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Jean-Marie Rouart

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Littérature française

Jean-Marie

"Que restait-il après avoir tout dit, tout fait, ressassé, écrit et réécrit, expliqué jusqu'au plus explicite, rameuté les images partout éparpillées, usé des poncifs jusqu'à la corde. Une vérité ? Une certitude ? Une évidence ? Une imprécation ? Non. Ce qui subsiste de tout ce vacarme c'est le rien". Jean-Marie aura vécu dans une société dont il ne comprit que tard le prix... Il dut se départir de sa jeunesse, ses idéaux et sa liberté, il sacrifia sa femme et son enfant pour la satisfaire. Par l'entremise de rêves éclairants, il saisit enfin ce qu'il était devenu et parvint à réaliser, dans un désarroi existentiel latent, la personne publique qui le représentait jusqu'à la caricature. Après avoir goûté aux joies de la notoriété et du paraître, il perdit les deux. Abandonné par un corps trop lâche et une mémoire en perdition, commence alors sa quête effrénée d'une identité égarée, ponctuée de quelques digressions philosophiques sur la société et les hommes. Belge d'origine albanaise, Bardhyl Alia prête ses talents de comptable et financier aux sociétés qui y recourent. L'écriture l'aide à mieux nommer les choses, à les identifier avec plus d'acuité, tout en libérant une imagination qui se déploie dans un lyrisme qui parfois le surprend.

09/2019

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Littérature française

Jean et Marie

Je voudrais tant. Tant vous convaincre de lire ces pages. Cette histoire d'un amour qui défie la mort. Et qui reconstruit jour après jour - mais pas en un mois, pas en une année - avec une infinie volonté, un grand Jean. Un Jean dont la tête, les mains, le corps tout entier, se donnent, se battant avec la cire, la terre, la pierre et les flammes, contre les imbéciles et le diable aussi, pour couler le bronze, le métal hurlant qui dira l'indicible, le mal et la beauté du monde. Au risque d'y perdre l'esprit. Et la vie. C'est l'histoire aussi, plus grande s'il se peut, d'une petite Marie, fille de Flandres, fille du Nord comme Jean Roulland, qui rêvait de créer des formes, des corps et des visages, comme lui, et qui, tout simplement, et tout superbement, l'a aidé, l'aide, à être et à faire. La grande Marie. C'est une histoire contée avec une tendresse et une chaleur éblouies, majuscules ; une histoire faite de mille et mille histoires. Au bord de la mort. Au coeur de l'amour. Jacques Duquesne

05/2013

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Photographes

Jean-Marie Périer. 1960-1970

Dans cette édition collector, Jean-Marie Périer nous réouvre les portes de la gigantesque galerie que fut le début de sa carrière de photographe dans les années 1960-1970. Il emmène le lecteur à la rencontre des icônes naissantes de cette période aussi bien en France qu'à l'international. Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Françoise Hardy ou encore les Beatles ou Marianne Faithfull se succèdent au fil des pages et s'offrent au lecteur à travers l'objectif du photographe. Le livre alterne photos et de longs textes qui se complètent et plongent le lecteur au coeur des deux décennies. Jean-Marie Périer y évoque sa vision de cette génération qu'il a connue et côtoyée et livre des anecdotes intimes sur des personnalités qui ont marqué une époque et sont entrées dans la légende.

10/2021

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Littérature française

Mes révoltes

"Au fond, c'est tout ce que je demandais. Sortir du lot de ceux qui se rangent dans des professions honorables, mais ne seront jamais habités par le feu sacré de l'art. Je voulais être écrivain. Et rien n'était plus hasardeux qu'une telle ambition". Pourquoi "mes révoltes" ? Pourquoi, sous l'apparence d'un enfant gâté - du succès, une famille célèbre, l'Académie -, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu'à s'exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ?

01/2024

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Beaux arts

Une famille dans l'impressionnisme

Jean-Marie Rouart appartient à une famille de peintres. Son arrière-grand-père Henri Rouart, polytechnicien, inventeur de moteurs et de machines thermiques, fut élève de Corot et ami de Degas. Son rôle de collectionneur a fait date dans l’histoire de l’impressionnisme. Son autre arrière-grand-père, Henry Lerolle, était également peintre et ami de Degas. Les deux filles d’Henry Lerolle épousèrent les deux fils d’Henri Rouart. Julie Manet, fille de Berthe Morisot et d’Eugène Manet, frère d’Edouard Manet, épousa Ernest Rouart, un autre frère. La cousine de Julie épousa Paul Valéry. Tout le monde peignait et vivait dans la familiarité des plus beaux tableaux de Manet, Renoir, Degas, Corot et bien d’autres. Jean-Marie Rouart a été élevé dans ce monde de la peinture, prolongé également par son père et par son oncle. Il a évoqué de nombreux souvenirs dans son livre Une jeunesse à l’ombre de la lumière (Gallimard, 2000), sans pouvoir décrire ou montrer ces tableaux qui furent ses compagnons de jeunesse. Ces oeuvres, qui souvent représentent des membres de sa famille, sont dispersées dans des musées aux quatre coins du monde. Dans cet ouvrage, montrant plus de cent trente peintures et photographies d’époque, Jean-Marie Rouart a essayé de réintégrer ces tableaux dans le décor qui fut si longtemps le leur et qui fut le cadre de sa vie.

03/2016

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Religion

Jean-Marie Lustiger. Le cardinal prophète

Dans cette biographie d'exception, nourrie de témoignages et d'archives inédites, Henri Tincq raconte la vie extraordinaire d'un jeune enfant juif devenu cardinal-archevêque de Paris et l'une des figures religieuses les plus importantes du XXe siècle. On découvre une enfance foudroyée par la mort de sa mère, déportée à Auschwitz, drame qui marquera tous ses choix de vie ; une foi inébranlable, et sûre du lien indéfectible entre l'Ancien et le Nouveau Testament, juifs et chrétiens ; une relation privilégiée, presque fraternelle, avec Jean-Paul II ; des rapports respectueux avec François Mitterrand et beaucoup moins avec Jacques Chirac ; un homme d'action autant que de pensée. Un grand prélat, un homme au caractère énergique, mais aussi un grand esprit. Avec érudition, nuance et profondeur, Henri Tincq fait le portrait de ce grand homme d'Eglise dont l'influence se fait encore sentir dans toute la communauté catholique.

04/2012

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Littérature française

Le siècle des Jean et Marie

Jean et Marie ont émigré sur la côte est des Etats-Unis depuis une cinquantaine d'années. Au début des années 1970, à la demande de ses petits-enfants, Jean revient par écrit sur les grands événements de ce siècle tumultueux. Jean et Marie sont restés Français de coeur ; c'est pourtant en Hollande que commence le récit, sur les traces de Naundorff, prétendu Louis XVII, et dont Jean découvre qu'il n'est autre que l'aïeul de sa chère amie Sophie, rencontrée sur le transatlantique et revue en Louisiane. Jean s'attachera ensuite aux graves heures de la Seconde Guerre mondiale, de ses prémices à l'Après-Guerre ; mais puisqu'il ne la vécut que de loin, le narrateur va s'effacer derrière les récits passionnés de son fils André, futur docteur en médecine et de Bernard, le presque frère de celui-ci, le fils de Sophie, journaliste. André et Bernard nous feront aussi revivre le début des trente Glorieuses, la Guerre d'Algérie, le Concile Vatican Il... Au plus près des événements, mais surtout des bouleversements sociétaux et des tiraillements existentiels qui ont marqué cette époque, André et Bernard commentent leur actualité et débattent des grands enjeux.

11/2018

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Réalistes, contemporains

Le marie de la st jean

Le Marié de la Saint-Jean nous emmène sur les chemins de la générosité. Ce long parcours de Zhida, "adopté" par une famille, des amis, un pays, Yves Viollier le raconte avec une émotion sincère et une grande justesse.

10/2022

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Romans de terroir

Le marié de la Saint-Jean

1977. Le mariage de Zhida se prépare à la Gallifrère, la belle ferme de ses futurs beaux-parents, près de Luçon. Zhida, jeune Chinois du Cambodge, Français " banane " comme il dit – jaune à l'extérieur – a dû partir, seul, pour la France à l'âge de huit ans avec son petit frère, et aller en pension à Romilly. Son père, tout juste arrivé de Hong Kong, et son oncle, qui a pu échapper aux Khmers rouges et émigrer en France, seront là pour son mariage. Au coeur des trois nuits étouffantes de plein été qui précèdent la fête, Zhida revit l'histoire de sa merveilleuse rencontre avec la rousse Gabrielle, qui l'a choisi sur les bancs du lycée. S'invitent aussi dans ses souvenirs l'enfance, que l'exil a rendue douloureuse, l'adolescence et la jeunesse précaires. Et c'est à sa mère, la grande absente, disparue dans les ténèbres de la barbarie, que ses pensées reviennent, elle dont le sourire fragile va l'accompagner jusqu'à l'autel.

04/2017

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Histoire de France

Les aventuriers du pouvoir. De Morny à Macron

Je ne peux me défendre d'une attraction coupable pour les grands hommes de l'Histoire. J'ai toujours noué avec eux des complicités secrètes. C'est ainsi que sont nés les trois essais biographiques réunis ici : Napoléon ou la Destinée, Bernis, le cardinal des plaisirs, Morny, un voluptueux au pouvoir. Je les ai abordés moins en historien qu'en écrivain qui tente de percer leurs motivations et le mystère de leur destinée. J'ai adjoint à ces biographies des " Portraits acides " parfois un peu vifs, certains même acerbes, d'hommes politiques contemporains que j'ai été amené à fréquenter. Je raconte ainsi mes promenades archilittéraires et un peu irréelles avec François Mitterrand dans la Nièvre et à Paris ; le roman de mes relations barbelées avec un Giscard d'Estaing vexé par le discours trop peu flatteur avec lequel je le recevais à l'Académie. Je ne ménage pas non plus mes critiques envers François Hollande, " le Machiavel de Tulle ", " qui a occupé plus de place qu'il ne laissera de vide ". Je brosse aussi les portraits de quelques grands fauves : Chirac " le Paganini de la palinodie ", Sarkozy " l'homme qui en voulait trop ", Villepin " l'archange des bas-fonds ", Fillon " le sourcilleux ", Macron " le président hors-sol " ou Charles Pasqua " le pas blanc-bleu, mais bleu-blanc-rouge ". Que je les aie aimés, admirés ou jugés néfastes, tous les grands acteurs de notre théâtre politique que j'ai passés au crible m'ont passionné comme autant de personnages de notre roman national si riche et si contradictoire. J. -M. R.

11/2019

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Littérature française

Ne pars pas avant moi

Qu'est-ce qui décide de notre destin ? Pourquoi les choses arrivent-elles ? Quelle est la part de la volonté, du hasard et de la fatalité dans l'accomplissement d'une vie ? Dans ce roman autobiographique, Jean-Marie Rouart s'interroge sur le mystère de la destinée et tente d'en comprendre les rouages secrets. Il met son coeur à nu et avoue ses faiblesses : une adolescence à l'horizon bouché, un bac inlassablement raté, l'amour pour une jeune fille qui ne cesse de le tromper, la médiocrité dans une chambre de bonne à échafauder des rêves au-dessus de ses moyens. Par quel sortilège conjurer le mauvais sort ? Comment passer de la pauvreté parmi les pêcheurs de Noirmoutier à la fréquentation des heureux du monde, de l'humiliation des livres refusés à l'Académie française ? L'amour, sa cruauté et ses ivresses ponctuent un récit alerte et piquant dans lequel alternent romantisme et humour.

08/2014

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Littérature française (poches)

Ils ont choisi la nuit

Pourquoi en finir avec la vie ? Par quelle alchimie du désespoir le suicide apparaît-il comme la seule issue au mal de vivre ? Le désespoir n'explique pas tout. Jean-Marie Rouart a voulu aller plus loin, comprendre le secret des suicidés. Peut-être parce qu'il a lui aussi partagé leur angoisse, leur fièvre, leur tentation. Son livre lève le voile sur un paysage douloureux où passent des ombres fulgurantes : Romain Gary, Stefan Zweig, Hemingway, Jack London, Drieu La Rochelle, ou encore Napoléon qui, par deux fois, voulut en finir. Un même refus des compromissions, des lâchetés, des trahisons unit ces hommes si différents dans une fraternité de la nuit, mais aussi une même sensibilité adolescente, un même élan déçu vers l'idéal.

01/2003

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Romans historiques

Napoléon ou la destinée

Il y a un autre Napoléon. C’est celui qui m’a fasciné. Un homme souvent au bord du gouffre qui s’efforce de déchiffrer l’énigme de sa destinée. Frôlant sans cesse la catastrophe, il semble entraîné dans une course poursuite où le rêve devient réalité, où l’invraisemblable devient vrai. Ses échecs me parlent plus que ses succès. Ils ponctuent sa vie. Il s’est construit en les surmontant. Sous la surface de la gloire, comme d’une mer souterraine, jaillissent çà et là des accès de désespoir, des crises de doute. Parfois il est si désemparé qu’il songe au suicide. À Fontainebleau, en 1814, il décide même d’en finir en avalant du poison. Loin d’être seulement un esprit rationnel, il se sent le jouet de forces obscures. D’où son attirance pour les phénomènes surnaturels. Il croit aux signes, aux présages, aux prédictions, à tous les messages de l’invisible. C’est d’eux qu’il tire la certitude de son destin d’exception. C’est cet autre Napoléon, méconnu, dissimulé derrière la fresque de la grande histoire, que j’ai voulu faire revivre ; et avec lui une époque presque irréelle à force de relever des défis impossibles et de s’abandonner au feu de toutes les passions.

08/2012

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Littérature française

La vérité sur la comtesse Berdaiev

Pourquoi le destin s'acharne-t-il sur la comtesse Berdaiev ? Aristocrate très belle et très libre, elle appartient à la communauté des Russes blancs, ces exilés qui ont fui l'Union soviétique après la révolution de 1917. Personnalités fantasques et passionnées, minées par la nostalgie et songeant à des projets impossibles, ils ont du mal à trouver leur place dans une société française qui les regarde comme des vestiges anachroniques. Cherchant dans l'amour et dans l'étourdissement des plaisirs un remède à leur mal de vivre, partagés entre la misère et l'opulence, prêts à tous les expédients pour survivre, ils sont la proie de tous les faux donneurs d'espoir et surtout de leurs rêves. Déjà victime de l'Histoire qui l'a condamnée à l'exil et à la ruine, la comtesse Berdaiev va se trouver impliquée dans une affaire de moeurs éclaboussant le milieu politique dans les débuts ténébreux de la V ? République. Librement inspiré du scandale des Ballets roses, ce roman renoue avec les thèmes chers à Jean-Marie Rouart : la passion amoureuse confrontée avec la brutalité du pouvoir, face à une société qui se veut toujours moralisatrice.

03/2018

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Littérature française (poches)

Le scandale

En 1935, dans une petite ville du sud des États-Unis, une jeune fille noire a été violée et tuée au cours d'une beuverie par le fils d'un riche notable. Les politiciens, la police, les juges vont tout mettre en œuvre pour étouffer l'affaire qui risque de compromettre la carrière politique du jeune homme. C'est dans ce contexte le violence sexuelle et de ségrégation raciale que Jim, le héros du livre, devient l'amant d'une jeune Noire, Angela. Leur couple sera la cible de toutes les fureurs et des jalousies qui se déchaînent. Victimes de la réprobation générale, considérés par la société puritaine comme des fauteurs de scandale, porteurs de la malédiction et du péché, Jim et Angola vont être pourchassés. Angela est enfermée dans un bordel et Jim exilé à Boston... Dans Le Scandale, on retrouve les thèmes de prédilection de Jean-Marie Rouant, transposés dans la société américaine puritaine des années trente : la passion amoureuse, la justice, la prostitution, l'hypocrisie sociale et le fanatisme moralisateur.

09/2007

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Littérature française

Ils voyagèrent vers des pays perdus

Le 11 novembre 1942, un télex apprend au monde abasourdi que le maréchal Pétain a quitté Vichy pour rejoindre Alger où les Américains viennent de débarquer. A Londres, après la consternation, c'est l'affolement. Le Général rassemble ses troupes et affrète un bateau. A bord de cette nouvelle arche de Noé, une galerie de personnages tous plus excentriques les uns que les autres. A commencer par les proches du Général - Aron, Kessel, Druon -, des traîtres, des héros ; sans oublier les femmes, espionnes, cartomanciennes, princesses. Des intrigues se trament, des couples se forment et se défont tandis qu'apparaissent des villes légendaires comme Samarcande. La plume de Jean-Marie Rouart virevolte, bondit, caracole. Mais derrière ce roman picaresque se cache un conte philosophique où, plus sérieusement, l'auteur s'interroge sur l'histoire et ses folies, ainsi que sur certaines énigmes troublantes de la Résistance et de la Collaboration. Et sur une énigme plus grande encore : celle du temps qui fait l'histoire et défait les amours. Un livre drôle, décoiffant, carrément fou. Bernard Pivot, Le Journal du dimanche.

06/2023

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Littérature française

Ils voyagèrent vers des pays perdus

Le 11 novembre 1942, un télex apprend au monde abasourdi que le maréchal Pétain a quitté vichy pour rejoindre Alger où les Américains viennent de débarquer. A Londres, après la consternation, c'est l'affolement. Le Général, qui a songé au suicide, décide de rassembler ses troupes et d'affréter un bateau de guerre surnommé le "cercueil flottant". A bord de cette nouvelle arche de Noé, une galerie de personnages tous plus excentriques et baroques les uns que les autres. A commencer par la garde rapprochée du Général— Aron, Kessel, Druon —, des traîtres, des héros, sans oublier un cortège de jolies femmes, espionnes, amoureuses, cartomanciennes, princesses. Des intrigues se trament, des couples se forment et se défont, la drogue circule même parfois, tandis qu'apparaissent des villes légendaires comme Samarcande.

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Littérature française

La guerre amoureuse

Le narrateur est un écrivain sans oeuvre. A plus de cinquante ans il anime une revue d’art confidentielle soutenue par une riche mécène, Mme Delachenal. Invité par une université finlandaise, il se rend à Helsinki pour participer à un colloque sur la critique littéraire. Là-bas, il retrouve une ancienne connaissance suédoise, Birgitt Bollstrom-Borjom, laquelle est mariée à un puissant industriel, qui est aussi le mécène du fameux peintre Gustav Molnar (le premier mari de Birgitt). Malgré l’accueil chaleureux qui lui est réservé et la beauté sauvage des paysages nordiques, le narrateur s’ennuie et ne peut s’empêcher de maudire cette nation protestante austère et rigoriste. Mais une rencontre imprévue va adoucir ce premier jugement sévère. Elle s’appelle Helena, elle est blonde, jolie, elle est étudiante en Lettres et termine une thèse sur l’oeuvre de l’écrivain français Fromentin. C’est le coup de foudre. Le narrateur rentre à Paris la mort dans l’âme. Quelques mois après, il reçoit un coup de téléphone d’Helena lui annonçant qu’elle débarque à Paris pour terminer son mémoire de doctorat. Dès lors commence entre eux une relation orageuse, passionnelle, où chacun des amants cherche à prendre l’ascendant sur l’autre. Helena voudrait convaincre le narrateur de l’épouser, tandis que ce dernier vit dans la hantise que l’étudiante ne le quitte pour un homme plus jeune. Afin de faire céder le narrateur, Helena va s’employer à le rendre jaloux. A l’occasion d’une grande exposition consacrée à l’oeuvre de Molnar, l’artiste est présenté à Helena, qui se laisse ostensiblement charmer par le vieux séducteur. Elle va ensuite habilement entretenir une relation ambiguë avec Molnar afin de pousser le narrateur dans ses derniers retranchements… Un livre mordant, qui assume pleinement la dynamique romanesque et le genre du « roman d’amour ». L’écriture brillante, rapide, entraîne le lecteur dans le tourbillon sentimental du narrateur. Car au rythme où se déroule sa passion, il s’agit bien d’une guerre, avec ses attaques, ses blessures et ses stratégies de conquête. En dépit de la violence des sentiments, le narrateur ne se départit jamais de son sens de l’humour, faisant de ses maladresses des moments désopilants. Mais en mettant son coeur à nu, il prend aussi le parti d’émouvoir et de parler sans fausse pudeur de ses blessures. Un splendide roman d’amour contemporain.

01/2011

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Histoire de France

Bernis. Le cardinal des plaisirs

Jeune abbé, protégé de Mme de Pompadour, Bernis traverse le siècle des plaisirs avec l'éclat singulier d'un héros de roman. " Il y a du Julien Sorel et du comte Mosca dans Bernis ", dira Roger Vailland. Parcours foudroyant que celui de cet ambitieux couvert de femmes : parti de sa province, il est élu à l'Académie Française à vingt-neuf ans. Ambassadeur à Venise où il en remontre à Casanova dans les intrigues amoureuses, le voilà à quarante ans ministre des Affaires étrangères de Louis XV, chargé de mettre en œuvre le renversement des alliances qui précipite la France dans la guerre. Ami et rival de Choiseul, au pouvoir, il révèle un autre visage. L'arriviste devient homme d'Etat. Plutôt que de poursuivre une guerre qu'il désapprouve, il préfère affronter la disgrâce et l'exil. Cette vie de plaisirs, éclairée par la passion de la gloire, est devenue légendaire. Symbole de la séduction et du panache, cardinal atypique, Bernis nous introduit au cœur d'un XVIIIe siècle qui jette ses derniers feux.

09/1998

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Sciences politiques

Cette opposition qui s'appelle la vie

Assistons-nous à la fin d'un monde ou à la naissance d'une ère nouvelle ? Les multiples crises que nous traversons, financière, sociale, morale, culturelle sont des symptômes. Mais de quoi ? C'est cette question que se pose Jean-Marie Rouart dans ce livre caustique, ironique voire polémique. Scrutant les événements et les hommes, l'insolent brosse dans un style iconoclaste les portraits des personnages qui sont au centre du système. D'abord la constellation sarkozienne : le trépidant président, Carla qui met la République en chansons, Rachida Dati, icône de la diversité mais victime de la mode, l'ombrageux Fillon, un volcan sous un lac glacé qui digère les couleuvres et attend son heure. Cette crise, comment le parti socialiste, au coeur des contradictions françaises, y échapperait-il ? Rouart décrypte ce qui se dissimule sous la rivalité Ségolène Royal-Martine Aubry dans la perspective de la rénovation du parti sous l'oeil de ces prédateurs avides que sont Bayrou Raminagrobis et Besancenot l'angelot diabolique. Mais le regard que l'écrivain porte sur notre société va au-delà du microcosme politique. Il cherche quelles sont les bulles d'impostures qui suivront le dégonflement de la bulle financière. Jean-Marie Rouart tente dans ce psychodrame de comprendre les fantasmes contradictoires d'une société égarée, inquiète, à la fois dépravée et en quête de renouveau spirituel.

04/2009

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Littérature française (poches)

Bernis le cardinal des plaisirs

Jeune abbé, protégé de Mme de Pompadour, Bernis traverse le siècle des plaisirs avec l'éclat singulier d'un héros de roman. " Il y a du Julien Sorel et du comte Mosca dans Bernis ", dira Roger Vailland. Parcours foudroyant que celui de cet ambitieux couvert de femmes : parti de sa province, il est élu à l'Académie française à vingt-neuf ans, ambassadeur à Venise où il en remontre à Casanova dans les intrigues amoureuses, le voilà à quarante ans ministre des Affaires étrangères de Louis XV, chargé de mettre en œuvre le renversement des alliances qui précipite la France dans la guerre. Ami et rival de Choiseul, au pouvoir, il révèle un autre visage. L'arriviste devient homme d'Etat. Plutôt que de poursuivre une guerre qu'il désapprouve, il préfère affronter la disgrâce et l'exil. Cette vie de plaisirs, éclairée par la passion de la gloire, est devenue légendaire. Symbole de la séduction et du panache, cardinal atypique, Bernis nous introduit au cœur d'un XVIIIe siècle qui jette ses derniers feux. Un destin d'homme complet vu par un écrivain.

09/2000

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Littérature française (poches)

Nous ne savons pas aimer

Jean-Marie Rouart baisse le masque. Il confesse ses erreurs et en cherche la cause. Pourquoi tant de volonté d'aimer, tant d'espoir que l'amour change la vie aboutissent-ils à un sentiment d'échec ? L'auteur, toujours en quête du bonheur, trouve dans un repentir nostalgique l'explication de ce qui lui a fait défaut, à lui et peut-être aussi à irons: nous ne savons pas aimer. Au fil d'une éducation sentimentale, il nous livre sa fascination pour le pouvoir et ses figures majeures. La grande ombre de Napoléon enveloppe le livre, ou croise Mitterrand, sous la neige à Château-Chinon. Le narrateur cherche à séduire Giscard et raconte ses rencontres avec Hersant, Romain Gary, Jean d'Ormesson. Quel sens a l'amour dans notre vie ? De quel monde mystérieux est-il l'obscur et lumineux messager ? Pourquoi répétons-nous toujours les mêmes erreurs, les mêmes gâchis ? A travers les femmes qu'il a aimées, Rouart cherche les clés de cette énigme douloureuse qui le renvoie à ses premières émotions amoureuses. Amours volages toujours trahies, par soi, par les autres, par le temps.

03/2004

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Littérature française

Les romans de l'amour et du pouvoir

Femmes fatales ou amoureuses au douloureux secret, ambitieux blessés en proie à leurs rêves, les héros de Jean-Marie Rouart sont emportés dans les bourrasques et les fièvres de l'Histoire. Son oeuvre romanesque unit inextricablement les destins individuels et les passions collectives, les emportements du coeur et l'ambition du pouvoir. Ses personnages, comme ceux d'Aragon ou de Drieu La Rochelle, auxquels on l'a comparé, rêvent autant de guérir leur désespoir amoureux que de maîtriser leur destin. Dans les cinq romans réunis ici le tumulte des événements et les déchirements du coeur se répondent. Dans Le Cavalier blessé, les drames de l'adultère et de la culpabilité se mêlent aux épisodes de l'épopée napoléonienne. Les personnages d'Avant-guerre (prix Renaudot 1983), jetés dans la tourmente des années quarante, vont connaître toutes les formes de la trahison, celles de l'amitié, de l'amour, de l'idéal. Même échec pour les ambitieux idéalistes des Feux du pouvoir (prix Interallié 1977), broyés dans l'engrenage de luttes fratricides, thème que l'on retrouve en filigrane dans La Blessure de Georges Aslo. Quant aux amants du Scandale, ils sont en butte à l'impitoyable répression de l'Amérique ségrégationniste des années trente. Le romancier brosse un panorama de héros assoiffés d'absolu et amoureux de l'impossible. Ses personnages baignent dans une atmosphère mélancolique, souffrant de vivre dans un monde trop étroit pour leurs rêves. Observateur sans concession et parfois cruel de la société d'aujourd'hui et de celle d'hier, Rouart en restitue les jeux pervers, les intrigues et les débordements avec acuité et brio dans un style vibrant qu'anime la passion de la vérité. Ce volume contient : Le Cavalier blessé, Le Scandale, Avant-guerre, Les Feux du pouvoir, La Blessure de Georges Aslo.

01/2017

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Littérature française

Le goût du malheur

Qui n'a pas exorcisé son passé est condamné à le revivre. L'amour est la grande affaire de ces hommes et de ces femmes, la drogue qu'ils cherchent pour calmer leurs angoisses. Entre Paris, Londres et Venise, les personnages sont saisis à un moment crucial de leur vie : une semaine, riche en événements, au cours de laquelle vont resurgir les drames oubliés. Hantés par la pureté, les héros de cette chronique cruelle doivent admettre leur impuissance à aimer et leur incapacité au bonheur : le sexe est devenu leur seul recours à la difficulté de vivre. Mais, loin de les distraire, il les renvoie aux questions brûlantes et laissées sans réponse de leur passé.

12/1993

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Littérature française (poches)

Une jeunesse perdue

"Au lit, il y a les femmes fleuves, alanguies et somnolentes ; il y a les femmes fleurs, odorantes, fragiles et fades ; les femmes pieuvres, souples, silencieuses et avides, qui s'enroulent sur un corps comme autour d'une proie. Et puis, il y a les femmes tempêtes, violentes, bruyantes, acharnées au plaisir. Valentina était une femme tempête".

06/2018

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Actualité et médias

Le psychodrame français

" Rarement la vie politique sous la Ve République a semblé à ce point sinistrée, ravagée par un mal secret ", constate Jean-Marie Rouart au regard d'une campagne présidentielle hors normes. Dans ce journal politique tenu au cours des dix dernières années, sous les mandats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, l'écrivain fournit autant de clés permettant de décrypter une dramaturgie dont les héros semblent frappés d'une étrange malédiction. Il dépeint avec maestria la vie politique pour ce qu'elle est avant tout à ses yeux : un terrain d'expériences romanesques où se jouent les destins. Ce qui passionne l'auteur dans la geste politique et dans les portraits qu'il brosse, c'est tout ce qui les relie à la vie où nous trouvons reproduites nos propres passions, ambitions, et blessures. Jean-Marie Rouart montre ici le lien direct entre la politique et l'histoire qui sous-tend à chaque instant notre roman national. D'où l'éclairage saisissant que son livre apporte sur ce psychodrame typiquement français. Un mystère qui fait de notre pays, avec ses contradictions, ses diverses guerres de clans, un terrain d'étude et d'observation plus que jamais fascinant. Sa richesse, l'aura culturelle que la France garde dans le monde, mais aussi sa tendance masochiste à l'autodestruction, viennent aussi de cet extraordinaire paradoxe. Le passé comme l'actualité continuent de nous en offrir des exemples imprévisibles et parfois déroutants.

03/2017

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Littérature française

Mes révoltes

Pourquoi "mes révoltes" ? Pourquoi, sous l'apparence d'un enfant gâté - du succès, une famille célèbre, l'Académie -, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu'à s'exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ? C'est ce mystère de la destinée qu'il interroge en auscultant le roman de sa vie. Il s'efforce de comprendre les épisodes et les drames qui l'ont confronté à autant d'échecs que de réussites, de bonheurs que de malheurs. Analysant les aléas d'une jeunesse hantée par l'idée de la déchéance, il se penche sur les coïncidences qui l'ont amené, à travers tant de vicissitudes, à se lier avec des hommes d'exception : Jean d'Ormesson, Raymond Aron, Michel Déon, Jacques Vergès ou François Mitterrand. Engagé dans nombre de combats, dont le plus connu demeure la défense d'Omar Raddad, l'auteur ne dissimule rien de ses handicaps et des chances qui l'ont conduit à conjurer le mauvais sort. Se sentant en permanence le jouet de forces obscures, il tire de son expérience le sentiment d'avoir bénéficié d'une forme de miracle. Peut-être ce parcours en dents de scie était-il étrangement écrit dans les étoiles.

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Art du XXe siècle

Augustin Rouart. Entre père et fils

Des liens étranges ont uni le peintre Augustin Rouart et son fils Jean-Marie. L'écrivain raconte comment ces relations ont connu toutes les phases d'une affection filiale, de l'amour aux turbulences de l'adolescence, pour trouver une définitive harmonie dans l'art. Jean-Marie a d'abord été l'enfant modèle dont le peintre ne se rassasiait pas de brosser le portrait. Et celui qui, confié de manière romanesque à des parents adoptifs à Noirmoutier, recevait des lettres illustrées où son père lui racontait sa vie en dessins comme une bande dessinée. Ayant rejoint le monde des mots, du roman, l'écrivain s'interroge sur les liens secrets qui unissent peinture et littérature. Comment peuvent-elles s'enrichir l'une l'autre ? De quelle manière la peinture a-t-elle agi sur sa vision des choses ? Dans cet ouvrage richement illustré, c'est à son tour de brosser le portrait d'Augustin, moins l'homme au caractère ombrageux que l'artiste lumineux et heureux dans son art. Sans dissimuler les frustrations éprouvées, il se félicite de ces retrouvailles dans le seul monde où les médiocrités de la réalité sont abolies et où se rejoignent dans de mystérieuses correspondances le pinceau et les mots.

05/2023

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Littérature française

La maîtresse italienne

Belle, jeune, légère, la comtesse Miniaci est au coeur d'une énigme historique de première grandeur. Quel fut son rôle dans l'évasion épique de Napoléon de l'île d'Elbe ? Sans elle, l'Empereur n'aurait pu tromper la surveillance de tous ceux qui guettaient le moindre de ses mouvements. Particulièrement le jeune colonel Neil Campbell, chargé par les Anglais d'empêcher sa fuite. Dans quelle mesure la passion de l'officier britannique pour la belle Florentine a-t-elle permis de déjouer les plans des puissances alliées engagées au congrès de Vienne dans des négociations aussi âpres le jour qu'agrémentées, la nuit, de fêtes, de complots et d'intenses échanges amoureux ? Cette passion torride entre le colonel et la séduisante comtesse ne fut-elle pas un piège ? Et tendu par qui ? Seule certitude, sans la comtesse Miniaci la formidable épopée des Cent-Jours, l'invasion d'un pays par un seul homme, n'eût pas été possible.

01/2024

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Religion jeunesse

Le curé d'Ars. Jean-Marie Vianney

Toute la vie du saint curé d'Ars : un récit passionnant accompagné de 172 vignettes illustrées pour les enfants. Découvrez la vie d'un curéà la foi extraordinaire. Au tout début du XIXe siècle, un prêtre vient s'installer dans un tout petit village français : Ars. Au garçon qui lui indique sa route, il promet : "Tu m'as montré le chemin d'Ars, je te montrerai celui du Ciel ! " Par toute sa vie et tout son enseignement, celui que l'histoire retiendra comme le Curé d'Ars a accompli cette promesse : montrer aux hommes le chemin du Ciel. Collection historique fondée en 1947, "Belles histoires belles vies" présente aux enfants les plus beaux exemples de sainteté du christianisme. à partir de 8 ans.

01/1999