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Les femmes qui écrivent vivent dangereusement

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Histoire littéraire

Les femmes qui écrivent vivent dangereusement

Pendant longtemps, la majorité des femmes surent lire, mais pas écrire, l'écrit restant, dans la répartition traditionnelle des tâches entre les sexes, la chasse gardée des hommes. Quand elles accédèrent enfin au droit à l'écriture, elles durent mener une lutte encore plus longue, celle de la reconnaissance de leur production écrite. Alors que la plupart de ces femmes aspiraient à une vie sans contrainte, où elles auraient pu exprimer librement leur art, les obstacles qui ne cessèrent en effet de se dresser devant elles - trouver du temps pour écrire constituant déjà une tâche en soi - les vouèrent à un anticonformisme qui les mettait en danger. A ces contraintes sociales s'ajouta une pression intérieure, une quête inconditionnelle d'authenticité qui, entravée, put les mener à la folie ou au suicide. Cet ouvrage dresse le portrait d'une cinquantaine de ces auteures, depuis le Moyen Age avec Hildegarde de Bingen et Christine de Pisan, jusqu'à l'époque contemporaine avec Carson McCullers, Marguerite Yourcenar, Anaïs Nin, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Françoise Sagan - ou plus récemment Toni Morrison, Isabel Allende ou Arundhati Roy - en passant par les incontournables soeurs Brontë, George Sand, Colette, Virginia Woolf ou Karen Blixen.

05/2022

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Ethnologie

Que vivent les femmes d'Afrique ?

Les Africaines du XXIe siècle ne restent pas recluses sur des territoires connus : la maternité qui semble les définir et la cuisine où elles passent du temps. Pour faire face aux problèmes de survie quotidienne, elles se donnent le droit de penser par elles-mêmes, de concevoir, d'imaginer des solutions, de prendre des initiatives. Elles bravent les barrières et les obstacles en "attachant leurs pagnes". Au coeur de l'Afrique en crise, théâtre de mille conflits, elles sont prêtes à prendre leurs responsabilités et à jouer un rôle de premier plan y compris en économie et en politique. Dans une mosaïque de situations multiples, Tanella Boni nous offre ainsi un tableau contrasté des femmes africaines, comme le sont elles-mêmes les Afriques. Un avenir s'y dessine, celui du courage et de la recherche d'un destin qui ne soit pas écrit de toute éternité.

08/2011

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Poches Littérature internation

En vivant, en écrivant

"Pourquoi lisons-nous sinon dans l'espoir d'une beauté mise à nu, d'une vie plus dense et d'un coup de sonde dans son mystère le plus profond ? Pourquoi lisons-nous sinon dans l'espoir que l'écrivain rendra nos journées plus vastes et plus intenses, qu'il nous illuminera, nous inspirera sagesse et courage, nous offrira la possibilité d'une plénitude de sens, et qu'il présentera à nos esprits les mystères les plus profonds, pour nous faire sentir de nouveau leur majesté et leur pouvoir ? Encore et toujours nous avons besoin d'éveil. Nous devrions nous rassembler en de longues rangées, à demi vêtus, tels les membres d'une tribu, et nous agiter des calebasses au visage, pour nous réveiller ; à la place, nous regardons la télévision et ratons le spectacle." Annie Dillard

04/2017

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Littérature française

Ainsi vivent les femmes

Sept nouvelles pour décliner le doute, la solitude, l'espoir. On y parle de désir, de la difficulté d'aimer, de n'être pas aimé, ou plus jamais, ou peut-être... De quête de bonheur et d'équilibre... Ainsi, elle n'espérait plus rencontrer l'amour, mais n'a-t-elle vraiment Rien à perdre lorsqu'elle ouvre sa porte à un inconnu ? Ce soir, elle a rendez-vous avec l'homme qui la hante. Mais l'écrivain doit partir, abandonnant sur son bureau un roman inachevé qui révèle une étrange personnalité. Un Invité de marque inquiétant. Quel rôle peut jouer l'amitié face à un drame intime, lorsqu'il est impossible de se défendre ? Dans Au fil des pages, elle s'isole loin de celui qui l'a quittée. Un matin d'été, ils se retrouvent... Elle est étudiante et se prostitue. Mais qui est l'homme masqué, cette Ombre dons le noir, dont elle s'éprend ? Peut-on se satisfaire d'avoir pour Mère une inconnue qui vous a abandonnée à la naissance ? D'accord, il faut parfois Lâcher prise, au travail comme en famille, mais jusqu'à quel point ? Des moments de vie qui explorent Les relations homme-femme dans une écriture fluide où L'émotion est toujours présente.

02/2019

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Littérature française

Assia Djebar. Femme écrivant...

"... écrire la première personne du singulier et de la singularité, corps nu et voix à peine déviée par le timbre étranger, rameute face nous tous les dangers symboliques Toute femme écrivant qui s'avance ainsi hardiment, prend le risque de voir combien son chemin est miné." Assia Djebar se présente comme une femme écrivant dans cet extrait de Ces voix qui m'assiègent. Elle a fait très tôt irruption dans la vie de lectrice de Maïssa Bey qui lui a adressé son premier roman avec cette dédicace : A vous, Assia, qui m'avez ouvert les chemins de l'écriture. Maïssa Bey nous livre dans ce recueil, son rapport intime à cette figure majeure de la littérature algérienne de langue française et montre combien son oeuvre est liée à l'histoire et à l'évolution de cette société, en livrant les clés secrètes des maisons algériennes, lieu des femmes où elles sont à la fois maîtresse et recluses. Ce texte est le complément du podcast Les Parleuses séance 8 de l'association Littérature, etc. Sa directrice, Aurélie Olivier nous en parle dans sa postface.

10/2023

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Littérature française

Dangereusement douce

Nathalia, une jeune femme photographe, consulte un psychanalyste. Elle prétend avoir perdu le goût de son métier après avoir photographié un meurtre. Vrai ? Faux ? Désoeuvrée, elle observe ses voisins d'en face. Le psychanalyste lui propose de raconter, par écrit - étage par étage -, ce qu'elle sait d'eux. Les récits qu'elle lui dépose chaque semaine sont-ils imaginaires ou réels ? De séance en séance, le Dr Faber et sa mystérieuse patiente se rapprochent de la vérité.

05/2023

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Littérature française

Dangereusement irrésistible

Lorsqu'elle rencontre Stan Muller lors d'une soirée dans l'une des boîtes branchées de New York, Mia déteste tout de suite son arrogance et son manque de respect envers ses employés. Leurs chemins se recroisent à l'hôpital où elle travaille mais Mia ne reste pas insensible à son charme. Contre toute attente, elle semble avoir eu le coup de foudre pour le genre d'homme qu'elle n'a pas pour habitude de supporter. Jusqu'où cette rencontre la mènera-t-elle ? Agée de trente ans et passionnée d'écriture depuis l'enfance, Sarah B. Buckett fait ses premiers pas d'auteure par le biais de fanfictions sur les blogs. Après une longue pause d'une dizaine d'années et un confinement qui donne à réfléchir, elle se relance dans l'aventure cette fois-ci, pour réaliser son rêve d'enfant : écrire un livre.

03/2023

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Critique littéraire

Des femmes écrivent l'Afrique. L'Afrique du Nord

Des femmes écrivent l’Afrique – L’Afrique du Nord comprend plus d’une centaine de textes en neufs langues différentes, provenant de six pays de la région – d’Algérie, d’Égypte, de Mauritanie, du Maroc, du Soudan et de Tunisie. Les morceaux choisis pour cette anthologie, qu’ils soient de source orale ou écrite, traversent plusieurs millénaires et appartiennent à des genres divers, allant d’une proposition de mariage d’une Reine de l’Égypte ancienne aux discours de femmes modernes, militant pour de nouvelles lois relatives au mariage et à la famille. Des femmes écrivains, telles que Leila Abou Zeid, Amina Arfaoui, Salwa Bakr, Assia Djebar, Nawal El Saadawi et Fatima Mernissi explorent des thèmes tels que l’amour, le mariage, la polygamie, le voile, le combat pour la libération nationale et le droit au travail. Cet ouvrage est le dernier volume d’une série majeure, Des femmes écrivent l’Afrique, publiée d’abord en anglais auprès de la Feminist Press at the City University of New York, puis en version française aux éditions Karthala : L’Afrique de l’Ouest et le Sahel parut en 2007, à Paris, L’Afrique australe en 2008 et L’Afrique de l’Est en 2010. Ce quatrième volume de la série, consacré aux dits et aux écrits des femmes de L’Afrique du Nord, fut codirigé par des chercheurs, spécialistes de la région dont ils sont originaires, et jouissant tous d’une réputation internationale. Fatima Sadiqi, reconnue aux États-Unis pour ses travaux de recherche, et ayant à ce titre bénéficié des prestigieuses Fulbright Scholarship et Harvard Fellowship, est affiliée à l’Université de Fès, au Maroc. Elle est l’auteur de cinq ouvrages et en édita plus d’une dizaine. Amira Nowaira est professeur de littérature anglaise à l’Université d’Alexandrie, en Égypte. Dans ses travaux de publication, elle s’adonne autant à l’écriture créative qu’aux études critiques ou à la traduction en et de l’arabe. Azza El Kholy enseigne à l’Université d’Alexandrie et dirige l’Institut des Études pour la Paix. Moha Ennaji dirige les études arabes à l’Université de Rutgers, aux États-Unis, ainsi que le programme doctoral d’études de genre à l’Université de Fès. Il est l’auteur de sept livres et en dirigea une quinzaine

02/2013

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Contes et nouvelles

Des âmes qui vivent

Une femme qui observe à la fenêtre son voisin transi d'amour. Un mentor qui raconte à son protégé l'importance du pardon au sein d'un couple. Une partie de Time's up qui donne naissance à un jeu de séduction. Celui qui désespère en couple, celle qui se perd seule. Ceux qui sont prêts à tout quitter, ceux qui se damneraient pour une autre chance. Ceux qui ne sont que tendresse et ceux qui ont laissé l'amertume s'inviter. L'amour est singulier, mais il tisse à lui seul le lien entre ces personnes du quotidien. Dans Des âmes qui vivent, Delphine Maarek présente avec une plume juste et délicate seize nouvelles pour dépeindre les nuances de l'amour et du couple.

02/2021

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Correspondance

Elles écrivent. Lettres de femmes du XVIIIe siècle

Madame du Deffand, Madame de Pompadour, Catherine II, Julie de Lespinasse, Isabelle de Bourbon-Parme, Marie-Thérèse d'Autriche, Madame Roland, Marie-Antoinette, Germaine de Staël : si le XVIIIe est bien le siècle de la lettre, il est également celui des épistolières. Jamais elles n'ont été si nombreuses et si disertes. Si, selon les personnalités, la forme et la fonction de la lettre varient, toutes sont à considérer comme graphomanes. Ecrire est, selon les cas, le seul mode d'expression, l'unique moyen de communiquer, un acte politique, voire de survie. Aucune de ces épistolières, si brillantes soient-elles, ne revendique le statut d'écrivain, de femme de lettres. Les Lettres, la littérature, sont considérées comme des terres exclusivement masculines. Ces femmes qui écrivent lettre sur lettre ont intégré ce contrat social construit sur des inégalités entre les hommes et les femmes. Elles peuvent écrire dans l'espace de leur chambre à coucher, de leur boudoir, de leur cabinet, mais leurs mots ne doivent, en aucun cas, occuper l'espace public. Il est donc temps qu'un lectorat le plus large possible puisse, enfin, les lire. C'est pourquoi Cécile Berly propose un livre tout à fait inédit, aussi bien dans le fond que dans la forme : réunir les épistolières incontournables de ce siècle et dresser le portrait de chacune. Qu'elles soient reines, impératrices, favorites royales, aristocrates, salonnières, bourgeoises, les lire se révèle aussi passionnant que bouleversant.

02/2024

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Histoire de la philosophie

Les femmes qui tuent et les femmes qui votent

" Votre confrère ne se contentait pas, lui, de parler de mademoiselle Virgi- nie Dumaire et de madame de Tilly : il parlait aussi de madame Huber- tine Auclert, et il paraissait même conclure, philosophiquement, contre cette dernière en faveur de madame de Tilly. C'était vif ; mais il résumait quelques-unes des idées que j'ai émises dans la préface de Monsieur Al- phonse , et l'enchaînement de son idée concordait parfaitement avec l'en- chaînement des miennes. Selon moi, les femmes qui tuent mènent aux femmes qui votent. De là ce titre dont on a déjà fait dans la presse des jeux de mots que j'avais prévus ; car, en annonçant la brochure à mon éditeur, je lui disais : "Recommandez bien à l'imprimeur de ne pas se tromper, et de ne pas mettre les femmes qui, etc". J'ai donc déjà eu, à ce propos, l'esprit de tout le monde, et je l'ai eu plus tôt ; c'est d'un excellent augure. Un ami à moi m'a écrit pour me conseiller de supprimer au moins la seconde partie du titre ; je n'en fais rien. Le titre prête à rire, tant mieux ! cela le popularisera ; et puis le rire est bon. D'ailleurs, nous trouverons encore, de temps en temps, l'occasion de rire, en route, je vous le promets. Si notre esprit ne nous suffit pas, la bêtise des autres nous viendra en aide".

05/2023

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Littérature française

Les Femmes qui tuent et les Femmes qui votent

En 1880 Alexandre Dumas fils publie ce texte très peu connu où il réclame l'accession des femmes à la vie politique. Deux extraits pour suivre sa pensée : "L'acquittement des coupables, prononcé par le tribunal, imposé par l'opinion, est-il juste ? Non. Mais ce qui fait l'acquittement de ces coupables arrêtés, c'est que la loi ne peut pas sévir contre les véritables coupables qu'elle couvre depuis trop longtemps, et que, ne pouvant pas appliquer la justice absolue, elle est condamnée elle, la loi, à n'appliquer que la justice relative, ce qui est bien près de l'injustice".

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Critique littéraire

Des femmes écrivent l'Afrique. L'Afrique de l'Est

"Des femmes écrivent l'Afrique" est un projet de reconstruction culturelle qui se propose de donner à entendre de par le monde des voix de femmes africaines, pour la plupart méconnues. Ce projet de longue haleine a abouti à la publication en anglais, par la Feminist Press, à New York, de quatre anthologies régionales. Le présent ouvrage, consacré à L'Afrique de l'Est, constitue le troisième volume de la série que les Editions Karthala, à Paris, publient à leur tour en traduction française. Cette anthologie comprend plus d'une centaine de textes, parfois fort anciens (le premier datant de 1711), précédés chacun d'une note introductive. Les cinq pays représentés - le Kenya, le Malawi, l'Ouganda, la Tanzanie et la Zambie - accédèrent à leur indépendance dans les années 1960. Comme en témoignent les propos d'activistes et de parlementaires, les femmes participèrent aux mouvements de résistance et au processus de développement de leurs pays. Parmi les morceaux choisis de ce volume, certains présentent un intérêt historique certain, tels que deux textes rares d'anciennes femmes esclaves ; une lettre rédigée en 1711 par une femme qui dirigea un vaste domaine musulman ; un poème épique musulman datant de la moitié du XIXe siècle, nouvellement traduit en anglais ; un hymne chrétien datant de 1890 ; les mémoires d'une Maréchale de guerre Mau Mau. Le volume se termine par le discours de réception du Prix Nobel de la Paix de Wangari Maathai, la première environnementaliste et la première femme africaine à avoir obtenu cette récompense. Si le kiswahili demeure, à côté de l'anglais, la langue dominante de la sous-région, trente et une autres langues est-africaines sont représentées dans l'ouvrage. La maternité, l'éducation, la religion, la participation au monde du travail, les droits des veuves, la prostitution, la polygamie, la circoncision, la rébellion et le SIDA constituent les thèmes essentiels traités dans les extraits de romans, les poèmes, les lettres, les articles de journaux, les récits oraux, les discours et les documents historiques retenus, couvrant une période de trois siècles.

12/2010

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Littérature française

Pour ceux qui vivent

J’ai écrit un livre, un récit. Souvenir d’enfance, d’adolescence. L’accident du père, l’hémiplégie, l’aphasie. Fascination, malentendu, illusions, comment grandir dans ce contexte. Ce livre s’appelle Mon Roi, publié en janvier 2009.Le manuscrit en fait était deux fois plus long, la deuxième partie traitant de la durée, du temps. Comment, devenu adulte, les choses se passent, vous suivent, vous lient, se reproduisent dans votre tête. Dans votre tête ou peut-être pas seulement. Texte difficile, hâté, trop long, « on coupe, m’a dit Élisabeth. Je vous assure, c’est là qu’il faut que ça s’arrête ! »J’ai dit d’accord, pas discuté, ça sonnait juste.Livre sorti, j’ai continué, repris la plume, repris ce texte et ses idées. Il le fallait, manquait une jambe, membre amputé. « Vous voyez bien, m’a dit Élisabeth à la lecture, elle tient toute seule, en plus de ça… »       N. P.Né en 1964, Nicolas Pelletier, père de deux enfants, est le dernier d’une famille de sept. Il a été successivement banquier puis associé d’une start-up, avant de publier son premier récit.

09/2010

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Littérature française

De femme à femmes. Pour lui

La vie... Histoires de vie... Elle nous offre son lot d'expériences : bonnes, mauvaises, à comprendre, à dépasser, à grandir... pour être heureux ou pas... Tout y passe : soi, famille, amis, amours, travail, société... et re-soi... Toi... Moi... Nous... Un beau voyage unique et si ressemblant à chacun... Tous les sens au creux de soi, enrobés d'un peu de poésie... Ecrire c'est comme ouvrir une vanne et laisser couler la vie qui sort de soi... Ecrire, marcher, voyager... au coeur de la vie... chercher, comprendre, accepter et grandir pour partager avec l'autre. Ecrire, c'est marcher vers sa propre liberté pour l'offrir tout simplement. Née en 1958 à La Réunion, l'auteure partage sa vie entre la France et cette île de grandes émotions. Depuis toujours, les mots sont pour elle synonymes de magie, de force et de liberté totale vers son être intérieur.

05/2021

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Psychologie, psychanalyse

Ces morts qui vivent en nous

" Les fantômes existent, et ils ne hantent pas forcément les couloirs des vieux châteaux. J'en ai rencontré. Pendant longtemps, ils n'ont parasité que la tête des autres, pas la mienne. Ma pratique et une incursion dans ma propre psychogénéalogie m'avaient familiarisée avec le fantôme, ce personnage de la métapsychologie psychanalytique qui, lové bien au chaud dans notre crypte intérieure, prend parfois les rênes de notre vie et nous amène à faire et à dire bien des bêtises et des incongruités. Les morts que nous n'avons pas su ou pu enterrer de notre vivant, mais aussi tous ceux que nous lègue notre histoire familiale, nous parlent. Ils s'interposent entre le monde ordinaire et nous, et leur murmure nous distrait au point, parfois, que nous en tombons malades. C'est ce qui m'est arrivé. La mort d'un proche m'a surprise, comme on peut être surpris quand soudain en voiture, sur une route qui file tout droit, on se retrouve au bord d'un précipice et dans l'impossibilité de revenir en arrière parce qu'il n'y a aucun moyen de faire une manœuvre. Il faut laisser la voiture là, partir à pied, alors qu'il fait froid et que la nuit tombe... Le présent livre est né de cette expérience. Il tente de démontrer que, dès les temps les plus anciens, les êtres humains ont eu besoin de mettre en place un cérémonial, d'abord très sommaire puis de plus en plus élaboré, pour établir un distinguo entre morts et vivants. Simple coutume de "sauvages", superstition dépassée par les progrès scientifiques ? (expérience au vrai sens du terme, c'est-à-dire ce qui a été vécu, prouve en tout cas que les morts mal enterrés reviennent souvent sous forme de maladies, d'angoisses, de symptômes divers. "

10/2005

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Science-fiction

Pour que vivent les abeilles

Et si le monde devenait fou. Annette et Lucie tentent de vivre ou survivre dans un monde chaotique, où les dérèglements climatiques ajoutent à ceux d

06/2021

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Littérature française

Ce que vivent les morts

Quelque chose d'horrible est arrivé. La folie d'une femme l'a conduite à commettre l'irréparable. Enfermée dans un hôpital psychiatrique, elle n'a que des souvenirs embués de sa vie avant l'évènement qui l'a conduite dans cet endroit. Son mari qui n'a jamais cesser de l'aimer vient lui rendre visite régulièrement. Prise au piège de ses rêves et de ses souvenirs, confondus avec la réalité, elle ne lui demande qu'une chose. Qu'il obtienne justice.

09/2014

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Policiers

Ce que vivent les roses

Par deux fois, à quelques semaines d'intervalle, Kerry McGrath fait une constatation troublante : le Dr Smith, chirurgien plasticien, donne à ses patientes le visage de Suzanne, une jeune femme assassinée quelques années plus tôt. Alors procureur-adjoint, Kerry avait fait condamner le mari de Suzanne... Saisie de doutes, Kerry veut faire rouvrir le dossier, mais personne ne semble y tenir, ni son patron, ni son ex-mari, ni même son vieil ami, le sénateur Hoover...

01/1998

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Littérature française

Des femmes qui resurgissent

"Quatre histoires, quatre rencontres / qui vont suspendre le temps." Des crêtes vosgiennes aux sommets alpins, d'une région champêtre à un littoral rocheux, ces nouvelles nous entraînent à la découverte de quatre femmes, la femme des myrtilles, la femme de la fosse, la femme de l'estran, la femme du pierrier. Quatre femmes qui vont profondément bouleverser la vie des narrateurs confrontés à la mort et au devoir de mémoire. Ces apparitions sont alors l'occasion d'une promenade dans différents épisodes d'une histoire locale, récente ou avec un grand H. Elles évoquent des parcours et des sentiers où l'inattendu rencontré au gré de rochers ou bosquets suscite remises en question, questionnements et interrogations.

06/2020

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Humour

Des Femmes qui tombent

Après avoir lu ce livre, mon éditeur, ma soeur et ma femme me demandent pourquoi l'aubergiste Gilberte a la tête enfermée dans un sac plastique, au moment où son corps pendu est découvert dans le cellier. Je réponds que je n'en sais rien. Peut-être s'agit-il d'un ultime geste de coquetterie assez compréhensible de la part d'une femme qu'on devine accorte mais pudique et qui aurait jugé inconvenant de montrer une langue au premier découvreur de cadavre venu ? Mais peut-être pas. C'est un mystère. Il faut parfois laisser trainer des mystères à la sortie des livres. Aux derniers chants de l'Odyssée, qui célèbre le retour à Ithaque, l'auteur n'évite-t-il pas, et avec quelle délicatesse, de s'étendre sur la surprise d'Ulysse décelant une odeur d'after-shave au fond du lit conjugal enfin retrouvé ? Le lecteur aura compris que ce livre, Des femmes qui tombent, est en réalité un humble mais profond hommage rendu à Homère et à sa cécité. L'Auteur Visitez le site officiel

11/1985

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Essais

Des femmes qui nagent

De Catherine Deneuve à Marilyn Monroe en passant par Romy Schneider et Delphine Seyrig, Des femmes qui nagent est un portrait kaléidoscopique d'actrices et de réalisatrices, dont certaines, pionnières, ont été oubliées. A travers cet hommage sororal, Pauline Peyrade nous renvoie le reflet de femmes puissantes et multiples, créatrices de leur vie autant que de leur art.

03/2023

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Poésie

Les Femmes qui me détestent

Qu'elle traite de son enfance tiraillée entre brutalité et amour ou de sa sexualité lesbienne hors-la-loi, la poésie insolente, touchante, cinglante et licencieuse de Dorothy Allison vise juste : elle dit ce qu'elle pense aux femmes qu'elle aime, avec colère et tendresse. Figure emblématique des Feminist Sex Wars, ou controverses féministes sur le sexe, elle a participé en 1982 au colloque de Barnard sur la sexualité, où elle a été accusée par des féministes antipornographie d'être une "terroriste antiféministe" . L'écrivaine leur répond dans ce recueil de poésie, son premier livre, matrice de toute son oeuvre. Cette première édition française est accompagnée d'une postface de Lucile Dumont, qui revient à la fois sur le contexte d'écriture du recueil et sur la manière dont la littérature se présente, pour Dorothy Allison, comme un espace de dialogue et un outil de résistance féministe.

03/2024

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Thrillers

Les femmes qui craignaient les hommes

Que vaut la vie d'une femme battue ? D'une femme humiliée ? D'une prostituée ? D'une droguée ? Chargé d'une atmosphère noire, violente, intense et de personnages magnifiques, un roman d'une actualité dramatique, qui nous plonge dans le décor d'un refuge où des femmes brisées tentent de vivre loin du chemin des hommes. "La Mort ? On s'est croisé. Des paquets de fois. Taille moyenne. Cheveux bruns. J'pourrais pas te dire la couleur de ses yeux, mais j'peux t'assurer qu'il a vraiment rien de spécial. La Mort est juste un gars banal". La petite ville de Windringham, dans la banlieue de Manchester, abrite une maison semblable à toutes les autres. Une maison qui n'est pourtant comme aucune autre : un refuge. Ici, elles sont des dizaines de femmes, planquées, terrées loin des hommes qui ont fait de leur vie un cauchemar. Alors quand Katie, l'une de leurs dévouées conseillères, est retrouvée morte dans la rivière, et que l'inspecteur Brookes entreprend de leur poser des questions, leur premier réflexe est de disparaître dans l'ombre. Pourtant, elles vont devoir parler. Si elles ne le font pas, la police classera l'affaire en suicide. L'inspecteur Brooke est sympathique, mais il est comme tout le monde, pétris de certitudes. Une belle mascarade, un bel hommage à rendre à celle qui a toujours été de leur côté. Car c'est un meurtre, n'est-ce pas ? Une histoire de femme et d'homme ; de domination, de terreur. Un drame banal et mortel. Mais comment ces femmes terrorisées pourront-elles jamais se confier à un homme ? Et comment livrer ce qu'elles savent sans risquer de faire tomber l'une d'entre elles ? Car dans ce puzzle macabre, chacune détient une pièce et révéler la clé de ce secret verrouillé pourrait mettre à l'épreuve leur solidarité, ce dernier lien qui les protège dans une société qui ne sait comment les aider...

04/2022

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Psychologie, psychanalyse

Ces parents qui vivent à travers moi. Les enfants des guerres

Pour beaucoup de gens, la catastrophe de la Shoah est finie depuis longtemps, c'est le passé. On veut tourner la page et continuer comme si rien ne subsistait, aucune trace. On s'en tient à l'évidence immédiate. Cependant, les guerres n'en finissent pas de scander notre vie. Et la Shoah a suspendu la signification de notre histoire. Ses effets se manifestent à long terme, éparpillés dans l'espace et à travers le temps, sous forme de " restes radioactifs " à l'intersection du présent et du passé, entre la présence et l'absence. Les traumatismes non seulement demeurent dans la psyché et le corps de ceux qui ont vécu la Shoah, mais peuvent aussi se transmettre aux générations suivantes - enfants, petits-enfants... - sous la forme d'absences, d'insomnies, de difficultés respiratoires, de phobies, de dépressions, de comportements obsessionnels... A ce titre, certains des cas que nous décrit l'auteur sont particulièrement frappants, tel celui de la petite Hana, âgée d'un an, qui souffre d'insomnies pour, nous dit Yolanda Gampel, réveiller ses parents à leur propre histoire, " les empêcher de s'endormir sur leur passé ".

04/2005

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Littérature française

Des femmes qui dansent sous les bombes

Au coeur de l'Afrique, une guerre civile guerre fait rage, dévastant les champs, les cultures et les familles. Séraphine est une jeune fille innocente, elle grandit et vit le plus paisiblement possible parmi les siens, malgré la peur et la mort qui rôde. Sa mère lui a appris à compter et à lire, elle peut accompagner les femmes au marché, bien loin de son village, pour vendre haricots, oeufs et lait. Les marches longues et épuisantes sont le lot quotidien de l'Africaine. Son destin semble tracé et s'annonce pourtant heureux : elle épousera bientôt Sumpun, l'homme qu'elle aime. Mais sa vie bascule lorsqu'en rentrant à la maison, elle voit les miliciens, ces hommes qui s'excitent devant la moindre goutte de sang, qui tentent d'abuser de sa mère... Pétrifiée, Séraphine est incapable de la moindre pensée. Son petit frère est déjà mort tandis que son père agonise, impuissant, lorsqu'un milicien décide de s'en prendre à elle, l'écrasant de toute sa force et de toute sa virilité. Face à l'insoutenable, le père mourra en prononçant ces derniers mots : " Je suis désolé. " Soudain, un groupe de l'armée régulière pénètre dans la maison, tue, chasse et libère la jeune Séraphine des griffes des barbares. Emmenée rapidement à l'hôpital pour y recevoir les premiers soins, elle fait la connaissance du docteur Basonga ainsi que de la très charismatique Blandine, une guerrière persuadée instinctivement que la jeune femme possède le courage nécessaire pour transformer son traumatisme en force. Elle convainc Séraphine de rejoindre les lionnes impavides, ces troupes de femmes qui vengent les blessés et les morts, qui luttent quotidiennement au sein de l'armée régulière, animées par l'espoir fou de déposer un jour les armes pour le retour de la paix dans leur cher pays. Une nouvelle page de sa vie s'ouvre.

03/2016

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Littérature française

Celle qui vient

Ce livre s'inscrit dans une forme aussi ancienne que l'écriture, celle des Tombeaux et de la déploration. Il raconte les derniers moments de l'ami ; les heures passées dans la chambre aux côtés de la fille, silencieuse, venue des îles lointaines accompagner son père. Cette méditation fait renaître le souvenir des complicités, des plaisirs partagés depuis leur jeunesse. Tout l'art d'Allain Glykos s'attache, par une évocation sensuelle de la vie, à négocier avec la mort qui vient. Car on sait qu'elle viendra, écrit-il, on feint de ne pas l'attendre, on tente de lui résister, et puis un jour, elle entre sans frapper, vous laisse dans le couloir, referme la porte et s'en va en emportant l'être cher. Ce sont ces dernières heures que l'auteur retient ici, comme autant de larmes qui ne coulent jamais.

05/2019

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Littérature étrangère

Ce qui vient

"Ce qui vient est un roman magnifique. La littérature autrichienne a trouvé en Thomas Stangl un successeur de Musil et Thomas Bernhard." Sibylle Cramer, Frankfurter Rundschau Ce qui vient raconte deux histoires : celles d'Emilia Degen et Andreas Bichler. Leurs points communs : être âgés de 17 ans et de vivre avec leur grand-mère à Vienne, comme étrangers à leur propre monde. Leurs divergences : la première tient à l'époque dans laquelle ils évoluent - les années 1930 pour Emilia, les années 1970 pour Andreas ; la seconde est sociale - Emilia, au contraire d'Andreas, évolue dans un milieu aisé. Il est question dans Ce qui vient d'amour, de son manque et de sa perte, mais aussi du cauchemar qu'il y a à vivre dans l'Histoire et du scandale de la mort. Bien qu'éloignés chronologiquement et socialement, les destins d'Emilia et d'Andreas sont semblables : tous deux finiront par sombrer, victimes de leur époque et de la violence. En questionnant le passé et le présent, l'écho que se renvoient ces deux histoires donne à s'interroger sur "ce qui vient".

06/2015

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Animaux sauvages

Sociétés animales. Ces animaux qui vivent ensemble...

Savez-vous que vivre en société n'est pas une spécificité humaine ? De nombreuses espèces animales s'organisent pour vivre ensemble, en créant des liens, en assignant des rôles bien précis à chacun, en éduquant les plus jeunes... Cet ouvrage vous permet de découvrir les structures mises en place par des espèces pourtant 100 % sauvages. Des colonies de fourmis vivant en société matriarcale aux suricates qui font l'école à leurs petits en passant par les manchots empereurs qui supportent le froid grâce au groupe... ces animaux tissent des liens sociaux extraordinaires et redéfinissent, chacun à leur façon, ce qu'est le "vivre-ensemble" . Au travers de plus d'une vingtaine d'espèces, vous réaliserez que le monde animal est bien plus complexe qu'il n'y paraît.

03/2021

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Documentaires jeunesse

Korczak. Pour que vivent les enfants

Cet homme hors du commun, médecin, pédagogue et écrivain, a mis sa vie au service des enfants les plus démunis. Dans la Pologne du début du 20e siècle, il n'a cessé d'innover pour que les enfants soient mieux respectés et davantage impliqués dans leur éducation afin de devenir des adultes libres. En 1942, les nazis ont fait basculer dans l'horreur cette formidable aventure humaine. Voici ce portrait émouvant pour que vivent Janusz Korczak et les droits de tous les enfants.

09/2012