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L'Armistice de Rethondes. 11 novembre 1918

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Histoire de France

L'Armistice de Rethondes. 11 novembre 1918

L'Armistice de Rethondes reste le meilleur livre sur l'épisode capital qui clôt quatre années de guerre meurtrière et ruineuse. Avec la maîtrise incomparable d'une documentation océanique, Pierre Renouvin restitue d'une plume limpide l'histoire enchevêtrée de ces quelques semaines haletantes. Il en explore les enjeux politiques, stratégiques, diplomatiques, économiques, et fait découvrir les raisons, les contraintes, les arrière-pensées, les bons ou les mauvais calculs qui ont conduit les différents protagonistes à mettre fin à cette guerre sans issue. Fallait-il conclure l'armistice le 11 novembre ou attendre une ultime offensive alliée ? Fallait-il arrêter les hostilités avant d'entrer en Allemagne ? Comment, d'un côté comme de l'autre, militaires et politiques ont-ils analysé la situation au jour le jour, mais aussi les propositions, ultimatums, rebondissements et volte-face qui allaient déboucher sur la signature de l'armistice ? Comment situer Rethondes par rapport au traité de Versailles ? Telles sont, avec tant et tant d'autres, les questions auxquelles ce livre magistral s'efforce de répondre. "Le 11 novembre 1918 signe l'entrée de la France dans une ère nouvelle", écrit Antoine Prost dans l'essai inédit qui clôt l'ouvrage. Une France certes victorieuse, mais fragilisée, divisée et travaillée par le pacifisme, que l'ombre de 14-18 ne cessera de hanter, avant que 1940 ne vienne la jeter à terre.

10/1968

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Histoire de France

L'armistice de Rethondes. 11 Novembre 1918

L'Armistice de Rethondes reste le meilleur livre sur l'épisode capital qui clôt quatre années de guerre meurtrière et ruineuse. Avec la maîtrise incomparable d'une documentation océanique, Pierre Renouvin restitue d'une plume limpide l'histoire enchevêtrée de ces quelques semaines haletantes. Il en explore les enjeux politiques, stratégiques, diplomatiques, économiques, et fait découvrir les raisons, les contraintes, les arrière-pensées, les bons ou les mauvais calculs qui ont conduit les différents protagonistes à mettre fin à cette guerre sans issue. Fallait-il conclure l'armistice le 11 novembre ou attendre une ultime offensive alliée ? Fallait-il arrêter les hostilités avant d'entrer en Allemagne ? Comment, d'un côté comme de l'autre, militaires et politiques ont-ils analysé la situation au jour le jour, mais aussi les propositions, ultimatums, rebondissements et volte-face qui allaient déboucher sur la signature de l'armistice ? Comment situer Rethondes par rapport au traité de Versailles ? Telles sont, avec tant et tant d'autres, les questions auxquelles ce livre magistral s'efforce de répondre. "Le 11 novembre 1918 signe l'entrée de la France dans une ère nouvelle", écrit Antoine Prost dans l'essai inédit qui clôt l'ouvrage. Une France certes victorieuse, mais fragilisée, divisée et travaillée par le pacifisme, que l'ombre de 14-18 ne cessera de hanter, avant que 1940 ne vienne la jeter à terre.

03/2006

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Histoire de France

11 novembre 1918 Victoire ! D'Amiens à Rethondes

Après l'échec allemand du Friedensturm, en Champagne, le 15 juillet 1918, les Français contre-attaquent le 18 juillet contre le saillant formé par les Allemands dans l'Aisne et la Marne. Le 8 août, c'est au tour des Britanniques et des Français d'attaquer devant Amiens et de provoquer un effondrement de la première ligne allemande qui surprend tout le monde, à commencer par Ludendorff lui-même. Le front n'est pourtant pas rompu et l'avance alliée piétine. Foch, le général en chef des armées alliées, prépare alors une offensive généralisée qui débute à la fin du mois de septembre et remporte des succès sans précédent sur le front britannique, tandis qu'a l'est, Français et Américains progressent nettement moins. L'avance anglaise produit un repli généralisé des troupes allemandes et, dès le 6 octobre, les Allemands proposent d'entamer des pourparlers pour un armistice. A partir du 15 octobre, les offensives alliées redoublent d'intensité. Nulle part les Allemands ne sont en mesure de s'opposer à la pression alliée et ils finissent par accepter un armistice aux clauses très dures parce que la révolution a éclaté en Allemagne et que seule l'armée peut 'être en mesure de rétablir l'ordre et d'éviter une révolution de type bolchevik.

04/2019

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Histoire de France

Armistice 1918. Petit dictionnaire historique & insolite du 11 novembre 1918

Le 1 561e jour de la guerre, est signé l'armistice qui suspend les combats de la Première Guerre mondiale. Mais que s'est-il passé ce 11 novembre 1918 ? Comment est-on parvenu à cette signature ? Quels étaient les protagonistes ? Quelles ont été les conséquences ? Où le maréchal Joffre, le capitaine de Gaulle, Lénine ou même Hitler étaient-ils ? Qui a été le dernier tué en ce 11 novembre ? Quels symboles perdurent 100 ans plus tard ? C'est à quelques-unes de ces questions et à bien d'autres que cet ouvrage tend à répondre avec l'objectif de commémorer la fin de cette guerre totale. A travers ce petit dictionnaire aussi historique qu'insolite, le lecteur découvre les éléments qui ont permis au 11 novembre 1918 d'être une journée si particulière. L'ouvrage s'intéresse à la signification de ce cessez-le-feu vécu différemment dans chaque camp ainsi qu'aux personnages connus ou méconnus qui en ont été les principaux acteurs. De A (abdication) à Z (Zone rouge), le lecteur revit cette journée importante et ses développements sous des aspects parfois insolites.

08/2018

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Histoire de France

Un prêtre aux armées

Les années 1917-1918 constituent l'essentiel des souvenirs de guerre d'Alexandre Poncet. Il appartient alors à l'effectif de l'ambulance 228 qui relève de l'HOE 13 (hôpital d'évacuation, ou hôpital d'origine d'étapes) alors installé aux Buttes près de Marcelcave dans le département de la Somme. Il accomplit diverses tâches et corvées et reste dans ce secteur, plus calme après l'offensive britannique qui vient juste de prendre fin (18 novembre 1916), jusqu'en février 1917. Au cours de ce bref séjour, Alexandre Poncet connaît l'angoisse des bombardements aériens. C'est l'un des renseignements importants de son témoignage : le voisinage immédiat du front vit sous la menace permanente des raids de l'aviation allemande. L'HOE 13 est ensuite déplacé à Courlandon dans la Marne, près de Fismes. Alexandre Poncet reste dans ce secteur jusqu'au moment de l'offensive allemande de juin 1918. Le 3 juin, l'ambulance 228 est rattachée à l'HOE B/51 à Senlis. En juillet, associée à l'ambulance 15/7, elle forme un organe d'embarquement ou OE. Cette situation dure jusqu'au 10 septembre. La dernière destination d'Alexandre Poncet est Pontarcher, sur le territoire de la commune d'Ambleny, dans l'Aisne. C'est là qu'il apprend la signature de l'armistice du 11 novembre 1918 à Rethondes.

03/2011

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Généralités

D'un armistice à l'autre. 1918 et 1940. Le wagon de Rethondes

11 novembre 1918 et 22 juin 1940, le wagon de Rethondes est le lieu emblématique où sont signés deux armistices, le premier couronnant une glorieuse victoire française, le second sanctionnant une humiliante débâcle. Comment, si peu de temps après avoir triomphé, la France a-t-elle pu connaître la plus écrasante défaite de son histoire ? Au bout de quatre années meurtrières, l'armistice de 1918 fait de Paris la capitale d'une Conférence de la Paix que l'on voulait grandiose, mais qui contient en réalité les prémices d'un nouvel ordre géopolitique fait d'instabilités : ni la disparition des empires vaincus, ni la nouvelle carte du monde dessinée à la fin de la Première Guerre mondiale, ni la création de la Société des Nations n'empêcheront les régimes fascistes et nazis, portés par un désir de revanche, d'arriver au pouvoir dans une Italie lésée et une Allemagne humiliée. Un deuxième conflit mondial est alors inévitable. Analysant les différents aspects économiques, politiques, militaires et humains de la période trouble de l'entre-deux-guerres, Alain du Beaudiez s'emploie à expliciter les causes de l'improbable retournement de situation qui eut lieu à Rethondes. Ancien officier pilote de l'Armée de l'Air, Alain du Beaudiez est l'auteur, aux Editions Temporis, de La Grande Guerre. Autopsie d'un séisme. 1870-1935 (2018).

11/2022

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Histoire de France

L'Armistice du 11 Novembre 1918. Objets, documents et souvenirs du patrimoine militaire

Armes de poing, pièces d'artillerie, avions, chars, navires, uniformes, dessins et photographies, médailles, soldats anonymes, officiers prestigieux. Cet ouvrage, véritable musée virtuel, célèbre le 11 novembre 1918 qui mit fin à la guerre la plus meurtrière de l'Histoire. Aussi nombreuses que variées, les illustrations n'agrémentent pas ici la lecture, elles comptent autant que le texte et disent autant, sinon plus que lui.

12/2008

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Récits de voyage

Carnet de route 1914-1918

Roger Staquet-Fourné né le 5 juin 1886 s'est battu sur le front de la guerre du 2 août 1914 jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918. Il appartenait au 29e régiment d'artillerie. Il a été démobilisé le 2 avril 1919. Durant toute cette période, il a tenu son carnet de route. Des petits carnets qu'il gardait dans sa poche et où il consignait tous les faits quotidiens de son périple de plus de 4 ans l'emmenant de l'Aisne en Artois, en Belgique, à Rethondes, en Champagne, Lorraine... Ces carnets sont aujourd'hui édités, outre les textes, ils comprennent aussi des dessins, croquis et photos originaux de l'auteur.

05/2011

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Histoire de France

Armistice. 1918-2018

Chacun de nous, cent ans après, entretient avec la Grande Guerre une relation intime faite de souvenirs familiaux, de récits, de lectures, de reconstructions imaginaires. Comment cette déflagration mondiale a-t-elle infléchi les destins individuels et les histoires familiales ? Quel regard porter sur l'Armistice de 1918 ? Comment résonne-t-il dans les consciences, encore aujourd'hui ? Quelles histoires le dépôt des armes a-t-il laissées derrière lui ? L'Armistice annonce-t-il la paix, ou simplement le début de l'entre-deux-guerres ? Autant de questions qui ont inspiré des textes très personnels réunis par Jean-Marie Laclavetine. Fiction, récit, chant, discours, essai, lettre... Une trentaine d'écrivains racontent ce que l'Armistice de 1918 évoque pour eux. Le livre est illustré de gravures et d'estampes empruntées notamment á Fernand Léger, Félix Vallotton, Otto Dix, Frans Masereel...

10/2018

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Première guerre mondiale

Noiz Arte ? Jusqu'à quand ? 11 Novembre 1917 - 16 Juin 1918

Le tout jeune professeur – il n'a pas vingt ans – est appelé comme tant d'autres. Né à Ascain, bachelier à 15 ans, Joseph avait envie de voir, d'apprendre encore, de vivre. S'offre à lui la plus sotte, la plus bestiale des aventures : la guerre. Il était singulier : basque, érudit déjà, croyant, fantasque, affectueux. Il devient un matricule, on l'uniforme. On lui dit "va", il va, "creuse", il creuse. Marche, veille. Il n'est pas dans le combat. Pas de haine, ni d'enthousiasme. La guerre c'est son devoir. Ceux de son sang savent l'effort et le don de soi. Il sert. Il observe tout : ses camarades, l'ennemi, lui-même, les civils rencontrés, les maisons, les champs, les arbres. Et il écrit, souvent, très souvent, presque tous les jours, à sa soeur restée au pays, à Ascain. Il sait écrire. L'émotion, l'état d'âme, la colère parfois, la fatigue. Avec pudeur, avec tendresse pour Maria Dominica et les parents qu'il faut ménager. La censure veille. On ne peut pas tout dire. Alors il y a la langue basque. La phrase de connivence s'intercale soudain dans le texte insipide et c'est comme le clin d'oeil du joueur de muss qui dit tout à qui sait le comprendre. Le 16 juin au matin, la balle allemande entre par une oreille et sort par l'autre. Il tombe. Un soupir. Parenthèse fermée. Point final. 20 ans.

05/2022

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Encyclopédies de poche

La Grande Guerre. 1914-1918

2 août 1914 : les puissances européennes entrent en guerre. Par le jeu des alliances, le conflit se transforme en affrontement mondial. La guerre est totale : non seulement militaire, mais aussi économique et culturelle. Sur les fronts, bientôt stabilisés, s'installent les tranchées, qui mèneront les armées aux extrêmes limites de l'épuisement. A l'arrière, tous participent à l'effort, armant ou nourrissant les combattants. Le 11 novembre 1918, l'armistice est signé à Rethondes. Suivent les traités qui imposent réparations aux vaincus et démantèlent les empires. La paix, certes, mais l'effroyable bilan : près de 10 millions de morts, 30 à 40 millions de blessés. Et combien d'orphelins, de veuves, de mutilés ? Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker éclairent d'un jour nouveau les années 1914-1918, qui, en ébranlant le monde, ont orienté dans un sens infiniment tragique le destin du XXe siècle.

11/2013

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Histoire internationale

L'autre armistice. Villa Giusti, 3 novembre 1918, l'armistice entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie

Le 3 novembre 1918 est signé dans la Villa Giusti, près de Padoue, l'armistice entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie qui prendra effet le lendemain, à 15h00. Précédé par la déroute de l'armée austro-hongroise, il laisse l'Allemagne absolument seule face à son destin. Dès lors, il devient indispensable pour Berlin d'accélérer le calendrier de la reddition. La défaite, de certaine, devient inéluctable. Il est temps de rappeler que l'armistice de Villa Giusti est l'un des événements majeurs du XXe siècle, car il marque la première étape du démembrement de l'Empire austro-hongrois, prélude à la recomposition profonde de l'Europe centrale. Aucun livre en langue française n'avait jamais été consacré à ce sujet à la fois essentiel pour la compréhension de la Grande Guerre et lourd de conséquences. Plus de cent ans après, il fallait combler cette lacune. C'est ce que fait avec brio Julien Sapori, dans cette étude notamment fondée sur des sources inédites en France.

11/2019

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Histoire de France

Le 11 novembre 1918. La 11e heure du 11e jour du 11e mois

L'armistice du 11 novembre 1918 concrétisa la victoire des Alliés sur l'Empire allemand et marqua de façon profonde la vie et les mentalités des Français. Patrick de Gmeline aborde cette date-clé du XXe siècle en nous racontant les quatre jours qui ont abouti à la capitulation allemande dans le wagon du maréchal Foch, à Rethondes (Oise). Le livre, qui considère le sujet sous un angle nouveau, est mené comme un reportage, jour après jour, et souvent heure par heure, chaque détail résultant d'une investigation quasi "policière" parmi les témoignages connus et surtout peu ou pas connus qui ont paru depuis cette époque. Avec Le 11 Novembre 1918, Patrick de Gmeline nous livre un document incontournable pour célébrer le centenaire du conflit.

03/2014

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Histoire de France

Le deuil inachevé. La commémoration de l'Armistice du 11 Novembre 1918 en France dans l'entre-deux-guerres

Fête à la fois nationale, locale, familiale, de la victoire et de la paix, le 11 Novembre occupe une place centrale dans l'univers commémoratif de l'entre-deux-guerres. Outre la force émotionnelle des lieux du souvenir et des symboles qui lui sont attachés, le caractère exceptionnel du n Novembre s'explique également par le fait que la commémoration de la guerre est liée la transmission d'une dette envers les morts, d'une tâche morale en forme d'héritage et de promesse qui implique la réalisation d'un projet, socialement et historiquement défini, concernant l'avenir de la communauté nationale. Ce livre retrace l'évolution de la fête de l'Armistice, de ses origines controversées jusqu'au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en interrogeant les continuités et les ruptures avec les structures culturelles précédentes, les fonctions du rituel et de ses symboles, les affrontements idéologiques, parfois violents, entre agents du souvenir, enfin les composants du discours commémoratif. L'auteure propose de voir dans l'anniversaire de l'Armistice un heu de mémoire et d'espoir à la fois, marqué par les grands débats sociaux et idéologiques de la France de l'entre-deux-guerres et qui cristallise la cite de confiance d'une société sortie en vainqueur de l'une des plus extraordinaires épreuves de son histoire mais aussi profondément mutilée. L'histoire du n Novembre est ici présentée cotte une histoire de dettes et d'attentes, en somme d'un deuil inachevé.

11/2018

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Romans historiques

Ce 11 novembre 1918, le dernier assaut

Joan Casademunt, habitant de la partie française d'un village partagé entre l'Espagne et la France, est confronté, en juillet 1914, au dilemme de servir la France, comme son instituteur l'y a préparé, ou basculer du côté espagnol comme sa promise, née de l'autre côté de la frontière, le souhaiterait. Mais son éducation est la plus forte et il sert la France. Il devient un héros. Il combat jusqu'au dernier jour et participe à l'ultime bataille de la guerre, menée par le 415e Régiment d'Infanterie, sur la Meuse, face à la Garde Impériale allemande. A ses côtés, tombera le dernier tué de cette guerre, le 11 novembre. Cet ouvrage démontre la force patriotique qui a animé le peuple français, décrit les progrès techniques et tactiques accomplis par l'Armée Française. Mais il souligne aussi l'absurdité de ce dernier assaut, dû à la mauvaise interprétation d'un ordre, qui vit la mort inutile de soldats les 9, 10 et 11 novembre 1918, alors qu'ailleurs, sur le front, la guerre avait cessé.

10/2018

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Histoire de France

La fin du cauchemar. 11 novembre 1918

Le 11 novembre 1918, 11 h, signature de l’armistice… Comment ont réagi, après tant d’annonces différées d’une fin proche et d’espoirs déçus, les Français ordinaires ? Oscillant entre incrédulité, soulagement, joie intense ou volonté de fraternisation, une centaine de témoignages authentiques et inédits, issus de correspondances ou des carnets personnels, donne la parole, un siècle plus tard, aux soldats, fantassins ou artilleurs, hospitalisés ou en permission, aux civils en France ou habitant des territoires occupés par l’armée ennemie, aux prisonniers en Allemagne ou aux soldats continuant encore à se battre à Arkhangelsk et à Odessa. Un livre-hommage aux Français ordinaires qui ont vécu la fin de la Grande Guerre.

09/2018

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Poésie

Poèmes en guerre. 31 juillet 1914-9 novembre 1918

Des quelque trois cents poèmes écrits par Apollinaire entre la déclaration de guerre le 31 juillet 1914 et sa propre mort le 9 novembre 1918, seul environ un tiers fut publié de son vivant. Le reste n'a été révélé que tardivement, comme les Poèmes à Lou, ou a été dispersé dans des publications posthumes. Il manquait un ouvrage permettant d'appréhender l'ensemble de cette création. En substituant aux rassemblements plus ou moins arbitraires une simple juxtaposition au jour le jour, les Poèmes en guerre déroulent une histoire quotidienne où chaque destinataire reprend sa place et son rôle dans le drame vécu par le poète. Ainsi apparaissent plus clairement, mais souvent entre les lignes et dans le non-dit, la détresse, l'angoisse de mort et les recours sans lesquels le soldat ne pourrait "tenir" : l'amour, les amitiés, la capacité de résilience grâce à l'écriture poétique, toujours prête à cueillir "le mystère en fleurs". Celui qu'on a trop souvent dépeint comme un va-t-en guerre ne manque rien de la terrible réalité. Pontife et araignée, il tisse les liens qui le retiennent en haut et en bas, impuissants cependant à le détourner de son destin tragique. Claude Debon

10/2018

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Histoire de France

Touché ! Souvenirs d'un blessé de guerre

CÉLESTIN FREINET est né le 15 octobre 1896, à Gars (Alpes-Maritimes). Il est le fondateur du plus important mouvement pédagogique du XXe siècle, connu à l'origine, sous le nom d'Imprimerie à l'école. Entré à l'École normale d'instituteurs de Nice en octobre 1912, il en sort prématurément à la fin de l'année scolaire 1914, pour exercer les fonctions d'intérimaire à Saint-Cézaire, au-dessus de Grasse, la guerre ayant envoyé au front les maîtres d'école. Le 10 avril 1915, il est mobilisé. Le 15 août, il entre à Saint-Cyr comme aspirant. Le 26 février 1916, il arrive dans les tranchées de Champagne. Un an et demi après, le 23 octobre 1917, il est blessé au poumon droit dans le bois des Gobineaux, sur le Chemin des Dames. Il vient d'avoir vingt et un ans. " Touché ! " raconte les circonstances de sa blessure et ses premiers mois d'hospitalisation. Ce texte a été rédigé dans le courant de l'année 1919, à partir des notes d'un carnet de campagne qu'il a tenu depuis son incorporation jusqu'au 11 novembre 1918. Il a été publié une première fois en 1920, par la Maison française d'art et d'édition. Il n'avait jamais été réimprimé.

07/1996

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BD tout public

14-18 Tome 10 : La Lune en héritage (novembre 1918)

Ils sont huit. Huit jeunes hommes sur le point de devenir soldats. En août 1914, mobilisés, ils quittent leur village pour rejoindre la frontière. Ils laissent derrière eux leurs épouses, leurs enfants et leurs familles, et découvrent la guerre. Confrontés à l'absurde réalité du front, ces huit garçons ignorent encore qu'ils s'apprêtent à vivre cinq années de brutalité et de sauvagerie. Ils devront affronter les bombes, le climat, les privations, la boue, la peur et l'aveuglement de leur hiérarchie. Et la mort. Car certains ne reviendront pas. Dans l'enfer des tranchées, 14-18 tisse le destin tragique de ces huit "petits soldats".

10/2018

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Histoire de France

Messages, discours, allocutions. Lettres et Télégrammes. 31 juillet 1914 - 17 novembre 1918

Lorsque Monsieur le Président de la République Française voulut bien nous autoriser à imprimer le présent Recueil de ses Messages, discours et allocutions des années 1914 à 1918, rien ne laissait encore prévoir l'approche de la paix. C'est donc la cause de la France en guerre que nous nous proposions de servir en sollicitant l'honneur d'entreprendre cette publication. Le cours heureux des événements a devancé la réalisation de notre projet. On jugera sans doute avec nous que son intérêt et son opportunité demeurent. Nous avons la ferme confiance que les lecteurs des pays étrangers, - particulièrement ceux des nations amies et alliées à qui, dans notre pensée ; ce recueil s'adressait d'abord, - nous approuveront d'avoir persévéré dans le dessein de mettre à leur portée ces documents primordiaux jusqu'ici dispersés et, dans leur ensemble, d'un accès relativement difficile.

10/2014

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Littérature française

Anecdotiques. Volume 2, Avril 1914 - Novembre 1918

Une de mes premières impressions de Paris, lorsque j'y revins blessé, fut de surprendre, au téléphone de l'hôpital où l'on me pansait, cette bribe de phrase : "... l'industrie admirable des poupées..." Qui parlait ? je ne sais et peu importe : "C'est tout de même un peu fort, pensai-je, de s'occuper de poupées en ce moment." Depuis, mon opinion s'est bien modifiée à cet égard. La poupée de Paris qui montrait la mode à toute l'Europe ne faisait-elle pas beaucoup pour le prestige de la France ? Des artistes, des femmes naturellement, ont eu l'idée de faire des poupées portraits, idée charmante qui a déjà produit d'agréables ouvrages comme ceux que Mlle Vassilieff a exposé un peu partout et même sur le Boulevard.

11/2017

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Sciences historiques

Documents diplomatiques français : armistices et paix, 1918-1920. Tome 1 (27 septembre 1918 - 17 janvier 1919)

Le présent volume est le premier des quatre volumes de la nouvelle série des Documents diplomatiques français intitulée : Armistices et Paix (1918–1920). Il présente les documents de la première période envisagée : de la fin septembre 1918 au 17 janvier 1919, veille de l'ouverture de la Conférence de la Paix à Paris. Il y a d'abord le temps des armistices, le premier étant signé à Salonique avec les Bulgares le 29 septembre, le dernier à Rethondes avec l'Allemagne, le 11 novembre, à la suite de la demande présentée par les Allemands au président Wilson, dès le 4 octobre. Les Français y voient une " manoeuvre " de " l'ennemi " pour obtenir une paix douce de la part des Etats-Unis. La tension franco-américaine est donc immédiate. La France, victorieuse mais exsangue, espère obtenir des garanties de sécurité face à une Allemagne qu'elle juge éternellement dangereuse. Dans ce contexte de désagrégation des empires (Autriche-Hongrie, Empire ottoman, Russie), la paix est difficile à préparer. La France est favorable à l'application du principe des nationalités (restauration de la Pologne et création de la Tchécoslovaquie). Mais, elle doit tenir compte dans le cas yougoslave des revendications contradictoires de ses alliés italiens et serbes. Au Moyen-Orient, elle redoute que la Grande-Bretagne, maîtresse du terrain, fasse tout pour l'évincer et ne pas appliquer les accords Sykes-Picot de 1916 prévoyant un véritable partage des territoires arabes entre les deux pays. A l'Est de l'Europe, les diplomates français craignent la contagion bolchevique et beaucoup souhaitent que leur gouvernement contribue à l'endiguer par les armes. Partout, l'écho de la victoire des Alliés et Associés est immense. Tous les Etats, belligérants ou non, entendent être représentés à la Conférence de la Paix. La France obtient que celle-ci ait lieu sur son territoire et fait tout pour réussir ce moment au cours duquel Paris sera la capitale du monde.

02/2015

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Romans historiques

Le cahier de l'absence. 08/1914-11/1918

"La guerre tue les hommes et révèle les femmes" dernière phrase de ce roman construit autour de deux témoignages, ceux de Georges et de Rose, son épouse. Georges a été, à sa demande, mobilisé en août 1914 en tant que spécialiste des réseaux téléphoniques et télégraphiques. Il travaille à l'arrière et dans les zones de combats. Dans ses lettres à son épouse il raconte son quotidien, une correspondance très personnelle qui livre le témoignage pertinent, critique, à la fois dramatique et plein d'humour, d'un civil au milieu des militaires dans une guerre devenue peu à peu ordinaire. Rose tient depuis longtemps un carnet de notes personnelles. Le départ de son époux transforme son quotidien. Son carnet de notes en devient le témoin. Les récits de ces deux êtres attachants et généreux se complètent et se croisent sans nécessairement s'interpeller.

04/2018

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Histoire de France

1914-1918. Une histoire de la Première Guerre mondiale

1914 et 1918 : deux années cruciales pendant lesquelles s'est joué le destin du monde. En 14 comme en 18, les allemands sont à moins de soixante kilomètres de Paris. Chaque fois, le patriotisme et la solidarité des soldats français et alliés ont permis de résister aux offensives. 1914 : tous ces hommes qui partent, innocents, inconscients, n'imaginent pas que des centaines de milliers d'entre eux vont mourir ou être blessés avant que l'année se termine, et que cette guerre, qui devait être brève et locale, deviendra la Première Guerre mondiale. 1918 : Paris est en liesse. Après l'armistice du 11 novembre 1918, cinq terribles années de guerre se clôturent enfin. Cinq années qui ont vu l'apparition des armes chimiques, la généralisation des bombardements, l'enlisement des armées. Et qui ont fait dix millions de morts. 1914-1918, une guerre totale. Avec son immense talent d'historien, Max Gallo la raconte dans deux ouvrages aujourd'hui réunis : 1914, le destin du monde, et 1918, la terrible victoire. Une oeuvre exceptionnelle pour comprendre… et se souvenir.

09/2018

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 2, codices 84-185, Edition bilingue français-grec ancien

84 Denys d'Halicarnasse, 85 Héraclianus, 86 Jean Chrysostome, 87 Achille Tatius, 88 Synode de Nicée, 89 Préface à Eusèbe, 90 Libanius, 91-93 Arrien, 94 Jamblique, 95 Jean de Scythopolis, 96 Georges d'Alexandrie, 97 Phlégon, 98 Zosime, 99 Hérodien, 100 Hadrien, 101 Victorinus, 102 Gélase, 103-105 Philon, 106 Théognoste, 107 Basile, 108 Théodore, 109-111 Clément d'Alexandrie, 112-113, Clément de Rome, 114 Leucius Charinus, 115 Contre les Juifs. Métrodore, 116 Sur la fête de Pâques, 117 Pour Origène, 118 Pamphile et Eusèbe, 119 Piérius, 120 Irénée de Lyon, 121 Hippolyte, 122-124 Epiphane, 125 Justin, 126 Clément, 127 Eusèbe, 128 Lucien, 129 Lucius de Patras, 130 Damascius, 131 Amyntianus, 132-135 Palladius, 136 Cyrille, 137-138 Eunomius139-140 Athanase, 141-143 Basile, 144-145 Helladius, 146-148 Lexiques, 149 Pollion, 150 Julien, 151 Timée, 152 Elius Denys, 153 Pausanias, 154 Boethos, 155-156 Lexiques, 157 Moeris, 158 Phrynichos, 159 Isocrate, 160 Choricius, 161 Sopatros, 162 Eusèbe, 163 Vindanius, 164 Galien, 165 Himérius, 166 Antoine Diogène, 167 Stobée, 168 Basile, 169 Cyrille, 170 Préchristianisme, 171 Eustrate, 172-174 Jean Chrysostome, 175 Pamphila, 176 Théopompe, 177 Théodore d'Antioche, 178 Dioscoride, 179 Agapius, 180 Jean Lydus, 181 Damascius, 182 Eulogius, 183-184 Eudocie, 185 Denys d'Egée

01/1960

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Sciences historiques

Guerre 14-18 - Combats de Norroy. Témoignage d'un Poilu angevin

Il y a plus de cent ans maintenant, la grande guerre déclarée en 1914 se terminait sur le territoire français par la déclaration d'armistice du 11 novembre 1918. La Lorraine retrouvait tout son territoire en France, après des combats particulièrement meurtriers sur un front défendu, pied à pied, de tranchée en tranchée, pendant toute la durée du conflit. Un poilu angevin du 277ème régiment d'infanterie, Théophile Boussion, a fait le récit de son combat à Norroy, en Meurthe-et-Moselle, les 14 et 15 février 1915, avant d'être grièvement blessé et évacué sur l'hôpital de Nancy. Ce livre reproduit le texte manuscrit de son témoignage conservé par sa famille. Il est accompagné d'une présentation sommaire du conflit et d'extraits du journal de marche et d'opérations de son régiment,pour la période et les opérations considérées.

01/2019

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Sciences historiques

De la Lorraine allemande à la Moselle française. Le retour à la France 1918-1919

Le 11 novembre 1918, l'armistice de Rethondes met fin à la Première Guerre mondiale. Pour les habitants de l'Alsace-Lorraine, cette date est aussi la fin d'une annexion d'un demi-siècle au Reich allemand, et d'une période de quatre années (1914-1918) d'oppression, de restrictions, de privations et d'humiliations. La délivrance de novembre, concrétisée par l'entrée des troupes françaises dans les villes et les villages, est saluée par des manifestations d'enthousiasme, qui culminent à Metz les 19 novembre et 8 décembre 1918. Passée l'euphorie de la victoire, il s'agit pour la France de réintégrer les "provinces recouvrées", et d'y installer l'administration et la législation françaises. A Metz et en Moselle, les représentants de Clemenceau, le commissaire de la République Léon Mirman en tête, ont mission de mener une assimilation nette et rapide. Mais la tâche est délicate, car on ne passe pas brutalement d'une souveraineté à une autre, et on ne gomme pas d'une signature ministérielle cinquante ans d'une histoire passée sous tutelle étrangère, durant laquelle se sont forgés un particularisme et un mode de vie que la population tient à ne pas voir disparaître contre son gré. Les autorités françaises, à trop vouloir faire bien et vite, ont commis des erreurs qui ont abouti, dès la fin de 1918, à un désenchantement, à des désillusions et à un mécontentement, créant ce qué l'on a appelé "le malaise alsacien-lorrain". L'objet de cet ouvrage, publié à l'occasion du centenaire du retour de la Moselle à la France, est d'aider le lecteur à décrypter cette période, comprise entre la fin de 1918 et celle de 1919, au cours de laquelle la population mosellane, après avoir cru à une délivrance joyeuse et sans ombre, a douté quelques mois durant des intentions de la République et des sentiments de la France. Si un siècle est passé, avec d'autres déchirures et d'autres bouleversements, l'histoire de la Moselle et son identité en ont conservé quelques traces !

06/2018

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Musique, danse

L'homme qui titubait dans la guerre - CD. Les musiciens de la grande guerre

Commande de l'Etat et créé en 1998 à l'Historial de la Grande Guerre à Péronne, c'est un oratorio profane, à la fois chatoyant et émouvant pour soli, récitant, choeur et orchestre. Le livret est conçu par Arielle Augry, d'après des écrits d'Ernst Jünger, Cendrars, Apollinaire, Barbusse, Rolland... Isabelle Aboulker (1938) est la petite-fille du compositeur Henry Février qui écrivit plusieurs mélodies à Verdun pendant le conflit (volumes 4, 16 et 29 de la collection Les Musiciens et la Grande Guerre). 1. Prologue4'02 2. La nuit descend... 0'39 3. C'est le sang1'41 4. La douleur2'10 5. Terre, ô terre... 2'31 6. Amour, vous ne savez pas... 3'17 7. Les Horreurs de la guerre0'58 8. Guerre ! Guerre ! Guerre ! 1'23 9. Les tranchées2'14 10. Il pleut, the rain, Regen2'14 11. L'Histoire s'enrichit... 0'52 12. Le sol n'a plus soif2'34 13. J'ai emporté le capitaine... 1'20 14. La valse de l'arrière... 1'26 15. Petite chanson des mutilés0'49 16. Lettre au gentil militaire3'34 17. C'est le sang... 2'03 18. Le grand troupeau1'01 19. La java des profiteurs2'30 20. Testament2'25 21. La lettre de Paul2'20 22. Cimetières3'17 1918, l'Homme qui titubait dans la guerre (Instrumental) 23. "J'ai emporté le capitaine. ". . 1'22 24. Petite chanson des mutilés0'53 25. La java des profiteurs1'16 26. La valse de l'arrière... 1'29 Françoise Choveaux (1953) 27. Toccata op. 2245'22 La Bataille de Verdun Vincent Bouchot (1966) 28. La nuit descend comme une fumée rabattue5'05

04/2018