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L'INQUISITION A L'EPOQUE MODERNE. XVème-XIXème siècle, Espagne, Portugal, Italie

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Histoire internationale

L'INQUISITION A L'EPOQUE MODERNE. XVème-XIXème siècle, Espagne, Portugal, Italie

Un véritable océan d'archives dispersées à travers le monde (et certaines toujours inaccessibles, comme celles de l'Inquisition romaine ?) ; une " légende blanche " fabriquée dès le XVIe siècle par les inquisiteurs eux-mêmes et par les pouvoirs politiques qui se servaient d'eux ; une " légende noire " propagée par les victimes et leurs proches, entretenue par les pays protestants ; des pamphlets et des apologies par douzaines ; des travaux d'historiens par centaines. Une institution, créée au XIIIe siècle, régénérée (si l'on peut dire) à l'aube des temps modernes en Espagne, au Portugal et dans leurs possessions d'outre-mer ainsi que dans de nombreux Etats italiens, et abolie seulement au XVIIIe siècle - voire au XIXe siècle dans certains cas ; l'un des appareils bureaucratiques les plus puissants jamais sécrétés par les sociétés d'Ancien Régime. Un monolithisme théorique, imposé par la papauté aux " tribunaux de la foi ", mais sur le terrain une hydre asservie aux pouvoirs publics et à leurs visées politiques et sociales, contrainte d'épouser leurs conflits et composée d'hommes aux personnalités et aux ambitions contradictoires. L'Inquisition - ou plutôt les Inquisitions - ne se laisse pas aisément saisir dans sa totalité. Sa compléxité défie la synthèse. Ce n'est que sur la longue durée et par une démarche comparatiste que peuvent apparaître les traits fondamentaux de cette police de la foi et des mœurs, et que s'observent les effets de la répression de l'hérésie sur les sociétés dans lesquelles elle s'est enracinée. La nouveauté et l'originalité du présent ouvrage résident dans son souci de comprendre l'Inquisition à travers quatre des aspects qui lui confèrent malgré tout une certaine unité dans le temps et dans l'espace. Les rites et l'étiquette, qui constituent des formes d'affirmation à usage externe et interne, permettent de situer la position des inquisiteurs et de leur entourage face aux pouvoirs civils et ecclésiastiques ; les formes d'organisation révèlent les mécanismes de la prise de décision et de fonctionnement ; les modes d'action sont riches d'enseignements sur les objectifs stratégiques et tactiques des tribunaux de la foi : enfin, les systèmes de représentation (notamment l'emblématique) affichent les programmes mis en œuvre. Par-delà les images rendues familières par la littérature de combat - bûchers, tortures, répression du judaïsme, du protestantisme, de la sorcellerie, surveillance de la pensée par le contrôle des livres -, cet ouvrage dévoile tout un pan mal connu des structures mentales dans les sociétés de l'Europe latine.

06/1995

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Histoire internationale

HISTOIRE DES BALKANS. XIVème-XXème siècle

De la conquête des Balkans par les Ottomans aux derniers soubresauts de l'éclatement de la Yougoslavie, ce livre retrace l'histoire de cette région qui fut la poudrière de l'Europe et donne les clés pour comprendre les conflits qui s'y déroulent. Au fil des siècles, une mosaïque de peuples s'y sont mélangés ou opposés - Grecs, Serbes, Bulgares, Albanais, Valaques, Juifs, Turcs. Longtemps englobés dans l'Empire ottoman, les peuples balkaniques gardèrent pour la plupart leur religion et leur culture. Au cours du XIXe siècle, ils affirmèrent leur spécificité linguistique, historique et religieuse. Certains rêvèrent de Grande-Serbie, d'autres de Grande-Bulgarie, de Grande-Grèce, de Grande-Albanie, de Grande-Roumanie. Or chacune de ces constructions, réelles ou virtuelles, réunissait des populations dites minoritaires, qui, au XXe siècle, réclamèrent des droits culturels et politiques. En 1920, les recensements de Yougoslavie indiquaient dix-neuf groupes pour la Yougoslavie, onze pour la Roumanie montrant clairement l'impossibilité de l'Etat-nation... La Seconde Guerre mondiale aboutit à un morcellement extrême avant que Moscou ne reconstitue un empire pendant près d'un demi-siècle, sauf en Grèce. Mais depuis 1989 le mouvement inverse se produit, scandé par des guerres qui réactivent la mémoire des haines accumulées.

11/1999

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Histoire de France

Histoire des Cathares. Hérésie, Croisade, Inquisition du XIème au XIVème siècle

Michel Roquebert a reconstitué avec une minutie inégalée la société cathare, son histoire et celle de sa répression, en se fondant uniquement sur les sources du temps : traités et rituels cathares, chroniques, interrogatoires et sentences de l'Inquisition, correspondances des papes, des rois et des grands, canons conciliaires, actes publics et privés de tout ordre. Cette Histoire des Cathares, couvrant plus de trois siècles, raconte : 1) l'hérésie, sa nature exacte, son essor dans l'Europe entière et les raisons de son développement particulier dans les Etats du comte de Toulouse et des vassaux, correspondant, en gros, aux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ; 2) la croisade, lancée en 1209 par le pape Innocent III, jusqu'à la chute de Montségur en 1244 ; 3) l'Inquisition, fondée en 1233 à Toulouse, pour éradiquer le christianisme dissident dont elle ne vient à bout que dans le premier quart du XIVe siècle. Une synthèse exhaustive de trois siècles dramatiques et flamboyants. La référence indispensable.

05/2002

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Poésie

Anthologie de la poésie persane, XIème-XXème siècle

L'Iran, vaincu au VIIe siècle par les conquérants arabes, trouve bientôt dans la poésie le moyen d'expression le plus approprié à son génie. Née il y a plus de mille ans, dans le Khorassan, province orientale de l'Iran, la poésie persane s'est développée sans interruption jusqu'à nos jours et, dès le XIe siècle, elle a étendu son influence hors du plateau iranien : aux Indes, jusqu'aux confins de la Chine, d'une part, en Asie Mineure d'autre part. Mariant les souvenirs des littératures préislamiques aux traditions musulmanes, elle constitue l'art le plus achevé de l'Iran islamique. Epique, lyrique, didactique, ample narration ou confidence secrète, légère ou grave, sous toutes ses formes, elle laisse paraître, avec une remarquable constance, une certaine façon de sentir le monde, qui est l'esprit d'un peuple. Associée à tous les moments de la vie, elle est aussi l'organe de la méditation philosophique : c'est dans le langage poétique que les Iraniens ont exprimé leurs idées les plus profondes. Cette poésie, durant des siècles, a enchanté les audiences des princes, comme elle a enflammé les auditoires des mystiques. Tout Iranien, s'il n'est pas poète, sait goûter les vers ; paradoxe significatif : les plus raffinés des poètes persans sont aussi les plus populaires. Beaucoup de morceaux traduits dans le présent volume sont dans toutes les bouches et dans tous les cours. Cette anthologie, dont les textes ont été classés par ordre chronologique, s'étend sur un peu plus d'un millénaire et présente les poètes les plus connus en Iran.

03/2003

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Histoire de France

MENTALITES MEDIEVALES. XIeme-XVeme siècle

Cet ouvrage s'efforce d'abord de cerner la notion de mentalités et d'en montrer la pertinence, à condition de renouveler la problématique. Il examine ensuite trois voies d'approche prometteuses des représentations collectives médiévales : le quantitatif, la linguistique appliquée, la sémiologie de l'image. Trois chapitres sont consacrés à des catégories maîtresses : l'espace, le temps, l'analogie. Sans ignorer les aspects unanimistes de la Chrétienté médiévale, ce livre prend acte des difficultés de l'histoire globale et de l'impossibilité de rebâtir la cathédrale. Des développements substantiels sont consacrés aux mentalités des différentes couches sociales, des chevaliers aux marchands. Ces analyses constituent des jalons sur une voie qui conduit à la définition d'objets de plus en plus restreints. La biographie apporte désormais une contribution précieuse à l'histoire des mentalités, des individus d'exception comme Gerbert et Abélard s'arrachant au poids des modèles. La prise en compte des choix positifs de la société médiévale ne peut dispenser de l'examen de ses refus. Les mentalités se déclinent aussi au négatif, dans la condition subordonnée des femmes, dans l'exclusion imposée aux juifs, dans la haine de l'étranger et dans la méfiance nourrie envers les pauvres et les marginaux.

10/1996

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Histoire internationale

L'Espagne au Moyen Age. Vème siècle - XVème siècle

Cet ouvrage brosse un vaste tableau de l'Espagne politique, économique et culturelle : mille ans d'une histoire complexe, fondamentale pour la compréhension des civilisations classique et moderne. L'Espagne - il serait plus exact de dire " les Espagnes " - a, en effet, subi des modifications territoriales et politiques considérables du Ve au XVe siècle. Les Wisigoths avaient réalisé à leur profit l'unité de l'Hispana en rassemblant les cinq provinces romaines en un royaume indépendant. L'invasion musulmane de 711 le fait éclater. La "Reconquête" chrétienne ne peut débuter, difficilement, que dans la première moitié du XIe siècle pour aboutir à l'installation des Couronnes de Castille et d'Aragon. La Grande Peste du XIVe siècle frappe plus durement l'Aragon. A la ruine économique s'ajoutent l'agitation paysanne et la guerre civile, mais dans les deux Couronnes s'achèvent la coexistence pacifique des chrétiens, des musulmans et des juifs, et les échanges culturels dont la richesse avait constitué la grande originalité des XIIe-XIIIe siècles. Lorsque Isabel la Catholique, épouse de Fernando d'Aragon, monte sur le trône de Castille en 1474, l'Hispana restaurée n'est encore qu'un rêve. Si les politiques extérieure et religieuse (Inquisition, expulsion des juifs et des musulmans refusant de se convertir) deviennent communes, chaque Couronne conserve sa politique coloniale : tandis que Fernando guerroie à Naples, Christophe Colomb donne le Nouveau Monde à Isabel.

10/2000

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Histoire de France

La Médecine médiévale dans le cadre parisien. XIVème-XXème siècle

Au fil d'une lecture attentive et renouvelée des écrits laissés par la Faculté et ses maîtres se dessinent les traits marquants de la médecine parisienne aux deux derniers siècles du Moyen Age. Les limites chronologiques sont fournies par deux oeuvres majeures : la Chirurgie d'Henri de Mondeville, commencée en 1306, qui incite à une réévaluation des rapports entre médecins et chirurgiens, trop souvent interprétés selon des critères inadaptés à la période médiévale ; le commentaire de Jacques Despars au Canon d'Avicenne, terminé en 1453, qui, par son ampleur et son originalité, offre un bilan contrasté de la pensée et de la pratique médicales à l'aube des temps humanistes. Sensibles aux demandes de la société et à la diversité des influences, les universitaires parisiens des XIVe et XVe siècles témoignent à la fois des permanences inhérentes à la démarche médicale et des conditions propres à leur époque. Grâce à ce double regard porté sur leurs écrits, la présente étude se rattache autant à l'histoire de la médecine qu'à celle de la civilisation médiévale.

12/1998

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Sciences historiques

La République anticléricale XIXème-XXème siècles

Gambetta ayant lancé sa célèbre formule - " Le cléricalisme ? Voilà l'ennemi ! " -, la Troisième République prend un ensemble de mesures législatives et réglementaires qui touchent de nombreux domaines de la vie publique et confèrent à l'Etat, à ses administrations et à ses services une orientation durable. A cet anticléricalisme institutionnel s'ajoutent deux autres formes d'anticléricalisme, dont des journaux comme L'Anti-Clérical, La République anti-cléricale, Les Corbeaux ou La Calotte se font une spécialité ; l'une est dirigée contre les membres du clergé, l'autre - qui confine parfois à l'irréligion - contre la Bible, les dogmes, les croyances et les pratiques de piété. Cet ouvrage aborde ces différents points. On y trouvera successivement des études consacrées à des parcours individuels, à divers thèmes de prédilection de l'anticléricalisme, à la science et à quelques " sciences de combat ", qui apparaissent ou se développent durant le XIXe siècle. Une dernière partie propose un lexique anticlérical et libre penseur, jusque-là inédit, et deux études consacrées à des armes particulièrement efficaces, la chanson et la caricature.

08/2002

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Sciences historiques

HABITER LA VILLE. XVème-XXème siècles

L'origine de la ville et son fonctionnement (XVe-XXe s.) font l'objet d'une réflexion interdisciplinaire et internationale. Les centres urbains se sont développés principalement par l'immigration. Cet ouvrage veut cerner les caractéristiques du quartier, les formes de la vie sociale et les changements socioprofessionnels en ville.

01/1985

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Critique littéraire

Littérature et politique (XVIème-XXème siècle)

L'ouvrage s'attache à la présence dans la littérature française du XVIe au XXe siècle du discours politique, des idées politiques, mais aussi de l'idéologie et de l'engagement.

01/2001

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Histoire de France

L'OCCIDENT AUX XIVEME ET XVEME SIECLES. Les Etats

En 1971, ce livre devait convaincre du poids du politique dans l'histoire. Cette démonstration n'est plus aujourd'hui nécessaire. Mais l'étude des structures et des mentalités politiques reste un champ encore largement ouvert à la recherche. Les Etats des XIVe et XVe siècles ont certes travaillé à accroître leurs ressources pour renforcer leur administration et leur armée. Leurs moyens étaient pourtant trop faibles encore. Un Etat solide ne pouvait naître que de l'accord d'un prince et d'un peuple. Le peuple cherchait la justice et la paix. Le prince devait le convaincre qu'il était assez fort pour les lui donner, et qu'il tenait à bon droit son pouvoir de Dieu. Autant et plus que la contrainte des institutions, la propagande du prince et les convictions des sujets assuraient la solidité de l'Etat.

05/1998

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Droit

Essais sur le politique. XIXème-XXème siècles

Dans ces Essais sur le politique, Claude Lefort creuse l'interrogation sur la genèse et l'évolution de la démocratie moderne. Livrée à elle-même, vouée à l'émancipation, cette dernière n'est jamais préservée du risque de briser les ressorts de la liberté. Après une évaluation du rôle de l'État-providence et des métaphores de la citoyenneté, il remonte la pente historique en vue d'appréhender les conséquences de la Révolution française. En témoignent les études consacrées à la Terreur et aux interprétations proposées par les historiens du XIXe et du XXe siècle (Quinet, Michelet, Furet). Comment la vertu démocratique peut-elle éviter d'être corrompue par l'esprit révolutionnaire, se demande Lefort, avant d'évoquer la permanence des liens entre politique et religion et de montrer finalement que la modernité politique est nécessairement paradoxale. " Tocqueville et Quinet ont trouvé les mêmes mots, ou presque, pour formuler un ultime jugement sur la Révolution. L'un disait qu'elle a inauguré "le culte de l'impossible" : il dénonçait ainsi l'évasion dans l'imaginaire ; l'autre qu'elle a fait naître "la foi en l'impossible" : il entendait que la négation du supposé réel est constitutive de l'histoire de la société moderne. Deux idées, décidément, qu'il faut tenir ensemble. "

06/2001

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Histoire internationale

Histoire politique de la Finlande. XIXème-XXème siècle

Longtemps vue de puis l'Europe de l'Ouest comme une terre du bout du monde et marginalisée autant que possible par le voisin soviétique durant la guerre froide, la Finlande appartient pourtant à l'Union européenne depuis 1995 et même en a exercé la présidence dans les six derniers mois de 1999. Le présent ouvrage, qui relate les deux siècles écoulés depuis son érection en grand-duché sous l'égide de la Russie (après avoir subi l'hégémonie suédoise), s'appuie sur des recherches récentes rendues possibles par l'ouverture des archives russes. Ses auteurs sont les meilleurs représentants de l'historiographie finlandaise contemporaine. Leur vision du parcours de leur pays s'oppose fréquemment à la représentation traditionnelle. En particulier, ils réévaluent la place qu'occupa le grand-duché dans l'empire russe, et ils portent une appréciation nouvelle sur les événements de 1917-1918 et l'entre-deux-guerres. Ils montrent aussi comment, depuis 1945, la Finlande a pu, en dépit de l'ombre portée de la puissance soviétique, affirmer son statut d'Etat et son régime démocratique, enfin parvenir à la prospérité tout en préservant sa sécurité. C'est une histoire qui mérite d'être connue.

10/1999

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Sciences historiques

Une histoire du diable XIIème-XXème siècle

Après le succès de ses analyses de la sorcellerie, Robert Muchembled explore dans cet ouvrage l'image du diable et des figures du Mal dans la civilisation occidentale du deuxième millénaire. Il ne s'agit pas d'une simple histoire de la représentation du diable mais d'une analyse originale et jusqu'à présent inédite des relations entre culture, image du corps, lien social et représentations du Mal. C'est l'ensemble des manifestations culturelles et intellectuelles de la société occidentale (littérature, cinéma, BD, peinture...) qui sont revisitées et réétudiées à travers le prisme de l'image du diable.

03/2002

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Sciences historiques

Les ouvriers dans la société française XIXème-XXème siècle

Ce livre met en valeur les caractères originaux du processus de formation de la classe ouvrière au sein de la société française. Ouvriers de l'artisanat urbain et ouvriers-paysans ont pu éviter le déracinement jusqu'à la fin du XIXe siècle, en s'opposant efficacement aux mutations économiques irréversibles. La deuxième vague d'industrialisation a brisé cette logique en assurant le triomphe des grandes usines, des banlieues et des rigidités du rapport salarial. La Première Guerre mondiale, la rationalisation du travail et l'immigration massive ont donné naissance à un nouveau monde ouvrier, sans liens avec le précédent, marginalisé jusqu'au Front populaire, moment de son irruption sur la scène politique et de son intégration dans la société française. Les travailleurs de la grande industrie (le " métallo ") dominent la scène sociale et politique dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale. La crise actuelle se traduit par la marginalisation de ce groupe ouvrier et par l'éclatement du monde du travail.

09/2002

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Musique classique

L'autre XXème siècle musical

La musique contemporaine passe pour être compliquée, peu harmonieuse, hermétique pour qui n'en connaît pas les codes. En deux mots, élitiste et prétentieuse. Pourtant il existe un autre xxe siècle musical qui laisse place au plaisir et à l'émotion. C'est celui d'une musique qui repose sur un artisanat raffiné, rejette l'exigence de pureté de modernistes épris de théorie et refuse de se plier à des règles abstraites. Karol Beffa, l'un des plus grands compositeurs français vivants, dévoile dans ce livre son panthéon personnel où se côtoient entre autres Maurice Ravel, Richard Strauss, Gabriel Fauré, Claude Debussy, Nadia Boulanger, Francis Poulenc, Steve Reich, John Adams ou Vladimir Cosma... Des morceaux tellement entendus qu'on ne les connaît plus (comme le Boléro) aux musiques de film en passant par les facéties des minimalistes américains, Karol Beffa nous fait découvrir dans un langage simple et tout en sensibilité son autre xxe siècle musical.

01/2022

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Religion

La bénédiction de Prométhée. Religion et technologie, XIXème-XXème siècle

Aujourd'hui où le pape bénit l'informatique, on imagine difficilement le débat passionné qui opposa les catholiques partisans du progrès et ceux qui annoncèrent que l'invasion des machines allait déshumaniser l'homme. Claudel se fit le chantre des techniques modernes, qui n'étaient ni plus ni moins à ses yeux que l'instrument de la Providence, tandis que d'autres déplorèrent qu'il n'y eût plus de miracle que technique et scientifique : " C'est en vain que nous nous écartons des plans de la nature... La nature reprend ses droits et nous ramène à ses lois par les désordres qu'entraîne leur infraction. " La confrontation fut souvent virulente, car l'irruption de la technique bouleversait la vie quotidienne mais aussi l'idée même de sacré et le vécu religieux. Tout au long de la révolution industrielle, chaque innovation posa de nouvelles questions : était-il licite, dans les églises, de remplacer la lumière des bougies par l'éclairage au gaz ? Les curés pouvaient-ils se servir de micros ? Pouvait-on prendre le train pour faire un pèlerinage ? Les fidèles s'adaptèrent peu à peu, encouragés par un clergé qui multipliait les bénédictions de locomotives, de hauts fourneaux, de ponts suspendus... Pie XI et surtout Pie XII recoururent à leur tour aux prodiges de la technologie pour diffuser des radiomessages à travers le monde. A l'heure où l'homo technicus est parfois saisi de vertige, cette histoire nous offre une leçon d'optimisme raisonné.

08/1999

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Beaux arts

Les bâtisseurs d'avenir. Portraits d'architectes, XIXème-XXème siècle

Par la nature de son activité, l'architecte anticipe sur son temps : à la différence des autres modes d'expression artistique, sa création soumet les générations suivantes à ses desseins. L'importance sociale de l'acte de construire est telle qu'elle suppose un dialogue approfondi entre l'architecte et les institutions d'enseignement, entre le maître d'œuvre et son commanditaire - le plus souvent la puissance publique. Depuis la Révolution française jusqu'à nos jours, les rapports que Fontaine a entretenus avec Napoléon Ier et Louis-Philippe, les polémiques de Viollet-le-Duc au temps de Napoléon III, la commande privée au temps de l'Art nouveau avec Guimard, Hankar et Horta, la modernisation de Lyon sous l'action conjointe de Tony Garnier et d'Edouard Herriot et, pour finir, la recherche - infructueuse - par Le Corbusier d'un mécène d'Etat illustrent ce débat, voire cette contradiction: la formation, la condition professionnelle et les pratiques du métier évoluent, la commande se déplace de l'architecture publique destinée aux institutions vers l'urbanisme dans le sens où on l'entend aujourd'hui : bâtir la ville, telle est l'ambition qu'exprime, pratiquement pour la première fois, la Cité industrielle de Tony Garnier avant la Première Guerre mondiale... Une ambition qui, plus encore que celle de concevoir et de construire de grands projets monumentaux, marque notre siècle tout entier.

09/1998

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Critique littéraire

LE LATIN OU L'EMPIRE D'UN SIGNE. XVIème-XXème siècle

"Le signe européen, c'est le latin", écrit en 1819 Joseph de Maistre. L'expression dit assez l'importance du latin dans la culture occidentale, et ce jusqu'à une date relativement récente. Langue de l'école, de l'Eglise, de la République des lettres, le latin en vint, en dépit de son altérité, à constituer un univers familier. Les apprentissages n'en furent pas moins laborieux et les performances médiocres. A l'époque moderne, le latin fut-il jamais une langue à écrire et à parler ? Bien davantage, il s'imposa comme un instrument destiné à d'autres fonctions : former les hommes et les "classer", traduire l'indicible, exprimer les choses les plus crues, communiquer avec l'univers, conjurer Babel. Ainsi, le latin devrait sa légitimité et sa durée moins à ce qu'il disait qu'à ce qu'il signifiait. L'enquête originale et novatrice de Françoise Waquet, directeur de recherche au C. N. R. S et spécialiste d'histoire intellectuelle, retrace les usages multiples de cette langue, analyse les discours éminemment passionnels qui fondent ses emplois quand, entre XVIe et XXe siècles, le latin, investi de vertus aussi nombreuses que contradictoires, se constitua en un système de valeurs étroitement calqué sur les idéaux et les normes qui régissaient la civilisation occidentale. Ce fut là le gage de son empire, c'était là le germe de sa perte.

01/1999

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Histoire internationale

UKRAINIENS ET ROUMAINS (IXEME-XXEME SIECLE). Rivalités carpatho-pontiques

Le présent ouvrage décrit les rivalités entre Ukrainiens et Roumains depuis l'arrivée des Slaves dans l'espace carpatho-pontique ainsi que les rapports de force entre les Grandes Puissances désireuses de contrôler le Bas-Danube, dernier " domino " avant les détroits du Bosphore et des Dardanelles, avant ces Balkans si souvent embrasés. Ainsi, à l'instar de ses " sœurs roumaines " de Valachie et de Transylvanie, la principauté de Moldavie fut l'objet de la convoitise de ses voisins hongrois, polonais et turcs, autrichiens et russes ; la zone orientale de la Moldavie - la Bessarabie -, actuellement scindée entre l'Ukraine et la Moldova, fut, partiellement ou en totalité, roumaine, turque ou russo-soviétique ; sa contrée septentrionale - la Bucovine -, aujourd'hui divisée entre l'Ukraine et la Roumanie, fut, en partie ou entièrement, roumaine, autrichienne ou ukraino-soviétique... N'ayons garde d'oublier que ce qui était vrai jadis le sera encore au XXIe siècle si, comme on peut le craindre, vient le temps, après les Balkans (Croatie, Bosnie, Kosovo et probablement Macédoine), de l'Europe pontique.

11/1999

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Beaux arts

Le sacre de l'artiste. La création au Moyen-Âge XIVème-XVème siècle

Le jubilé de l'an 1300 sonne pour l'Europe occidental le glas de l'équilibre qu'a connu la société médiévale. Thomas d'Aquin vient de reconnaître, à côté du droit divin, l'existence d'un droit humain et d'affirmer que le pouvoir peut aussi relever du peuple : le destin des nations comme celui de l'individu va dès lors l'emporter sur d'autres considérations. Cet avènement d'une société civile modifie profondément les conditions de la création. De nouveaux commanditaires - aristocrates, souverains et bourgeois - conçoivent des programmes différents, font appel à des artistes novateurs et établissent avec eux des rapports d'égalité. le créateur est à présent un véritable partenaire, apprécié pour ses prouesses techniques, pour son imagination et non plus un exécutant. Il découvre un espace de liberté, se trouve assuré de vivre convenablement, voire de s'enrichir. le même mouvement bouleverse la hiérarchie des arts elle-même. Les souverains, de plus en plus portés sur le " monumental " font ainsi de la commande architecturale un instrument essentiel de leur politique. De leur côté, les riches bourgeois des villes, plus sensibles à l'intimité, assurent au peintre un succès qui ne se démentira plus ; il intervient partout, fournissant maquettes et cartons pour la broderie, l'émail, la gravure, la tapisserie, le vitrail. Alain Erlande-Brandenburg analyse ce tournant capital qui rompt avec les usages précédents (ils sont l'objet du premier volet de sa recherche : De pierre, d'or et de feu, 1999) et explore l'alchimie de la création au couchant de ce qu'il est convenu d'appeler le Moyen Age. L'œuvre d'art n'est plus réductible à une autre, et un créateur eut dès lors s'élever au chef-d'œuvre. le portrait des Arnolfini par Van Eyck en est un témoignage éclatant entre tous : l'artiste assiste au moment où un couple s'engage par serment dans le mariage ; non seulement il signe son œuvre, mais encore il se représente auprès des commanditaires : il est désormais un acteur à part entière de la société.

10/2000

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Littérature française (poches)

Paris au XXème siècle

Paris, 1960 : une métropole splendide, étincelante d'électricité, reliée à la mer par un gigantesque canal, sillonnée d'autos et de métros silencieux...Tel est le monde fascinant qu'ont forgé, conjuguant leurs efforts, la Finance et la Technique. Pourtant, cet avenir radieux a son envers. Seuls quelques marginaux, méprisés, bientôt vaincus par la misère et la faim, persistent dans le culte de l'Art et de la Poésie, tandis qu'un Etat omniprésent organise la distribution du savoir scientifique... Composé avant les " Voyages extraordinaires ", refusé par l'éditeur Hetzel, ce roman aura attendu cent trente ans avant de revoir le jour. Surprenant par la pertinence de son information scientifique, il vaut aussi et surtout par l'acuité de son analyse des intrications de l'économie, de la technique et la politique. Une vision ambiguë qui fait justice de l'image d'un Jules Verne chantre béat du Progrès. Et d'abord un roman prenant, coloré, où le grandiose se teinte volontiers d'un humour des plus sombres...

05/2002

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Philosophie

Penser le XXème siècle

Avec le sens de la prophétie qui l'habitait, Victor Hugo faisait s'exclamer en ces termes euphoriques l'étudiant Enjolras dans ses Misérables (1862) : " Citoyens, le XIXe siècle est grand mais le XXe sera heureux. Alors plus rien de semblable à la vieille histoire, on n'aura plus à craindre comme aujourd'hui une conquête, une invasion, une rivalité de nations à main armée, une interruption de civilisation dépendant d'un mariage de rois, et l'échafaud et le glaive, et les batailles et tous les brigandages du hasard dans la forêt des événements. On pourrait presque dire : il n'y aura plus d'événements. On sera heureux. " Un siècle plus tard, c'est un autre constat que lui opposent les philosophes. " Il n'y aura pas d'histoire universelle conduisant de la barbarie à l'humanité mais bien une histoire universelle conduisant de la fronde à la bombe H ", lui rétorque ainsi laconiquement Théodor Adorno. Que s'est-il donc passé entre l'utopie hugolienne et ce retour au réel " inhumain " ? Comment le XXe siècle a-t-il mis un abîme entre Victor Hugo et nous ? Comment pouvons nous penser cet abîme et donc ce siècle ? Tel est l'objet de cet essai. Ce livre est né d'un cours en 8 leçons prononcé au sein du département Humanités et sciences sociales de l'Ecole polytechnique par Alain Finkielkraut de 1998 à 2000 devant trois promotions successives d'étudiants. Il s'adresse en fait à tous ceux qui, à l'heure de sa " fin " ou de son " repli ", souhaitent " penser " le XXe siècle, ses acteurs et ses enjeux.

05/2001

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Sciences historiques

DES CROYANTS XVEME-XIXEME SIECLE. Tome 2

Le christianisme - et plus précisément le catholicisme - a imprégné de sa marque, pendant des siècles, l'espace, les paysages, les monuments, l'art et la littérature mais aussi le calendrier, le rythme de la vie et de la mort. Il est impossible, aujourd'hui, de comprendre " Les Français d'hier " si l'on ignore ou si l'on reste étranger à ce qui a constitué le substrat culturel de la société et des mentalités. Dans le cadre géographique français, ce livre propose de ressusciter la société croyante qui fut celle de notre pays du XVe au XIXe siècle. Alors, la religion imprégnait tout : l'Etat et ses grands corps, les administrations, les organisations professionnelles. La société, la famille, l'individu, rien ni personne n'y échappait. Dans une approche globale, à la fois synthétique et concrète, tous les aspects sont ici abordés : l'organisation de l'Eglise, son fonctionnement, ses relations avec le pouvoir, le monde des clercs, les pratiques et les mentalités religieuses des fidèles, les sensibilités diverses et les déviations, la Réforme et la Contre-Réforme, le passage enfin de la chrétienté à la laïcité. Cette étude, née du constat que de plus en plus d'étudiants - et de jeunes d'aujourd'hui - ne disposent plus des connaissances indispensables à la compréhension du passé, aborde tous les domaines : droit, histoire, psychologie, sociologie, ethnologie, qui convergent pour mieux faire resurgir une civilisation, à la fois morale et religieuse, d'où nous venons et dont nous nous éloignons.

06/2000

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Sciences historiques

La recherche historique en archives. XIXème et XXème siècles : de 1789 à nos jours

Ce manuel est conçu principalement pour les étudiants en histoire qui préparent un DEUG, une licence, une maîtrise, ou un DEA, et qui, à l'occasion d'une recherche, un devoir, un dossier ou un mémoire, sont confrontés à l'univers très vaste des archives contemporaines. Il couvre toute la période depuis l'époque de la Révolution française de 1789 jusqu'à nos jours (1997). L'ouvrage est une introduction, une initiation aux archives contemporaines. Il présente les services d'archives, les bibliothèques et les centres de documentation, puis les principaux fonds et les différents types de documents. Il accorde une place très importante à la méthodologie, aux problèmes posés par les documents et à leur exploitation historique, au moyen d'exemples très concrets. Ce manuel pratique contient des fiches techniques, un glossaire, des adresses, et une orientation bibliographique pour chaque point abordé.

10/1996

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Histoire internationale

LE NOUVEAU LIBERALISME ANGLAIS. A l'aube du XXème siècle

" Le nouveau libéralisme " est un mouvement de rénovation de la pensée libérale anglaise confrontée aux défis d'une société industrielle et à la naissance du parti travailliste. Les auteurs étudiés ici, le philosophe T. H. GREEN, le sociologue L. T. HOBHOUSE, les économistes J. A. HOBSON et Alfred MARSHALL, font l'objet d'une véritable redécouverte en Angleterre depuis quelques années. De plus, l'élection de Tony Blair devrait confirmer cette tendance, grâce à l'évidente parenté entre le socialisme libéral du " New Labour " et le libéralisme social des " nouveaux libéraux ". Cela confère donc un intérêt supplémentaire à ce livre, en reliant l'actualité à l'histoire, les idées du présent à celles du passé.

01/1999

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Poches Littérature internation

L'antre aux fantômes des collines de l'Ouest. Sept contes chinois anciens (XIIème-XIVème siècle)

Voici sept contes chinois, du XIIème au XIVe siècle, que présente et traduit, sous le titre général de L'antre aux fantômes des collines de l'Ouest, l'excellent sinologue André Lévy, avec la collaboration de M. René Goldman. Au moment où la littérature en langue jusque-là jugée " vulgaire " prend enfin la place qui lui revient dans la littérature chinoise, il nous a semblé indispensable de révéler un ensemble de contes qui, par son ancienneté, est l'un des premiers monuments de cette littérature de siao-chowo. Ce mot désigne aujourd'hui les romans. Alors, il évoquait surtout les contes, d'où, par enchaînement, allait sortir le roman chinois. Comme le dit André Lévy, " le fait surprenant est le charme que ces contes exercent sur nous en dépit de la distance dans le temps comme dans l'espace ". Moins surprenant si l'on se réfère au texte du XIIIe siècle qu'il cite, un manuel du parfait conteur : Quand vous parlez de la bassesse et de la félonie des traîtres au pays, emplissez les bonnes gens de colère, parlez des injustices et avanies subies par les loyaux serviteurs à faire pleurer un cœur de pierre ! Racontez des histoires de fantômes à glacer et faire frémir un prêtre taoïste ! Parlez d'intrigues féminines à faire pâlir et rougir d'inquiétude les dames ! Ne vous attardez pas dans vos explications, ne soyez pas prolixes. Les contes ici rassemblés illustrent ces préceptes et c'est pourquoi ce fut en Chine, depuis leur découverte au début du siècle et leur publication en 1920, un succès de scandale et de librairie. Dans la concession de Shanghai, la censure française se mêla de condamner ces écrits, prétendument pornographiques, mais qui ne sont que juste assez humains pour passionner un lecteur européen du XXe siècle et le préparer à aborder les plus grands romans chinois.

11/1987

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Histoire internationale

Petite histoire de l'Allemagne au XXème siècle

Ce livre est destiné à tous ceux qui souhaitent une initiation simple, claire et rapide à l'histoire contemporaine de l'Allemagne. Il s'adresse aussi bien aux étudiants en histoire (1er cycle, sciences politiques, classes préparatoires) ou en langue et civilisation germaniques qu'à un public plus large soucieux de comprendre les grandes questions de l'actualité. C'est un manuel qui va droit à l'essentiel et apporte les connaissances, les références, les dates clés ainsi que les notices biographiques des principaux acteurs. C'est une synthèse qui ne se réduit pas à une histoire politique et géopolitique de la nation allemande. Au-delà des événements, des guerres et des ruptures politiques apparentes, le récit intègre les continuités et les changements qui marquent en profondeur le peuple allemand. Il propose des éléments de compréhension et d'interprétation d'une histoire qui croise à de nombreuses reprises celle de la France mais dont les rythmes et les tonalités ont été longtemps différents.

02/2002

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Sciences historiques

L'Homme et les microbes. XVIIème-XXème siècle

En 1674, le micrographe hollandais Leewenhoeck découvre qu'une goutte d'eau de pluie grouille d'animalcules. Ainsi commence, fort modestement, la saga des microbes. Longtemps les micro-organismes resteront des êtres marginaux indignes de l'attention des grands savants, et c'est dans les salons et les cabinets d'amateurs que le microscope trouvera d'abord refuge, bien que les premières théories microbiennes des maladies infectieuses aient été imaginées dès le XVIIe siècle. A partir de 1880, la révolution pasteurienne submerge tout. Enfin démasqués, les germes pathogènes se heurtent à l'arsenal des vaccins et des sérums. L'ancienne hygiène hippocratique, fondée sur les apparences et plus dangereuse que bienfaisante, s'efface derrière la nouvelle hygiène antimicrobienne qui s'attaque enfin aux sources vives de la maladie infectieuse. La purification des eaux potables, des eaux-vannes et de l'air, la lutte contre cette pollution microbienne qui tue les êtres par millions en sont les enjeux. Elles réforment les habitudes, remodèlent le paysage. C'est cette histoire que Pierre Darmon retrace pour la première fois dans sa totalité. A travers le récit des découvertes scientifiques et de toutes les maladies infectieuses, depuis la peste jusqu'aux maladies de la vache folle et du légionnaire, son livre brosse un tableau des hommes de la microbiologie, de la société et de la vie quotidienne.

01/1999

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Sciences politiques

L'ETAT CRIMINEL. Les génocides au XXème siècle

Le XXe siècle aura eu le triste privilège de connaître la barbarie organisée, administrée, étatisée - dont le génocide reste la variante la plus affreuse. Qu'est-ce qu'un génocide ? Cet essai n'est pas un catalogue de l'horreur. Il est d'abord une tentative d'intelligibilité face à l' " Etat criminel ". On y trouve les faits sur les génocides et autres massacres " génocidaires ", de la Shoah aux violences de Bosnie et du Rwanda. Plus profondément, Yves Ternon, en utilisant les outils des différents spécialistes des sciences humaines, s'efforce de rendre raison du phénomène qui hante notre histoire contemporaine.

01/1995