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La NRF Juillet 1977 : Hommage à André Malraux

Extraits

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Critique littéraire

La NRF Juillet 1977 : Hommage à André Malraux

La vie : Marc Chagall, Comme un feu Jean Lacouture, Un écrivain et le journalisme Frédéric J Grover, Entretien sur Maurice Barrès Julien Segnaire, L'antimilitarisme du «coronel»Pierre Bockel, Malraux et la foi Pierre Moinot, A M au jour le jour Bernard Frank (1927-1996), A la source de la cascade Philippe Médoux, Le Bengale Louis Bertagna, Il a vécu jusqu'à sa mort Francis Ponge, Sans titre L'oeuvre : Georges Anex, La terre insolite Jacques Chessex, L'inattendu Alain Clerval, Un autre Flaubert ? Lorand Gaspar, Pour accompagner Malraux Roger Judrin, Malraux vu par six lucarnes André Marissel, Entretien du 26 novembre 1975Jean-Michel Maulpoix, De la métamorphose et de la précarité...Antoine Terrasse, La nostalgie de Dieu Robert Mallet, Des images assez puissantes pour nier notre néant.

04/1991

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Critique littéraire

Aimer encore. André Malraux, 1970-1976

Mon livre raconte l'histoire de l'amour qui nous a unis, André Malraux et moi, jusqu'à sa mort en 1976, après la disparition de ma tante Louise de Vilmorin. Dans le vide de mon silence, au fil de vingt années, des mensonges ont surgi que je n'ai pas démentis. C'est en 1996, à l'occasion du transfert des cendres d'André Malraux au Panthéon, que les produits de l'imagination débridée des uns et des autres ont eu raison de mon mutisme. J'ai alors entrepris d'écrire mes souvenirs sans rien laisser dans l'ombre, de recréer la réalité de la vie d'un homme vieillissant avec une femme plus jeune de trente ans qui l'entourait de ses soins. Et puis la dernière maladie est venue, et la mort d'André Malraux. J'en livre les circonstances exactes, puisque j'ai décidé de ne plus rien tenir secret...

12/2000

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Critique littéraire

Lettres à la NRF 1928-1970

Jean Giono et la NRF entament leur dialogue en 1928. Jean Paulhan vient de lire le manuscrit de "Colline" et a fait part de son enthousiasme à Gaston Gallimard. On cherche aussitôt à s'attacher ce jeune auteur de vingt-trois ans, sous-directeur d'une agence de crédit à Manosque ; hélas, il est déjà par contrat à Bernard Grasset, qui a pris une option sur ses trois premiers livres. Qu'importe ! Gaston Gallimard lui demande de s'engager avec la NRF pour les suivants : "Je tiens à vous réserver un peu à l'avance votre place dans notre maison." "Le Grand Troupeau" est ainsi le premier des romans de Giono à paraître chez Gallimard en 1931. L'écrivain se partage alors entre les deux éditeurs, avant que la relation avec la NRF ne devienne plus exclusive après 1936. Cette correspondance retrace l'histoire éditoriale de la révélation puis de la confirmation d'un rare génie littéraire. L'oeuvre de Giono y apparaît dans son projet et dans sa variété, de l'époque du "Chant du monde" à celle des "Chroniques" ("histoire familière d'un pays"), sans omettre le grand cycle romanesque de l'après-guerre autour de la figure d'Angelo, le hussard piémontais. Giono se révèle être un lecteur insatiable, dont l'intérêt s'étend de Machiavel à la "Série noire", de William Faulkner au roman japonais du Genji. Si quelques nuages en obscurcissent parfois le ton, ces lettres témoignent d'une grande proximité entre l'écrivain de Manosque et l'éditeur parisien. L'amitié y tient une place centrale, tant avec la famille Gallimard qu'avec Louis-Daniel Hirsch, le directeur commercial très éclairé de la NRF. "J'aime vous lire", écrit simplement Gaston Gallimard à Jean Giono le 3 mars 1952. C'est la première vérité de cette correspondance, baignée de dévouement naturel et d'admiration. ?? Editions établie, annotée et présentée par Jacques Mény.

10/2015

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Critique littéraire

André Malraux. Une vie

Lorsqu'à la fin des années 1920, André Malraux fit irruption sur la scène littéraire, il imposa d'emblée un ton, un style, un personnage. En lui, l'action et la littérature, la politique et la morale semblaient se réconcilier. Doué du génie de la séduction et de l'autopromotion, l'auteur des Conquérants puis de La Condition humaine voulait marquer ce inonde de " cicatrices ". Restent aujourd'hui ses livres, que l'on petit apprécier en oubliant l'homme, mais on se prive alors de leur personnage principal. " Ma vie ne m'intéresse pas ", disait-il. De fait, seule sa vie l'intéressait. Il la conçut comme une oeuvre, et peut-être a-t-elle été soit meilleur roman. Et c'est ainsi qu'Olivier Todd la retrace et l'analyse, sans complaisance et sans agressivité. S'attaquer à la biographie d'un écrivain ne signifie pas, en effet, attaquer sa vie et son oeuvre. Mais aucune des questions que soulèvent celles de Malraux n'est éludée. Son enfance, qu'il disait détester, fut-elle malheureuse ? A-t-il été révolutionnaire ? En quoi ? Résistant et gaulliste aussi tôt qu'on le dit ? Avec passion ou par calcul ? Ministre efficace ou rêveur ? S'appuyant sur des témoignages et des documents souvent inédits, le dépouillement d'archives publiques et privées inexploitées. Olivier Todd démêle réalités vécues et imaginées, dévoilant un homme qui n'a passionnément agi que pour écrire, un écrivain qui doutait de lui-même, un personnage sans méchanceté ni mesquinerie, dont les métamorphoses et la mythomanie ont nourri une légende.

04/2001

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Critique littéraire

André Malraux. Une vie

Lorsque à la fin des années 1920, André Malraux fit irruption sur la scène littéraire, il imposa d'emblée un ton, un style, un personnage. En lui, l'action et la littérature, la politique et la morale semblaient se réconcilier. Doué du génie de la séduction et de l'autopromotion, l'auteur des Conquérants puis de La Condition humaine voulait marquer ce monde de " cicatrices ". Restent aujourd'hui ses livres, que l'on peut apprécier en oubliant l'homme, mais on se prive alors de leur personnage principal. " Ma vie ne m'intéresse pas ", disait-il. De fait, seule sa vie l'intéressait. Il la conçut comme une œuvre, et peut-être a-t-elle été son meilleur roman. S'appuyant sur des témoignages et des documents souvent inédits, des archives publiques et privées inexploitées, Olivier Todd démêle réalités vécues et imaginées, dévoilant un homme qui n'a passionnément agi que pour écrire, un écrivain qui doutait de lui-même, un personnage sans méchanceté ni mesquinerie, dont les métamorphoses et la mythomanie ont nourri une légende.

09/2002

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Critique littéraire

L'espoir d'André Malraux

UN ESSAI : Étude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre: approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. UN DOSSIER : Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Éclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire. L' espoir d'André Malraux. Essai et Dossier réalisés par Carole Auroy.

02/2009

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Histoire de France

Andre Malraux et le Gaullisme

André Malraux a-t-il oublié les articles rageurs parus en 1925 dans L'Indochine enchaînée, les fougueuses harangues lancées en 1935 au nom des intellectuels antifascistes et les blessures reçues en 1936 par le commandant de l'escadrille Espana ? Bref, en devenant ministre du général de Gaulle, a-t-il renié l'idéal de sa jeunesse ? Une lecture attentive de l'oeuvre littéraire et politique de l'écrivain permet de conclure à la fidélité : cet ultime engagement, dont les raisons nous sont ici contées, ne marque pas une rupture dans l'itinéraire intellectuel d'André Malraux.

03/1982

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Critique littéraire

André Gide, André Malraux. L'amitié à l'oeuvre (1922-1951)

André Gide et André Malraux ont fait connaissance en mai 1922, à la suite de la publication par ce dernier d'un article consacré à l'oeuvre de son aîné et à son impact sur la génération nouvelle. L'auteur de Paludes et des Caves du Vatican est impressionné par cet admirateur talentueux, aux vues originales et pénétrantes. Il s'avère de plus qu'il a le sens de l'aventure et que c'est un homme de goût, en art comme en littérature. Aussi se réjouit-il de le voir figurer bientôt parmi les écrivains proches de La NRF ; et il l'autorise à publier une version illustrée du Roi Candaule à l'enseigne des Aldes, sa maison d'édition. Entré chez Gallimard comme directeur artistique et membre du comité de lecture en 1928, André Malraux devient l'éditeur des oeuvres complètes d'André Gide et de très belles rééditions illustrées de ses premières oeuvres. Cette amitié littéraire et éditoriale se double au début des années 1930, d'un engagement commun contre le fascisme, dans le sillage du communisme soviétique. Sans adhérer au Parti, André Gide et André Malraux, prix Goncourt 1933, président ensemble les grands congrès antifascistes de 1933 à 1936. L'un et l'autre font le voyage à Moscou ; André Gide prononce l'oraison funèbre pour Maxime Gorki en 1936 sur la Place Rouge, aux côtés de Staline. Mais on connaît la désillusion lucide et sans appel du Retour d'URSS, qui marque chez André Gide la fin de ce compagnonnage ambigu. André Malraux, pour sa part, s'engageant corps et âme dans le combat auprès des Républicains espagnols. Les deux hommes restent proches au début de l'Occupation ; ils se côtoient sur la Côte d'Azur, avant que Gide ne s'embarque pour l'Afrique du Nord et que Malraux ne s'engage en 1944 dans le combat armé contre l'occupant. Plus espacées jusqu'à la mort d'André Gide en 1951, leurs rencontres - la plupart du temps au Vaneau - restent placées sous le signe d'une chaleureuse amitié, qui n'exclut pas un jugement croisé, et sans complaisance, sur l'évolution et la signification générale de leur oeuvre. Littérature, art, morale, politique et histoire : voilà une amitié à l'oeuvre. Cet album, abondamment illustré, réunit de nombreux documents inédits ainsi que la correspondance échangée entre les deux écrivains.

04/2018

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Poches Littérature internation

Hommage à la Catalogne (1936-1937)

La guerre d'Espagne à laquelle Orwell participa en 1937 marque un point décisif de la trajectoire du grand écrivain anglais. Engagé dans les milices du Parti Ouvrier d'Unification Marxiste (POUM), le futur auteur de " 1984 " connaît la Catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit toutes les barrières de classe. La mise hors la loi du POUM par les communistes lui fait prendre en horreur le "jeu politique" des méthodes staliniennes qui exigeait le sacrifice de l'honneur au souci de l'efficacité. Son témoignage au travers de pages parfois lyriques et toujours bouleversantes a l'accent même de la vérité. A la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd'hui comme hier, un véritable bréviaire de liberté.

01/2000

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Critique littéraire

André Malraux et la Reine de Saba

Une légende vivante part à la découverte d'un mythe englouti. Un aventurier du XXe siècle se met en quête d'une souveraine qui régna trois mille ans plus tôt. Un lauréat du Prix Goncourt accomplit son rêve d'enfance en recherchant dans les sables le fantôme d'une femme couronnée et les vestiges oubliés de sa cité fabuleuse. Il fallait l'écrivain et voyageur qu'est lui-même Jean-Claude Perrier pour ressusciter l'expédition que mena André Malraux, en 1934, au Yémen, pour retrouver la Reine de Saba. Rejoindre l'Orient littéraire, replonger dans la Bible et le Coran, relire Flaubert et Lawrence d'Arabie, compulser encore une fois des cartes muettes, emprunter à nouveau les ailes de Mermoz et de Saint-Exupéry, tutoyer l'aviateur Corniglion-Molinier par-delà la mort, arpenter inlassablement le désert et rêver les ruines : le cadet refait ici le voyage de l'aîné. Et en dénoue le secret intérieur : avec son reportage publié dans L'Intransigeant, Malraux signa l'adieu à sa jeunesse. De la montée des totalitarismes dans l'Europe d'hier à l'incendie qui ravage aujourd'hui le berceau de l'écriture, entre la Méditerranée et la mer Rouge, cet essai, à la croisée de la chronique et de l'histoire, de la biographie et de la critique, mené à grand train et avec style, nous interroge sur l'abyssal rétrécissement du monde et de notre imaginaire.

08/2016

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Histoire des idées politiques

Malraux et le Bangladesh

Septembre 1971. Voici cinquante ans, André Malraux s'engageait pour l'indépendance du Bangladesh, dont le peuple et les intellectuels étaient victimes de la répression du Pakistan, auquel ils étaient rattachés depuis la partition du sous-continent indien en 1947. L'écrivain, ancien ministre des Affaires culturelles du général de Gaulle, était-il vraiment prêt, à presque soixante-dix ans, à prendre le commandement d'une brigade de volontaires internationnaux, comme il le dit et l'écrivit à la suite de son "Appel pour le Bengladesh" ? Devant les millions de victimes et réfugiés, le gouvernement provisoire du Bangladesh, installé à Calcutta, avait interpellé la communauté politique et intellectuelle internationale avec le soutien indien. André Malraux, personnellement approché, fut l'un des rares intellectuels français qui répondirent à cet appel au secours ; sa fascination pour l'Inde et la figure de Gandhi l'y rendit sans nul doute plus sensible. Il s'attira ainsi l'admiration de jeunes intellectuels, parmi lesquels Bernard-Henri Lévy, et suscita l'engagement, entre septembre et décembre 1971, de nombreux volontaires. Du 22 au 24 avril 1973, Malraux accomplit au Bangladesh, devenu indépendant à la suite de l'intervention armée de l'Inde, un voyage triomphal, où il fut reçu comme un chef d'Etat. Michaël de Saint Cheron, qui découvrit, fasciné, Malraux à travers le documentaire télévisé sur son voyage de la reconnaissance (réalisé par Philippe Halphen), diffusé le 6 juillet 1973, révèle ici les pièces du dossier restées enfouies durant cinquante ans, et montre comment le Bangladesh occupa une place tout à fait insoupçonnée dans la vie d'André Malraux au cours des années 1971-1974.

11/2021

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Littérature française

André Malraux. Histoire d'un regard

Qu'apportait Malraux aux enfants de Vichy, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie ? La lumière dans la nuit, la poésie dans la prose. Il nous arrachait au souvenir de la défaite, au moment où le général de Gaulle reconstruisait une histoire égale à nos rêves et se proposait, à l'instar de Chateaubriand, de mener les hommes par les songes. Et pourtant, ses romans racontent tous une défaite. Le paradoxe n'est qu'apparent : il s'agit de retrouver la grandeur malgré la défaite, la vie malgré la mort, la gloire malgré l'oubli. "L'artiste n'a pas été trop vaincu". Quant à l'histoire de l'art, voici que quelqu'un apparaissait, qui nous disait que l'Histoire pouvait se raconter à rebours, à partir de l'art moderne vers le passé, tous les passés. Raconter n'était pas le mot, cette nouvelle histoire était faite d'apparitions, comme celle de Mme Arnoux dans L'Education sentimentale. C'était aussi une nouvelle géographie : surgissaient l'Afrique, l'Asie aux mille ateliers, l'Amérique de l'art précolombien, les îles d'Océanie. Mais tout sauf le médiocre, qui n'explique que la prose du monde. L'histoire volait en éclats sous le choc des éclairs.

11/2020

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Critique littéraire

André Malraux. Un combattant sans frontières

Oscillant entre mythe et réalité, la figure d'André Malraux traverse le XXe siècle. Des fastes des années 1920 à la révolution de mai 1968, l'existence de l'écrivain est marquée par la multiplicité : esprit brillant, il n'en est pas moins une âme tourmentée sans cesse en quête de gloire. Derrière l'homme agité de tics et assoiffé de reconnaissance se dresse un artiste et un ministre engagés, que ce soit aux côtés de la Résistance ou pour une culture plus accessible : un combattant toujours, à la fois sur le terrain militaire, politique ou artistique. Tout au long de cette biographie, Marie Geffray nous dévoile la figure d'un homme torturé, profondément humain, qui prend son destin en main.

10/2011

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Critique littéraire

André Malraux, ministre de l'irrationnel

Comment un génie littéraire, Prix Goncourt à trente ans, devient-il un homme politique et cherche-t-il à construire le ministère des Affaires culturelles à partir des Beaux-Arts ? Comment un compagnon de route des communistes devient-il le plus ardent défenseur du gaullisme ? Pourquoi un ministre inconditionnel s'affirme-t-il comme le modèle du gaulliste irrationnel ? Ces questions trouvent ici des réponses sans complaisance au-delà du récit des rapports passionnés de Charles de Gaulle et de son ami. On y retrouve aussi des crises historiques : la torture en Algérie avant l'indépendance, les attentats de l'Organisation de l'armée secrète, la censure avec les batailles pour le film La Religieuse et la pièce Les Paravents, les départs de France du musicien Pierre Boulez et du danseur Maurice Béjart, l'affaire de la Cinémathèque et l'occupation de l'Odéon en 1968. Ce livre prouve la vérité du portrait de Malraux dressé par le président Kennedy : en lui la politique et l'art, la vie de l'action et la vie de la pensée, le monde des événements et le monde de l'imaginaire sont un. II fait également voir Malraux au quotidien car l'époux tourmenté, chevalier servant de La Joconde, fut également un père séparé de la jeunesse par la mort de ses deux fils. Alors qu'on vient de fêter les cinquante ans du ministère de la Culture, on saisit ici ses difficultés en voyant les problèmes de sa création, les hautes missions que lui fixa Malraux, sa volonté de promouvoir une civilisation mondiale fraternelle et son grand objectif : non pas instruire mais faire aimer.

05/2010

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Biographies

A Kaboul rêvait mon père. André Malraux en Afghanistan

Une évocation du voyage d'André Malraux en Afghanistan en 1930, entre enquête littéraire et aventure géographique. La curiosité intellectuelle d'André Malraux a toujours été aimantée par l'Afghanistan et ses abords. Mais pour ardente et consacrée qu'elle soit par la "beauté suprême" du Gandhâra, la relation de Malraux avec l'Afghanistan est encombrée de fausses pistes, d'outrances et d'occasions manquées, comme s'il avait eu des comptes à régler avec ce pays qu'il qualifia de "fantomatique et absurde". Ce livre s'attache à éclairer ce "mystère afghan" de Malraux en remontant le fil de sa vie : ses visites de jeunesse au musée Guimet, la préparation de l'équipée au temple de Banteay Srei, son voyage à Kaboul avec son épouse Clara à l'été 1930, ses initiatives de ministre chargé des Affaires culturelles. "A Kaboul rêvait mon père" écrit Malraux dans les Antimémoires. C'est à ce voyage dans l'intime enfoui qu'invite cette traversée du siècle, confrontée aux tourments du monde.

10/2021

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Beaux arts

André Malraux et la tentation de l'Inde

On se prend encore à rêver du grand roman indien qu'aurait pu écrire André Malraux, du temps où il écrivait des romans. Ou de l'essai artistique, spirituel et prophétique qu'il eût pu consacrer ensuite à l'Inde, lorsqu'il eut cessé d'écrire des romans pour se livrer à ses réflexions sur l'art, l'histoire ou la littérature... Mais ces ouvrages n'existent pas, alors que l'Inde est le pays lointain où Malraux s'est rendu le plus souvent, en voyages privés ou en missions officielles, de 1930 à 1974, année de son ultime voyage. Et que l'Inde est sans doute le pays qui l'a le plus fasciné, l'accompagnant durant toute sa vie et irriguant sa pensée et son œuvre. Agnostique aimanté par un pays si profondément mystique, esthète séduit par un art millénaire, il a été aussi un homme politique fasciné par une immense nation secouant - sans violence - le joug colonial anglais, gagnant son indépendance, puis sa place parmi les grands pays du tiers-monde émergent. Malraux, dans ses dernières années, insistait sur le rôle majeur que l'Inde serait appelée à jouer sur la scène mondiale. Ce début du troisième millénaire est en train de lui donner raison. Nous avons voulu, humblement, combler ce manque en imaginant un livre fondé sur le dialogue entre deux civilisations, représentées par des intellectuels, des diplomates, des journalistes, des analystes ou témoins privilégiés de la longue aventure indienne de Malraux. Un livre-puzzle qui s'appuie sur tout ce que Malraux a écrit ou dit sur l'Inde, œuvres, préfaces, discours ou interviews, dont nombre d'inédits ; et qui rassemble des études d'universitaires indiens ou français, mettant en lumière tel ou tel aspect de cette relation unique entre un écrivain planétaire et un pays hors-normes. Le livre s'ouvre sur une chronologie détaillée et illustrée, de 1930 à 1974. Viennent ensuite trois grandes parties. La première, consacrée aux écrits " indiens " de Malraux, d'Écrit pour une idole à trompe aux Antimémoires. La deuxième, centrée autour de ses recherches sur l'art. La troisième enfin, retraçant ses voyages en Inde, privés ou officiels, ses rencontres, ses prises de position politiques et son engagement retentissant lors du conflit du Bangladesh.

10/2004

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Critique littéraire

L'amitié André Malraux. Souvenirs et témoignages

" L'amitié, écrit Malraux à la deuxième page des Anti-mémoires, a joué un grand rôle dans ma vie. " On s'en rend peu compte, du fait de son refus de toute évocation intime, et aussi à cause de cette image de personnage officiel qui est encore la sienne dans beaucoup d'esprits. Mais Malraux n'avait pas toujours été ministre. Parmi bien d'autres aspects de cette vie bien remplie, il avait été, en tout cas de sa vingtième à sa quarante-cinquième année, un homme d'amitiés. Le kaléidoscope de souvenirs et de témoignages réunis ici en témoigne. Amitiés faites essentiellement d'échanges d'idées, mais aussi d'entraide et d'humour ; amitiés lucides, sans concessions, mais durables : la plupart survivent à la mutation d'après-guerre. A celles qui sont évoquées ici, d'autres, qui n'ont pas laissé de traces écrites, pourraient encore être ajoutées. A elles toutes, elles composent ce que Jean Grosjean appelle, dans le texte qu'il a écrit pour ce recueil, " une dimension d'A.M. ".

04/2001

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Critique littéraire

Les plus belles fulgurances d'André Malraux

Malraux avait le sens de la beauté, de l'aventure, de la politique, du romanesque... et de la formule ! "J'ai appris aussi qu'une vie ne vaut rien, mais que rien ne vaut une vie...", écrit-il dans Les Conquérants ; ou bien "L'audio-visuel oriente ce qu'il prétend rapporter" (L'Homme précaire et la littérature) ; mais aussi, dans L'Espoir, "Quand on contraint une foule à vivre bas, ça ne la porte pas à penser haut" ; sans compter "J'écris pour posséder mes songes" dans Royaume farfelu. Ca claque, ça tonne, ça donne à penser : ce parcours dans toute l'oeuvre malrucienne rassemble des pépites qu'on s'étonne à peine de trouver toujours d'actualité.

04/2016

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Sociologie

Presse, la grande imposture

EXTRAIT DE CASIER JOURNALISTIQUE : Nom : Morrot Prénom : Bernard Date de naissance : 28/10/1936 Carte de presse : n° 16931 FORFAITS : 1957-1965 : Journaliste à Paris-Presse. 1965-1967 : Rédacteur puis rédacteur en chef à Paris-Jour. 1967-1977 : Rédacteur aux informations générales puis rédacteur en chef au quotidien L'Aurore, chargé des informations générales. 1977-1978 : Rédacteur en chef adjoint, chef d'édition du quotidien Le Matin de Paris. 1978-1979 : Rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire VSD. 1979 : Rédacteur en chef de L'Aurore. 1979-1985 : Directeur de la rédaction du Quotidien de Paris. 1985-1986 : Rédacteur en chef adjoint du Figaro. 1986-1987 : Directeur adjoint de la rédaction du Matin de Paris. 1987 : Co-directeur de la rédaction du Matin de Paris. 1988-1990 : Responsable du projet du quotidien populaire du Groupe Hersant Paris Star et co-responsable de la cellule investigations du Figaro. 1990-1992 : Rédacteur en chef du Figaro, chef du service des informations générales. 1992-1997 : Directeur de la rédaction de France-Soir. DERNIER DELIT : Directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. SIGNE PARTICULIER : Adore la polémique et l'humour, déteste la langue de bois et n'épargne pas ses chers confrères, ce qui lui vaut de nombreuses inimitiés. Pour beaucoup d'entre eux, cet homme est dangereux.

04/2001

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Droit

Repenser le droit. Hommage à André-Jean Arnaud

Rendre hommage à un auteur, ce n'est pas seulement célébrer ce qu'il fut mais c'est aussi alerter sur ce que son oeuvre apporte au présent et à l'avenir de la connaissance. C'est bien le sens donné à cet hommage à André-Jean Arnaud. Repenser le droit, c'était pou r cet auteur érudit : repenser les lieux, les conditions et les façons de l'étudier en dépassant les frontières géographiques en même temps que les frontières disciplinaires. En montrant en quoi André-Jean Arnaud fut, hors des sentiers battus et des orthodoxies de la production et de la transmission des savoirs en la matière, un exceptionnel précurseur et l'infatigable artisan d'un nouveau régime de connaissance sur le droit, le présent ouvrage s'adresse à toutes celles et à tous ceux, enseignants, chercheurs, étudiants ou simples citoyens, pou r qui l'étude du droit permet de mieux comprendre ce que sont et ce que sont susceptibles de devenir nos sociétés.

03/2019

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Petits classiques parascolaire

Premières leçons sur "La condition humaine" d'André Malraux

Roman dense, peut-être même " compliqué ", La Condition Humaine, qui installe d'emblée André Malraux parmi les plus grands auteurs du vingtième siècle (prix Goncourt en 1933), noue au fil de l'Histoire d'une Chine qui s'éveille le destin douloureux de quelques révolutionnaires communistes. Tchen, Kyo et Katow inscrivent leur action dans le mouvement des questions fissurant la conscience moderne : interrogations sur le sens de l'engagement, de l'existence, du sacrifice... Yannick Mercoyrol et Richard Robert prennent le soin nécessaire de situer l'action du roman dans un cadre géographique, historique et politique mal connu aujourd'hui. Ils peuvent dès lors proposer une lecture vivante et exigeante d'une œuvre résolument contemporaine.

06/1997

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Beaux arts

Maryan. La ménagerie humaine 1927-1977

Pinchas Burstein dit "Maryan" naît en Pologne en 1927. En 1939, ce jeune garçon, doué pour le dessin et le théâtre, voit sa vie basculer. Seul rescapé :de sa famille, il se lance à corps perdu dans la peinture, de Jérusalem à Paris, puis de Paris à New York, où il meurt subitement en 1977. S'il refuse tout au long de sa vie que l'on rapporte sa peinture à son expérience concentrationnaire, il énonce cependant : "Ma peinture est autobiographique. Tout ce que je fais est forcément autobiographique. Je dois être moi dans chaque couleur que j'applique sur la toile". Cette première monographie en français consacrée à l'oeuvre de Maryan restitue, au travers de ses extraordinaires carnets autobiographiques inédits, réalisés en 1971, et de sa galerie de "personnages", son théâtre de l'absurde et de la cruauté.

11/2013

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Humour

Quelques meneurs d'hommes

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme, volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

06/2002

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française Novembre 1951 : Hommage à André Gide

Jean Schlumberger, Tout comme on avait rouvert...Hommages de l'étranger : Thomas Mann, Témoignage Ernst Robert Curtius, Amitié de Gide Hermann Hesse, Souvenirs d'André Gide Ernst Jünger, André Gide Ernst Jirgal, Elégie de Gide Archibald Mac Leish, Dans les grandes générations...John Steinbeck, Un grand romancier de notre temps Justin O'Brien, Deviens qui tu es Irwin Edmon, Entre tant d'écrivains...Raymond Mortimer, Lettre Dorothy Strachey Bussy, Quelques souvenirs Enid Starkie, A Oxford Blaise Allan, André Gide et Neuchâtel Taha Hussein, Ce grand don de conversation et d'amitié...Ennio Francia, Nous, qui étions prêts à le repousser...Giacomo Antonini, André Gide et l'Italie Emilio Cecchi, Contre certains malentendus Gianna Manzini, Sur une photographie des obsèques d'André Gide Giuseppe Ungaretti, A Rome Gide dans les Lettres : Saint-John Perse, Face aux Lettres françaises (1909) Marcel Arland, Gide reste présent Jean Cocteau, On ne peut se permettre...Paul Léautaud, Une certaine grandeur...R M Albérès, Gide considéré comme esthète André Ruyters, Unité de Gide François Mauriac, Les catholiques autour d'André Gide Jean Grenier, Le problème de l'expression Henri Mondor, Premier tournant André Julien, Les Faux Monnayeurs et l'art du roman Marc Beigbeder, La grande force d'André Gide Robert Mallet, L'équilibre dans le doute Henri Thomas, La leçon difficile Jacques Brenner, Reconnaissance Jean Paulhan, La mort de Gide n'a pas été si mal accueillie André Gide tel que je l'ai vu : Maria Van Rysselberghe, Depuis que vous n'êtes plus...Dominique Drouin, 1904-1914 Roger Martin du Gard, Notes (1913-1951) Jean Giono, Lundi André Chamson, En reste avec André Gide Albert Camus, Rencontres avec André Gide Julien Green, Rencontres Pierre Mac Orlan, André Gide et Melun Albert-Marie Schmidt, A Pontigny Louis Guilloux, D'un voyage en U R S S Robert Levesque, Le compagnon de voyage Léon Pierre-Quint, Un entretien avec André Gide Pierre Sichel, Portrait d'un portrait Henri Bosco, Trois rencontres Denis de Rougemont, Un complot de protestants Monique Saint-Hélier, Deux visages d'André Walter Etiemble, Avec Gide en Egypte Claude Mahias, Instants Richard Heyd, Révérence parler Béatrix Beck, La sortie du tunnel Jean Lambert, Il y a un an Yvonne Davet, Le plus irremplaçable des êtres...Jean Delay, Dernières années Textes inédits : André Gide, Pages - A propos de La Symphonie pastorale Dominique Drouin, >«C'est en 1890, dans l'appartement qu'il partageait avec son frère rue Vineuse...»André Gide, Lettres d'Italie à Marcel Drouin - Quelques lettres à Paul Valéry Paul Valéry, Quelques réponses à André Gide André Gide, Deux fragments de Et nunc manet in te

10/1990

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Littérature française (poches)

La Dégustation. 1973-1974

Michel croit encore à l'amour et à son pouvoir de transfiguration quand, à cinquante ans, il épouse loura, vingt ans. Il a un secret, mais elle aussi. Il est éditeur, propriétaire d'un beau domaine viticole au-dessus de Nice. Elle est œnologue, romantique, et déguster à l'aveugle lui délie la langue. Mais l'art du vin, la beauté des mots qu'il fait naître ne suffisent pas à repousser la mémoire, et quiconque espère abolir son passé par l'amour est condamné à le revivre.

07/2008

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Humour

Quelques Philosophes. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de divers albums : Tout se complique (1963), M. Lambert (1965), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

11/2021

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Histoire de France

André Malraux. L'engagement politique au XXe siècle

Si André Malraux nous intéresse encore tant, au point qu'il continue d'inspirer certaines des grandes figures de notre vie publique, ministres ou écrivains, ce n'est pas seulement parce qu'il fut l'un des acteurs privilégiés d'événements d'un temps héroïque, ce n'est pas parce qu'il occupa les hauts postes de la République, pas non plus parce qu'il côtoya les héros du siècle, ni même parce qu'il figure à notre panthéon littéraire aux côtés de Victor Hugo ou de Jean-Paul Sartre. A travers le kaléidoscope de toutes ces facettes, il nous rappelle plus qu'aucun autre, le visage ambigu d'un siècle qui nous a fait. Grandiloquent et furieux, profond et désespéré, aussi insincère qu'inquiet, guère modeste, il est une sorte de précipité alchimique des défauts et des qualités de notre XXe siècle qui nous fascine et ne cesse, nous ses héritiers critiques, de nous déranger.

09/2010

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Philosophie

La raison au service de la pratique. Hommage à André Tosel

André Tosel, décédé en mars 2017, était un philosophe engagé, attaché tout au long de son existence à faire vivre un marxisme critique puisant notamment dans le meilleur de la tradition italienne de ce courant de pensée ; il fut l'un des rares français à introduire et discuter les oeuvres majeures d'A. Labriola et surtout d'A. Gramsci, ainsi par ailleurs que celles de Vico dont il fut un fin connaisseur. Il consacra sa thèse de doctorat d'état aux rapports entre religion, politique et philosophie chez Spinoza et contribua de façon décisive à de nouvelles lectures du philosophe en le mettant en miroir de Marx. Professeur de philosophie des universités de Besançon, Franche Comté, de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de Nice Sophia-Antipolis, dans lesquelles il occupa de nombreuses fonctions de directions administratives et scientifiques, il était un homme de collectif attaché à faire vivre le savoir, s'engageant dans la vie universitaire et politique, contribuant également de manière décisive au lancement et à l'animation de la revue Actuel Marx. Passionné par l'évolution des pensées contemporaines, il intervenait régulièrement dans des débats d'actualité, sous la forme de contributions dans L'Humanité ou dans des ouvrages destinés à un public large, tout particulièrement dans la dernière période sur les questions de sécularisation, de laïcité et de religion. Cet ouvrage entend lui rendre hommage en abordant les différentes facettes de son oeuvre, traversant un demi-siècle de vie intellectuelle.

04/2019

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Humour

Le monde de Sempé. Volume 2

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

12/2004

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Humour

Le monde de Sempé. Volume 1

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

10/2002