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La correspondante

Extraits

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Critique littéraire

Correspondance. Index des correspondants

Cette édition monumentale de la Correspondance de George Sand apporte des documents sans nombre à l'histoire du XIXe siècle, l'histoire littéraire, l'histoire des idées et fournit des informations de première main sur les contemporains.

04/2019

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Littérature érotique et sentim

La correspondante

" Ce fut durant le mois d'avril 1996 que je reçus la première lettre de Geneviève Bassano. (...) La calligraphie courait fine et régulière, posée comme des notes de musique sur une partition. Encre noire. Monsieur, vos livres me plaisent au point que j'en ai acheté pour quelques amis. " Ainsi débute la correspondance entre le narrateur et Geneviève Bassano, une lectrice passionnée. Elle vit près de Châteauroux, a deux enfants, un mari qui voyage pour ses affaires et des entrées à la bibliothèque de son village, où elle invite le romancier à venir y signer ses livres. Mais derrière cette façade respectable se dissimulent des sentiments forts, excessifs et équivoques, qui finissent par exacerber chez ces deux personnes le goût de l'absolu et de la perte. La relation d'abord courtoise devient intense, puis destructrice, jusqu'à mettre l'auteur en péril.

04/2002

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Littérature française

La correspondante

Denies Mac Grégor n’était pas homme à s’émouvoir facilement. Il avait connu la guerre et toutes les horreurs qu’elle avait engendrées. Pourtant, il dut admettre que l’arrivée de Julia dans sa vie allait lui permettre de surmonter les difficultés que lui avait apportées le "départ" de son épouse. Un homme seul, devant élever trois enfants dont un bébé, ce n’était pas possible avec le travail que la ferme demandait. A force de patience et de tendresse, Julia arrivera-t-elle à chasser le fantôme d’Amy et à faire de ses enfants des adultes responsables dans une société en constante évolution ? Pourra-t-elle émouvoir enfin le coeur de l’homme qui partagera sa vie tout au long des longues années passées à essayer de reconstruire une existence dans le souvenir d’une autre ?

03/2015

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Développement personnel - Orie

La Correspondance pratique...

Lettres d'affaires Lettres officielles Lettres de tous les jours Curriculum vitae, certificats de travail... Tous les modèles d'enveloppes, de lettres, de cartes de visite, de cartes postales... Le dictionnaire des 1001 tournures permet de trouver chaque fois la solution la meilleure et la plus élégante

10/1997

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Critique littéraire

Correspondance

La Suite des Mémoires de Bussy-Rabutin révèle en Mme de Scudéry l'une des grandes épistolières de l'âge classique. Elle répond avec sagesse et entrain à la tendresse galante de Bussy. Pendant un quart de siècle, leur correspondance fait alterner nouvelles et confidences, analyses, critiques littéraires et espérances personnelles.

08/2019

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Littérature française

Correspondance

Edition intégrale

10/1968

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loisirs creatifs

Correspondance

J'ai froid, j'ai faim. et je veux de l'amour! Je suis heureux, très heureux. Mais il faut que je m'arrête pour faire le point. Je cherche un sponsor.

10/2010

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Critique littéraire

Correspondance

Marcel Proust fut un correspondant maniaque. Dès l'enfance, puis dans le monde, à l'époque du Santeuil et de Ruskin, pendant la genèse du Contre Sainte-Beuve et de la Recherche, au cœur même de la Grande Guerre, jusqu'à sa mort en 1922, sans trêve, il a écrit : à ses proches, à sa famille, à ses amis, aux défenseurs de ses livres, à ses ennemis et aux indifférents, à toute une foule d'experts de choses d'art et d'amour, de coquetterie et de finance... Les milliers de lettres qu'il a laissées traitent des sujets les plus variés - souvenirs et confidences intimes, impressions de lectures, négociations avec les éditeurs, commentaires de l'actualité politique ; elles contiennent aussi, à l'état d'esquisses, nombre d'épisodes et de motifs qui alimentent la Recherche. Cette édition rassemble une centaine de lettres écrites par Proust de l'âge de quinze ans à ses derniers jours ; par la diversité du ton, des formes et des postures qu'il y adopte, elles offrent un éclairage irremplaçable sur celui qui, à l'en croire, était moins écrivain qu'" écriveur ".

10/2007

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Critique littéraire

Correspondance

George Sand et Alexandre Dumas ont plus d'un trait en commun. Tous deux ont vécu une enfance campagnarde veillée par des femmes. Tous deux ont connu le succès très tôt. Et ils partagèrent la même instabilité sentimentale, la même liberté sexuelle, qui scandalisèrent leurs contemporains. Mais leur relation serait probablement restée superficielle sans l'intervention d'Alexandre Dumas fils. En 1851, il rapporte à George Sand ses lettres à Frédéric Chopin qu'elle souhaite voir disparaître. C'est le début d'une amitié exceptionnelle, par-delà les générations, entre l'auteur d'Indiana et celui qu'elle appellera son fils. Cette correspondance à trois voix a le pouvoir unique de restituer les dialogues passionnants entre ces géants des lettres. Les considérations sur le théâtre et le roman se mêlent aux anecdotes quotidiennes et aux réflexions politiques et sociales. De quoi faire de ce volume le miroir fidèle de la personnalité des épistoliers, et un témoignage, unique sur une époque, de la monarchie de Juillet à la Troisième République, en passant par le Second Empire. L'oeuvre de George Sand ne cesse d'être réévaluée. Cette correspondance inédite avec son fils spirituel, Alexandre Dumas fils, est une occasion nouvelle de lire l'auteur d'Indiana. Et de découvrir les débats qui ont enflammé la France des années 1851-1876, racontés par deux des plus grandes figures littéraires de l'époque.

10/2019

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Littérature étrangère

Correspondance

Kant n'est pas ce qu'on appelle communément un bon épistolier. La plupart de ses correspondants en témoignent et s'en plaignent, parfois directement à lui. Pourtant, lorsqu'il écrit, ses lettres valent parfois des livres ; il suffit d'évoquer les célèbres lettres à Marcus Herz, ou à Lambert - il y expose sous un autre jour maints points de doctrine qui, bénéficiant de cette perspective différente, s'éclairent mieux. Cette édition ne se borne pas à publier toutes les lettres écrites par Kant, elle fait, en outre, une très large place aux lettres reçues par Kant de correspondants aussi prestigieux que Hamann, Lavater, Mendelssohn, Fichte, Schiller, etc. Ces quelque cinq cents lettres révèlent plus intimement ce que fut l'environnement affectif du premier penseur des Lumières, et la vie intellectuelle de l'époque entre Königsberg, Berlin, la foire aux livres de Leipzig, le Paris de la Révolution, bref, tout le laboratoire de l'Aufklärung et de l'Europe au début de notre modernité.

05/1991

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Religion

Correspondance

Pékin, 1929 : une soirée chez des amis. Elle, sculpteur américaine ; lui, jésuite français, paléontologue, envoyé en Chine pour poursuivre ses recherches. Leur rencontre fortuite marque le début d'une vive amitié qui résista aux longues séparations. Lorsqu'ils sont à Pékin, Pierre Teilhard et Lucile Swan prennent l'habitude d'échanger à l'heure du thé. En cas d'absence de l'un ou de l'autre, ils prolongent volontiers leurs entretiens par l'écrit. Entre 1932 et 1955, ils échangent une correspondance régulière et abondante. Publiées pour la première fois en français, ces lettres sont le lieu d'un véritable dialogue nourri par la confiance où s'éclairent les multiples facettes de leur personnalité et de leurs aspirations. Cette correspondance présente plusieurs intérêts. Le lecteur suit pas à pas l'évolution de cette profonde amitié. Il assiste à la genèse des travaux du savant, à la maturation progressive de sa pensée, notamment à propos du Phénomène humain, et il perçoit ses réactions face aux réserves des milieux romains. Il peut identifier le vaste réseau de relations nouées par les correspondants et connaître le milieu de vie des étrangers dans la Chine de l'entre-deux-guerres. Enfin, il a l'occasion de suivre Teilhard dans ses nombreux déplacements en Asie, aux Etats-Unis et en Europe. Si d'autres correspondances entre Teilhard et une femme ont déjà été publiées en français, celle-ci se distingue par son ampleur. Pour s'orienter, le lecteur trouvera en introduction deux témoignages : celui de Pierre Leroy, jésuite et ami de Teilhard, et celui de Mary Wood Gilbert, nièce et confidente de Lucile Swan. Grâce aux post-faces de deux spécialistes de l'œuvre de Teilhard, Thomas M. King et Gustave Martelet, il pourra mieux saisir le rôle tenu par les femmes dans la vie et dans la pensée du savant jésuite et ainsi mieux comprendre celui de Lucile Swan.

04/2009

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Littérature française

Correspondance

Correspondance du R. P. Lacordaire et de madame Swetchine / publiée par le Cte de Falloux Date de l'édition originale : 1864 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Critique littéraire

Correspondance

Gide a vingt-huit ans, Ghéon vingt-deux lors de leur rencontre en 1897. C'est le début d'une amitié fracassante. Le récit de ces rapports passionnels nous apparaît tout au long d'une correspondance qui se prolongera jusqu'à la mort de Ghéon, même si la conversion de ce dernier au catholicisme en 1915 a déjà marqué l'éloignement des deux écrivains. La présentation de J. Tipy et A. M. Moulènes, parfaitement documentée, fixe l'évolution du climat intellectuel de l'époque autour des jeunes loups de la littérature ; elle montre surtout comment Gide et Ghéon ont trouvé un moyen "merveilleux" de protéger leur adolescence et ses rêves de sensualité. Amours partagées pour de jeunes hommes, conversations, voyages en Afrique du Nord, travaux littéraires, préoccupations esthétiques, tout cela forme une sorte d'îlot secret préservé du temps, au centre duquel les deux amis se sont abrités pendant plus de vingt ans, semblables à deux collégiens éblouis qui n'auront jamais de comptes à rendre à personne.

05/1976

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Ouvrages généraux

Correspondance

Hector Berlioz est un compositeur, chef d'orchestre, critique musical et écrivain français, né le 11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André et mort le 8 mars 1869 à Paris. Il y a, dans l'humanité, certains êtres doués d'une sensibilité particulière, qui n'éprouvent rien de la même façon ni au même degré que les autres, et pour qui l'exception devient la règle. Chez eux, les particularités de nature expliquent celles de leur vie, laquelle, à son tour, explique celle de leur destinée. Or ce sont les exceptions qui mènent le monde ; et cela doit être, parce que ce sont elles qui payent de leurs luttes et de leurs souffrances la lumière et le mouvement de l'humanité.

01/2023

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Pléiades

Correspondance

Cet index (des noms de personnes, de personnages et de lieux, et des titres d'oeuvres) prend en compte les cinq volumes de la Correspondance de Flaubert publiés dans la Bibliothèque de la Pléiade.

11/2007

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Beaux arts

Correspondance

Un tiers de cette Correspondance de Paul Cézanne est constituée de lettres à Emile Zola, avec certaines missives de ce dernier. L'échange, qui s'étoile de poèmes du peintre et de considérations sur l'art et la littérature, cesse quand Cézanne se reconnaît dans le Claude Lantier de l'Œuvre ... L'éventail des autres destinataire est considérable : les peintres Pissarro et Bernard, le marchand Ambroise Vollard, de jeunes artistes, des critiques, sa famille, etc. Cézanne se montre tour à tour affectueux, attentif, furieux ; toujours solitaire, loin des théoriciens, fidèle à la nature, à la sensation. Peu avant sa mort, il avouait de " lents progrès " ! Ce recueil ouvre à l'essence de l'artiste : un homme dédaigneux de son génie, et qui se contente de le pratiquer, avec acharnement. " Je vais au paysage tous les jours. "

06/2006

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Histoire internationale

Correspondance

Frère et soeur par l’esprit, mais souvent radicalement opposés par leur idées, Hannah Arendt et Gershom Scholem ne cessèrent, plus de vingt années durant, d’échanger des lettres chargées de passion intellectuelle entre New York et Jérusalem. Cette correspondance témoigne d'abord avec éclat des débats qui enflammèrent les intellectuels juifs (et pas seulement eux) après la Shoah : les Juifs doivent-ils former un État distinct fondé sur sa judéité ? Doivent-ils au contraire s’assimiler dans les pays de la diaspora ? Scholem soutint la première option, Arendt la seconde. Entre 1939 et 1963, le kabbaliste et la philosophe confrontent leurs opinions, profondément opposées, sur la judéité, le sionisme et l’attitude que doit adopter le peuple juif après la Shoah, échangent, parfois brutalement, leurs points de vue sur l’actualité politique, leurs écrits respectifs, mais aussi le destin des Juifs. Un débat passionné qui s'achèvera sur une rupture violente, Scholem traitant finalement Arendt de "mauvaise juive" pour la façon dont elle avait rendu compte, dans la presse américaine, du procès Eichman (l'édition critique est remarquablement réalisée).

10/2012

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Critique littéraire

Correspondance

Paris. Début des années 1920. Deux jeunes hommes se rencontrent : Michel Leiris et Jacques Baron, tous deux poètes. Ils aiment les boissons alcoolisées, les boîtes de nuit de Montmartre et de Montparnasse, les femmes et le cinéma, tout ce qui affiche le charme d'une aventure. " Ensemble, de lieux communs en lieux mal famés ", ils errent dans Paris, alors bureau de toutes les extravagances. Ils écrivent des textes propres à effrayer les gardiens de l'Ordre littéraire et de l'Ordre tout court. Tous deux se tiennent auprès d'André Breton lorsque s'inaugure la geste surréaliste. L'un d'eux part au service militaire en Algérie. Débute alors une correspondance qui se prolongera toute la vie et à travers laquelle le surréalisme scintille de tous ses éclats, entre éblouissement et fureur. À lire Jacques Baron, on découvre ainsi, dans le sillage de La Revue marxiste et de La Critique sociale, la pensée dissidente des gauches communistes oppositionnelles. À suivre Michel Leiris parcourant L'Afrique fantôme, on appréhende un épisode crucial de l'ethnographie française. Au jour le jour, se tisse la trame de tous les noms du surréalisme et de ses environs : Breton, Aragon, Masson, Artaud, Tzara, Prévert ou Queneau... - de toutes les rencontres qui font le milieu de l'avant-garde artistique, intellectuelle et politique de l'époque : Daniel-Henry Kahnweiler, Georges Bataille ou Boris Souvarine. Aventure d'une vie d'homme à travers les mots, aventure des mots à travers une vie d'homme, cette correspondance inédite est également à recevoir comme une ultime tentative d'épuisement du " pour-soi documenté " à partir duquel l'oeuvre autobiographique de Michel Leiris s'est nourrie.

04/2013

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Critique littéraire

Correspondance

"Je n'ai pas de secrets, les clefs sont sur les armoires, on peut publier toutes mes lettres un jour : elles ne démentiront ni une de mes amitiés, ni une de mes idées", affirmait Zola. Cette anthologie inédite, qui rassemble une centaine de lettres, témoigne du parcours, des luttes, des rêves et des doutes d'un écrivain illustre. On y découvre un jeune provençal, arrivé à Paris en 1858, aspirant à se faire un nom, mais désespérant d'y parvenir ("Je n'ai pas achevé mes études, je ne sais même pas parler en bon français, j'ignore tout", écrit-il à son ami d'enfance Cézanne). On y suit, pas à pas, ses débuts dans le monde - l'auteur des Rougon-Macquart fut d'abord employé chez Hachette et journaliste -, ses premiers succès, ses combats littéraires, et, plus tard, son engagement dans l'affaire Dreyfus. Tour à tour poignantes, drôles et virulentes, ces missives s'adressent à sa famille et à ses confrères (Haubert, Edmond de Goncourt, Huysmans...), aux critiques qui l'accablent comme aux personnalités qu'il admire. Elles jettent un éclairage unique sur l'existence d'un homme qui fut un polygraphe acharné et un polémiste de talent, mais aussi un ami d'une fidélité sans faille. Et elles nous montrent que ce grand romancier aux convictions inébranlables ne cessa jamais d'être à la recherche de lui-même.

02/2012

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Philosophie

Correspondance

Publiée pour la première fois en français dans son intégralité, la correspondance complète de Soren Kierkegaard est un document singulier, qui dévoile des aspects méconnus de l'un des philosophes majeurs du XIXe siècle. A la fois véritable texte littéraire et mise en oeuvre concrète de ses idées philosophiques, elle éclaire sous un jour nouveau la relation toute particulière entre l'homme et son oeuvre, et constitue l'illustration vivante de la singularité de l'approche du philosophe danois. Elle révèle aussi combien la pensée de Kierkegaard est finalement, et paradoxalement, une pensée non pas de l'angoisse et du désespoir, mais bien du don et de la joie. En lisant ces lettres, on comprend mieux la relation tourmentée de Kierkegaard à sa fiancée Régine, l'une de ces grandes histoires d'amour passée à la postérité littéraire autant par son incompréhensible rupture que par l'influence qu'elle a eue sur son oeuvre. On y perçoit l'indéfectible union qui le liait à son seul ami, Emil ; on découvre aussi un Kierkegaard tendre et drôle, comme dans l'étonnant échange avec ses neveux et nièces, un Kierkegaard empreint de sollicitude quand il s'adresse à sa belle-soeur alitée ou à son cousin handicapé, un Kierkegaard tour à tour ludique, enjoué, sarcastique ou venimeux... Ecrire à quelqu'un, pour Kierkegaard, ce n'est pas discourir sur des idées, qu'elles soient les siennes ou celles des autres : écrire a toujours chez lui une portée éthique. Comment toucher sans violenter, édifier sans forcer ? Traversée par l'inlassable travail de l'esprit pour coïncider avec lui-même, dans l'ouverture à autrui, chaque lettre semble remettre sur le métier la difficile question de l'aide qu'un individu peut et doit apporter à l'autre.

12/2003

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Musique, danse

Correspondance

Cent vingt ans après la mort du compositeur, la Correspondance de Moussorgski restait inaccessible en traduction française. Elle recèle néanmoins d'incalculables richesses. Outre les informations biographiques grâce auxquelles on peut retracer le parcours personnel et musical du compositeur entre sa dix-huitième année et sa mort, elle permet de cerner sa personnalité, avec ses zones d'ombre et de lumière : ses prises de position sur les sujets brûlants de son époque (l'amour de la Russie, l'abolition du servage, les bruits de guerre en 1870... ) s'expriment avec une violence parfois saisissante. Au travers de ces lettres c'est son activité de créateur que l'on peut suivre, avec le cheminement parfois lent et progressif, parsemé de périodes de doute et d'enthousiasme, de certaines partitions maîtresses, telle La Khovantchina. Ses conceptions esthétiques font également l'objet de développements importants qui, sur des sujets de fond, renferment des assertions indispensables à la compréhension en profondeur de l'œuvre du compositeur et de ses visées artistiques. Le groupe des Cinq auquel appartenait Moussorgski n'était pas une " école " ou une phalange où l'unanimisme aurait été de rigueur, bien au contraire. Les divergences esthétiques ou personnelles entre ses différents membres s'expriment parfois violemment dans la correspondance, et des ruptures interviennent, avec Balakirev lorsqu'il juge sévèrement Une nuit sur le mont Chauve ou avec César Cui qui écrit un article très critique sur Boris Godounov. Si le ton est vif avec les plus proches, il l'est encore plus avec les compositeurs de tendances opposées : Tchaïkovski et Anton Rubinstein en particulier concentrent les attaques les plus virulentes de Moussorgski. Les correspondants de Moussorgski ne sont pas tous musiciens l'intérêt de cet échange épistolaire dépasse ainsi la sphère strictement musicale et apporte des témoignages d'importance sur l'ensemble de la vie culturelle en Russie durant la seconde moitié du XIXe siècle. La personnalité originale de Moussorgski s'exprime dans une langue vigoureuse et audacieuse, qui, par ses constructions verbales, ses inventions de langage, manifeste un tempérament littéraire aussi créatif que celui du musicien.

04/2001

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Histoire internationale

Correspondance

Correspondance de La Tour d'Auvergne (Corret) / recueillie et annotée par L. Buhot de Kersers Date de l'édition originale : 1908 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Philosophie

Correspondance

Voici Spinoza tel qu'en lui-même : il plaisante, travaille, s'inquiète, s'enthousiasme, parfois même se fâche. Des amis proches ou des lecteurs lointains lui écrivent des questions, auxquelles il répond comme il peut. Ses réponses ne sont pas celles d'un maître dispensant son enseignement, mais celles d'un homme construisant sa pensée dans la pensée des autres, avec leurs mots. On ne trouvera donc pas ici le philosophe en gloire, mais le philosophe en difficulté, embarrassé à son bureau, mordant sa plume. Et c'est lorsqu'il est parfaitement pris au piège que Spinoza écrit ses pages les plus inspirées. Pour la première fois, sa correspondance est reconstituée à l'aide de tous les documents disponibles et dans l'ordre chronologique : on y trouvera notamment les indications expédiées en urgence par Spinoza au moment d'éditer son manuscrit des Principes. Le dossier de cette édition propose en outre quatre textes devenus introuvables: le brouillon envoyé à Oldenburg, les notes de Blyenbergh sur l'échange oral qu'il eut avec Spinoza, les lettres de Huygens à propos du " Juif de Voorburgh ", et la Profession de foi de son proche ami Jarig Jelles.

01/2010

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Littérature érotique et sentim

Correspondance

L'amour épistolaire, aussi magnifique soit-il, peut-il résister à l'impitoyable réalité d'un monde de conflits ? A moins que cet amour écrit ne permette d'ouvrir d'autres portes, insoupçonnées...

10/2020

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Musique, danse

Correspondance

"Le génie n'aime pas le génie contemporain, c'est un fait", affirmait Péguy. Sans doute n'est-il pas de démenti plus éclatant à cette formule que l'amitié de Liszt et Wagner : une amitié de près de quarante ans, orageuse parfois, entrecoupée de refroidissements, et même frôlant la rupture, telle que permet de la retracer leur correspondance, unique entre deux compositeurs. Publiée pour la première fois en France, aux Editions Gallimard, il y a plus d'un demi-siècle, cette correspondance est ici présentée dans une nouvelle édition, revue, augmentée et pourvue d'un appareil critique et biographique très riche, comportant de nombreux documents en partie ou tout à fait inédits. Couvrant principalement les années 1850, elle permet de suivre la genèse des travaux théoriques de Wagner et de plusieurs de ses chefs-d'œuvre : L'Anneau du Nibelung, Tristan et Isolde, tandis que Liszt a renoncé aux lauriers du virtuose pour devenir Kapellmeister à Weimar et se métamorphoser en un compositeur fécond et inventif. Comme tous deux étaient en relation avec nombre d'autres musiciens : Berlioz, Schumann, Bülow, Joachim, notamment et qu'ils furent de grands voyageurs, leurs lettres constituent une source d'informations précieuses sur la vie musicale de leur temps en Allemagne et dans la plupart des pays d'Europe où ils se sont produits à la fois en tant que créateurs et interprètes. Ce livre comblera donc les wagnériens, les lisztiens, mais aussi tous les mélomanes désireux de mieux connaître une des époques les plus florissantes de l'histoire de la musique occidentale.

10/2013

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Littérature française

Correspondance

Ce huitième tome de la Correspondance de Mallarmé couvre la seule année 1896 ; on y suit jour par jour une vie vouée totalement aux Lettres. La mort de Verlaine inspire à Mallarmé un de ses plus beaux sonnets. Contre son gré, mais avec une parfaite justice, il est sacré à son tour "Prince des Poètes". Il préside, avec énergie et sagacité, le Comité pour le Monument Verlaine. Avec Renoir, Degas et Monet, il aide Julie Manet à organiser la grande rétrospective Berthe Morisot ; sa préface au catalogue est un de ses plus beaux écrits en prose. S'il commémore dignement les morts, il encourage les vivants, en les recevant rue de Rome ou à Valvins, et en leur adressant, avec une virtuosité éblouissante, et avec une fidélité méthodique, des lettres de remerciements pour des livres envoyés. Il multiplie les vers de circonstance, et donne à La Revue blanche un article capital, "Le Mystère, dans les Lettres" : par une vigoureuse contre-attaque, il s'y défend contre le reproche d'obscurité. Si la préparation de ses Poésies est troublée par un désaccord avec Deman, il rassemble et remanie ses écrits en prose pour la savante synthèse des Divagations. Tout un aspect plus intime de Mallarmé ressort de ses lettres à Julie Manet et à Paule et Jeannie Gobillard, ainsi que de ses échanges quotidiens avec sa fille Geneviève, lorsqu'il séjourne solitaire à Valvins, soit pour y diriger des travaux de peinture et de menuiserie (en y participant lui-même), soit pour y guetter la chute de la dernière feuille d'automne. Sa solitude est alors mitigée par l'hospitalité de ses voisins Natanson ; Misia, virtuose du piano, affirmera plus tard : "Jamais je n'eus si merveilleux auditeur ; il savait écouter comme personne."

01/1983

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Littérature française

CORRESPONDANCE

Madame d'Andlau a réuni la correspondance échangée entre son aïeule, Madame de Staël, et un jeune diplomate portugais, Don Pedro de Souza, soit 46 lettres dont 24 inédites, précédées d'une préface et assorties de commentaires biographiques. La romancière, déjà illustre et fêtée dans toute l'Europe, s'est éprise de ce beau jeune homme âgé de vingt-quatre ans qu'elle a connu à Rome en 1805 et avec lequel elle s'est promenée au clair de lune dans les ruines du Colisée. Fils d'ambassadeur et chargé d'affaires, Don Pedro a été visiblement séduit par les qualités de son amie, flatté aussi d'avoir été introduit dans son intimité, mais il marque quelque réserve devant ses effusions amoureuses que la distance n'apaise pas, car Madame de Staël a dû quitter l'Italie. De Coppet, puis d'Avallon où elle remue ciel et terre pour obtenir l'autorisation de rentrer à Paris (autorisation que, comme on sait, Napoléon ne lui accordera jamais), elle lui adresse des lettres enflammées en le suppliant de venir la rejoindre. Seule une lettre du jeune homme lui faisant part de ses projets matrimoniaux amènera un léger refroidissement dans leurs rapports. Cependant ils se rencontrèrent à nouveau, notamment dans la maison de Benjamin Constant auprès d'Etampes. Mais le diplomate étant rappelé dans son pays où il se mariera par la suite et fera une brillante carrière, leur correspondance s'espacera pour cesser bientôt tout à fait. Don Pedro de Souza sera pour l'essentiel le modèle d'Oswald, dans Corinne. Et il est vrai que ces lettres se lisent comme un roman.

12/1979

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Religion

Correspondance

Je me sens, ma très chère Fille, une suavité extraordinaire de l'amour que je vous porte, car j'aime cet amour incomparablement, fort, impliable et sans mesure ni réserve, mais amour doux, facile, tout pur, tout tranquille ; bref, si je ne me trompe, tout en Dieu... (7 juillet 1607). Dix-huit années de correspondance témoignent de la plus extraordinaire amitié jamais venue du ciel, la plus pure en même temps que la plus puissante, sans autre limite que celle de Dieu lui-même, car si nous avions un seul filet d'affection en notre coeur qui ne fut pas à lui et de lui, ô Dieu, nous l'arracherions tout soudainement (juillet 1606). Acteurs essentiels du relèvement catholique dans l'Europe de la Contre-Réforme, mêlés à tous les débats politiques et religieux de l'époque, François de Sales et Jeanne de Chantal nous introduisent par cette porte du coeur dans un nouvel ordre de la conscience occidentale, celle de la France d'Henri IV et de Louis XIII. Avec les seuls ajustements nécessaires au lecteur contemporain, replacée dans son contexte historique, publiée pour la première fois de façon exhaustive par deux spécialistes de la tradition salésienne, la correspondance échangée entre Jeanne et François passionnera les amoureux des lettres françaises, autant que les connaisseurs de la spiritualité moderne. David Laurent et Max Huot de Longchamp sont membres de l'Association Saint-Jean-de-la-Croix, dont l'objectif est l'étude et la publication de la grande tradition spirituelle chrétienne.

03/2016

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Littérature française

Correspondance

Le dialogue entre la poésie et la peinture apparaît comme l'une des voies les plus caractéristiques de l'art moderne. Et ce dialogue des formes s 'accompagne souvent d'un dialogue des artistes eux-mêmes qui, pour reprendre le propos de Blaise Cendrars, vivaient "mélangés, avec probablement les mêmes soucis" , au moins dans le Paris d'avant la Première Guerre mondiale. La publication de la correspondance entre Picasso et Apollinaire permet désormais de suivre, pour ainsi dire en direct, entre 1905 et 1908, le dialogue d'une amitié toujours exigeante, souvent complice, parfois blessée aussi, nouée entre deux créateurs dont personne ne songe à contester aujourd'hui l'originalité puissante et décisive.

11/1992