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Kazimierz Chledowski

Extraits

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Histoire internationale

Souvenirs. Réflexions d'un Polonais d'Autriche-Hongrie (1843-1920)

1860-1900... dans une lointaine province de l'Empire austro-hongrois, un jeune Polonais d'origine modeste découvre le monde kaléidoscopique qui l'entoure : Ukrainiens, Allemands, Juifs... Il va devenir, dans Vienne, la brillante capitale, ministre de François-Joseph. Plus qu'une «success story» : un condensé - durant une courte période d'équilibre entre puissance et déclin, alors qu'un gouvernement de facto polonais dirige l'Empire et tente, pour le moderniser, de greffer sur la vieille Double Monarchie, un troisième centre (slave) - des efforts pour préserver, au coeur de notre Europe, un ilot autonome de libéralisme politique supranational. D'un côté, risque, au nom du pangermanisme, d'absorption, comme simple province, dans un Grand Reich allemand autoritaire ; de l'autre, menace de démembrement par le despotisme russe, sous couvert de panslavisme. Moment-clé où le chassé-croisé d'alliances contre-nature n'a pas encore brouillé les esprits et condamné l'avenir.

05/2015

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Poésie

Ciel et lacs. Anthologie de poètes de Varmie-Mazurie

L'anthologie présente plus largement des poètes nés dans les années 50 et au début des années 60, poètes qui dans les années 90 ont entrepris d'écrire une nouvelle poésie humaniste, car ce sont eux qui montrent le mieux le palimpseste des vies humaines et les aspects multiculturels de la région désormais appelée Varmie et Mazurie dans le contexte de leur l'histoire, de leurs existences individuelles et collectives, dans les représentations de la nature. Cette sensibilité au multiculturalisme comme héritage a invité la plupart d'entre eux à des voyages et des expéditions suprarégionaux (c'est le cas de Miroslaw S?apik, de Wojciech D. Darski, K. Brakoniecki). Cette poésie a toujours conservé une dimension humaniste, ouverte sur le monde : elle est fortement marquée par l'esprit du lieu, par la petite et la grande histoire, mais néanmoins par la culture universelle et toute la sensibilité qu'elle véhicule (par exemple, Tamara Bo?dak-Janowska, Wojciech Kass, Marcin Cielecki). Certes, il y a dans l'anthologie et d'autres tempéraments poétiques, plus lyriques et subjectifs (Marek Bara?ski, Krzysztof D. Szatrawski, Piotr Piaszczy?ski), mais la caractéristique générale de la présente anthologie, selon nous, est l'authentique voix d'un homme qui se situe dans un monde concret, géographique et historique, un monde mental qui contribue à éclairer sur ce qui constitue l'essence de l'Homme, du Pays, de la Terre, du Cosmos. Le véritable voyage est aussi un voyage vers l'intérieur et l'extérieur à la fois, fondement de la richesse de l'Homme ouvert à l'Autre, à ce qui est lointain et proche à la fois.

10/2019

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Littérature étrangère

Façon d'être

Qui donc est le héros du livre ? Ce qu'on remarque d'abord, c'est son anonymat. C'est "Everyman", l'homme de la rue, l'individu moyen, plus précisément, le Polonais moyen qui a eu vingt an en 1946, a fait la guerre, s'est retrouvé dans un camp d'extermination, a refait surface, et aujourd'hui, au milieu des années 1960, vit la vie la plus banale de paisible "cadre". Mais ce lot de quotidienne grisaille, notre homme, farouchement, refuse de l'accepter : son histoire - nous le découvrons - est tissée de révolte, révolte affirmée contre le fait même d'exister. "L'homme, nous dit l'auteur, n'est pas sensé parler à un tournant décisif de sa vie - son texte est ce qui le préoccupe tous les jours à l'état de veille, un murmure intérieur modulé au fil des ans..." Ce murmure intérieur n'est rien moins qu'une vaste remise en question de notre destinée - encore une sans doute, mais celle-ci spécifiquement polonaise. Si par sa substance et par la belle retenue et la tension du style Façon d'être fait penser au Camus de La Chute, par sa forme profondément originale, qui tour à tour relève du récit objectif, du monologue intérieur et du scénario fortement charpenté, le roman de Brandys rappelle à plus d'un égard l'un des chefs-d'oeuvre scéniques de Samuel Beckett, La Dernière Bande.

10/1968

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Littérature étrangère

Rondo

Lorsque la guerre éclate, pour reconquérir la femme qu'il aime - Tola, une actrice célèbre que guette la folie -, Tom, un obscur figurant des théâtres de Varsovie, décide de fonder un réseau de renseignements. Tola sera l'unique recrue de «Rondo»... Malgré Tom, cependant, la fiction prend peu à peu de l'ampleur et les événements finissent par précipiter «Rondo» dans les convulsions de l'Histoire. Si bien que, la guerre finie, Tom devra rendre des comptes à ceux qui ont pris en main les destinées de son pays. Broyés par l'Histoire, il arrive pourtant que des hommes prennent leur revanche sur elle. C'est le cas de Tom qui, vingt ans plus tard, sorti des geôles staliniennes et soucieux de rectifier certains détails de sa propre aventure après la publication d'un article concernant «Rondo», se livre à une véritable confession. Une confession qui pourrait être celle de n'importe quel Polonais ayant aujourd'hui l'âge et l'expérience de Kazimierz Brandys.

04/1989

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Littérature étrangère

L'art d'être aimée et autres nouvelles

Au risque de sa vie, Ophélie cache Hamlet dans une mansarde à Varsovie pendant les cinq années de guerre ; après ce long huis clos d'une passion dévorante, quels rôles leur fera jouer l'ironie grinçante du destin dans la Pologne d'après-guerre (L'art d'être aimée) ?Comment décider de la culpabilité d'un général nazi dans le génocide, qu'il a tenté d'éviter, d'une population placée sous son autorité ? Quel a été ensuite son rapport à la folie méthodique du nazisme ? C'est ce que tente de découvrir un reporter américain dans un face-à-face sans merci (L'interview de Ballmeyer). Comment, de son côté, une ex-avocate du barreau de Varsovie, exilée depuis trente ans à Paris, vit-elle le souvenir de sa participation en toute bonne foi aux procès truqués de la Pologne stalinienne ? Est-ce un revenant de son passé, porteur d'étonnantes révélations, qui pourra enfin départager à ses yeux l'innocence et la culpabilité qu'elle a jadis tant mêlées (L'art de la conversation) ?Une jeune émigrée d'avant Solidarité, établie à New York, vient interviewer un grand metteur en scène de théâtre polonais en tournée à Paris : deux générations s'affrontent, confrontent leurs visions de la vie et du passé, leurs relations au visage multiple de la Pologne. L'un après l'autre, les masques tombent, jusqu'aux vérités ultimes (Madame King). Un écrivain célèbre, enfin, règle parodiquement ses comptes avec son public, son oeuvre et lui-même, dans un discours de jubilé d'une drôlerie implacable, trop délirant pour ne pas être l'écho d'une inquiétante réalité (De vous à moi).

12/1993

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Littérature étrangère

Carnets Paris New - York Paris (1982-1984)

"L'état de guerre a été proclamé en Pologne. Toutes les communications sont coupées". - Par ces deux phrases Kazimierz Brandys terminait le premier volume de ces Carnets. L'événement tragique survenu à Varsovie le 13 décembre 1981 a surpris l'auteur à New York. Il ne pourra plus retourner dans son pays. Au fil des mois, l'écrivain poursuit le récit de sa nouvelle vie, celle d'un émigré : "On dit que la vie est un roman. J'écris mes Carnets pour voir si la mienne en est un... J'écris ce journal-roman parce que c'est pour moi le seul moyen de surmonter la situation d'un homme tombé hors du temps... La Pologne où je ne suis pas cesse d'être mon expérience, elle est un pays qu'on me raconte". Elle le rattrape pourtant, aux Etats-Unis puis en France, cette Pologne racontée, faite de récits dramatiques, d'anecdotes, de souvenirs et de rêves. D'autres thèmes reviennent, se croisent, s'entrelacent, dans une composition subtile où se mélangent le présent et le passé : l'Europe occidentale en train de perdre son instinct de conservation, la Russie éternelle et l'Union soviétique, les paysages de New York, qui l'étonne et le fascine, ceux de Paris, "oeuvre de metteurs en scène qui transforment l'espace en une construction historique" , le problème juif et celui de l'antisémitisme, la littérature et le travail d'écrivain semé d'embûches. L'humour se double d'ironie pour éclairer la réflexion de ce témoin de notre temps.

10/1987

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Europe centrale et orientale

Journal de Ponary 1941-1943. Un témoignage oculaire unique sur la destruction des Juifs de Lituanie

"Pour les Allemands, 300 Juifs représentent 300 ennemis de l'humanité. Pour les Lituaniens, 300 paires de chaussures et de pantalons" . Chronique de la Shoah à l'Est de l'Europe, rédigée en temps réel par un témoin oculaire, et pour la première fois accessible au public français, Le Journal de Ponary, constitue un document unique et "sans aucun équivalent dans les annales des témoignages sur les grands massacres par fusillades" , selon l'ex-président de Yad Vashem, Y. Arad. Dès l'arrivée des Nazis, en 1941, en Lituanie, Kazimierz Sakowicz, un journaliste polonais catholique qui venait d'emménager, en pleine nature, dans le cadre idyllique de Ponary, près de Vilnius (Wilno), se retrouve aux premières loges d'une gigantesque tuerie. De sa véranda ou caché derrière la lucarne de son grenier, il consigne scrupuleusement - jour après jour et au péril de sa vie -, les atrocités qu'il observe sous ses yeux : l'acheminement des victimes, leur déshabillage, les tortures, les charniers mal recouverts, la sophistication progressive du mode opératoire des tueurs, tous de jeunes volontaires lituaniens " âgés de 17 à 23 ans" ... L'autre intérêt majeur de ce Journal est de montrer pour la toute première fois le sordide quotidien d'un site de mise à mort, entre rapines et beuveries, et le rôle crucial des collaborateurs locaux. Celui des " tireurs " , mais aussi des riverains, que l'on ne saurait sans malhonnêteté qualifier de " témoins " . Et qui, dès les premières semaines, se livrent à un " ignoble trafic d'affaires juives " . Une noire industrie dont on découvre ici - dans la foulée des travaux de l'historien J. Tomas Gross, l'auteur des Voisins (Fayard, 2002) -, l'invraisemblable ampleur. Entre 1941 et 1944, ce sont 70 000 Juifs, hommes, femmes et enfants, qui, à Ponary, furent massacrés aux bords de sept immenses fosses, ainsi que 20 000 Polonais et 10 000 prisonniers soviétiques. Sakowicz dissimulait les feuillets de son journal dans des bouteilles de limonade qu'il enterrait au fur et à mesure dans son jardin. Il a été tué dans des circonstances troublantes juste avant la Libération. Exhumé après-guerre puis sciemment dispersé par le régime communiste dans différentes archives, la reconstitution de ce journal, miraculeusement sauvé, fut une odyssée en soi. Texte présenté, annoté et traduit du polonais par Alexandra Laignel-Lavastine

11/2021

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Poches Littérature internation

Entretiens avec le bourreau

Le bourreau, c'est le général SS Jürgen Stroop... Condamné à mort en 1947 par le tribunal américain de Dachau pour l'assassinat de pilotes prisonniers de guerre, il fut remis deux mois plus tard aux autorités polonaises pour répondre de la liquidation du ghetto de Varsovie en avril-mai 1943. Quant à Kazimierz Moczarski, résistant de l'Armée de l'Intérieur (A.K.), résistance libérale rattachée au gouvernement démocratique réfugié à Londres, il a été arrêté en 1945 par les services de sécurité communistes, condamné à mort après un procès truqué et enfermé pendant une partie de sa détention dans la même cellule que Stroop. Perversion ? Torture d'un raffinement suprême ? Toujours est-il que de cette cohabitation contre nature de la victime et du bourreau, Kazimierz Moczarski a tiré un document stupéfiant, tragique mais parfois aussi cocasse, et qui n'a pas intéressé que les historiens. Faisant taire sa haine et les souvenirs des combats de la veille, oubliant sa propre condamnation à mort et les tortures auxquelles il était soumis, Kazimierz Moczarski a tenté pendant 225 jours de comprendre les mécanismes qui ont pu conduire un Allemand très ordinaire à prendre part au génocide après s'être hissé jusqu'aux sommets de l'équipe dirigeante du IIIe Reich. Sans autre secours, dans cette extraordinaire enquête, que celui d'une patience à toute épreuve et d'une mémoire prodigieuse forgée par les années de clandestinité. Jürgen Stroop a été pendu à Varsovie le 6 mars 1956.

10/2011

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Littérature étrangère

De mémoire...

Ce livre s'inscrit dans la continuité des publications du romancier polonais Kazimierz Brandys en France depuis 1968, et plus particulièrement dans la continuité de ses Carnets. De mémoire... ne constitue pas une tentative d'autobiographie ni de mémoires - il s'agit plutôt d'une création romanesque que l'auteur qualifie de "journal-essai" et dans laquelle il joue avec les caprices de sa mémoire. Cette forme originale lui permet d'évoquer des thèmes aussi divers que l'insurrection de Varsovie, ses lectures de Vladimir Nabokov, le débat sur la collaboration en Pologne, la décadence de la littérature et son retour à Varsovie après de longues années d'exil en France. La construction, très libre, permet à l'auteur des rapprochements inattendus et des mises en perspective insolites qui font une nouvelle fois la preuve de l'originalité de l'oeuvre de Brandys.

06/2003

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Religion

Miraculé de Dachau. Témoignage

Prisonnier à Dachau, Kazimiers est choisi comme cobaye dans le service du médecin-chef SS. Il livre un témoignage vibrant d'amour et de pardon et une réflexion sur l'homme d'une grande profondeur. Extrait de son ouvrage : Les hivers à Dachau furent une période de tourments indicibles dans l'enfer du camp, mais ils furent aussi une période de grandeur : le temps de la souffrance héroïque et de l'héroïsme du service, qui ne recula jamais devant le sacrifice de la vie. Les modalités et les actes furent différents. Comment les raconter tous ? Mais ce n'est pas là le plus important. Après tout, les noms de leurs auteurs sont inscrits dans les cieux (cf. Lc 10, 20), tout comme leurs actes. Car il n'est pas d'amour plus grand que celui-là : donner sa vie pour ses amis (Jn 15, 13). Ces paroles de Jésus ont été prononcées par l'Eglise à propos du premier Saint Prisonnier canonisé. Comme elles étaient justes ! Ils resplendissent comme des étoiles au firmament, et puisse le ciel, par leur intercession, se pencher sur la terre, oeuvre du Dieu-Amour, afin qu'elle ne soit plus dévastée de manière aussi horrible par l'homme obsédé par la haine... . Ni la vie ni la mort ne peuvent être soumises à l'hégémonie de la technique ou privées de leurs caractéristiques pleinement humaines. Ici l'homme ne peut reconnaître d'autre puissance en dehors du pouvoir souverain du Créateur. La vie et la mort ne sont pas seulement une question de guerre mais, à l'ère de la technique, surtout de paix. Combien de personnes ont-elles été tuées ? A ce propos aussi la technique se perfectionne. Combien reconnaissent une ingérence non humaine dans le mystère de la vie à son début ? Ici les progrès de la technique sont carrément d'une évidence solaire. Ainsi la technique devient de plus en plus parfaite, mais l'homme croît-il ? L'homme, ami de la technique, s'allie même contre la vie, avec elle. De cela c'est lui qui est responsable, certes pas la technique. L'homme reste toujours homme. Puisse-t-il donc l'être toujours, avec la conscience que son humanité n'a pas de prix et que la dictature de la technique est pleine de dangers.

09/1997

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Littérature étrangère

Hôtel d'Alsace et autres adresses

"Avec Hôtel d'Alsace et autres adresses, trois essais sur Wilde, Gide et Léautaud, Kazimierz Brandys nous offre une démonstration magistrale de ce que peut être un "portrait littéraire", lorsque sont mis à son service le style, la culture et une extrême intelligence des faits et des textes. "Portrait" est bien le mot, non de la vie seulement ou de l'oeuvre, selon la vieille distinction scolaire, mais aussi "portrait" de ce qui fait un écrivain, de ce travail énigmatique et continu par lequel la vie et l'oeuvre s'échangent. Sans doute Kazimierz Brandys ne partage-t-il nullement l'aventure privée des trois hommes. Mais son propre destin d'écrivain polonais depuis dix ans résidant à Paris, et pour qui la culture française fut une ressource, une alliée, un héritage choisi, ne pouvait que le rendre profondément sensible à ces déchirures privées, à ces contradictions publiques, à ces réconciliations dont l'oeuvre littéraire est le lieu". Danièle Sallenave.

12/1992

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Littérature étrangère

Carnets Paris, 1985-1987

"Ce que je fais dans Carnets consiste à construire une narration avec des situations, descriptions, faits et réflexions utilisés de manière à former un récit de la vie d'un couple. Autrement dit, un roman avec deux héros, un fond historique, des personnages de deuxième et de troisième plan, un temps d'action variable. Au fond, si je voulais m'en donner la peine, je pourrais l'écrire comme un vrai roman, à la troisième personne, en attribuant aux personnages des noms fictifs. Mais je ne veux pas m'en donner la peine. Et le fait que je ne le veuille pas et que je n'écrive pas à la troisième personne recèle l'élément important, essentiel, que j'appelle modification de la perspective ou déplacement du point de vue, et qui correspond probablement à un genre nouveau d'engagement vis-à-vis de la réalité. D'un engagement qui se manifeste par le rejet d'une littérature générée par la forme, non par la vie". Kazimierz Brandys.

03/1990

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Polonais

Rozmowy z katem. Entretiens avec le bourreau

Cette pièce est une adaptation théâtrale du livre éponyme de Kazimierz Moczarski, ancien résistant déclaré " ennemi du peuple " par les autorités communistes et incarcéré dans la même cellule qu'un criminel de guerre nazi. L'auteur s'interroge sur les mécanismes psychologiques qui transforment un homme en monstre. Zygmunt Hübner (1930-1989), acteur, metteur en scène, directeur du Teatr Stary de Cracovie, écrivain et pédagogue, est une figure importante du théâtre polonais de l'après-guerre. En 1977, Hübner entreprend l'adaptation théâtrale du livre de Kazimierz Moczarski, Entretiens avec le bourreau. Devenu célèbre et traduit en plusieurs langues, le livre de Moczarski donne lieu à de nombreuses adaptations théâtrales et filmiques  : d'Andrzej Wajda et de Maciej Englert en Pologne, de Philp Boehm aux États-Unis, entre autres. La pièce est inspirée des mémoires de Kazimierz Moczarski, ancien résistant déclaré " ennemi du peuple " par les autorités communistes, incarcéré dans la même cellule qu'un criminel de guerre nazi. Le face-à-face bourreau-victime permet la confrontation en direct sur scène de propos opposant deux logiques antagonistes. La pièce montre les atrocités de la guerre à travers le regard du bourreau et dévoile les mécanismes psychologiques qui mènent à la transformation d'un homme ordinaire en criminel. C'est une mise en garde poignante, toujours actuelle, contre le danger de l'endoctrinement et contre les idéologies fondées sur l'obéissance absolue et la discipline autoritaire, susceptibles d'atrophier le sens moral d'un homme.

09/2022

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Littérature étrangère

Le troisième Henri

Après la première représentation de sa pièce Le Troisième Henri, Kruzoe se rappelle les circonstances de son retour en Pologne. D'abord professeur d'histoire de littérature polonaise aux Etats-Unis, il est ensuite à Paris où il dirige un séminaire à la Sorbonne. Très vite, Kruzoe reçoit de mystérieux coups de téléphone, puis une lettre d'un condisciple qu'il a autrefois injustement accusé de lui avoir pris sa femme, puis un important virement sur son compte bancaire, enfin une bande magnétique d'un autre ami polonais. Il s'interroge sur sa solitude d'exilé, sur le bonheur qu'il a perdu, le lien qu'il a défait avec sa femme, avec ses amis, sur ses missions durant les troubles années de l'occupation de la Pologne. Ainsi, de victime, devient-il enquêteur, en même temps qu'unique témoin et unique accusé. Car la vérité sur lui-même, qu'il finira par découvrir, est envisagée et traitée comme une véritable énigme, et sa recherche comme une enquête policière.

10/1995

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Pologne

Cracovie. 6e édition

De la place du Marché à la colline de Wawel, de Kazimierz à Nowa Huta, en passant par l'ancienne usine-musée d'Oskar Schindler, la capitale de la Petite-Pologne se déploie en un clin d'oeil avec un guide pas comme les autres. - Un concept unique : des cartes grand format dépliables par quartier - Les incontournables, visites, sorties et shopping localisés sur les cartes - Des idées pour découvrir la ville hors des sentiers battus. Tous les bons plans testés par nos auteurs-voyageurs pour vivre à l'heure de Cracovie !

09/2021

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Littérature anglo-saxonne

Marie et Marya. Tome 1 [EDITION EN GROS CARACTERES

Une femme... deux vies. La première est Marya Sklodowska, s'apprête à épouser le mathématicien Kazimierz Zorawski. Mais les parents de son fiancé s'opposent à leur union. L'engagement est rompu. Humiliée, Marya quitte son pays natal pour la capitale française afin d'étudier la physique et la chimie à la Sorbonne. Elle change d'identité pour mieux s'intégrer et devient... Marie Curie. La seconde est Marya Sklodowska, mariée et restée en Pologne... Qui serait cette autre Marie Curie qui aurait connu une existence de femme et de mère plus conventionnelle ? Sa soif de connaissance aurait-elle fini par l'emporter ?

02/2023

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Littérature anglo-saxonne

Marie et Marya. Tome 2 [EDITION EN GROS CARACTERES

Une femme... deux vies. La première est Marya Sklodowska, s'apprête à épouser le mathématicien Kazimierz Zorawski. Mais les parents de son fiancé s'opposent à leur union. L'engagement est rompu. Humiliée, Marya quitte son pays natal pour la capitale française afin d'étudier la physique et la chimie à la Sorbonne. Elle change d'identité pour mieux s'intégrer et devient... Marie Curie. La seconde est Marya Sklodowska, mariée et restée en Pologne... Qui serait cette autre Marie Curie qui aurait connu une existence de femme et de mère plus conventionnelle ? Sa soif de connaissance aurait-elle fini par l'emporter ?

02/2023

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Policiers

Lumen

Dans la Pologne que l’armée allemande envahit durement en 1939, l’assassinat de la mère Kazimierza, religieuse connue pour ses dons de prophétie, pourrait mettre le feu aux poudres. Un duo improbable enquête : Martin Bora, officier du renseignement allemand, et le père Malecki, américain, prêtre à Chicago, envoyé par le Vatican. Deux hommes honnêtes dans une période de l’histoire où le mépris de l’individu est de rigueur. Confronté avec horreur au comportement assassin des troupes de son pays, Martin Bora est coincé entre la loyauté et un idéal humaniste, qui l’amène à apprécier la discussion, pas toujours facile, avec le père Malecki. Le couvent abrite-t-il des résistants, les sœurs leur apportent-elles de l’aide ? Les prophéties gênaient-elles l’occupant dans sa propagande ? Et la belle actrice Ewa Kowalska, qui ne laisse pas indifférent un Martin Bora éloigné de son épouse et dont le couple bat de l’aile, quel jeu joue-t-elle exactement ? “Lumen Christi adjuva nos” - plus que jamais la devise de la mère Kazimierza est de mise. Intrigue politique, thriller psychologique et mystère religieux tout à la fois, ce premier volet des enquêtes de Martin Bora dans les années troubles de la Seconde Guerre mondiale est une réussite incontestable.

01/2012

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Littérature française

Le muscle et la chair

Alors qu'il s'apprête à devenir papa, Ewad Kubicz, photographe parisien de trente et un ans, apprend la mort de son père avec lequel il a rompu les liens quinze ans plus tôt. Kazimierz Kubicz, ancien champion du saut à la perche, s'est réinventé mille fois, de sa Pologne natale aux États-Unis, sans jamais se fixer nulle part : gloire nationale puis considéré traître à la patrie, mari volage, père déloyal, ce séducteur fantasque est resté une énigme pour son fils. L'annonce de sa disparition, à laquelle le fils ne veut pas croire, rouvre des plaies cicatrisées mais surtout pousse Ewad à partir à sa recherche et à interroger les femmes de sa vie. Une quête du père qui est aussi une quête personnelle. À quel point peut-on pardonner à ceux que l'on aime et qui vous ont trahi ?

01/2013

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Pologne

Petit futé Cracovie. Edition 2024-2025. Avec 1 Plan détachable

Allongée au pied des Beskides carpatiques, Cracovie constitue le coeur de la Pologne. Effervescente, vivace, dynamique, élégante, romantique, nostalgique... les attributs se multiplient pour décrire cette métropole universitaire qui fut ancienne capitale royale et qui reste le symbole de la nation polonaise. Ville aux mille visages, Cracovie ne manque jamais de séduire. Si la vieille ville enchante les visiteurs avec son centre médiéval superbement conservé et le château de Wawel, juste en dehors des anciennes enceintes on plonge dans les vieux quartiers juifs de Kazimierz et de Podgórze où l'on respire, encore aujourd'hui, une atmosphère galicienne authentique. Plus loin, ce sont les vestiges de l'époque communiste qui vous attendent dans le quartier de Nowa Huta. Sans oublier qu'à Zwierzyniec, Bielany et Lagiewniki on trouve la Cracovie des sanctuaires et des églises, entourée de collines et prairies verdoyantes. Facilement accessible depuis Paris, Cracovie s'avère une destination idéale de week-ends et la région de la Petite Pologne offre une multitude d'activités que le Petit Futé se réjouit de vous faire découvrir.

12/2023

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Pologne

Petit Futé Cracovie. Edition 2019-2020. Avec 1 Plan détachable

Allongée au pied des Beskides carpatiques, Cracovie constitue le coeur de la Pologne. Effervescente, vivace, dynamique, élégante, romantique, nostalgique... les attributs se multiplient pour décrire cette métropole universitaire qui fut ancienne capitale royale et qui reste le symbole de la nation polonaise. Ville aux mille visages, Cracovie ne manque jamais de séduire. Si la vieille ville enchante les visiteurs avec son centre médiéval superbement conservé et le château de Wawel, juste en dehors des anciennes enceintes on plonge dans les vieux quartiers juifs de Kazimierz et de Podgórze où l'on respire, encore aujourd'hui, une atmosphère galicienne authentique. Plus loin, ce sont les vestiges de l'époque communiste qui vous attendent dans le quartier de Nowa Huta. Sans oublier qu'à Zwierzyniec, Bielany et Lagiewniki on trouve la Cracovie des sanctuaires et des églises, entourées de collines et prairies verdoyantes. Facilement accessible depuis Paris, Cracovie s'avère une destination idéale de week-ends et la région de la Petite Pologne offre une multitude d'activités que le Petit Futé se réjouit de vous faire découvrir.

01/2019

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Littérature étrangère

Marie et Marya

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pascale Haas. Dans la Pologne de 1891, une jeune femme, Marya Sklodowska, s'apprête à épouser le mathématicien Kazimierz Zorawski. Mais les parents de son fiancé s'opposent à leur union. L'engagement est rompu. Déçue et humiliée, Marya quitte son pays natal pour la capitale française afin d'étudier la physique et la chimie à la Sorbonne. Elle change d'identité pour mieux s'intégrer et devient... Marie Curie. Si elle s'était mariée, que serait devenue la jeune Marya ? Sans accès aux études, sans travail et sans recherche ? Qui serait cette autre Marie Curie, qui aurait connu une existence de femme et de mère plus conventionnelle ? Sa soif de connaissance aurait-elle fini par l'emporter ? Après le best-seller La Vie secrète d'Elena Faber, et en s'inspirant du parcours fascinant de Marie Curie, Jillian Cantor dessine à travers ce roman plein de souf e un personnage de femme hors du commun, qui transporte et ravit durablement le lecteur. Habilement écrit. Kirkus Reviews La peinture parfaite d'une époque, de sa langue, de ses coutumes et de ses lieux. Historical Novel Society