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Les Juifs d'Orient, Israël et la Shoah

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Histoire internationale

Les Juifs d'Orient, Israël et la Shoah

Au cours des vingt années qui suivirent la création de l’Etat d’Israël en 1948, une puissante vague d’immigrants juifs venus des pays arabes (Irak, Yémen, Maghreb, Libye, Egypte et Syrie), pour une grande partie d’entre eux poussés au départ de leur pays de naissance après avoir été spoliés au passage, s’établissent dans l’Etat juif. Mais ils ont d’emblée le sentiment d’être mis à l’écart d’une société dominée par l’élément ashkénaze ; et de fait, ils ont du mal à considérer la Shoah comme faisant partie de leur histoire, la Shoah reste celle d’un monde ashkénaze qui les considère souvent avec mépris. La destruction des Juifs d’Europe ne fut donc pas une mémoire partagée dès le début par tous les Israéliens. C’est à partir des années 70 que progresse l’idée d’une catastrophe juive globale et donc d’unité du destin juif : sans distinction d’origine, la Shoah aurait impliqué, en effet, tous les Juifs désignés pour la mort. En 1959, les émeutes de Haïfa démontrent une fracture ethnique du pays. Deux ans plus tard, le procès d’Adolf Eichmann, dont le résumé quotidien des audiences est suivi à la radio par des dizaines de milliers d’Israéliens, est un choc politique. C’est à partir de ce tournant que la mémoire de la Shoah devient une mémoire israélienne en y intégrant les Juifs d’Orient. Enfin, les guerres menées par Israël en 1967 et 1973 qui apparaissent comme des guerres de survie, réactivent une angoisse de l’anéantissement. Le rapport des Juifs orientaux à la Shoah montre combien cette catastrophe n’est pas à l’origine de l’Etat juif ; elle a pourtant renforcé l’identité israélienne pour devenir un pan de l’identité nationale, voire peut-être aujourd’hui son lieu de mémoire cardinal.

02/2016

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Religion

Une goy, la Shoah et les Juifs

Ce livre est d'abord une réflexion sur le fait d'être juif et sur l'antique malédiction qui poursuit ce peuple. Je n'y cache pas ma judéophilie, mesurée cependant au regard de la véritable guerre défensive menée par les Israéliens contre les Palestiniens. La majeure partie du texte est consacrée à la Shoah qui, curieusement, est beaucoup moins connue qu'on pourrait le croire. En effet, des personnes cultivées confondent les camps, internement, concentration, extermination et ignorent les massacres par balles qui complètent le sinistre tableau, lequel ne se résume donc pas au camp. J'espère faire preuve de pédagogie et susciter l'interrogation : comment un peuple (les Allemands) des plus civilisés a pu commettre l'irréparable ?

12/2013

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Sciences politiques

Ismaël contre Israël. Genèse du conflit israélo-arabe

La Palestine a-t-elle été à la fois promise aux Arabes et aux Juifs pendant la Première Guerre mondiale comme il est d'usage de le penser ? Comment l'intervention des grandes puissances et de la communauté internationale, la Société des Nations puis l'Organisation des Nations unies, a-t-elle en partie scellé le sort de cet Orient complexe ? Et quel rôle tiennent les nationalismes arabes et le sionisme nés à la fin du XIXe siècle au sein du conflit israélo-arabe ? Cette guerre qui a pris des proportions démesurées, idéologiquement et internationalement, semble ne pas avoir d'issue. Au-delà de la simple lutte territoriale, le conflit israélo-arabe ne tiendrait-il pas d'une haine fratricide qui trouverait sa source dans la Genèse, à travers le désir de vengeance ressenti par Ismaël, l'enfant adultérin d'Abraham, à l'égard de son frère légitime Isaac, père d'Israël ? Une brillante synthèse qui met en lumière un siècle d'occasions manquées entre Arabes et Juifs, et propose une réflexion historique et géopolitique subtile. A titre de repère, une chronologie retrace en fin d'ouvrage les moments clés du conflit de l'Antiquité à nos jours, et une série de cartes matérialise ses mutations et son évolution au XXe siècle.

03/2017

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Histoire de France

Les Juifs de France dans la Shoah

À la veille de la Seconde Guerre Mondiale vivent en France environ 300 000 Juifs, soit moins de 1 % de la population. Un tiers est établi depuis des générations. Les deux autres tiers sont des Juifs étrangers provenant principalement de Russie, de Roumanie, de Pologne et du pourtour méditerranéen. La dernière vague, celle qui annonce la tragédie de la guerre, est constituée de Juifs d’Allemagne, d’Autriche et de Juifs tchèques. Tous ont en commun leur attachement sans faille à la France de la Révolution et des droits de l’homme. De la genèse de la politique de persécution nazie à l’égard des 9 millions de Juifs d’Europe, au chiffre tragique de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, 6 millions de victimes dont 76 000 pour la France, cet ouvrage, réalisé en collaboration avec le Mémorial de la Shoah de Paris, s’attache à l’histoire des Juifs en France. Entre 1940 et 1944, ils sont frappés de plein fouet par une double législation française et allemande, qui les fait passer de l’humiliation à l’exclusion, puis de l’internement à la déportation.

11/2011

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Philosophie

Heidegger, les Juifs, la Shoah. Les Cahiers noirs

Ecrit dans le sillage de la publication récente des Cahiers noirs, ce livre dit l'urgence et la nécessité de relire aujourd'hui la philosophie de Heidegger. Dans sa préface à l'édition française, Donatella Di Cesare écrit :" J'espère que ce livre ne sera jugé qu'après avoir été véritablement lu jusqu'à la fin. Nous sommes dans une période où la complexité est mal supportée [...]. Ce livre prend en considération ce que Heidegger écrit sur les Juifs et sur le judaïsme dans les Cahiers noirs publiés jusqu'à présent, qui couvrent la période de 1931 à 1948. L'antisémitisme est la grande nouveauté de cette oeuvre [...]. Il ne peut en aucune façon être minimisé, pas plus qu'il ne peut être nié [...].Il n'a rien d'un sentiment, d'une haine qui va et vient, et qui peut être circonscrite à une seule période. Il a une provenance théologique et une intention politique. Dans le cas de Heidegger, il revêt également une dimension philosophique. L'adjectif "métaphysique" n'atténue pas l'antisémitisme. Il en indique au contraire la profondeur. Il s'agit d'un antisémitisme plus abstrait et en même temps, pour cette raison, plus dangereux qu'une simple aversion. Mais "métaphysique" renvoie aussi à la tradition de la métaphysique occidentale. Dans son antisémitisme métaphysique, Heidegger n'est pas isolé : il s'inscrit dans le sillage des philosophes, de Kant à Hegel et à Nietzsche. J'ai brièvement reconstruit une sorte d'histoire de l'antisémitisme dans la philosophie allemande qui aide à contextualiser et à comprendre quelques stéréotypes et concepts que Heidegger reprend."

02/2016

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Sciences politiques

Les socialistes, les juifs et Israël. De la question juive à la question d'Israël

Les rapports du socialisme avec la question juive ont beaucoup évolué. Au début, au milieu du XIXe siècle, ses précurseurs censés libérer le monde de ses préjugés et de ses injustices, étaient massivement antisémites. Pour eux, les juifs ne pouvaient être que des banquiers, des profiteurs ou des exploiteurs. Ils se sont ainsi montrés incapables de dépasser les caricatures issues du passé. L'Allemand Bebel, dirigeant de la deuxième Internationale socialiste, a fort justement qualifié cette vision du monde de "socialisme des imbéciles". Le vingtième siècle a détourné les socialistes de l'antisémitisme. C'est d'abord le choc de l'affaire Dreyfus qui fait évoluer Jaurès, alors que Jules Guesde reste persuadé que cette affaire ne concerne pas la classe ouvrière. Puis les juifs eux-mêmes se sont saisis de cette question et ont donné naissance au sionisme, privilégiant la terre d'Israël, ou au "bundisme", ce socialisme juif privilégiant la classe sociale plutôt que la terre. Cet essai suit les parcours des grandes voix socialistes françaises, de Jaurès à Blum, en passant par Mollet et Mitterrand, dernières figures du socialisme examinées ici. Il analyse la lente évolution de chacune de ces personnalités et, pour cela, il s'appuie sur une documentation nombreuse. Du sionisme tranquille de Léon Blum à la lune de miel voulue par Guy Mollet, l'ami inespéré, on en arrive à la question palestinienne ouverte par François Mitterrand, vrai ou faux ami d'Israël. Aujourd'hui, le désamour entre l'Etat d'Israël et le socialisme semble s'être installé durablement au profit d'une autre passion qui considère Israël comme un intrus parmi les nations. Avant eux, d'autres avaient jugé que les juifs étaient des intrus parmi les hommes. L'antisionisme a-t-il rejoint l'antisémitisme ?

04/2021

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Histoire internationale

Juifs et Perses. Iran et Israël

Il y a trois mille ans, Cyrus sauvait les juifs exilés à Babylone et ordonnait la reconstruction du temple de Jérusalem. Il inaugurait alors une relation particulière entre les juifs et les Perses qui allait se poursuivre au-delà et malgré les aléas de l'histoire. C'est au nom de ce passé que Ben Gourion, Premier ministre israélien, proposa au Shah un partenariat stratégique avec l'Iran qui perdurera jusqu'aux premières heures de la République islamique. Iraniens et juifs et non, juifs et Iraniens, c'est ainsi que se définissent encore les membres de cette communauté, la plus importante du monde musulman. Retraçant les grandes dates des relations entre Iraniens et Israéliens, l'auteur nous tait partager tout autant la vision des Iraniens juifs, vivant en Iran, que celle des Israéliens d'origine iranienne. Il nous fait découvrir l'opinion qu'ils ont sur l'Iran ou sur les relations entre Téhéran et Jérusalem. Ce livre est une réflexion sur l'avenir de l'Iran, ses relations possibles avec Israël dans un Proche-Orient où des dictatures islamistes risquent de s'ériger, brisant l'espoir suscité par les printemps arabes, isolant l'Iran chiite autant que l'Etat juif. Un ouvrage essentiel au regard des élections présidentielles iraniennes auxquelles Mahmoud Ahmadinejad ne pourra se représenter, une échéance politique majeure alors que la menace de frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes demeure.

03/2013

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Histoire internationale

La Discorde. Israël-Palestine, les Juifs, la France

On ne se parle plus, on s'invective. Depuis le début de la deuxième Intifada, en septembre 2000, le conflit israélo-palestinien et la question antisémite sont l'enjeu d'une véritable guerre civile intellectuelle. Sionistes contre pro-Palestiniens, dénonciateurs de l'islamophobie contre contempteurs de la judéophobie : entre les deux camps, tous les ponts sont coupés. Aucune vérité ne peut émerger de la foire d'empoigne. Emblématiques des positions qui s'affrontent, Rony Brauman et Alain Finkielkraut croisent parfois le fer dans l'espace médiatique, ils ne se parlent plus. Leur commune exigence de vérité les conduira pourtant à accepter un pari difficile, renouer le fil d'un dialogue authentique. Au cours de leurs rencontres, organisées à l'initiative d'Élisabeth Lévy sur trois années, leur confrontation deviendra une conversation, tout en restant une discorde.

03/2008

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Histoire internationale

Les survivants. Les Juifs de Pologne depuis la Shoah

De 1939 à 1945, le meurtre systématique de près de 90% de plus de trois millions de Juifs polonais laisse exsangue l'une des communautés juives les plus florissantes d'Europe. Au sortir du conflit, les quelques dizaines de milliers de survivants doivent alors faire face à l'incompréhensible : la persistance d'un antisémitisme après Auschwitz, l'exclusion, le rejet et même des pogromes faisant de nombreuses victimes. Un antisémitisme de proximité en quelque sorte. Craignant leurs voisins, fuyant aussi le nouveau régime socialiste, plus de la moitié des rescapés juifs choisissent alors l'exil. Ceux qui restent en Pologne communiste continuent d'affronter l'antisémitisme mais sous de nouvelles formes. Ce livre retrace, pour la première fois, l'histoire méconnue de ces survivants et de leur descendance, de 1945 à nos jours. Il se penche sur cette communauté meurtrie et sur la manière dont elle a été perçue par la société et les autorités polonaises. Les débats et combats entre l'assimilation systématique d'un côté et les efforts pour préserver une culture et une mémoire juives malgré les soubresauts antisémites récurrents de l'autre, forment le coeur du récit. C'est un ouvrage essentiel pour comprendre les phénomènes révisionnistes qui émergent au plus haut niveau dans la Pologne d'aujourd'hui.

05/2018

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Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013

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Critique littéraire

ECRITURES DE L'IDENTITE. Les écrivains juifs après la Shoah

Existe-t-il une relation entre la judéité d'un écrivain et sa pratique littéraire ? Pour répondre à cette question, ce livre s'inscrit dans une perspective sociologique et se fonde sur l'analyse d'un corpus de plus de trois cents ouvrages, publiés entre 1945 et le début des années quatre-vingts par une soixantaine d'écrivains juifs contemporains de langue française. La mémoire, l'exil, la famille, l'engagement politique, l'attachement à la France, le sentiment de solitude et un rapport à la langue complexe et parfois douloureux sont les thèmes le plus fréquemment abordés. Ces points communs ne suffisent cependant pas à accréditer la thèse de l'existence d'une littérature juive française. En revanche, l'étude minutieuse des œuvres de cinq écrivains permet de préciser la nature du lien entre sentiment identitaire et pratique littéraire. Judéité et écriture sont expérimentées par Georges Perec sur le mode de l'absence, du gommage ; pour Romain Gary, l'identité comme la littérature sont soigneusement tenues à distance. Albert Memmi aborde à la fois les questions juives et les questions littéraires d'un point de vue politique ; un même principe d'ambivalence joue dans la manière dont Albert Cohen se définit en tant que juif et écrivain. Un des enjeux des textes d'Edmond Jabès, enfin, consiste à réaliser la fusion entre judéité et écriture. Une relation d'affinité entre écriture et judéité est ainsi démontrée. En cherchant à concilier l'analyse des conditions sociales de production littéraire et l'étude des formes élémentaires de l'écriture, ce livre constitue un apport décisif à la sociologie de la littérature.

11/1998

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Religion

Les Juifs de France et l'Etat d'Israël (1948-1982)

Les trente-deux années – de 1948 à 1982 – allant de l'indépendance de l'État d'Israël à la veille de la première guerre du Liban, sont marquées par une évolution du lien entre Israël et les Juifs de France. Ces derniers font montre de plus en plus d'empathie pour un État constamment menacé par ses voisins, par exemple lors de la guerre des Six Jours, en 1967, mais ils n'hésitent pas à critiquer parfois durement sa politique.

10/2014

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Histoire internationale

Les Juifs américains et Israël. De l'Aipac à JStreet

L'existence du lobby pro-israélien AIPAC a longtemps alimenté le fantasme de la présence d'un agent étranger au coeur des Etats-Unis. Toutefois, pour incongrus que soient certains écrits, ils soulèvent la question de la relation entre les Juifs américains et l'Etat d'Israël. Ce rapport particulier qu'entretient la première communauté de la diaspora juive avec l'Etat hébreu est en effet une caractéristique qui perdure depuis la création d'Israël, même si enquêtes et études abordent régulièrement la question d'une distanciation croissante. Mais, au-delà de la communauté juive, c'est aussi des Etats-Unis qu'il s'agit, de ce lien spécial que décrivait John F. Kennedy. En effet, Israël trouve un appui solide auprès d'une majorité d'Américains, et cela se traduit par un soutien au sein du Congrès et par des actions nombreuses menées par des groupes non juifs. Dans le contexte actuel - particulièrement troublé - du Moyen-Orient, la question du soutien à Israël prend une résonance particulière. Et la création il y a quatre ans d'un second lobby, JStreet, nous oblige à repenser le rôle que peut - et veut - jouer la communauté juive américaine, ainsi que la portée de son engagement aux côtés d'Israël.

05/2012

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Histoire du judaïsme

Juifs d'Orient. Une histoire plurimillénaire

Plusieurs siècles avant le début de l'ère chrétienne, les juifs vivaient autour de la Méditerranée, le long des bords de l'Euphrate. Des siècles précédant l'avènement de l'islam aux premières dynasties du monde musulman, de l'expulsion des juifs d'Espagne en 1492 à l'essor de centres juifs dans l'Empire ottoman, et enfin de l'influence croissante de l'Europe dans le monde méditerranéen à l'exil des juifs du monde arabe, cet ouvrage met en lumière les expressions les plus signifiantes des cultures juives en terres d'islam et les échanges remarquables entre les deux communautés tout au long de l'histoire.

11/2021

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Déportation

Les Gryner 1945-1953. Des réfugiés juifs polonais en France après la Shoah

Gryner, "vert" en yiddish, est le terme employé par les Juifs d'Europe de l'Est immigrés en France avant la Seconde Guerre mondiale pour désigner ceux des leurs "nouveaux venus" , arrivés après celle-ci. Leurs motivations étaient diverses, mais ils avaient en commun celle de ne plus vivre dans un "pays-cimetière" où leurs proches avaient été exterminés. La présente étude propose une approche historico-sociologique de cette population à travers les parcours de survivants de la Shoah originaires de Pologne. Elle s'est traduite par une importante campagne d'entretiens avec ces Gryner ou leurs enfants, menée sous couvert du Farband-Union des sociétés juives de France en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. L'analyse de ces témoignages est venue enrichir celle des interviews antérieures, et s'ajouter aux recherches effectuées dans des fonds d'archives et dans la littérature disponible. Cette synthèse nous permet désormais de mieux appréhender le passé traumatique de ces Juifs polonais, leurs motivations à s'exiler, leur choix de reconstruire une vie familiale et professionnelle en France, leurs sociabilités et modalités d'intégration dans la société française de l'après-guerre. Elle jette ainsi les bases d'un champ d'étude encore peu défriché.

06/2021

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Poésie

À l'Orient désorienté. Errances Israël

"L'année prochaine à Jérusalem"... Les poèmes de ce recueil partent à l'exploration d'une culture comme un champ en friche, un champ de possibles entre tradition et réinvention, questionnements incessants, avant-garde et errances, à l'image du pays qui les habite. Tranches de vie, cris de révoltes ou chants d'amour... la poétesse reflète ici toute sa quête identitaire, à jamais contre toute différence et toute indifférence, à jamais contre toute intolérance. Sa poésie la suit à Jérusalem, puis à Tel-Aviv et atterrit comme on décolle vers un Idéal, le kibboutz (communauté égalitaire et collective). A L'Orient désorienté réunit en une langue apaisante et passionnée, toute en force et délicatesse, quelques-unes des multiples facettes d'Israël. Pays aussi souvent pris dans les phares que sous les feux des projecteurs. Souvent incompris et finalement mal connu. L'auteure lève un peu le voile et la voile au-dessus des sables émouvants de ce petit bout de terre si loin si proche, aimé à l'extrême.

12/2023

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Israël

Au nom du temple. Israël, l arrivée au pouvoir des juifs messianiques. Israël, larrivée au pouvoir des juifs messianiques

Un document indispensable pour comprendre la politique israéliennecontemporaine. Dans cette enquête fouillée et engagée, Charles Enderlin décrit la lente diffusion de l'idée messianique et son corollaire, le développement de la colonisation juive en Cisjordanie, qui rend impossible toute solution à deux Etats. Les idéaux, la politique, les principes qui avaient inspiré le sionisme des origines, libéral et pragmatique, ont été, à mesure que progressait la pénétration du fondamentalisme juif dans la société israélienne, de plus en plus marginalisés. Un nouvel Israël est-il en train de naître, menant le Proche-Orient à un point de non-retour ? Ancien correspondant de France 2 à Jérusalem, Charles Enderlin est l'un des meilleurs experts de la politique israélienne. Il est l'auteur de nombreux essais sur le sujet.

09/2023

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Sciences politiques

Les communistes israéliens

Dès 1920, l'Internationale communiste tente de s'implanter au coeur de l'Orient arabe. C'est de cet effort, et de l'action clandestine d'une poignée d'immigrants juifs de Russie que naît, en 1922, le Parti communiste de Palestine. En 1948, ce parti disparaît avec le mandat britannique, et le PC d'Israël continuera à animer la stratégie du mouvement communiste international dans le cadre de l'Etat juif. Comment un parti communiste, composé de Juifs et d'Arabes, a-t-il pu fonctionner dans l'environnement complexe du sionisme, du panarabisme et du conflit du Moyen-Orient ? C'est en percevant le mouvement communiste de Palestine, puis d'Israël, comme un microcosme du conflit israélo-arabe que l'auteur analyse l'histoire et la sociologie d'un parti qui guida à leur naissance plusieurs PC arabes, et qui a vu militer en son sein des hommes aussi différents que Joseph Berger, Radwan al-Hilou, Léopold Trepper, Moché Sneh et Tawfik Ziyad.

01/1978

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Théâtre

Pourquoi tant de haine contre les juifs : la Shoah. Le livre mondial

Depuis sa désobéissance à Dieu dans le jardin d'éden qui a conduit à sa chute, les actes et comportements quotidiens de l'homme sont désormais teintés de méchanceté et d'inhumanité (Genèse 3 : 1-7 ; Genèse 4 : 1-8). Tout porte à croire comme le dit la Bible, que le coeur de l'être humain le porte à chaque instant vers le mal (Genèse 6 : 5). L'homme a toujours l'épée dans la main, prêt à détruire tout ce qui se trouve autour de lui. L'esclavage des noirs, le crime contre les Amérindiens, et surtout le génocide des Juifs appelé "Shoah" ou "holocauste" , perpétré par Adolf Hitler et ses pairs Allemands, sont l'expression de cette méchanceté ou bestialité humaine qui monte toujours en intensité. Ce sang Juif, répandu une seconde fois sur la terre comme si le monde en avait besoin après le sacrifice rédempteur du Seigneur Jésus-Christ, restera à jamais gravé dans la mémoire des hommes. Le but de ce livre n'est pas de réveiller une vielle histoire classée dans les oubliettes, ou de ressusciter de vieux démons pour une quelconque vengeance, mais d'interpeller tous les peuples du monde à faire usage de leur conscience afin de cultiver la tolérance, l'amour, le pardon, la solidarité en vue de sauver l'unité de la race humaine.

10/2023

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Conflit israélo-palestinien

Israël, Palestine. Vérités sur un conflit

Pourquoi les espoirs de paix au Proche-Orient, nés de la poignée de main historique entre Yasser Arafat et Itzhak Rabin en 1993, se sont-ils effondrés ? Pourquoi la violence marque-t-elle le Proche-Orient depuis soixante ans ? Quelles sont les racines historiques du problème ? Quels rapports existe-t-il entre les juifs, le sionisme, l'antisémitisme, la Shoah et la création d'Israël ? Quelle est l'origine du drame des réfugiés palestiniens ? À ces questions et à quelques autres ce livre cherche des réponses, loin des points de vue communautaires qui voudraient que les juifs soient solidaires d'Israël et les musulmans des Palestiniens. L'auteur défend une position universaliste replaçant les événements dans un cadre d'analyse qui leur donne un sens global. Car pourquoi ce qui vaut pour l'ex-Yougoslavie ou l'Afrique du Sud ne vaut-il pas en Palestine-Israël ? La Terre sainte nous ferait-elle perdre le nord ? Acceptons d'utiliser, pour comprendre cet "Orient compliqué", la boussole de la raison humaine.

02/2024

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Géopolitique

Palestine, Israël, l'Orient. 40 ans d'expérience

Dans ce livre un fin connaisseur du monde arabe nous donne des clés pour déchiffrer l'escalade actuelle au Proche Orient - la passion de sa vie. Sa familiarité avec de grands personnages du monde arabe et sa profonde connaissance du conflit israélo - arabe ont permis à l'auteur de recueillir des témoignages uniques et de se plonger dans des secrets de cette région. Un ouvrage bousculant des idées reçues et révélant les faces cachées de la crise actuelle. J'ai articulé cet ouvrage de manière à mêler à mes connaissances intimes ce qu'il convient, à mes yeux, de savoir sur cette région fondamentalement imprévisible. Les dramatiques événements d'octobre 2023 prouvent qu'il est nécessaire d'être conscient des pulsions qui l'agitent. Il est urgent et sage de comprendre ce qui détermine les comportement individuels ou collectifs des uns et des autres en Orient.

04/2024

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Sciences politiques

Le Maroc, Israël et les Juifs marocains. Culture, politique, diplomatie, business et religion

Le 10A décembre 2020, à l'instigation du président Donald Trump en fin de mandat, Israël et le Royaume du Maroc officialisaient la normalisation de leurs relations diplomatiques. Cette annonce surprise constituait un véritable "coming out" d'une relation longtemps restée secrète ou pour le moins très discrète pendant six décennies. Cet ouvrage raconte les coulisses de cette histoire et analyse les interactions de ces deux Etats avec les Juifs marocains, tant sur le plan culturel ou religieux que diplomatique ou économique. L'auteur insiste notamment sur la singularité de la coexistence judéo-musulmane au Maroc ainsi que sur le rôle des Marocains juifs en Israël qui, après une intégration difficile dans un Etat fondé par des juifs européens, ont fini avec le temps par y trouver une place importante. L'évolution de la cause palestinienne à laquelle une partie de la société marocaine est particulièrement sensible, a aussi été un élément majeur d'une histoire qui a commencé avec l'indépendance du Maroc. Si Mohamed V, David Ben Gourion, Jo Golan, Hassan II, Yitzhak Rabin, Shimon Peres, André Azoulay, Donald Trump, Nasser Bourita, Benjamin Netanyahu et Mohammed VI constituent quelques-unes des figures majeures des relations bilatérales maroco-israéliennes, il y en a d'autres. Cette coopération entre le Maroc et Israël a d'abord concerné les domaines de l'émigration et de la sécurité avant de s'étendre aux affaires et à la diplomatie. Cela fut notamment rendu possible grâce aux intérêts sécuritaires convergents entre le Maroc et Israël identifiés dès la fin des années 1950. Sous Hassan II, dans les années 1970, les deux partenaires travailleront en tandem sur les dossiers du Sahara et israélo-palestinien. Grâce aux bonnes relations qu'il entretenait avec les différentes parties au Proche-Orient, le Maroc pourra ainsi jouer un rôle diplomatique important dans les contacts israélo-égyptiens d'abord (années 1970) puis israélo-palestiniens (années 1980 et 1990). Suite aux Accords d'Oslo de 1993, Marocains et Israéliens établiront officiellement des relations diplomatiques en 1994 en marge du sommet économique de Casablanca avant que la seconde Intifada, en 2000, ne provoque officiellement leur rupture. Ces relations seront renouées et développées de manière accélérée à partir de décembre 2020, dans la foulée des Accords d'Abraham entre Israël et deux Etats du Golfe. C'est cette histoire que cet essai raconte.

11/2022

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Sociologie

Juifs et Iraniens. La communauté judéo-persane depuis la Révolution en Iran et en Israël

"Les juifs en Iran ont vu passer Alexandre, les Arabes, Gengis Khan... puis Khomeyni ! Il n'est pas si différent. C'est un moment difficile à passer pour les juifs, mais il y en a eu tellement... Et pourtant ils sont restés. Maintenant, trente-sept ans après la révolution, les juifs sont toujours là", explique Kamal, citoyen israélien ayant quitté l'Iran peu après la révolution de 1979 qui y a porté l'ayatollah Khomeyni au pouvoir. Malgré une faible démographie en Iran, la communauté juive fait partie intégrante d'une identité nationale plurielle, caractérisée par une diversité ethnique, religieuse et linguistique héritée d'une histoire plurimillénaire. En Israël également, la communauté judéo-persane est l'une des composantes d'un melting-pot de migrants arrivés en Terre promise pour des raisons variées et à des époques différentes. Ils sont juifs et iraniens. Ils sont iraniens et juifs. Il n'en demeure pas moins que cette identité complexe est soumise à rude épreuve depuis 1979 et que l'inimitié croissante entre Israël et Téhéran n'a pas contribué à apaiser la situation... Cet ouvrage interroge la complexité d'une identité surinvestie par les tensions géopolitiques, mais surtout les stratégies quotidiennes mises en place par les juifs d'Iran, en Israël comme en Iran, pour assumer cette double appartenance nationale et religieuse et continuer à faire vivre leur culture dans deux contextes très différents, que ce soit dans une société islamisée ou en exil.

05/2019

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Israël

L'état de l'exil. Les juifs, l'Europe, Israël

Qu'est-ce que l'Etat d'Israël ? Cette question, depuis la naissance de cet Etat, est demeurée sans réponse, comme l'atteste l'échec répété de promulguer une Constitution. Si elle reste en suspens, c'est que l'idée même d'Etat entre en collision avec la condition juive exilique. Le livre montre que l'Etat d'Israël est le produit de cette contradiction et non pas sa solution. Il s'ensuit que cet Etat n'est pas l'Etat-nation des juifs mais un Etat "pour les juifs" , une forme ajustée à la condition exilique dans le monde politique moderne. Produit d'une conjoncture fortuite, cet Etat fut improvisé, bricolé à la hâte. Procédant de la critique de l'Etat en Europe, édifié comme un Etat-refuge, il est l'Etat de l'exil. A ce titre, il ne s'oppose pas au paradigme stato-national européen mais s'offre comme une alternative apte à insérer les Etats-nations dans une cosmopolitique dont nous avons urgemment besoin.

02/2023

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Déportation

Revue d'histoire de la Shoah N° 215, mars 2022 : Le cimetière juif dans la Shoah

Qu'est-il advenu des cimetières juifs, certains récents, d'autres immémoriaux, dans la persécution et la Shoah ? Paysages péri-urbains ou ruraux singuliers, ils ont, comme toutes les institutions juives, été bouleversés en Allemagne dès 1933 puis tout au long de la guerre. Suicides et déportations s'y lisent. Parfois, ils ont disparu et été désacralisés, tandis que les corps ont été transférés dans des fosses communes. Pourtant, la plus grande partie des cimetières juifs d'Allemagne et d'Europe n'ont pas été détruits par les nazis. Pendant la guerre, le cimetière juif fut un espace de passage, de transit au coeur de la ville hostile (comme le cimetière juif de Varsovie, adjacent au ghetto) ; il servit à rassembler les Juifs et à leur donner refuge, lorsque tous les autres lieux leur étaient interdits ; il fut le dépôt ultime des corps des victimes (juives ou non) auxquels était refusé tout traitement funéraire humain, entraînant l'ouverture de fosses communes ; il offrit aussi un cadre aux exécutions. Après la Shoah, les cimetières abandonnés, privés de leurs morts "naturels", sont demeurés les lieux témoins de la catastrophe juive, en dépit des mouvements de réenterrement – les parents survivants recherchant les corps des disparus pour les rendre au cimetière juif. A l'absence des tombes répond la construction de milliers de mémoriaux dans les cimetières mêmes, dédiés à ceux qui sont morts dans les camps, dans la clandestinité. Lieu du recueillement, lieu pour penser à la mort des disparus de la Shoah, le cimetière juif est aussi le lieu des traces d'années de persécution, celles gravées sur les pierres tombales des morts prématurées, celles que forment les espaces vides, en attente de morts jamais venus...

03/2022

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Histoire internationale

Un nom impérissable. Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d'Europe (1933-2007)

Pour l'opinion commune, confortée par la proximité chronologique des deux événements, la naissance de l'État d'Israël en 1948 est une conséquence quasi directe de la Shoah. En effet, un lien essentiel relie de nos jours la catastrophe juive du XXe siècle à l'État d'Israël, mais ce lien est de nature politique et il est postérieur à 1948. Comment le Foyer national juif a-t-il perçu la catastrophe qui se déroulait entre 1933 et 1945? Comment l'État d'Israël a-t-il géré ensuite le souvenir d'un événement qu'il allait longtemps commémorer en opposant l'héroïsme des insurgés des ghettos à la "lâcheté" supposée de toutes les autres victimes? Loin d'occuper la place centrale, qui est désormais la sienne dans l'État d'Israël, le souvenir de la Shoah suscita longtemps une attitude de honte et de rejet. Or, aujourd'hui, en particulier depuis les guerres des Six Jours (1967) et du Kippour (1973), et à rebours du rêve de l'" homme nouveau" voulu par le sionisme des pères fondateurs, la Shoah est au cœur de la construction de l'identité israélienne. C'est notamment par elle que les Israéliens sont redevenus juifs au terme d'un processus mémoriel qui pourrait contribuer à fragiliser la légitimité même de l'Etat juif.

01/2008

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Sciences politiques

Les services secrets et la Shoah

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements américain et britannique n'ont pas rendu publiques les informations secrètes qu'ils détenaient sur la politique d'extermination nazie. Depuis 1997, nombre de ces documents ont été déclassifiés. Ces archives permettent aujourd'hui de mieux comprendre pourquoi les Alliés ne sont pas intervenus directement.

12/2014

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Religion

Les Eglises, les religions et la Shoah

Cet ouvrage rassemble un ensemble d'études et de réflexions sur les choix difficiles et les dilemmes que les responsables et les membres des différentes confessions chrétiennes et religions ont dû affronter face à la Shoah. Il n'est pas possible d'en parler sans nuance. On le sait, deux versants, ombre et lumière, sont au rendez-vous. Dans cette perspective, quelle fut la position de l'Eglise catholique lors de cette sombre période ? Qu'a-t-elle su ? Qu'a-t-elle dit ? Qu'a-t-elle fait ? Pourquoi le pape n'alla-t-il jamais au-delà des appels généraux à la paix et des regrets concernant les ruines et les luttes causées par la guerre ? Dans le même temps, il faut souligner les réalités de la foi dans les camps et les actions de sauvetage, telles que l'illustrent par exemple les destins particuliers de deux Résistants : Kurt Gerstein et le père Jacques de Jésus. L'ouvrage transmet également le témoignage d'écrivains et d'anonymes dont la foi la plus profonde fut mise à l'épreuve au cours de ces temps obscurs (Elie Wiesel, Georges Perec, Edmond Jabès, Primo Levi) et fait écho aux oeuvres d'André Neher, d'Emil Fackenheim, de Hans Jonas et d'Emmanuel Levinas.

03/2013

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Actualité politique internatio

Rapport de la CIA, la poudrière du Moyen-Orient . Moyen-Orient, Israël, Palestine, Iran et pays arabes

Depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre et la riposte d'Israël sur la bande Gaza, le monde arabe est en ébullition. Soudain, la question palestinienne et la survie d'Israël ressurgissent avec une violence inouïe. Dans ce rapport concernant les menaces qui pèsent sur notre monde contemporain, la CIA s'interroge sur les conséquences de cette tragédie et ausculte la situation géopolitique des pays environnants comme la Jordanie, l'Iran, l'Egypte, Syrie et le Liban.

05/2024

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Israël

Israël. Le destin du peuple juif

Ce livre est une tentative de bonne foi pour appréhender la singularité et les causes profondes de l'extraordinaire destin du peuple juif. S'appuyant sur une excellente connaissance des textes, des traditions et des événements qui ont fait et continuent de faire le judaïsme, l'auteur nous convie à un véritable survol, "ni trop haut, pour ne rien perdre d'essentiel, ni trop bas, pour ne pas s'égarer dans le non-significatif" , de l'histoire de ce peuple, de Moïse au XXIe siècle. Mais ce n'est pas ici un livre d'histoire, plutôt un essai d'interprétation historique. L'auteur parvient ainsi à faire admirer et aimer Israël sans rien cacher de ses parts d'ombre. Ces pages captiveront tous ceux, savants ou non-savants, qui s'intéressent au peuple juif. Ancien élève de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et de l'Ecole Nationale d'Administration, Jean-Pierre Villeneuve s'est reconverti dans la recherche et l'écriture après une carrière accomplie au ministère des Finances.

03/2022