lecteur français ne manquera pas d'être flatté par la place importante donnée aux écrivains de son pays. On trouvera dans ce livre les éloges les plus émouvants et les plus justes de Céline, de Jean Giono, de Blaise Cendrars et de beaucoup d'autres. Mais ce livre n'est, en aucune façon, un ouvrage de critique littéraire. Le recensement de ses lectures est aussi, pour Miller, un prétexte à rechercher le temps perdu, à faire revivre ses années d'enfance et de jeunesse, la vie théâtrale à New York au cours des années 1900.

05/2006

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Littérature française

Histoire de John Cooper d'Albany

Ce livre, si volumineux soit-il, est inachevé. Entrepris au début de 1942, quarante-sept chapitres seulement ont été écrits par l'auteur. Toutefois, malgré les lacunes, on suit sans peine l'attachant héros de Maurice Sachs. C'est qu'il s'agit ici d'un roman picaresque, composé d'aventures aisément détachables l'une de l'autre. Avec ses quatre cents pages, le manuscrit a été mené assez loin pour que John Cooper d'Albany se forme devant nous, nous intéresse et nous entraîne. John Cooper d'Albany est un moderne Gil BIas, et la perfection, l'intérêt constant du récit nous font mesurer une fois de plus la perte que les lettres ont faite en la personne de Maurice Sachs. Mais laissons parler un peu l'auteur. Nul mieux que lui ne peut nous présenter son héros. C'est, dit-il, "un homme comme beaucoup d'autres, moins bon que vous, meilleur jamais. S'il traîne de-ci de-là dans cet ouvrage quelque immoralité, il faut en accuser la vie et la société. Et s'il est une moralité à tirer de cet ouvrage, vous la trouverez au dernier mot de l'épilogue". Quel est donc ce dernier mot ? Le voici : "Puissiez-vous rencontrer sur votre chemin l'amour et l'amitié unis en un seul être, ou l'amour d'un côté, l'amitié de l'autre ! Le reste ne vaut pas la peine d'être vécu".

03/1955

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Fantasy

Le Cycle de Gormenghast Tome 2 : Gormenghast

Deuxième " roman " de la Trilogie de Gormenghast, qui fit comparer Mervyn Peake (1911-1968) à Rabelais, Swift, Rimbaud, Powys - rien de moins. La critique cita aussi en référence, et de façon récurrente, l'œuvre de Tolkien. Mais on aurait affaire, alors, à un Tolkien qui aurait cédé sans retenue aux avances du beau délire et de la mystification. Le lecteur retrouvera donc, avec un plaisir qu'on veut croire extrême (tout ici est extrême), les singuliers héros de Titus d'Enfer et tous les hôtes du château-labyrinthe de Gormenghast, pour de nouvelles aventures non moins sidérantes. Graham Greene, lorsque l'œuvre fut enfin révélée au large public, avait été le premier à crier au génie. La critique de langue française, depuis lors, a largement fait écho à cet enthousiasme.

03/2024

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Roman d'amour, roman sentiment

Théodore

Théodore est un jeune paysan attirant qui vit avec ses parents dans leur petit nid d'amour. Il fait la rencontre du prince Nicolas qui l'invite à s'installer au château royal. Une fois au palais, Théodore sera persécuté par Madame Drugos, alors gouvernante de la propriété. Elle ne voit pas d'un bon oeil la relation qui semble lier le prince et le paysan. Qu'adviendra-t-il de Théodore dans cette demeure ? Une vie heureuse est-elle possible pour Théodore et Nicolas ?

03/2021

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Littérature française

Théodore

Si comme Théodore vous aviez le pouvoir d'offrir l'éternité... , que feriez-vous ? Théodore naît en 1871 à Paris, où ses parents meurent tragiquement durant les événements de la Commune. Recueilli par son oncle, capitaine d'industrie à l'ambition dévorante, il révèle très vite sa singularité. Remarquablement intelligent, hypersensible - notamment au froid -, virtuose, il a surtout un don très encombrant. Lui-même immortel, il peut s'emparer de l'âme de ceux qui l'entourent et offrir l'éternité à qui il veut... Quels seront donc ses choix ? De la Commune aux années 1990, on suit les aventures d'un homme seul, un quasi-dieu aussi détestable qu'attachant qui se pose et nous pose les grandes questions de notre condition humaine : la mort, la liberté, l'amour, l'art, l'éternité, Dieu... Plus qu'un roman, Théodore est un conte philosophique et une fresque historique étourdissante. Un héros que l'on déteste et que l'on adore... une histoire qu'on ne peut pas lâcher.

01/2024

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 1, Codices 1-83, Edition bilingue français-grec ancien

Lettre à Tarasius 1 Théodore, 2 Adrien, 3 Nonnosos, 4 Théodore d'Antioche, 5 Sophronios, 6-7 Grégoire de Nysse, 8 Origène, 9-13 Eusèbe, 14 Apollinaire, 15-20 Synodes, 21 Philopon, 22 Théodose, 23 Conon, 24 Sur Philopon, 25 Jean Chrysostome, 26 Synésius, 27 Eusèbe, 28 Socrate de Constantinople, 29 Evagre, 30 Sozomène, 31 Théodoret de Cyr, 32 Athanase, 33 Justus, 34 Africanus, 35 Philippe, 36 Livre du Chrétien, 37 Sur la politique, 38 Théodore, 39 Eusèbe, 40 Philostorge, 41 Jean d'Egée, 42 Basile, 43 Philopon, 44 Philostrate, 45 Andronicianus, 46 Théodoret de Cyr, 47-48 Josèphe, 49 Cyrille, 50 Nicias, 51 Hésychius, 52 Synode de Sidè, 53-54 Synode contre Pélage et Céleste, 55 Philopon, 56 Théodoret, 57 Appien, 58 Arrien, 59 Synode du chêne, 60 Hérodote, 61 Eschine, 62 Praxagoras, 63 Procope, 64 Théophane, 65 Théophylacte, 66 Nicéphore, 67 Serge, 68 Céphalion, 69 Hésychius, 70 Diodore, 71 Dion Cassius, 72 Ctésias, 73 Héliodore, 74 Thémistius, Lesbonax, 75 Philopon, 76 Josèphe, 77 Eunape, 78 Malchus, 79 Candidus, 80 Olympiodore, 81 Théodore, 82 Dexippe, 83 Denys d'Halicarnasse

01/1959

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Edition

Little Blue Books. L’histoire du plus rocambolesque éditeur du monde

L'une des plus étonnantes et méconnues aventures éditoriales du xxe siècles eut lieu au... Kansas. C'est là qu'Emanuel Haldeman-Julius jette les principes de l'édition de poche. Fils d'immigrés russes, dandy lettré, self-made man, il a sillonné les Etats-Unis et rencontré Mark Twain, Jack London et Emma Goldman. Son amour de la littérature, son engagement socialiste, son idéal philosophique hérité de Voltaire le conduisent à créer une collection de petits livres ? : les Little Blue Books. Entre 1920 et 1950, il en vend des centaines de millions et propage ainsi ses idéaux d'émancipation, d'autoéducation et de lutte contre l'obscurantisme religieux. Il publie notamment les philosophes Bertrand Russell et Will Durant, les frères écrivains Powys ou la féministe Margaret Sanger. Jaloux de sa spectaculaire réussite financière, apeurés par sa témérité, les gardiens de l'ordre moral et politique s'en offusquent, notamment le puissant patron du FBI, Edgar Hoover, qu'il a osé attaquer. Haldeman-Julius est alors condamné à de la prison pour fraude fiscale. Le 31 juillet 1951, on le retrouve mystérieusement noyé dans sa piscine. A partir de documents inédits en France, l'auteur raconte l'histoire de cet intellectuel humaniste, doublé d'un redoutable businessman, qui fut le plus rocambolesque éditeur du monde.

09/2023

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Littérature française

Théodore disparaît

En regardant le journal télévisé, Corentin Fléchu apprend que la belle Théodore a été prise en otage quelque part en Afrique australe. Bouleversé, Corentin va soudain prendre la mesure de l'étrange relation qui, depuis des années, l'unit à Théodore, sa meilleure amie, les plus belles jambes de Paris et, au front, une terrible cicatrice inavouée. Qui est donc cette jeune femme au charme étrange dont la grâce et la réserve fascinent Corentin ? Reviendra-t-elle enfin, celle dont l'absence attise la douleur de ces souvenirs exquis, souvenirs meurtris d'un amour inachevé ?

02/1998

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Philosophie des sciences de la

Théodore Monod

Théodore Monod (1902-2000) appartient à cette génération de chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle dont la vocation a été, durant toute leur vie, de parcourir la planète, d'en observer et d'en inventorier les richesses, à l'image des encyclopédistes du XVIIIe siècle. Grand défenseur de la nature, il s'est mobilisé sur tous les fronts pour sa conservation. Protestant, philosophe, pacifiste, il a pris position dans toutes les luttes pour le respect des droits de l'homme.

04/2022

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Autres collections (9 à 12 ans

John

Liverpool, 1950. John, presque 11 ans, essaie de devenir lui-même. Il navigue entre le feu d'une mère absente et la glace d'une tante trop présente, les couleurs de ses rêves d'artiste et le gris du monde réel. Ses armes pour avancer ? Le dessin, la poésie, l'humour et deux poings serrés. Bientôt, tout va basculer sous le poids d'une nouvelle venue : la musique. Il en est là. Il est John. Pas encore Lennon.

01/2023

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Littérature française

Couper cabèche

Quand je débarquai à l'aéroport international Mohamadou do Santo de Massomba, je ne doutais pas du succès de ma mission. N'en déplaise aux services spéciaux de Mozart, je ne ferais qu'une bouchée du Likembé, ce petit pays pétrolier rongé par la corruption, le népotisme et les conflits ethniques. J'allais réveiller tout un peuple endormi par les mensonges de ses dirigeants et livré pieds et poings liés à la convoitise des multinationales. J'avais un atout maître dans la manche : l'amitié de Macias Lebango, le grand écrivain likembais, unanimement respecté pour son talent et sa probité. Grâce à nous, on allait voir ce qu'on allait voir, des têtes allaient tomber. Des têtes sont tombées, en effet, mais à l'heure où je vous parle, je ne suis pas sûr que la mienne soit encore bien solidement attachée à mes épaules. Il me semble qu'elle flotte, ma tête, entre cauchemar et réalité, dans la touffeur d'une ville dévastée par d'improbables milices aux noms de piranhas et de gremlins et bercée chaque nuit par le chant des grenouilles jaunes. D'ailleurs, " likembé " n'est pas un nom de pays, mais celui d'un instrument de musique, au demeurant peu adapté à l'interprétation de Mozart.

04/1999