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Jean Grosjean

Extraits

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Histoire d'entreprises

Changer le cours des fleuves. Biographie d'Alfred Grosjean

Un parcours inattendu, romanesque. Alfred Grosjean est un enfant de la région de Charleroi. De ses premiers pas dans un orphelinat à l'édification d'un groupe industriel, la démarche a été longue. Le chemin exceptionnel. 91 ans ont passé. Le regard sur son existence est vif, original, pittoresque. Drames, tragédies. Mais aussi beaucoup d'amour, une famille, une fierté. Aux larmes succède l'éclat d'un rire d'espoir. Mémoire sensible, vivace, drôle. Les pages de ce livre s'illuminent d'une foison d'images, de souvenirs. Alfred Grosjean a réussi sa réussite. Ce n'est pas donné à tout le monde, beaucoup de réussites sont des échecs. Dans son sillage, il a changé le cours des fleuves.

06/2022

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Poésie

La lueur des jours. Poèmes

Une mélancolie d'arrière-saison imprègne ce livre mais s'y mêle à une ferveur encore plus profonde, engendrant avec elle une sorte de vibrante sérénité. Elle agit sur nous comme fait en automne l'odeur des pommes, auxquelles Jean Grosjean consacre ici des pages à la saveur inépuisable d'Eden. Les poèmes se promènent sans canne et sans chapeau dans la campagne, d'un pas mesuré qui s'accommode souplement des racines, des mottes, des ornières où le soir aligne ses petits feux de bivouac. Des oiseaux passent, et l'on sent battre sans cesse entre eux l'aile invisible du temps. Sans elle l'étendue serait moins vaste, et l'on serait moins chez soi, entre l'âtre éteint et la haie éclaircie, de passage, à comprendre ce qu'on ne comprend pas, sous le ciel rayé de gris et de jaune pâle comme la pèlerine d'un dieu.

11/1991

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Religion

L'Evangile selon Jean

Il n'est pas mauvais que les Évangiles aient été transcrits mot à mot : le lecteur peut regarder par-dessus l'épaule du transcripteur. Il n'est pas mauvais non plus qu'il y ait des traductions nobles qui intéressent les lettrés. D'autres traducteurs ont eu le souci de faire sentir le caractère populaire ou au moins oral de ces écrits. Mais ne pourrait-on pas, sans s'écarter de la structure du texte, en retrouver mieux le naturel ? On rêve de le faire parler en français sans tomber dans la trivialité ni dans l'embellissement. Car les Évangiles sont à la fois manifestement parlés et volontairement écrits. Et si les évangélistes connaissent tout ou partie de l'Écriture qui les précède, la dimension littéraire leur est voilée par leur souci d'exactitude et d'utilité, sans parler de la pénurie de leurs moyens. Pour nous en tenir à l'Évangile selon Jean, remarquons un vocabulaire admirablement réduit, une syntaxe passablement monocorde et des gaucheries qui ne sont peut-être pas involontaires. La composition a une allure racée mais de guingois. Une ferveur sans épanchement tisse un texte sans couture, mais non sans reprises, et donne à chaque phrase une vibration d'autant plus étonnante qu'elle semble ne rencontrer que par hasard son éloquence à la fois publique et intime. La pauvreté presque ostentatoire de ce langage laisse transparaître une lumière qui ne supporterait guère d'artifices. Jean tente (à l'écart des hiératismes comme des séductions) de faire corps, comme il peut, avec une vie indivisiblement externe et interne qui est le dialogue du Messie en Dieu, dans le monde et dans l'âme. Une tension y est pleine d'abandon sans que la sérénité cesse d'être dramatique.

03/1988

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Littérature française

Kleist

Kleist et Wilhelmine, sa fiancée qui aimerait que la vie soit simple. Kleist et Ulrike, sa demi-soeur qu'il désespère. Kleist et Ernst von Pfuel, l'ami le plus proche. Kleist et Marie, l'épouse d'un de ses cousins. Kleist et celle qu'il baptise Henriette, et qui l'entraîne dans la mort... Kleist et son orgueil, son esprit affamé qui veut "tout sacrifier à la beauté intérieure" . Quel extraordinaire portrait, en quelques dialogues ! "Je vois l'âme du monde derrière ses masques" , dit-il. Mais il ajoute : "Derrière cette âme, il y a une pureté". L'absolu, Kleist semble prêt à le prouver par la preuve ontologique. Il assure qu'il n'aurait pas soif, si l'eau n'existait pas. Dans les brèves scènes campées par Jean Grosjean, apparaît aussi une certaine idée de la Prusse, que nul n'incarne mieux, paradoxalement, que le lieutenant Heinrich von Kleist, qui n'avait pas supporté l'armée. Cette Prusse, nation idéale, n'a pas de natifs. "Elle est faite de ceux que fascine l'abnégation".

11/1985

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Littérature française

Samson

"... A travers l'obscurité du ramage choral et les relents d'une ferveur de foule, Samson, malgré ses paupières d'aveugle, s'est mis à voir tourner un vol d'étourneaux au fond d'un ciel immense. Il sentait passer une fraîcheur d'air mêlée d'une odeur de scabieuse et il s'est à peine aperçu que se dérobaient sous ses mains les deux piliers centraux sur lesquels elles s'étaient appuyées. Le roulement de tonnerre dans lequel se sont culbutés Dagon, son temple et ses fastes a semblé fort lointain à Samson qui n'entendait déjà plus que les pas du jardinier galiléen dans des frémissements d'herbe".

05/1989

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Religion

Le Messie

Nouvelle édition en 1987

04/1987

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Littérature française

L'ironie christique. Commentaire de l'Evangile selon Jean

D'abord il y avait le langage, écrit Jean (I, 1-18). Il pense que son texte évangélique, ou les textes évangéliques tels qu'il les recentre, sont nécessaires mais suffisants pour qu'à chaque génération soit atteint le fond des cours. L'élan de vie hors de soi (appelé aussi amour parce que, comme le langage, il suppose quelque autre) est le mouvement même du langage et sa vertu illuminatrice. Il faut mais il suffit que, à chaque génération, ce mouvement s'avance à travers le texte évangélique au-devant du simple fond d'âme de chaque être humain. Le livre de Jean Grosjean semble le fruit de la réflexion de tout une vie sur les mots de l'évangéliste. Il nous l'offre pour nous aider à recevoir cette illumination du langage.

11/1991

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Beaux arts

Les vasistas

Un soleil d'automne, jeune encore malgré sa fatigue. De son ongle il frappe à la vitre. Il voit tout ce qui est rangé dans la maison. Mais dehors le vent a mis un peu de désordre parmi les branches qui s'effeuillent. Ah souviens-toi de cette heure qui marchait lente entre les arbres et posait ses doux pieds sur leurs ombres. Déjà s'avançait entre les coteaux le vieux futur avec sa face de pluie pour nous lessiver l'âme. Les soirs blessés tombaient dans la rivière.

04/2000

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Littérature française

Jonas

Jadis campagnard il s'était fait marin et une fois noyé il avait refait surface. Soldat il avait mieux aimé n'importe quelle paix que n'importe quelle guerre et patriote il avait passé à l'ennemi. Tacite il avait été éloquent, efficace il avait haï de réussir et maintenant, écœuré, il prenait goût à la vie. Jonas qui avait cru se retirer dans le vestibule de la mort s'était enfermé dans la fraîcheur de source du Dieu. Jonas n'a pas fini de nous poser des énigmes : Ce qu'il avait fait ou subi de mauvaise grâce était devenu un signe à déchiffrer.

02/1985

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Religion

Élie

Voici, issue du 1er livre des Rois, l'histoire du prophète Elie. Roman d'aventures, poème, méditation philosophique ? En tout cas, un texte dont la magie de l'écriture ravive les couleurs d'une très vieille histoire. Elie le Tishbite, le terrible ennemi des rois, celui qui prédit à Jézabel que les chiens la dévoreraient, l'égorgeur de 450 prophètes de Baal, l'anéantisseur de cent soldats, le responsable de la famine et de la sécheresse, laisse oublier ici son visage de prophète en colère. Il est plutôt celui dont le Livre dit que Iahvé se manifeste à lui à travers 'le son d'une brise légère'. Elie, vu par Jean Grosjean, ne tue pas les faux prophètes. Il pleure. Il s'identifie aux saisons. Il vit dans 'une permanente cascade d'instants'. La voix de Dieu se fait pour lui murmures, musique, bruissement de feuilles. Par anticipation, il lui sera donné d'entendre la parole ultime : 'Elie, Elie, pourquoi m'as-tu abandonné? ' Les pages de ce livre, l'image qu'elles nous donnent d'Elie, participent de 'cette tranquillité où d'infimes événements dissolvent les millénaires'.

05/1982

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Poésie

Les parvis

Tant de jours discourtois m'ont si vite tourné le dos sans un au revoir. Et te voilà qui cherches à te faire reconnaître. Je ne te prêtais guère attention, mais les autres sont partis. Tu te tiens debout, sans un mot, contre le montant de la porte à regarder l'herbe du seuil fléchir sous le passage de l'air. Le nouveau venu

05/2003

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Critique littéraire

Une voix, un regard. Textes retrouvés (1947-2004)

En dehors de sa correspondance dont seuls quelques fragments ont paru, Jean Grosjean semble n'avoir laissé aucun inédit au sens strict du terme. On a pu néanmoins réunir facilement une assez importante quantité de textes confiés à diverses publications, mais qu'il n'avait pas jugé susceptibles d'être un jour repris en volume. Il faut dire avec modestie qu'il se trompait ou plutôt se montrait trop modeste. Quasiment constante à partir de 1953 et durant vingt-cinq années, sa présence à la rédaction de La Nouvelle Revue Française s'est traduite par un nombre considérable de chroniques et de notes. En particulier dans les domaines des essais et de la poésie, on voit s'y exercer, selon certains critères d'exigence acquis dans sa pratique des Ecritures, l'activité critique du lecteur de littérature qu'il est aussi, et dont le tour d'esprit comme les inclinations placent toujours leur objet sous un éclairage qui en renouvelle l'approche. Parallèlement à ses travaux portant sur l'Ancien Testament et le corpus johannique (Evangile, Apocalypse), et conjointement à son intérêt pour les textes fondateurs qu'il a contribué, en compagnie de J.M.G Le Clezio, à restituer dans la collection " L'Aube des Peuples ", Jean Grosjean a de la sorte, au fil du temps, donné à l'actualité une attention qui bénéficiait de sa familiarité avec l'immémorial, et où se retrouvent les traits de sa pensée étrangère aux systèmes et aux modes.

12/2012

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Critique littéraire

Une voix, un regard

Poète, narrateur, exégète, traducteur, Jean Grosjean (1912-2006) n'a laissé aucun inédit au sens strict du terme. On a pu néanmoins réunir une importante quantité de textes, jamais repris en volume, qu'il avait confiés à diverses publications. Notamment à La Nouvelle Revue française où sa présence auprès de Jean Paulhan, Marcel Arland ou Georges Lambrichs s'est entre autres manifestée, jusqu'au-delà des années 1990, par un nombre considérable de chroniques et de notes de lecture. Parallèlement à ses travaux portant sur l'Ancien Testament et le corpus johannique, et à son intérêt pour les grands textes fondateurs qu'il a contribué, en compagnie de J.M.G. Le Clézio, à restituer dans la collection "L'aube des peuples", Jean Grosjean a de la sorte, au fil du temps, donné à l'actualité littéraire une attention qui bénéficiait de sa familiarité avec l'immémorial. On y retrouve les traits de sa pensée, étrangère aux systèmes et aux modes, et la subtile autorité d'une langue qui distingue son oeuvre poétique. On a rassemblé ici toute la part qui, momentanément vouée à l'oubli, vient en confirmer la singulière valeur dans la lyrique du XXe siècle.

01/2013

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Religion

Pilate. Récit

Arrêté comme rebelle, amené devant Pilate, Jésus, pour la première fois, s'est trouvé en face d'un homme sans préjugés. Avant, il n'avait eu affaire qu'à des disciples ou des ennemis. Par des dialogues, des méditations, des paysages, Jean Grosjean nous fait pénétrer dans la complexité de cet Orient qu'il connaît si bien. Entre le procurateur romain, son épouse, le grand-prêtre Caïphe, le bédouin Malchos, Hérode qui a peur de tout, se noue une partie que l'Occidental ne peut que perdre. Son jour de pitié aura été son jour de défaite. Tibère, qui, quelques années plus tard, va destituer Pilate, et va refuser de lui donner un nouveau poste, lui dira : 'Ils t'ont rendu fou. ' Au terme de ce roman, ou de ce drame, nous commençons à entrevoir pourquoi, pour l'Eglise éthiopienne, Pilate est un saint.

12/1983

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Littérature française

Les beaux jours

"Qui ne fait connaître que le ciel sait ce qu'il fait". Jean Grosjean, comme dans Le Messie, nous raconte des épisodes des Evangiles à sa manière, celle d'un poète et d'un homme de foi. On reconnaît, dans ces brefs chapitres, l'histoire du paralytique, ou la victime du haut-mal, ou encore les pourceaux, ou le maître dormant dans la tempête, puis marchant sur les eaux. Mais c'est comme ces vieilles fresques sur lesquelles on a repassé des couleurs. Tout est neuf et frais, baigné de soleil et d'ombre, luisant de rosée ou écrasé de chaleur. Le vent et la poussière, le blé, les rochers, les chardons, un églantier, des saules font que tout est neuf, tout appartient à aujourd'hui. Le maître parle peu. Souvent il est dur, plus souvent encore énigmatique, pour ceux qui ne savent pas comprendre les paroles de l'évidence. Quand ils rencontrent un cheval, ses disciples voient dans son oeil sombre "ce mélange de tendresse et d'effroi qu'ils ont dans le coeur" . Le maître avait un camarade, qui meurt en son absence. Il le ressuscitera d'entre les morts. Mais le camarade remonte seul à la vie. Ce ne sera plus jamais comme avant.

04/1980

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Poésie

CANTILENES. Poèmes

Lecteur "Les arbres se taisent dans le brouillard avec leurs bras ballants qui s'égouttent comme de grands oiseaux déçus. Les feuilles mortes par terre ne disent plus rien non plus. Elles ont assez jasé tout l'été en haut des branches quand les zéphyrs les visitaient. Et là-bas, le long des rues désertes, les façades des maisons sont vouées aux halos des lampadaires, mais dans les intérieurs les gens dorment déjà ou dînent encore. Quelqu'un lit dans une chambre sans avoir fermé les rideaux et le brouillard le voit à travers la vitre, mais ce brouillard ne sait pas qu'il voit le lecteur et le lecteur ne sait pas qu'il est vu à travers la fenêtre. Le lecteur est penché sur un texte qui le regarde et il se laisse regarder par les phrases silencieuses. Elles ne s'impriment pas en lui, elles le pétrissent, elles se font l'âme de ses instants. [... ]"

12/1998

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Poésie

La gloire. Précédé de Apocalypse, Hiver et Elégies

"Dieu ne vivrait pas sans ce bond hors de soi dont l'élan fait l'espace. Dieu ne se contente pas d'être Dieu, il crée pour exister le vide où il se jette. Ainsi, dès le principe, y a-t-il délai et distance, de quoi permettre à Dieu d'être ailleurs qu'en soi, autre que soi. Dieu s'invente soi-même à ce prix. Le dieu se quitte pour vivre et surtout ne pas vivre à son insu, mais s'entendre, du fond de son absence, lentement revenir à soi sous forme nouvelle. Le dieu est un athée, il se nie, il n'a trouvé que ce moyen-là pour percevoir sa propre odeur qui remonte à lui de ses plus obscurs confins. C'est hors de soi que le dieu redevient soi, c'est devenu autre qu'il se voit devenir ce qu'il est. Telle est la lumière qui se lève en Dieu. Tout l'être du dieu se change en une tremblante clarté pareille aux frêles syntaxes des tribus humaines. Le dieu, parce qu'il s'est distrait de soi, voit du fond de sa distraction poindre la splendeur de sa pauvreté fondamentale." [...] La Gloire, II.

05/1969

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Poésie

Arpèges et paraboles

Adam L'univers est né le soir. Toutes les nuits il y a eu des courants d'air entre ce rien et le rien, de quoi brasser les océans et les voies lactées. Et un soir il y a eu Adam dans la pénombre des étoiles dont clignotaient les feux à travers les arbres de l'Eden. Mais quand se montra le soleil, Adam fut interloqué comme un silex qu'un soc écorne. Jean Grosjean.

03/2007

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Littérature française

Les prophètes

Les peuples du Proche-Orient ont-ils inventé la culture aux deux sens du mot ? Ils ont en tous cas su en vivre les exigences et en éviter les impasses en palliant chaque inconvénient par des solutions originales. Par exemple la notion d'histoire engendra celle de patrie comme terre de la vie supérieure, mais toute patrie est fragile et peut tomber dans la gueule des porcs (nous en savons quelque chose). Ézéchiel invente alors de susbtituer le livre à la patrie. Le livre saint n'a pu remplacer la Terre Sainte efficacement que grâce à la pléiade des prophètes d'Israël et de Juda. L'originalité absolue de leur ton a permis la Bible. C'est autour d'eux qu'elle s'est constituée, à cause d'eux qu'elle eut le destin qu'on sait. Ailleurs qu'en eux, elle est plus facile à minimiser qu'à défendre. S'ils sont actuellement ce que les Français non-hébraïsants en connaissent le plus mal, c'est sans doute parce que les traductions et leurs lecteurs ont oublié que la parole s'entend. Voici un essai de rompre ce mur de silence, de transmettre vers par vers le mouvement des grandes paroles prophétiques. Le traducteur a tenté de sauver le rythme le plus qu'il a pu, et quelque chose des allitérations. Si la langue française dispose de moyens encore faibles, si elle est plus riche de particules que d'accents et de gutturales, du moins s'est-elle assez affranchie de la rhétorique gréco-latine pour aller à la rencontre d'une profération sémitique. Ceci est bien davantage qu'une nouvelle traduction des textes prophétiques de la Bible. Jean Grosjean est parvenu à rendre en poésie française la poésie hébraïque. Qu'il s'agisse du Cantique de Débora, d'Ézéchiel, d'Habacuc ou de Job, les rythmes et l'ampleur auxquels il atteint ont la sonorité même d'une poésie première. On pense à l'admirable authorized version d'Angleterre, et à certaines belles traductions françaises du XVIIe siècle. On a enfin le sentiment d'avoir affaire à une poésie millénaire.

03/1955

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Littérature française

Jean-Jean

Jean-Jean, par Albert Brasseur et Frantz Jourdain,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Poésie

Le sommet de la route et l'ombre de la croix. Six poètes chrétiens du XXe siècle

Textes de Charles Péguy, Paul Claudel, Francis Jammes, Marie Noël, Patrice de la Tour du Pin, Jean Grosjean, et présentation et choix de Jean-Pierre Lemaire.

04/2021

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Théâtre

JEAN

Plus encore qu'une pièce de théâtre, Jean est un jeu présenté dans un lieu fictif par des comédiens qui eux-mêmes jouent à se nommer Jean, Pierre ou Chérie, transformant ainsi le texte en un univers de sons, bruits, silences. Si l'on ne tient pas compte de cet univers particulier, la lecture du texte devient pratiquement impossible : il n'est pas question d'y trouver une histoire à raconter, mais uniquement le support d'une action. "L'acte théâtral ne peut pas être n'importe quoi, mais dans n'importe quoi il peut prendre son prétexte", écrit Jean Genet. Le "n'importe quoi", c'est ici la cour d'un immeuble misérable où vivent Jean, sa femme, son père et ses voisins. L'apparente banalité soudain se brise : par amour, Jean jette sa femme dans la cage de l'escalier, trahit son meilleur ami, se débarrasse de son père puis d'une jeune fille, pour se retrouver ensuite encore un peu plus seul, comme si rien n'avait eu lieu. Mais tout cela n'est qu'une possibilité de fiction : les comédiens l'interprètent en simulant le rire et les cris, la mort ou l'amour, car en fait le théâtre n'est qu'apparence : rien ne se passe, mais tout peut arriver grâce aux intervalles entre les mots et les silences, donnant ainsi naissance à une signification capable de rendre visible ce qui ne l'est pas.

11/1967

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Littérature française

Jean

Jean vient de mourir. Devant le crématorium, Mathieu, l'ami, Sophie, l'amour ; et Jean qui parle encore à travers eux. Dans ce récit court et dense où se mêlent les temps (enfance, adolescence, maturité), les voix (dans la tête de qui sommes-nous, qui écrit, qui devons-nous croire ?) le lecteur, sans que cela ne soit jamais dit, est confronté aux questions les plus fondamentales, les plus intimes. Jean - tel un Rimbaud du XXIème siècle - a tout vu, tout connu, tout rencontré, la gloire et la vanité de la gloire, l'amour et l'amitié, la tentation du départ et l'impossible ailleurs. A travers trois personnages, Frédéric Cosmeur - dont c'est le premier récit publié - parvient à concentrer avec l'évidence de la poésie l'essentiel de la quête éternelle de l'humain, ce " bleu fondamental recherché en pure perte, mais non en vain " .

05/2001

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Littérature française

Une Sorte de ciel. Poèmes

Ce nouveau recueil de Lionel Ray comprend quatre parties. Résidence dans les froissements, la première, est composée de quarante-deux poèmes. Lapidaires est fait de textes brefs, proches des haïku. Une sorte de ciel groupe quinze poèmes. Enfin Célébrations rend hommage à Jean Grosjean, Jacques Dupin, Jean Torel, Pierre Reverdy, Jude Stefan, Henri Michaux et, tout simplement, au Poète.

10/1990

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Pléiades

Le Coran

C'est vers l'an 610 de notre ère que Mahomet, retiré dans une grotte du mont Hira, a vécu la Révélation. L'archange Gabriel se manifeste à lui et lui ordonne de « réciter ». De ce verbe vient le mot Coran, qui signifie « récitation », « lecture ». La Parole de Dieu est « dictée » au Prophète en arabe, langue à la fois riche et complexe dont la musique et les sonorités font sens. La traduction de Jean Grosjean se distingue par le soin extrême apporté au style ainsi que par la fidélité au sens ; en outre, elle restitue le souffle poétique du Coran dans sa beauté sacrale.

01/1967

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Littérature française

Jean-Luc et Jean-Claude

Dans le café de ce petit bourg où Jean-Luc et Jean-Claude ont la permission, tous les jeudis, de venir boire un verre (sans alcool), les choses prennent ce jour un tour inhabituel. D'abord, il y a ce jeune gars aux cheveux si blonds, il émerveille les deux amis parce qu'il vient d'Abbeville. Et puis demain c'est vendredi, le jour des soins redoutés par Jean-Luc qui sent en lui quelque chose gronder. Peut-être un écho de la tempête qui vient de balayer tout le canton, mettant en danger les phoques de la baie et pour lesquels Jean-Claude se fait tant de souci. Il suffira d'un rien, un billet de loto qu'on refuse de valider à Jean-Claude, pour que tout se dérègle.

08/2022

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Littérature française

« Jean le Retrouvé ». Jean-François Caracci dit « Jean le Retrouvé »

Jean-François Caracci de par sa naissance est lié à la Maison royale de Roumanie. Royaume de Roumanie est le rêve d'un Prince de sang de voir le Royaume de ses ancêtres renaître. Jean-François Caracci souhaite que la Roumanie redevienne puissante et prospère en tant que Monarchie restaurée et ce livre explique sa vision. Royaume de Roumanie est l'Idéal de Jean le Retrouvé.

10/2016

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Romans de terroir

Petit Jean

Dans les années soixante, en Corrèze, Marie a quitté la ferme de ses parents pour la ville voisine et une place d'ouvrière dans une scierie industrielle. La jeune paysanne rêveuse a du mal à s'adapter à l'univers rugueux de l'usine et à sortir de son isolement car ses camarades de travail, plus âgées, sont accaparées par les contraintes de leur vie conjugale et familiale. Marie n'est pas prête pour autant à payer n'importe quel prix pour échapper à la solitude. Et certainement pas disposée à céder aux avances du patron de l'usine, Danssault. Elle croit trouver le grand amour quand elle rencontre Jean, fils de bourgeois qui disparait du jour au lendemain en lui laissant un enfant, Petit Jean. Pour assurer le bonheur de Petit Jean, Marie devra faire des choix déchirants...

10/2019

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Littérature française

Jean-Jacques

" Etre fan est un trou dans la tête que l'on comble de la lumière d'un autre. " Enfant des Stones et de Bowie, elle n'aurait pas dû s'enticher d'un chanteur de variété française. Envers et contre tous, Goldman est resté l'idole de son adolescence, le frère, l'oncle, l'ami venu animer sa vie intérieure. Comme tous les fans, elle s'est sentie incomprise, possessive, torturée. A bientôt quarante-quatre ans, l'âge où l'on s'accepte, l'âge où grandir n'est en théorie plus un concept, Carine H. , scénariste parisienne fraîchement établie dans la cité phocéenne, s'est donné pour mission de rencontrer Jean-Jacques Goldman - son dieu intime - et de filmer cette quête. Car Marseille, ville rugueuse de son exil tardif, abrite, dit-on, son chanteur préféré. Et c'est pour elle providentiel. De la Corniche au palais Longchamp, une traque burlesque, tendre et poétique qui, à défaut du vrai Jean-Jacques, mais à grand renfort de mauvais sosies et avec la perspicacité d'un Philip Marlowe, va conduire une femme à aller au bout de ses rêves. Et qui sait si cette amoureuse du cinéma, qui voit dans chaque scène de sa vie un peu de James Ivory ou de Billy Wilder, ne finira pas par apprivoiser sa propre histoire... A propos de l'autrice Diplômée d'HEC, Carine Hazan a d'abord travaillé dans la publicité avant de devenir scénariste. Elle est aussi réalisatrice de courts métrages et autrice pour la jeunesse. Son dernier album, La Petite Vague bleue, a paru chez Gallimard en 2020.

01/2021

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Littérature française

Jean-Marie

"Que restait-il après avoir tout dit, tout fait, ressassé, écrit et réécrit, expliqué jusqu'au plus explicite, rameuté les images partout éparpillées, usé des poncifs jusqu'à la corde. Une vérité ? Une certitude ? Une évidence ? Une imprécation ? Non. Ce qui subsiste de tout ce vacarme c'est le rien". Jean-Marie aura vécu dans une société dont il ne comprit que tard le prix... Il dut se départir de sa jeunesse, ses idéaux et sa liberté, il sacrifia sa femme et son enfant pour la satisfaire. Par l'entremise de rêves éclairants, il saisit enfin ce qu'il était devenu et parvint à réaliser, dans un désarroi existentiel latent, la personne publique qui le représentait jusqu'à la caricature. Après avoir goûté aux joies de la notoriété et du paraître, il perdit les deux. Abandonné par un corps trop lâche et une mémoire en perdition, commence alors sa quête effrénée d'une identité égarée, ponctuée de quelques digressions philosophiques sur la société et les hommes. Belge d'origine albanaise, Bardhyl Alia prête ses talents de comptable et financier aux sociétés qui y recourent. L'écriture l'aide à mieux nommer les choses, à les identifier avec plus d'acuité, tout en libérant une imagination qui se déploie dans un lyrisme qui parfois le surprend.

09/2019