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Les Formes sensibles de la vie sociale

Extraits

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Sociologie

Les Formes sensibles de la vie sociale

Existe-t-il un imaginaire collectif qui s'exprimerait dans la vie quotidienne des groupes, dans leur façon de s'emparer de l'espace ?

04/1986

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Beaux arts

Polyphonies. Formes sensibles du langage et de la peinture

Un voyage inédit aux sources du langage et de la peinture. Dans ce livre unique, Alain Rey et Fabienne Verdier partent à la découverte des sources de leur inspiration langagière et picturale. Les forces telluriques, la musique, le chant de la terre, le cosmos... A deux voix, ils dessinent les contours des formes sensibles du monde : une " polyphonie " littéraire et artistique, illustrée des tableaux, des films, des Carnets et des photographies de l'artiste à l'oeuvre dans son atelier.

10/2017

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Littérature française

Formes de vie

Ce recueil de nouvelles est une invitation au voyage, à la découverte... Vous passerez du rire aux larmes, de la tendresse à l'admiration. Suivez les différents protagonistes dans leur vie, leur recherche de l'amour, leur recherche du bonheur, ou tout simplement accompagnez-les dans leur reconstruction. A leurs côtés, savourez le goût de la vie.

05/2021

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Autres

D'un sensible l'autre. Sur la signification métaphysique des sensibles

On partira d'une représentation qui, sous diverses formes, a dominé une part importante de la philosophie du XXe siècle : celle de "la fin des arrière-mondes" . On essaiera de comprendre comment la récession du désir d'évasion en direction de quelque chose qui serait désigné comme suprasensible n'a pas reconduit la philosophie contemporaine, tant s'en faut, vers une prise en compte du sensible comme tel. La philosophie contemporaine, dans l'ensemble, certes, ne raisonne plus en termes d'opposition entre un sensible et un suprasensible et ne se donne plus comme tâche prioritaire le passage de l'un à l'autre, mais on peut avoir l'impression que, en perdant le sens du suprasensible, elle a perdu celui du sensible aussi. Pour essayer d'en comprendre les raisons, on reviendra sur la fameuse fable nietzschéenne du Crépuscule des idoles et on proposera diverses interprétations de la fin du "platonisme" que, apparemment, il faudrait diagnostiquer à sa lumière. On discutera si cette fin, ainsi que ceux qui l'ont thématisée ont pu parfois le croire, doit être interprétée comme un retournement ou comme un renversement, ou bien si ce motif n'offre pas d'autres possibilités : si sortir du platonisme ne consiste pas en autre chose que le renverser. La représentation d'une telle sortie n'est cependant possible que si l'on parvient à la juste appréhension de ce dont on serait censé sortir ou être déjà sorti. On rouvrira donc la question de la constitution platonisante du rapport métaphysique au sensible - ce qui conduira aussi bien à faire réentendre l'ambiguïté et la tension inhérentes à la notion de métaphysique, quelque peu étouffées aujourd'hui. Plutôt que d'y voir une pure et simple occultation du sensible, on y reconnaîtra une façon de prendre en charge la réalité du sensible et, en fait, l'invention même de ce sensible comme tel. On mettra en lumière, à cet égard, un double mouvement : comment la métaphorisation métaphysique du sensible est indissociable de sa constitution en genre unifié par le moyen d'une synecdoque. A partir de là, on pourra réfléchir sur les différentes façons dont le sensible, plutôt que de voir sa réalité s'effacer avec la métaphore métaphysique qui l'avait produit au profit d'une "métaphysique sans métaphore" , ce rêve constitutif de la philosophie moderne, peut aujourd'hui être remis en jeu dans sa diversité, en déplaçant les leviers mêmes actionnés par le platonisme pour le constituer.

02/2022

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Sociologie

Sémiotique des formes de vie

La vie, qu'elle soit humaine ou animale, individuelle ou collective, ne peut compter que sur elle seule pour persévérer dans son cours et se maintenir dans le monde. Voilà pourquoi elle doit toujours s'activer et souvent emprunter des voies nouvelles lorsque sa persistance est menacée. Le sens est cette direction indéterminée que trace la vie, que tracent nos vies. En parcourant le monde, nous rencontrons, manipulons et produisons des textes et des objets qui, à leur tour, viennent à manifester un sens, celui que nous leur conférons au cours de nos existences et de nos expériences. Nous marquons ainsi toujours d'une empreinte symbolique notre environnement ; nous révélons toujours, par nos manières d'être et de faire, des formes de vie sémiotiques. A la fois essai en sciences sociales et introduction générale à la sémiotique, ce livre présente une étude complète et critique des formes de vie : une définition détaillée du concept, une clarification quant à leur rapport avec les pratiques, les stratégies et les styles de vie, une classification de leurs variétés, enfin, une explication de comment, à terme, elles parviennent à colorer de leurs éthiques les milieux humains, nos sémiosphères. Instaurant le dialogue entre sémioticiens actuels et historiques, comme Algirdas Julien Greimas ou Roland Barthes, cet ouvrage explore les nouveaux champs sémiotiques de l'expérience et de la culture, tout en offrant des pistes et des outils pour étudier et exercer le sens de façon plus éclairée.

11/2020

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Sociologie

Les formes sociales de la pensée. La sociologie après Wittgenstein

L'œuvre de Wittgenstein ne vise pas - c'est vraiment le moins qu'on puisse dire - à proposer un modèle pour les sciences sociales. Or, curieusement, Wittgenstein figure parmi les auteurs que les sociologues aiment aujourd'hui invoquer pour justifier le bien-fondé de leurs analyses. Les notions de " forme de vie ", de " jeu de langage ", de " suivre une règle " et de " grammaire " ont pris place dans leur lexique ; et le fameux " esprit " de la " pensée Wittgenstein " souffle sur les sciences sociales... Plutôt que de s'appesantir sur le caractère forcé, voire un peu absurde de cette invocation, il convient de le considérer comme un symptôme : celui de l'évolution d'une discipline qui en est venue à prendre en considération la signification, l'ordre des pratiques, et la nature intentionnelle des faits sociaux. Mêlant étroitement et de façon exemplaire histoire des idées et réflexion méthodologique, ce livre explore trois thèmes sociologiques liés au problème de la signification et de ses usages : la connaissance ordinaire, l'interprétation objective et l'accord dans la coordination. Ce faisant, il aidera les sociologues qui veulent réfléchir à la méthode et à l'objet de leur discipline à se mesurer à un problème très actuel : comment faire une sociologie qui ne se pose pas des questions aussi illusoires que celles dont Wittgenstein entendait délivrer la philosophie ?

03/2007

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sociologie des organisations

La vie sociale des poètes

"La poésie est une île qui se détache du continent" , écrit le prix Nobel de littérature Derek Walcott. Mais alors, qui sont les habitants de cette île et comment vivent-ils, s'interroge Sébastien Dubois ? Malgré les nombreux discours de déploration sur la poésie, qui irait de crise en crise depuis 1945, jamais cet art n'a connu une telle vitalité : livres, lectures, performances, festivals, marchés foisonnent ; des auteurs sont publiés de leur vivant dans la Pléiade ou en livre de poche, d'autres sont étudiés à l'université, entrent dans les programmes scolaires, etc. L'ouvrage porte un regard de sociologue sur la condition, relativement organisée, des poètes contemporains, qui mêlent activités littéraires et "seconds métiers" comme modes d'existence. Surtout, parce que la poésie est à la source de toute littérature et demeure un art "pur" , gouverné par le prestige, il s'attache à saisir la vie esthétique de ses auteurs.

03/2023

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Travail social

Vie Sociale N° 41/12 : L'enchevêtrement des administrations sociales

La multiplicité des administrations sociales en France n'est pas sans interroger sur l'efficacité de ses politiques sociales et médico-sociales. On rencontre en effet, à côté d'administrations centrales et de leurs établissements publics nationaux relevant de ministres différents, de nombreux acteurs, administratifs locaux qu'ils relèvent des services déconcentrés de l'Etat, de services publics décentralisés par secteurs (organismes de Sécurité sociale, agences régionales de santé) ou des collectivités territoriales (régions, départements, communes, communautés de communes...) ou issus de démembrements (CCAS, CIAS, établissements publics locaux). Encadrés et généralement financés au moins en partie par ces administrations, interviennent des opérateurs publics, associatifs, mutualistes ou lucratifs, gérant des services ou établissements de statuts divers par délégation publique ou non. Il en résulte un enchevêtrement administratif que ce numéro de Vie sociale vise à éclairer, en examinant son histoire, ses modalités, ses conséquences sur le plan de certaines politiques d'action sociale et médico-sociale et en s'interrogeant sur les possibilités de simplification ou d'adaptation afin d'assurer un meilleur service public pour les bénéficiaires.

09/2023

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Sociologie

Vie, activité, handicap : réadaptations et normes médico-sociales

Les invalidités semblent chargées d'une part immuable et de fixité, où se mêlent médecine, assistance et monstruosité. Mais les possibilités ouvertes aux personnes invalides ont été considérablement transformées au début du XXe siècle, par le droit et le travail, à partir de la Première Guerre mondiale. C'est alors qu'a été affinée la compatibilité de l'invalidité et de l'exercice d'un travail, alors que, depuis la fin du Moyen Age, l'invalidité se définissait par l'inaptitude au travail. La notion de handicap est née à partir de cette idée d'un emploi possible des personnes invalides, grâce à leur réadaptation, c'est-à-dire à leur rééducation physique et professionnelle. Suivre cette histoire permet de comprendre comment, à partir de ce droit au travail, et tant que celui-ci va de pair avec un droit à une assistance inconditionnée, les personnes handicapées ont pu desserrer l'étau de la survie et de l'urgence dans lequel leurs existences avaient été jusque-là prises, en dehors des secours des familles et de la charité. Les normes médico-sociales de réadaptation sont ainsi exemplaires non pas de la toute-puissance de certains systèmes et de certaines exigences biopolitiques, mais de la fragilité et des limites des normes, en concurrence et traversées de tensions internes. Comprendre leur histoire, leurs valeurs directrices et leurs articulations permet de mieux comprendre ce qui se joue dans le droit du travail et dans les droits humains pour les personnes handicapées.

09/2023

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Philosophie du droit

Une fabrication sociale, la protection juridique des majeurs. Des dispositifs sous la haute pression des normes sociales

Pourquoi ces rappels récurrents à la subsidiarité des mesures de protection juridique des majeurs et du respect des droits fondamentaux des personnes protégées ? Pourquoi ce sentiment que la " Protection de la personne " serait une boîte de Pandore ? Cette étude socio-anthropologique invite à prendre conscience de ce qui est attendu d'un tuteur/curateur en rendant lisible l'informel, en faisant surgir ce qui ne figure ni dans les courriers adressés au juge, ni lors des auditions judiciaires mais qui préside à une fabrication collective des mesures de protection juridique des majeurs. L'intention des auteurs est de mieux comprendre les contingences communes et respectives qui pèsent sur les acteurs gravitant autour des " personnes à protéger ", et les modalités leur permettant de s'en sortir.

02/2022

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Critique littéraire

Les ratés de la famille. Balzac et les formes sociales de la sexualité

Lucien de Rubempré, Vautrin, Rastignac, la Fille aux yeux d'or, le Cousin Pons, la Cousine Bette... Tous ces personnages illustrent à quel point Balzac, sociologue avant la sociologie, s'est intéressé à la sexualité. Ses romans et ses nouvelles constituent d'extraordinaires analyses des formes sociales de la sexualité et des rapports qu'elles entretiennent avec l'histoire, la loi, l'économie, la politique... Dans ce livre magistral, Michael Lucey s'appuie sur une étude rigoureuse et fascinante des textes les plus célèbres ou les moins connus pour mettre en évidence la lutte acharnée qui s'y déroule : celle qui oppose les formes légales de la famille bourgeoise en voie de triompher aux formes alternatives ou déviantes de relation qui existent sans être reconnues par les grandes structures institutionnelles - et notamment l'Etat Croisant la critique littéraire avec la sociologie, l'anthropologie, l'histoire et le droit, il renouvelle de fond en comble l'interprétation de l'œuvre balzacienne, tout en soulignant à quel point les lectures psychanalytiques de celle-ci sont normatives et conservatrices. Page après page, Michael Lucey insiste au contraire sur les multiples pratiques culturelles de résistance que les parias ont inventées face à l'ordre social pour pouvoir vivre leurs vies.

09/2008

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Esthétique

Vie des formes. suivi de: Éloge de la main

Dans cet essai majeur d'histoire de l'art, Henri Focillon développe dans une grande clarté une interprétation personnelle et non schématique de la "pure visibilité", synthétisant l'héritage de l'école historique et les découvertes bergsoniennes sur l'évolution et l'élan vital appliquées à l'esthétique. En cinq chapitres : "Le monde des formes", "Les formes dans l'espace", "Les formes dans la matière", "Les formes dans l'esprit" et "Les formes dans le temps", il rejette l'opposition scolaire entre "fond" et "forme" et met en évidence que la forme s'identifie à la pensée même de l'artiste. L'étude des formes est selon lui indissociable de l'étude des styles. Qu'elle soit de Piranèse, Hokusai ou Rodin, il part toujours de la réalité de l'oeuvre d'art et privilégie l'expérience esthétique de chaque oeuvre dans sa forme singulière, avec ses données matérielles, spatiales, temporelles, visuelles et mentales autonomes, plutôt que sa signification. Cette édition est complétée d'un "Eloge de la main" où il montre que le geste créateur de la main de l'homme, en exerçant une action sur la vie intérieure, transfigure la forme tout en métamorphosant la matière.

03/2024

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Sociologie

L'entreprise, formes de la propriété et responsabilités sociales

Comment refonder l'entreprise et la réhabiliter dans ses dimensions propres, au-delà de " la grande déformation " qui, depuis 30 ans, a tendu à l'ordonner à la seule création de valeur pour des actionnaires qui en seraient prétendument propriétaires ? Comment penser ce corps organique qu'est l'entreprise en articulant de manière pertinente et juste les pouvoirs et responsabilités qui lui sont associés ? Ces questions sont au centre du travail réalisé pendant 2 ans par une trentaine de chercheurs et de praticiens rassemblés à l'initiative du Collège des Bernardins. Les réflexions issues de ces travaux renouvellent profondément la manière de concevoir l'entreprise et suggèrent des pistes novatrices pour mieux la mettre au service de l'ensemble des intérêts affectés. Elles mêlent les apports de l'économie, de la gestion, du droit, de la philosophie politique et l'anthropologie dans une approche résolument pluridisciplinaire. Ces travaux contribueront à nourrir la réflexion des chercheurs, responsables économiques et politiques, qui ont conscience de l'importance de l'entreprise au coeur de la société et le souci de lui redonner une place qui honore l'ensemble des dimensions impliquées dans un tel dispositif de création collective. " Une idée très forte qui se dégage, c'est que l'entreprise n'appartient à personne " (P. Escande, Les Echos) " Au-delà de l'intérêt du travail accompli, c'est une sacrée bouffée d'oxygène dans un débat qui est très verrouillé " (J.-C. Le Duigou, CGT).

06/2019

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Espagnol apprentissage

La vie de Lazarillo de Tormès

En 1554, on publie simultanément à Burgos, Alcala et Anvers, une courte biographie anonyme La vida de Lazarillo de Tormes : oeuvre surprenante qui retrace non les amours d'un berger ou les exploits d'un chevalier, mais la vie d'un va-nu-pieds. Après un triomphe initial, l'ouvrage va figurer sur la liste des livres interdits. Peine perdue, le succès ne s'est pas démenti, jusqu'à nos jours. Lazare, le héros, est un personnage très nouveau, un gueux, un picaro ! Il tourne en dérision les valeurs fondamentales de la société espagnole : foi et honneur. Lazare est un espagnol pauvre, qui porte un regard ironique sur la société et met à nu la dureté, l'hypocrisie et le cynisme du monde. Voleur d'andouilles ou perceur de coffres, le picaro ne se paye pas de mots : la vérité n'est pas celle qu'ont dit. Pour survivre, il lui faut aller voir de l'autre côté de la vie, selon l'expression de Céline. Car Lazarillo a eu une prospérité féconde : entre autres, Guzman de Alfarache, Simplicius, Moll Flanders, Bardamu ou Schveik sont tous cousins picaresques de Lazare.

01/1994

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BD tout public

La résistance des sensibles

Victor, artiste, fait la rencontre d'un étrange vieil homme qui lui propose un drôle de job : prendre contact avec ses patients, des malades mentaux, afin de les interroger sur leurs hallucinations pour les illustrer. En prime, apporter harmonie dans ce monde incertain...

06/2018

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Histoire de la médecine

Les femmes sensibles

Les Femmes sensibles, par Paul Deltuf Date de l'édition originale : 1863 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Contrôle de gestion

La gestion innovante des normes. Convertir les normes sanitaires, environnementales, sociales et financières en performances

Dans ce monde de normes, la gestion des entreprises et des organisations doit tenir compte des réglementations toujours plus nombreuses, pour adapter leur stratégie ou éviter des blocages de leur activité. Ainsi, la gestion des normes devient un véritable enjeu pour les directions et les managers. Il est essentiel de les anticiper et de les gérer afin de ne pas subir le risque de non-conformité. Comment alors structurer efficacement le processus d'ingénierie normative et intégrer rapidement et à moindre coût ces réglementations dans l'organisation ? Illustré par de nombreux cas pratiques et exemples d'actualité, cet ouvrage propose des outils et des éléments de réflexion pour tirer le meilleur parti de ces normes dans les processus, les procédures, les missions comme les formations. Ce guide pratique s'adresse aux directions, managers, fonctions risques, audit, contrôle et conformité. Les auteurs s'inspirent d'interventions réalisées en entreprises et expliquent comment gérer les normes de façon innovante pour simplifier les problématiques qu'elles posent, et ainsi mieux orchestrer, négocier et arbitrer leur place dans l'organisation.

10/2023

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Géopolitique

Les formes de la guerre

On parle beaucoup de la "guerre" mais elle reste une notion molle, aux contours mal définis, en premier lieu parce qu'elle est un phénomène protéiforme : la "guerre" n'est pas qu'un conflit armé interétatique comme celui qui oppose actuellement la Russie et l'Ukraine, c'est aussi et même beaucoup plus souvent des opérations clandestines, des actions invisibles mais influentes, ce que l'on appelle la "guerre cognitive" , c'est la désinformation, la "guerre" contre le virus, le rôle des technologies, l'importance de la formation, de la temporalité, etc. C'est, en d'autres termes, un "fait social total" . Ce volume revient sur les différentes formes de la guerre, et ses évolutions les plus récentes, illustrées par des exemples concrets, tirés des quatre coins du monde.

06/2022

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Histoire de la psychologie

Les formes de la croyance

"Lorsqu'il mourut à l'âge de 87 ans, Pierre Janet travaillait à un ouvrage sur la croyance dont le manuscrit inachevé est resté inédit. Tout nous porte à croire que Janet avait à formuler un dernier secret qu'il a peut-être emporté dans la tombe, mais dont il nous reste quelques fragments épars" . H. F. Ellenberger, "Pierre Janet philosophe" (1973) Les Formes de la croyance constitue la toute première édition de l'essai resté inachevé du philosophe, médecin et psychologue français, Pierre Janet (1859-1947). Cet ouvrage aux relents testamentaires - issu des ultimes leçons au Collège de France de ce savant autrefois mondialement connu, pourfendeur de la psychanalyse - l'a conduit à réviser sur le tard la partie la plus intéressante de son système théorique, bousculé dans ses convictions par sa lecture des Deux Sources de la morale et de la religion d'Henri Bergson. Selon Janet, plusieurs "formes de la croyance" - délirantes, religieuses, philosophiques, scientifiques, historiques et enfin mystiques - s'emboîteraient, en se fructifiant non sans s'opposer. Ebauchées à la lisière du social et de l'individu, elles seraient inhérentes à l'évolution de la pensée humaine ayant fait l'objet, au gré des époques, des lieux, des cultures et civilisations, de transformations psychologiques notables. Traversé par maintes fulgurances - esquissant entre autres certains rapports d'affinités et lignes de rupture entre "mythes religieux" et "récits délirants" - cet écrit foisonnant révèle surtout comment Janet, pétri d'un scientisme revendiqué assimilant les mystiques à des malades mentaux, tel son cas central, Madeleine "l'extatique de la Salpêtrière" , est parvenu à renverser partie de ses conceptions à un âge déjà avancé. Aussi, non sans faire controverse, ira-t-il jusqu'à apparenter lesdits mystiques à des "révolutionnaires" porteurs d'un message avant-coureur à l'adresse de la société moderne, à contre-jour des cadres scientifiques étouffant l'expression de la subjectivité. Par extension, ces réflexions peuvent indéniablement entrer en résonance avec certaines questions agitant le temps présent... La retranscription in extenso du manuscrit, accompagné d'une série de textes annexes qu'agrémente un appareil critique, est précédée d'une double présentation. Elle rend compte, via une foule d'archives inédites, de la trajectoire intellectuelle de l'homme inscrit dans un contexte spécifique et de réseaux, entretissés d'interactions contrastées qu'il put entretenir avec des contemporains - Bergson, Charcot, Ribot, Freud, Jung, Breton, Lacan, Delay, Leiris, Bataille, mais aussi Raymond Roussel, ou Nathalie Sarraute, etc. -, ainsi que de la genèse et des "éclipses" de cet essai longtemps demeuré méconnu. Une postface consacrée au devenir de la vaste bibliothèque personnelle de Janet, dispersée après sa mort, vient ponctuer cet ouvrage appelé à faire référence.

10/2021

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Histoire de l'art

Les formes de la ruine

L'ouvrage Les formes de la ruine a pour ambition d'établir un dialogue entre tous les types de ruines. Il investigue autant les traditions multiséculaires, qui ont permis en Occident et en Orient l'apparition d'une culture des ruines monumentales devenue dominante, que celles des sociétés qui ignorent jusqu'à la notion de monument. Toutes les formes de pratiques des ruines sont convoquées, qu'il s'agisse de la collecte de fragments d'activités humaines sur et dans le sol, de l'aménagement d'espaces naturels à des fins mémorielles ou cultuelles, ou encore de la construction d'édifices comme les mégalithes, les pyramides et les ouvrages d'art des grands empires. Sont mises en lumière les diverses expériences de la ruine, depuis la récupération des édifices du passé, si chère aux Egyptiens, aux Mésopotamiens ou aux Américains, jusqu'aux Chinois et aux Japonais qui refusent en partie le culte monumental si prisé par leurs contemporains d'Asie, d'Europe et d'Amérique. L'étude des pratiques de mémoire des Indiens, des Africains et des Océaniens montrent que ceux-ci privilégient une sorte de pacte avec la Nature plutôt qu'un assujettissement à des architectures grandioses et parfois même mégalomanes. Ainsi, l'ouvrage propose une sorte de périple des ruines, à travers les civilisations et l'histoire, jusque dans nos sociétés industrielles contemporaines. Il est enrichi d'une anthologie et d'un "ruinier" de 75 entrées (lieux, artistes, théoriciens, concepts).

02/2024

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Sociologie

Fondamentaux dans la vie sociale

Qu'est-ce qu'un rapport social ? Y a-t-il une "essence" de l'homme ? Quels sont les différents systèmes de parenté ? Que nous apprend la mort sur la vie des hommes ? Quels sont, tout compte fait, aux yeux de l'anthropologue, les fondamentaux de la vie sociale ? Abordant ces questions qui constituent à la fois l'objet des enquêtes de terrain et le coeur de la réflexion des sciences sociales, Maurice Godelier identifie notamment cinq préconditions de l'existence qui dessinent une "nature humaine", à laquelle s'ajoute toujours le caractère imprévisible et ouvert du devenir historique. Soulignant les apports de sa discipline pour la compréhension des sociétés humaines dans leur diversité, Maurice Godelier revient de manière vivante sur les grands jalons de ses recherches, défend à la fois distanciation méthodologique et sens de l'engagement, et dresse, à rebours d'un certain discours post-moderne, un portrait de l'anthropologue en savant de l'humanité toute entière.

11/2019

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Animaux, nature

La vie sociale des plantes. Les extraordinaires capacités communautaires de la nature

Prenons exemple sur le monde végétal pour faire évoluer les relations entre les Hommes ! Les plantes aussi ont une vie sociale ! Comme nous, elles forment des associations, s'organisent en société, et obéissent à des lois qui régissent nos propres comportements individuels ou collectifs ; elles élaborent des stratégies sophistiquées pour se faire la guerre, sont souvent en compétition, font de la résistance et connaissent même le chômage ! Mais elles développent aussi des sentiments, et même des formes puissantes de solidarité et d'entraide dont il serait judicieux de s'inspirer : une vraie Leçon de vie pour les hommes !

03/2019

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Animaux, nature

LA VIE SOCIALE DES PLANTES. 2ème édition

Les plantes ont une vie sociale ! Comme nous, elles forment des associations, s'organisent en société, et obéissent à des lois qui régissent nos propres comportements individuels ou collectifs. Sait-on que mousses et lichens sont les pionniers du monde des plantes, ce qui les expose, comme tous les pionniers, à bien des déboires; que la jacinthe d'eau est une envahisseuse au moins aussi redoutable que les hordes de Gengis Khân ; que les plantes connaissent aussi le chômage, mais le résolvent mieux que nous ; que les champignons sont les hippies de la nature ; que certaines plantes vivent dans des réserves comme les Indiens ; que d'autres déploient pour se faire la guerre les stratégies les plus sophistiquées de la guerre moderne ; mais qu'elles développent aussi d'émouvantes formes de solidarité, allant jusqu'à l'amour le plus exclusif et le plus pur ? A vrai dire, l'histoire des plantes ressemble à ce point à la nôtre qu'on peut la comparer par exemple à celle du judéo-christianisme, ce qu'on fait ici, non sans une certaine audace... Ce livre original aborde, sous un jour entièrement neuf un domaine encore mal connu de la vie des plantes. Les lecteurs de Les plantes: amours et civilisations végétales, de La médecine parles plantes et de Drogues et plantes magiques, tout comme les téléspectateurs qui ont suivi et aimé l'admirable série sur L'Aventure des plantes, retrouveront ici toutes les qualités d'un auteur dont l'oeuvre connaît aujourd'hui un rayonnement considérable en France et à l'étranger.

01/2001

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Sociologie

Les nouveaux enjeux des politiques d'action sociale et médico-sociale. Projet de vie et participation sociale

L'objectif affiché aujourd'hui par les politiques d'action sociale des pays développés est de favoriser, pour tous, la liberté d'accomplir un projet de vie et de participer à la vie sociale. Quelle en est la pertinence et quels sont les moyens réels mis en œuvre pour l'atteindre ? Quelle sera l'implication des associations dont le rôle est plus ou moins bien accepté ? Fondées sur un nouveau cadre normatif (lois sur l'allocation personnalisée d'autonomie - 1999, sur l'action sociale et médico-sociale - 2002, ou pour les personnes handicapées - 2005), ces politiques ne sont pas sans risque pour les personnes vulnérables comme pour les professionnels, car elles résultent d'une interprétation partielle et partiale des principes de justice sociale. Les associations pourraient, par leur " fonction tribunitienne ", appeler à plus de cohérence entre les principes affichés et les moyens réels mis en couvre. Cet ouvrage accessible sera d'une grande utilité pour les professionnels, car il formule les difficultés et les dilemmes rencontrés dans l'application de ces récentes lois. Constamment à l'interface de l'économie, de la science politique et de la sociologie, il aidera les décideurs à penser les nouveaux services sociaux. Ce texte a reçu le Prix de l'ADDES 2006 (Association pour le développement de la documentation sur l'économie sociale).

01/2007

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Littérature française

Une forme de vie

Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau.

01/2012

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Religion

Formes de vie chrétienne en Afrique

En avril 2012, a eu lieu à Bologne, en Italie, un colloque rassemblant des spécialistes africains et européens et ayant pour objet les " formes de la vie chrétienne en Afrique ". L'institution organisatrice du colloque a été la Fondazione per le scienze religiose, qui est active dans la recherche historique sur le christianisme. L'intention qui a guidé l'initiative découle du constat d'un certain malaise face aux résultats des études sur le christianisme africain. Certes, la production historique et théologique sur les Eglises africaines a eu de grands mérites histoire des missions, effets de la décolonisation, premières synthèses théologiques pour une inculturation du christianisme dans les traditions africaines, théologie de la libération, théologie féministe, etc. Il reste toutefois encore un long chemin à parcourir, sur le plan de la recherche historique, pour que le christianisme africain, ou plutôt les christianismes africains soient mieux connus dans leur relative subjectivité historique, leur visage précis. A cette fin, a été formulée l'hypothèse d'une recherche sur la " forme ", sur le visage concret que l'expérience de la foi chrétienne a assumé dans les diverses régions et cultures du continent. La forme, en effet, donne vie à un ensemble cohérent de croyances, coutumes, doctrines et rites qui ne peuvent être séparés les uns des autres... Giuseppe Ruggieri.

06/2014

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Sociologie

L'attachement social. Formes et fondements de la solidarité humaine

Hier comme aujourd'hui, l'individu ne peut vivre sans liens. Il passe sa vie à s'attacher ? ou à se rattacher après une rupture ? à sa famille tout d'abord, aux proches qu'il s'est choisis par nécessité, par amour ou amitié, à sa communauté ethnique ou religieuse, à ses collègues de travail ou à ses pairs, aux personnes qui partagent les mêmes origines géographiques, sociales ou culturelles, et bien entendu aussi aux institutions de son pays. Autrement dit, l'être humain est anthropologiquement solidaire. Ses attaches lui assurent à la fois la protection face aux aléas du quotidien, et la reconnaissance de son identité et de son existence sociale. Dans le sillage de Durkheim, Serge Paugam définit l'attachement social comme le processus d'entrecroisement de ces différents types de liens. En redonnant à cette notion une assise à la fois théorique et empirique, cet ouvrage fondamental, nourri de dix ans de recherche internationale, éclaire les multiples manières qu'ont les individus et les groupes de faire société. Il montre que ces liens libèrent le plus souvent, mais peuvent aussi fragiliser ou oppresser, se rompre ou se compenser. Leurs forces et leurs faiblesses sont inégales selon les classes sociales et elles varient selon les normes que chaque société se donne. Au terme d'une enquête comparative inédite à l'échelle mondiale (dans trente-quatre pays), Serge Paugam renouvelle ainsi la réflexion sur le développement social, les inégalités, les luttes et les formes de résistance à l'oppression. Et il interroge finalement l'ambition universaliste lorsque les frontières de la solidarité humaine s'élargissent à l'échelle de la planète. Serge Paugam est sociologue, directeur du Centre Maurice Halbwachs (CNRS/EHESS/ENS/INRAE). Il a fondé et dirige la revue Sociologie et la collection "Le Lien social" aux PUF. Il est connu pour ses ouvrages sur la pauvreté, les inégalités et les ruptures sociales, parmi lesquels La Disqualification sociale (PUF, 1991), Les Formes élémentaires de la pauvreté (PUF, 2005) et Ce que les riches pensent des pauvres (Seuil, 2017).

02/2023

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Notions

Révolution pour la vie. Philosophie des nouvelles formes de contestation

Une réflexion indispensable sur les mouvements de protestation et de contestation contemporains, par l'une des figures montantes de la pensée philosophique et politique allemande.

09/2021

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Sociologie

La Genèse des passions dans la vie sociale

L'examen comparé des passions et de leur genèse dans des civilisations différentes.

01/1990

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

L'Homme-trace. La trace, du sensible au social

Depuis dix ans, la série L'Homme-trace invite des scientifiques à explorer les traces contemporaines dans leurs productions comme dans leurs interprétations. Le présent volume, cinquième tome de cette série, prolonge cette dynamique tout en proposant l'examen de plusieurs protocoles expérimentaux voués au recueil de traces dans des environnements divers (musée, musique, danse, télévision, architecture, santé, humanoi ? des compagnons). Il invite les chercheurs à situer leurs travaux au regard du processus sémiotique des " signes-traces " qui, selon la thèse développée par Béatrice Galinon-Mélénec, lie le " corps-trace " de l'" Homme- trace " et la " réalité-trace " du monde. La concrétisation passe par des interrogations en situation : quels recueils de traces ? Comment, par quels moyens, les captures effectuées sont-elles valides en tant que traces ? Sont-elles exploitables versus exploitées ? Et si oui comment ? Inspiré des sciences appliquées, l'abord de ce volume permet la mise à l'épreuve de la recherche conceptuelle sur les " signes-traces " et conduit à situer l'usage du terme " Homme-trace " désormais répandu dans un sens large au regard du sens strict du paradigme anthroposémiotique du même nom, désormais nommé " Ichnos-Anthropos ".

04/2021