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L'argot des tranchées ; d'après les lettres des poilus et les journaux du front

Extraits

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Histoire de France

L'Argot des tranchées. D'après les lettres des Poilus et les journaux du front

Publié en 1915, au tout début de la Grande Guerre, L'Argot des tranchées recense le vocabulaire inventé par les soldats du front. Pour la première fois sont rassemblées sur un champ de bataille des populations venues de tous horizons. Dans ce creuset linguistique inédit va s'élaborer un argot composite où les patois régionaux côtoient des jargons de métiers, mais aussi et surtout des langues étrangères et les sabirs des troupes coloniales (Tirailleurs Sénégalais, Zouaves, Spahis, etc.). Mais au-delà de l'anecdote et des curiosités, l'ensemble de ces néologismes va enrichir durablement la langue française à tel point que nombre d'entre eux sont encore et toujours utilisés dans notre parler le plus quotidien. Au fil des pages se dessine un voyage nostalgique, étonnant et savoureux, vers les traces secrètes de cette sédimentation linguistique. L'opuscule présenté ici se veut particulièrement complet. Les sources documentaires y sont riches et variées. Lazare Sainéan, philologue et linguiste (1859-1934), fait aussi bien appel à des lettres de soldats qu'à des journaux du front et à divers ouvrages déjà publiés sur le sujet. Un lexique déclinant les nouveaux mots accompagnés de citations, de courts récits pittoresques et d'indications étymologiques vient terminer fort utilement l'ouvrage.

04/2006

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Lecture 9-12 ans

Petit-Jean des poilus. Suivi de Lettres des tranchées

Petit-Jean des poilus : En pleine guerre de 14, un garçon d'une dizaine d'années habite avec sa grand-mère dans un village situé à quelques kilomètres du front. De temps à autre, des poilus y sont envoyés en repos. Un jour, arrive Monsieur Jean, un sergent qui va devoir loger chez eux. C'est le début d'une belle amitié entre le garçon et le soldat. Une amitié qui changera à jamais la vie de l'enfant... Lettres des tranchées : Découvre de vraies lettres écrites à leur famille par les poilus de la guerre de 14-18. Découvre aussi les réponses émouvantes de leur compagne et de leurs enfants. Des documents exceptionnels qui nous font mieux comprendre ce qu'ont ressenti les soldats, au coeur même des tranchées !

07/2014

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Dictionnaire français

Le parler des Poilus. Vocabulaire des tranchées

Tiré de l'oeuvre de Lazare Sainéan, L'Argot des tranchées d'après des lettres des Poilus et les journaux du front publié en 1915, cet ouvrage met en lumière, avec moult exemples et anecdotes, le vocabulaire qui germa pendant la Première Guerre mondiale. Les tranchées furent un creuset linguistique, rassemblant pour la première fois des hommes de milieux socio-culturels, d'âges et régions très dissemblables (métropole et Colonies). Les patois, les langues étrangères, les parlers des métiers ont façonné cette "langue" qui n'appartenait alors qu'à ces soldats et qui laisse, encore aujourd'hui, des traces dans notre langage quotidien. Un barda, la bidoche, un tacot, sont quelques exemples de ces mots, échangés dans les tranchées.

03/2014

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12 ans et +

Recueil des meilleures nouvelles des jeunes

L'association "Les Gourmets de Lettres" organise, chaque début du mois d'octobre, son salon du livre placé sous l'égide de l'Académie des Jeux Floraux à l'Hôtel d'Assézat, rue de Metz à Toulouse. Toujours soucieux d'encourager la création littéraire, les "Gourmets de Lettres lancent préalablement un Concours de la Nouvelle pour les jeunes de 14 à 22 ans de la Région. Il est ouvert soit à une classe, soit à titre individuel. L'organisation de ce concours a été confiée à l'auteur de livres d'humour et jeunesse Guy Mothe, sous la présidence de Yanne Rebeschini ; Jacqueline Carassus est longtemps restée Présidente de ce Jury. L'association "Les Gourmets de Lettres" souhaite ainsi encourager les jeunes plumes et leur donner le goût de la littérature. Pierre Léoutre Président de l'association "Les Gourmets de Lettres"

03/2019

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Histoire de France

Lectures de poilus. Livres et journaux dans les tranchées, 1914-1918

Malgré la boue, le froid et l'omniprésence de la mort, les poilus ont beaucoup lu, autant la presse que des livres. Pour s'informer, pour lutter contre l'ennui et la peur, pour mettre des mots sur l'indicible. Guerre et Paix de Tolstoï ou Le Feu de Barbusse, succès dès sa parution en 1917, rappellent aux soldats leur expérience vécue ; les oeuvres de Jammes ou de Loti offrent une évasion bienvenue... Du côté de la presse, la guerre renforce la prééminence des grands quotidiens nationaux, mais les soldats lisent aussi la presse illustrée, notamment La Vie parisienne, qui apporte un peu de légèreté. Croisant les sources officielles, les archives d'éditeurs et les témoignages, Benjamin Gilles nous permet d'être au plus près du ressenti des soldats. Se dessine ainsi un portrait renouvelé de nos poilus, plus érudits que l'on a tendance à le penser, bien moins sensibles au "bourrage de crâne" qu'on ne l'a dit, et travaillés sans cesse par le besoin de comprendre. Une plongée au coeur de la vie dans les tranchées et de l'époque tout entière.

09/2013

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Histoire de France

Récits des tranchées. 1914-1918 - Des Poilus racontent

Reclus dans leurs tranchées, des soldats de la Grande Guerre prirent la plume à l'occasion d'un concours littéraire initié par l'Armée. Chacun à leur manière, ils racontèrent alors une histoire, leur histoire, marquée au fer de leur quotidien. Au fil de récits très personnels, mettant en scène des hommes ordinaires confrontés à une expérience " extraordinaire ", vivent et revivent ainsi des lieux, un temps, un univers rythmés par une succession incessante de grands drames et de petites joies.

11/2017

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Histoire de France

Les poilus. Survivre à l'enfer des tranchées de 14-18

Ils ne se battaient pas la fleur au fusil. Forts de leurs convictions, ils s'étaient forgé un seul objectif : vaincre, vite. Quatre ans d'horreur et d'enlisement avaient transformé leur courage en rage de survivre. Ils étaient les pères de nos pères, les poilus de la Grande Guerre. S'ils n'étaient pas déchirés dans les réseaux de barbelés, dépecés par les obus, hachés par la mitraille, ils arrivaient en face de l'ennemi qu'ils délogeaient de ses trous à la baïonnette, à la matraque, au corps à corps. Cent ans plus tard, ils suscitent toujours le même respect : eux, la génération sacrifiée, soldats inconnus ou figures des romans de Céline et Vercel, Remarque et Jünger. A partir de leur correspondance, ainsi que de leurs journaux intimes, Gérard A. Jaeger retrace à hauteur d'hommes le quotidien des combattants français ou allemands dans les tranchées. Il dit leurs tourments, leur abnégation, ainsi que les révoltes qui ont conduit des milliers d'entre eux au peloton d'exécution. Lucides, joyeux ou graves, tous seront des héros de circonstance. Ce livre raconte leur histoire au plus près, mois par mois, d'août 1914 à leur démobilisation, en 1919.

09/2014

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Littérature française

Les rats des tranchées

1er août 1914. Dans toutes les communes de France, la mobilisation générale est décrétée. Contrairement à d'autres, André Morilleau, jeune père de famille de vingt-huit ans ne partage pas l'enthousiasme général des premiers mois de guerre. Avec son meilleur ami, il quitte sa famille pour un conflit qui le dépasse. Année après année, il subit la Grande Guerre, une plongée dans l'horreur, dans l'enfer des tranchées.

06/2020

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Sciences historiques

L'argot de la guerre. D'après une enquête auprès des officiers et des soldats

Comment traduire l'horreur des tranchées, comment exprimer l'épouvante (un millier de morts par jour en moyenne), ou s'en affranchir par la dérision ? La Grande Guerre se donne à entendre via une inventivité lexicographique sans précédent. Se mêlent à l'argot parisien les mots des casernes de France et d'Algérie, les provincialismes et les créations de la guerre. Les abeilles sont les balles qui sifflent aux oreilles des malheureux zonards, les soldats. S'il est blessé par une aiguille à tricoter (baïonnette), par le zim-boum (obus de 88) ou par un quelconque Michel (mitrailleur allemand), le poilu parviendra peut-être à carotter la brute (faire la bête pour esquiver un ordre), acheter (dérober) du allouf (porc) et se rapprocher subrepticement de la marie-salope (cuisine roulante) pour becqueter... De tout ce vocabulaire né dans la boue et le sang du front ou dans les plaisirs de l'arrière, bien plus de mots que nous ne l'imaginons nous sont restés, transmis par la mémoire populaire ou... ce travail exemplaire d'Albert Dauzat.

09/2007

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Histoire de France

Les Poilus ont la parole. Lettres du front (1917-1918)

Nul ne pourra sortir indemne de la lecture des correspondances de poilus rassemblées dans cet ouvrage... De manière assez inattendue, c'est grâce à la censure que l'on dispose de ces documents exceptionnels. A partir de décembre 1916, le service du contrôle postal reçoit en effet l'instruction de sonder la correspondance de chaque unité combattante. L'objectif pour le commandement de l'armée est de se donner les moyens de connaître l'état d'esprit qui règne au front. L'auteur de cet ouvrage a pu, au fil des ans, mettre au jour ces milliers de lettres de poilus, recopiées par les services de la censure et enfouies dans des cartons au château de Vincennes. Grâce à ce travail considérable d'exhumation, on saisit l'évolution des sentiments de ces millions d'hommes pris dans l'engrenage de la guerre, analysant au jour le jour le spectacle de leur propre souffrance et s'interrogeant sur le bien-fondé du sacrifice qui leur est demandé.

11/2013

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Histoire de France

Paroles de poilus. Lettres et carnets du front (1914-1918)

Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...

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Première guerre mondiale

Les reflets rouges. journal des tranchées

Mobilisé en décembre 1914, André Fuoc sera à Verdun comme canonnier radio télégraphiste. Dans ce journal des tranchées, il relate au jour le jour, avec un style puissant et réaliste, les grandes peurs des soldats comme les petites faiblesses de l'Etat-major. Illustré par des photographies prises par l'auteur dans les tranchées, ce document exceptionnel nous fait plonger au coeur du quotidien des "Poilus".

05/2023

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Humour

La Playade. L'intégrale (ou presque) des sketchs télévisuels de 1998 à 2002 diffusés sur Comédie et Canal+

Ce livre est dédié à tous ceux. Avertissement des Robins des Bois : Si dans cet ouvrage certains mots (ou expressions) sont bien formulés ou orthographiés nous nous en excusons par avance. SECOND avertissement : Si tu aimes ou connais les Robins des Bois cet ouvrage ne te servira à rien (si ce n'est à rire à chaque mot). Cela dit, il constitue une excellente idée de cadeau de Noël ou d'anniversaire à un ami (en vie ou décédé). Si tu n'aimes pas les Robins ou ne les connais pas, cet ouvrage constitue une excellente idée de cadeau de Noël ou d'anniversaire à un ami que tu détestes ou que tu ne connais pas. Cet ouvrage va recevoir le prix Renaudot 2019 (normalement).

11/2018

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Poches Littérature internation

Courrier des tranchées

Londres, 1914. Alors que l'Angleterre vient d'entrer en guerre, le gouvernement fait pression sur les citoyens : ceux qui s'engagent sont élevés au rang de héros, les autres sont des traîtres. John, dix-neuf ans, refuse de s'enrôler, à l'inverse de son meilleur ami Martin, fervent patriote. Bercé par Keats et Thackeray, ce fils de facteur préfère se consacrer à la littérature, loin de la violence du conflit. Mais a-t-on vraiment le choix ? Fresque d'une période où les notions de courage et de lâcheté paraissent soudain floues, Courrier des tranchées raconte le gouffre entre l'exaltation de la guerre et son effroyable réalité.

04/2018

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Histoire de la mode

Des cheveux et des poils

Catalogue de l'exposition "Des cheveux et des poils" présentée au musée des Arts décoratifs, à Paris, du 4 avril au 17 septembre 2023.

04/2023

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Histoire de la mode

Des cheveux et des poils

Après ''La mécanique des dessous'', ''Tenue correcte éxigée ! '', ''Marche et démarche'', le MAD poursuit l'exploration du rapport entre le corps et la mode avec une 4e exposition sur les cheveux et les poils. L'exposition montre comment la coiffure et l'agencement des poils humains participent depuis des siècles à la construction des apparences. Outre la coiffure, l'exposition explore aussi les questions liées à la pilosité faciale et à la pilosité corporelle, ou le refus de celles-ci.

04/2023

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Histoire de France

Les Poilus,. Lettres et témoignages des Français dans la Grande Guerre (1914-1918)

Elle a mobilisé huit millions de soldats sur le front, mais la Grande Guerre a bouleversé l'existence de tous les Français. Et les plus belles lettres de Paroles de poilus (Librio numéro 245) ne peuvent se lire sans les mots, en regard, de leurs familles, leurs compagnes, leurs enfants, leurs mères. C'est l'objet de ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre Guéno. Marraines de guerre, soldats des colonies, fusillés, grévistes, planqués, "Père Pinard" : leurs lettres dessinent le quotidien interminable de l'ennui, de la boue, de l'incertitude au front. Simples soldats ou grands écrivains, des anonymes à Guillaume Apollinaire ou Alain-Fournier, ces témoignages racontent la guerre à dimension humaine. Publié simultanément dans une version illustrée aux éditions des Arènes, ce recueil s'inscrit dans les manifestations de commémoration de la guerre de 1914-1918.

10/2013

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Ouvrages généraux

Le regard des pupilles 39-45

C'est afin de perpétuer la Mémoire que nous avons réalisé cet ouvrage sur la période historique et tragique qu'a été la seconde Guerre Mondiale. Nous souhaitons rendre hommage à nos parents, aux femmes et hommes de Toulouse et sa région qui ont combattu pour la liberté de notre pays, souvent au péril de leur vie.

12/2021

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Contes et nouvelles

Taxi Poto-Poto

Trafic congestionné et écarts de conduite des fous du volants sont le lot quotidien des chauffeurs de taxi. Ce mode de transport qu'il soit traditionnel ou "ubérisé", est au coeur de l'effervescence urbaine des grandes cités africaines. De plus en plus de femmes s'emparent de ce métier essentiellement réservé aux hommes. Sarah Assidi, Fann Attiki, Assia-Printemps Gibirila, Ramcy Kabuya, Ndèye Fatou Kane, Hem'sey Mina, Marien Fauney Ngombé, Léa N'Guessan et Boris Sanadin se sont prêtés au jeu pour donner corps et vie à un chauffeur de taxi ou une conductrice... d'Abidjan à Brazzaville, en passant par Lomé, Cotonou, Dakar, Yaoundé, Libreville, Kinshasa et Pointe-Noire. Sur une idée originale de Marien Fauney Ngombé, ce premier né, Taxi Poto-Poto, inaugure la collection Kotala, dédiée aux métiers qui composent la société africaine.

03/2024

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Critique littéraire

Des Tranchées au Stalag

Une famille française marquée par deux guerres. La correspondance d'un jeune couple et de ses proches nous plonge au coeur de la vie d'une famille de parisiens croyants durant le début de la première guerre mondiale. Ce sont les misères, difficultés, les attentes et espérances des civils qui sont relatées au fil des lettres, ainsi qu'un reflet réaliste de la vie des tranchées. Une génération plus tard, leur fils vivra, à son tour, les souffrances liées à la seconde guerre mondiale, une captivité de cinq années en Allemagne. Son journal et ses écrits racontent la vie difficile, parfois entrecoupée de moments plus détendus, au stalag.

02/2019

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Critique littéraire

Entre village et tranchées. L'écriture de Poilus ordinaires

Quel français écrivaient les Poilus ordinaires ? Comment leurs lettres conjurent-elles la séparation ? Comment créent-elles l'illusion d'une présence ? Cultivateurs, ouvriers viticoles, artisans, ils ont quitté leur village pour devenir soldats. Depuis les tranchées, un seule moyen pour garder le lien avec leurs proches : l'écriture. Ils en ont appris les rudiments à l'école de la troisième République, mais leurs occupations habituelles ne les confrontaient guère à cette activité. Eux qui, à la maison, parlaient plutôt"patois", s'emparent de cette langue française apprise, et commencent : "Je vien par cette lettre vous faire savoir l'état de ma santée". Ouvertures civiles, car il faut tenir les formes dans un quotidien boueux, où la civilisation perd pied. orthographe variable : les soucis de la norme paraissent ici si dérisoires. ce livre invite à découvrir les écrits laissés par des témoins modestes de la Première Guerre mondiale. Il donne à lire, dans leur transcription fidèle mais aussi dans une version orthographiée, trois correspondances de familles rurales, deux languedociennes, une bressane. Pas de grands récits héroïques, dans ces lettres. Certaines demandes - une paire de gants, de l'ail pour frotter le pain - laissent deviner la détresse matérielle des tranchées. Les femmes restées au village n'ont garde de se plaindre. Chez tous, un même souci de ménager l'autre. Et ce sentiment qu'un Poilu languedocien nomme la "languitude", et que la lettre permet , un moment de "lever". Dans la tragédie de la Grande Guerre, l'écriture ouvre, entre villages et tranchées, une échappée de tendresse.

11/2015

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Histoire de France

Les chiens de guerre. Fidèles auxiliaires des poilus

De la Première Guerre mondiale, les mémoires ont gardé, à juste titre, le souvenir de l'ampleur des pertes humaines et des destructions. Bruno Rouyer nous dévoile dans cet ouvrage un aspect peu connu et parfois oublié de ce conflit : l'aide inestimable que les chiens de guerre y ont apportée. Du recrutement des chiens à l'élaboration du Service des chiens de guerre, l'auteur détaille le parcours militaire du "meilleur ami de l'homme". Il évoque l'utilité, sanitaire et affective, le dressage, les fonctions (auxiliaires télégraphistes ou patrouilleurs, chiens de liaison, de sentinelles, de trait et porteurs) de ce fidèle auxiliaire des poilus. Il retrace l'épopée des chiens de traîneau de l'Alaska dans les Vosges, la place des chiens dans la propagande de guerre puis leur démobilisation et leur utilisation après la guerre. Citations, décorations, anecdotes, romans, poèmes dont ils furent le sujet, monuments à leur gloire, la liste est longue des témoignages qui leur furent rendus.

05/2014

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Histoire de France

La Vie des poilus

"Le poilu est un bipède qui tient du kangourou et du gorille. Ses moeurs sont curieuses à observer. Il vit ordinairement dans de profonds caniveaux appelés tranchées, en bandes nombreuses ou compagnies. Son pelage est d'un bleu sale. Par une étrange manie, il éprouve une fureur meurtrière à l'égard d'autres bipèdes au pelage gris, qu'il appelle boches, et qu'on a placés devant lui dans des caniveaux parallèles. Parfois ces deux sortes de bipèdes se rencontrent. Ils foncent les uns sur les autres. Il se passe alors des scènes tout à fait ridicules. Contrairement à tous les animaux de la création, le poilu vit séparé de sa compagne et de ses petits. Il ne voit sa famille que sept jours tous les quatre mois environ. Le poilu meurt avec une facilité incroyable. N'a-t-il pas la déplorable habitude d'absorber des morceaux de ferraille ? La plupart du temps, il en crève naturellement. Aucun jardin zoologique ne possède encore un spécimen de cette singulière race qui tend à disparaître". (Journal de tranchée Le Bochofage, 28 avril 1917)

03/2020

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le trésor des poilus

Un jeune garçon, Ludo, fils de brocanteur, découvre un journal intime dans un vieil uniforme. Il s'agit du journal de poilu de Léonce, qui raconte son quotidien de soldat de la Première Guerre... mais pas seulement. Lors d'un bombardement, Léonce et deux de ses amis se sont retrouvés projetés dans une ancienne tombe celte. Un trésor archéologique et un trésor tout court. Les trois amis ont choisi de garder le secret jusqu'à la fin de la guerre pour que le trésor ne leur soit pas confisqué. Hélas, il semblerait qu'ils n'en soient jamais revenus. Et si le trésor n'avait pas bougé ? Ludo est bien décidé à en avoir le coeur net !

10/2021

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Histoire de France

Bêtes des tranchées. Des vécus oubliés

11 millions d'équidés, 100 000 chiens, 200 000 pigeons : les animaux ont été enrôlés en masse dans la Grande Guerre, pour porter, tirer, guetter, secourir, informer... Les tranchées ont également abrité des milliers d'animaux domestiques ou de ferme, abandonnés par des civils en fuite, d'animaux sauvages coincés au milieu du front, mais aussi des rats, des mouches, des poux, attirés par l'aubaine. Parfois pourchassés, plus souvent gardés et choyés, ils ont fréquemment aidé les soldats à survivre dans l'enfer, à occuper leur temps. Mais, alors que les combattants de tous bords ont beaucoup évoqué ces compagnons de guerre, nous les avons oubliés. Ce livre invite à retrouver tous ces animaux ayant vécu la guerre en empruntant leur point de vue, de manière à restituer leurs vécus, leurs actions, leurs coopérations ou leurs résistances, leurs souffrances et leurs destins, afin aussi de mieux comprendre les attitudes et les sentiments des soldats. L'auteur nous convie à suivre l'itinéraire de ces bêtes des tranchées, de leur enrôlement à leur sortie de guerre, dans un panorama international des deux côtés du front ouest.

09/2017

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Littérature française

Mémoires d'un rat des tranchées. Suivi des Commentaires de Ferdinand, ancien rat des tranchées

Témoin privilégié de la vie des tranchées, Ferdinand retrace, dans un récit plein d'esprit, ses années de rat combattant au côté du soldat Juvenet qui l'a pris sous sa protection. De l'arrière au feu de Verdun, il partage le quotidien des poilus, les changements d'affectation, les offensives, mais aussi les permissions, l'attente d'informations, la solitude et surtout la peur. Un tableau vivant, nourri de réflexions sur la guerre qui, profitant de leur forme fantaisiste, se permettent d'en souligner les absurdités et l'horreur. Un ton parfois moqueur, souvent amusé ou perplexe, mais jamais cynique, donne à ces mémoires toute leur force d'évocation d'une expérience ineffable.

11/2021

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BD tout public

Les poilus Tome : Les poilus

1916. Nos poilus ne semblent pas prêts de battre les Prussiens mais pour l’humour, ils sont vainqueurs toute catégorie. Pour le centenaire de la bataille de Verdun, Guillaume Bouzard nous a concocté ce recueil de ce que nous pourrions appeler de petites nouvelles illustrées. Histoires fantasmées et drôlatiques de poilus confrontés au marasme, à l’irrationnel et y répondant par leur propre petite folie ordinaire. Ce point d’acmé de la folie humaine que fut la guerre des tranchées, les uns et les autres s’étripant quotidiennement durant deux longues années, dévastant méthodiquement le paysage jusqu’à en faire un décor lunaire, nous donne encore envie de pleurer cent ans après. C’est sans compter avec l’esprit très dadaïste de Bouzard (sous son trait, les guerriers rappellent incroyablement ceux de Gus Boffa ou de George Grosz). Si ce n’est pas là le rire de résistance de Jean- Michel Ribes, c’est sans aucun doute «le rire de la paix» !

02/2016

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Histoire de la population

1793. L'esprit des journaux

Cette anthologie donne à lire la variété ignorée de la presse de 1793. Les articles, tirés d'une centaine de titres et cités pour la plupart in extenso, composent une histoire des journaux de 1793, plutôt qu'une histoire de 1793 par les journaux.

03/2023

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Littérature française

Le pain des tranchées

Auguste et Mina se sont mariés le 1er juin 1914. Deux mois plus tard, le 1er Aout 1914, sonne le tocsin : l'appel à la mobilisation générale. C'est la consternation, Auguste a 20 ans. Il quitte sa jeune épouse, son travail, pour revêtir l'uniforme, chausser les godillots et partir à la guerre qui comme tout le monde, il espérait rapide, mais qui s'éternise. Mina, restée seule au village fait de louables efforts sans toutefois recevoir l'approbation des villageois. Les lettres d'Auguste ne suffisent pas à combler sa solitude. C'est alors que Mina entreprend une démarche qui sera lourde de conséquences.

04/2013

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Première guerre mondiale

La guerre des tranchées

Sur le front occidental, le conflit s'enlise dès l'automne 1914 ; les soldats se terrent dans les tranchées jusqu'au printemps 1918. Pendant plus de trois années, ils organisent ces espaces, y vivent et y combattent au quotidien, beaucoup y laissant leur vie. Qui sont ces "troglodytes modernes" , soldats de 14-18 ? Comment vivent-ils au quotidien dans cet espace contraint où la guerre et la mort sont omniprésentes ? Véritable microcosme dans lequel les belligérants recréent une société avec des codes et un vocabulaire, les tranchées sont devenues le symbole de la Première Guerre mondiale.

02/2024