Recherche

Isabelle Davion, Frédéric Dessberg, Christian Malis

Extraits

ActuaLitté

Sciences historiques

Les Européens et la guerre

La guerre, fait de civilisation central de l'histoire de l'Europe, y a produit un héritage historique à la fois différencié et commun. À partir d'exemples pris dans le long XXe siècle ainsi que dans les plus récents développements européens, cet ouvrage revient sur le jeu des traditions militaires communes et des cultures nationales issues des expériences propres à chaque société. L'Europe s'est édifiée jusqu'à présent pour l'essentiel sur la base de processus institutionnels, oubliant largement la dimension culturelle, et c'est sans doute dans le domaine de la Défense que cette négligence a fait le plus sentir ses effets sur les réalisations concrètes. Cet ouvrage voudrait réparer une telle lacune en portant à la lumière le rapport complexe que les Européens, confrontés à de lourds héritages historiques de conflits et d'alliances interétatiques, entretiennent avec la guerre. Il s'agit d'abord de redécouvrir l'influence dans l'esprit des dirigeants et dans les populations, de constructions de l'Autre (Européen ou non-Européen) comme ennemi ou comme allié. C'est le préalable nécessaire à un renouvellement de la pensée stratégique en Europe qui identifie les conditions de convergence des cultures militaires, et redonne toute sa place au facteur humain dans les questions de stratégie. Les contributions réunies dans cet ouvrage proposent des analyses nouvelles et originales sur la guerre en Europe, dans une diversité de perspectives aussi bien nationales que transnationales. En combinant des approches stratégiques, historiques, sociologiques et politiques, elles envisagent donc la "sécurité européenne" avant tout dans sa dimension culturelle, pour parvenir à une réflexion critique sur les réalisations et les perspectives de coopération dans le domaine de la "défense européenne".

10/2013

ActuaLitté

Grands couturiers

Christian Dior. Christian Bérard

C'est à la fin des années 1920 que Christian Dior et Christian Bérard se rencontrent et se lient d'une indéfectible amitié, nourrie par l'amour de l'art, de la mode et du théâtre. Si le premier, inventeur du New Look, révolutionne son époque en redessinant la silhouette des femmes, le second, touche-à-tout de génie - peintre, décorateur, costumier -, déploie sa créativité polychrome, son sens des excès et sa personnalité flamboyante. Voilà deux artistes que tout oppose et que tout, pourtant, réunit. Tout Dior est dans Bérard, tout Bérard est dans Dior. Ce livre n'est pas une biographie à deux têtes, c'est un vagabondage au coeur d'une double histoire hantée de rêves, d'affinités, de secrets cousus à l'intérieur du temps qui file. Richement illustré d'oeuvres et de photographies parfois inédites, cet ouvrage, publié en collaboration avec la maison Dior, invite à une plongée dans le tourbillon d'une époque fascinante, du Paris de la Belle Epoque, celui de la Café Society de l'après-guerre.

10/2023

ActuaLitté

Religion jeunesse

Isabelle

Les livres de la collection un prénom, un saint s'adressent aux enfants de moins de 10 ans. Au baptême, chacun d'eux reçoit un nom : le nom d'un saint ou d'une sainte qui est un peu leur " grand frère " ou leur " grande sœur ". Grâce à ce livre, l'enfant redécouvrira comment don saint patron ( ou sa sainte patronne ) est devenu l'ami de Dieu. Il apprendra à l'aimer.

01/1994

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Isabelle

Mon amour, voici ma dernière lettre... Vite ces quelques mots encore, car je sais que ce soir je ne pourrai plus rien te dire ; mes lèvres, près de toi, ne sauront plus trouver que des baisers. Vite, pendant que je puis parler encore, écoute : Onze heures c'est trop tôt ; mieux vaut minuit. Tu sais que je meurs d'impatience et que je m'exténue, mais pour que je m'éveille à toi, il faut que toute la maison dorme. Oui, minuit ; pas avant. Viens à ma rencontre jusqu'à la porte de la cuisine...

06/1972

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Frédéric

Pendant que les autres mulots font provision de maïs et de noisettes pour l'hiver, Frédéric, lui, fait provision de soleil, de couleurs et de mots.

01/1980

ActuaLitté

Cinéma

Isabelle Huppert

Le livre indispensable pour les fans d'Isabelle Huppert ! C'est en 1993, alors qu'elle travaille pour les Cahiers du cinéma, que Carole Bellaïche photographie pour la première fois Isabelle Huppert, alors en répétition à Lausanne de la pièce Orlando, mise en scène par Bob Wilson. Un an plus tard, Carole a la surprise d'être contactée par l'actrice souhaitant être photographiée en Marlène Dietrich pour les besoins d'un film de Louis Malle (qui n'a jamais été réalisé). Cette séance, magique, marque le début d'une relation photographe-modèle qui ne s'est jamais interrompue. Femme aux mille visages, Isabelle Huppert partage avec la photographe un plaisir complice de l'image qu'aucune autre actrice ne possède. Suivront des dizaines de séances et de voyages, dont un au Brésil, tant d'expériences et de moments forts, des photos en studio, dans la rue, dans des cafés, seule ou en famille... Chaque série (dont de nombreuses images inédites) montre un visage différent de l'actrice : elle se transforme, elle est une autre, elle nous échappe, mystérieuse et quotidienne, c'est là sa magie.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Isabelle Bruges

" Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends lorsque tu parles toute seule, de ta chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire ".

04/1996

ActuaLitté

Beaux arts

Christian lattier

Le sculpteur aux mains nues, premier essai consacré exclusivement à un artiste plasticien africain, est un livre vif et passionnant. Par sa manière de dire l'art et grâce à la qualité de son texte, Yacouba Konaté ressuscite une figure majeure de la sculpture africaine contemporaine, décédée prématurément à Abidjan en 1978. Avec ce livre, l'auteur s'affirme comme un talentueux critique d'art.

12/1993

ActuaLitté

Art contemporain

Christian Marclay

Placée sous le signe de la reprise et du montage, l'oeuvre de Christian Marclay s'ancre dès la fin des années 1970 dans l'univers du son. Héritier de Fluxus et de l'esprit pop, Marclay explore depuis plus de quatre décennies tous les registres des arts visuels : collage, assemblage, installation, vidéo, photographie, peinture, estampe. Egalement performer, il prend part à de nombreux projets musicaux faisant du disque vinyle et de la platine ses instruments de prédilection. L'exposition présentée au Centre Pompidou et l'ouvrage qui l'accompagne permettent de parcourir cet important ensemble ouvert et multimédia, dont l'écho et la popularité n'ont cessé de s'amplifier au fil du temps.

11/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Christian Boltanski

Christian Boltanski est né à Paris en 1944. Il est aujourd'hui l'une des figures incontournables de l'histoire de l'art contemporain français et international, auteur d'une oeuvre de référence qui a su toucher un large public. Depuis la fin des années 1960, sa pratique artistique polymorphe traite d'une manière singulière des thèmes de l'enfance, de l'identité, de la mort et du temps. A partir d'un vocabulaire formel et de matériaux simples - photographies, archives, vêtements -, il met en scène la rencontre entre mémoire personnelle et mémoire collective, faisant notamment revivre le souvenir des tragédies du XXe siècle. Son oeuvre, qui se déploie des arts plastiques au spectacle, offre une réflexion sur le statut de l'image, du témoignage et de l'art. L'essai rétrospectif de Catherine Grenier, historienne de l'art, directrice adjointe du Centre Pompidou, revient sur quarante années de création, du premier atelier sous les combles jusqu'à Monumenta au Grand Palais, retraçant le parcours d'un artiste profondément humain et humaniste. Jean-Hubert Martin, historien de l'art, porte un regard personnel sur Chance, exposée au pavillon français de la biennale de Venise 2011 et sur les récents projets insulaires de l'artiste. Ces textes sont accompagnés d'une conversation de Christian Boltanski avec Daniel Mendelsohn, écrivain, essayiste et critique littéraire américain ainsi que d'une biographie rédigée, et de documents fac-similés.

06/2011

ActuaLitté

Sciences politiques

Guerre et stratégie au XXIe siècle

Un nouvel âge de la guerre se profile. Les technologies numériques, les robots et les armes furtives changent la donne. Sur le champ de bataille, la victoire ne dépendra plus du courage ou de la bravoure des combattants, mais de l'appui des meilleurs équipements techniques. Cette révolution se déroule alors même que les cartes sont redistribuées entre les grandes puissances. Quelles stratégies vont adopter les Etats-Unis, la Chine, l'Inde, la Russie ou la France ? Quels usages de la guerre vont s'imposer dans le proche avenir et à long terme ? Telles sont les questions que soulève Christian Malis dans ce livre foisonnant. Passant des usines de la marine brésilienne aux entrepôts de la direction générale à l'armement, ce livre décrit un monde où l'arme nucléaire ne sera qu'un engin parmi d'autres. Il nous invite à tourner nos regards vers l'espace, nouveau théâtre de combat où des flottes de robots feront bientôt régner la dissuasion.

03/2014

ActuaLitté

Musique, danse

Frédéric Chopin

Pour être le compositeur romantique par excellence, le musicien peut-être le plus célèbre depuis Mozart, Chopin paradoxalement n'a guère suscité d'ouvrages d'envergure. Plusieurs raisons sont susceptibles d'être à l'origine de cette situation : la simplicité apparente de sa musique, son goût prononcé pour la petite forme, son attachement quasi exclusif au piano, la perfection intimidante de ses grands cycles pianistiques (Polonaises, Mazurkas, Etudes, Préludes, Nocturnes, Valses, Ballades, Scherzos), le mythe dont il a très vite fait l'objet, la part de légende qui s'est attachée à son existence. On connaît l'image souvent dénaturée du musicien élégant, séducteur, les épisodes de son amour déçu pour Maria Wodzinska, les péripéties de sa liaison orageuse et sa rupture avec George Sand, ses succès dans les salons parisiens auprès des belles écouteuses, sa lutte contre la tuberculose qui finira par emporter à l'âge de trente-neuf ans. S'appuyant sur les recherches les plus récentes, le présent ouvrage va bien évidemment au-delà de ces stéréotypes et éclaire d'un nouveau jour nombre d'aspects aussi bien de sa vie que de son œuvre, toutes deux ici étroitement mêlées. C'est ainsi que cette monographie met particulièrement en lumière l'intéressante figure du père, Lorrain venu s'établir en Pologne à l'âge de la majorité, la jeunesse polonaise du compositeur, ses relations en France avec ses compatriotes immigrés ainsi que l'accueil réservé à ses diverses œuvres par la critique officielle. Ce livre est aussi un véritable guide à travers toute l'œuvre du compositeur, présentant pour la première fois l'intégralité de ses compositions, toutes ici passées en revue, y compris les plus minimes. Les plus importantes, et particulièrement tous les grands cycles, sont analysées avec une extrême minutie, qu'il s'agisse de leur forme et de leur langage sonore, de leur aspect novateur ou de leur conception esthétique, de leur pensée ou de leur expressivité.

05/1995

ActuaLitté

Musique, danse

Frédéric Chopin

Si l'image de Chopin a fait l'objet de travestissements et detournements nombreux, la richesse de la broderie est sans doute en proportion de l'attachement qu'il suscite, au-delà des cercles de mélomanes. La barde de la Pologne opprimée, le frêle compagnon de la scandaleuse George Sand, le phtisique fiévreux, l'exilé souffrant ou le sylphe immatériel, angélique incarnation d'une âme qui joue du piano - toutes ces images qui font " rêver un soir les cervelles humaines " maintiennent dans le publie la ferveur que lui vaut sa musique. C'est à présenter les différents visages du musicien que s'attache Jean Jacques Eigeldinger : le pianiste qui s'est si peu produit en public, l'improvisateur de génie qui oubliait ses auditeurs, le créateur minutieux qui revenait sans cesse sur ses compositions. En commentant les œuvres avec finesse, en convoquant de nombreux témoignages de contemporains, l'auteur de cet ouvrage nous permet de cerner au plus près la figure d'un artiste qui, dégagé des séductions mièvres auxquelles on l'a longtemps cantonné, est aujourd'hui tout autant aimé et mieux connu.

11/2003

ActuaLitté

Histoire internationale

Frédéric II

L'étonnante histoire racontée par le célèbre historien Pierre Gaxotte montre l'envers du décor de rêve de l'éducation des princes. Celui qui allait devenir la plus illustre figure de la Prusse, né le 24 janvier 1712, le Grand Frédéric, connut des débuts dramatiques. Les violences et les colères de son père le conduisirent même à la désertion, ce qui marquera la personnalité du jeune prince. De la tyrannie paternelle, de sa tentative de désertion et son emprisonnement, de son accession au pouvoir, ses guerres et ses alliances à ses relations avec son entourage en particulier les diplomates et philosophes français, puis la vieillesse, c’est tout le parcours, haut en couleurs, passionnant et pittoresque à la fois, que celui de Frédéric II qui nous est conté ici.

11/2013

ActuaLitté

Compositeurs

Frédéric Chopin

" Chopin ! doux et harmonieux génie ! Quel est le coeur auquel il fut cher, quelle est la personne à laquelle il fut familier qui, en l'entendant nommer, n'éprouve un tressaillement, comme au souvenir d'un être supérieur qu'il eut la fortune de connaître ? Mais, quelque regretté qu'il soit par tous les artistes et par tous ses nombreux amis, il nous est peut-être per- mis de douter que le moment soit déjà venu où, apprécié à sa juste va- leur, celui dont la perte nous est si particulièrement sensible, occupe dans l'estime universelle le haut rang que lui réserve l'avenir".

05/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Frédéric Barberousse

Avec son petit-fils Frédéric II, Barberousse (1125 ou 1126-1190) est assurément la plus haute figure du Moyen Age allemand. Lorsqu'il fut élu empereur (1152), le temps était loin où la dynastie ottonienne avait fait du Saint Empire (Allemagne et Italie) la puissance dominante du continent. L'indépendance de fait de nombreuses contrées germaniques, en Italie la volonté pontificale d'abaisser l'empereur avaient grandement affaibli sa puissance et même son prestige. Enfin, le principe électif ne contribuait pas peu à entraver la recherche d'une plus grande stabilité dans le gouvernement et la mise à la raison de la féodalité. Lorsqu'il mourut (par suite d'un banal accident lors de la croisade), Frédéric Ier avait accompli une oeuvre considérable : le pouvoir monarchique était solide et respecté, la dynastie concurrente des Welf éliminée, les princes allemands collaboraient loyalement avec le monarque. En Italie, les villes et les seigneurs acceptaient enfin la souveraineté impériale et la papauté se trouvait confinée à un territoire réduit : enfin, l'Empire avait indirectement mis la main sur la Sicile. Tout cela, bien sûr, ne s'était pas fait sans drames, sans de terribles luttes, sans revers cuisants pour un empereur plaçant au-dessus de tout la dignité de son trône et l'amour de la gloire, et doué d'une remarquable intelligence pratique. Si son oeuvre ne porta pas de fruits vraiment durables, sa mémoire a laissé chez les Allemands une empreinte très forte. Son souvenir eut tôt fait de se mêler à la légende : Frédéric Ier incarna les vertus "courtoises". Des poèmes - et parmi eux les Nibelungen appelés outre-Rhin à un si grand avenir -, cultivèrent le thème impérial et germanique. l'amalgamant plus tard à l'exaltation de Frédéric II - plus italien qu'allemand à vrai dire. Les échecs ultérieurs de plusieurs souverains du Saint Empire romain germanique firent rêver d'un empereur universel qui ramènerait l'âge d'or. Frédéric Barberousse était désormais lié au nationalisme germanique.

08/1991

ActuaLitté

Poésie

Frédéric Renaissan

Dans le prolongement de La Tamarissière, le nouveau livre d'Eric Sautou déroule une série de vignettes, de paysages arrêtés dans des décors qui ont la netteté vacillante des rêves. Un homme ou un enfant arpente ces contrées et se parle à lui-même, comme à l'instant où l'on sombre dans le sommeil, énumérant les objets qui l'entourent et se dérobent à ses gestes, les rues vidées de leurs ombres humaines, les lettres" du mot de poésie qui ne tient de personne". Méditation somnambulique dont la mélancolie va bien au-delà de la simple tristesse, la poésie d'Éric Sautou paraît à la fois accablée de lumière et soucieuse d'une nuit originelle. Figure emblématique de l'ouvrage, Frédéric Renaissan traverse cet univers désenchanté et " trace au doigt dans la cendre " des poèmes limpides, précis et inquiets, blessés et tranchants.

11/2008

ActuaLitté

Monographies

Frédéric Houvert

L'édition présente le travail de Frédéric Houvert, sur quinze années, au travers des rapports qu'il entretient avec les notions d'ornement, du décoratif et de l'abstraction. L'ouvrage est rythmé par la constitution de quatre "albums" d'images qui regroupent les différents médiums employés par l'artiste (peinture, sculpture, photographie et dessin). Le végétal est l'élément central de sa pratique artistique. Il y puise un répertoire de formes, qui, à partir d'un présupposé figuratif, déploie une efficacité visuelle. Le motif répété de la feuille autorise ainsi la courbe, le chevauchement, les volutes, soit autant d'aspects que l'on pourrait rapprocher du baroque tel que l'appréhende Gilles Deleuze - le baroque du mouvement, des interstices, des perspectives démultipliées plutôt qu'organisées à partir d'un centre, du rapport entre intérieur et extérieur et de l'inversion de ce rapport. Si chez Frédéric Houvert, la puissance esthétisante des motifs - synonymes d'ordre et de perfection de l'Antiquité à la Renaissance - nous rappelle la relation des arts décoratifs et des beaux-arts au cours de l'histoire, la rigueur de ses compositions laisse place à un agencement à la dynamique complexe. L'ordre premier est effacé révélant alors un chaos apparent, tirant ainsi le dessin vers l'abstraction. Ces qualités rappellent la Feuille très découpée en arabesque, dessin réalisé par Henri Matisse en 1944, qui résulte de la volonté d'associer lignes (ou contours) et couleurs, fixité de la forme (peinture oblige) et différentiels d'intensité.

02/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

Isabelle la Catholique

Née en 1451, Isabelle la Catholique accède au trône de Castille après une longue guerre civile avec son demi-frère Henri IV. Alors qu'elle ne connaît rien du pouvoir, elle va l'exercer avec une autorité et une compétence reconnues par tous. Aidée par son mari, Ferdinand d'Aragon - l'histoire les appellera les Rois Catholiques -, elle bataillera pour que l'Espagne ne forme plus qu'une seule nation, sous l'égide de la Castille et de l'Aragon, tout en respectant de nombreux particularismes locaux. Dans le domaine religieux, elle unifie sans états d'âme la Castille en expulsant les juifs et en exigeant la conversion au christianisme des Maures de Grenade après la conquête de cet ultime bastion de l'islam en 1492. Elle mène à bien la réforme administrative du pays grâce à une refonte des institutions dans un sens plus centralisateur, crée l'Inquisition, qui échappera au contrôle du pape et fera de l'Espagne le chef de la catholicité. La reine apporte enfin un soutien sans failles à Christophe Colomb et contribue à l'ouverture économique du pays. A sa mort en 1504, une nouvelle Espagne est née, moins repliée sur elle-même, plus moderne et dominatrice. Charles Quint, son successeur, s'emparera de ce legs pour en faire une des premières puissances européennes des XVIe et XVIIe siècles, à laquelle la France se heurtera si souvent.

10/2014

ActuaLitté

Littérature française

Antoine et Isabelle

Antoine et Isabelle. Quand ils se rencontrent à Barcelone en 1925, Antonio et Isabel rêvent d'une vie libre et neuve, à l'image des utopies du temps. Isabel a fui avec sa famille la misère de l'Andalousie, Antonio a gravi les échelons au grand hôtel Oriente. Avec ses camarades de rang, il s'enthousiasme pour la jeune République espagnole. Son engagement a tôt fait de l'entraîner dans le tourbillon de l'histoire : en 1936, il prend les armes, quittant à jamais Barcelone. La bataille de l'Ebre, la fuite précipitée avec la troupe en déroute, le camp de réfugiés dans les Alpes, où il retrouve sa jeune famille, puis le maquis, l'arrestation par les Allemands en 1943 et l'envoi au camp de Mauthausen, voilà où ses choix conduisirent l'homme vaillant et opiniâtre que fut le grand-père du romancier. Vincent Borel en effet ne cache pas ses intentions : rendre justice à ceux qui, installés en France, devinrent Antoine et Isabelle. En s'appropriant la mémoire des siens, l'écrivain prend la pleine mesure de la nécessité qu'a la littérature de témoigner. Se démarquant de la saga familiale, il inscrit le destin de ses proches dans l'épopée du vingtième siècle. L'histoire exemplaire de ses grands-parents est conduite en parallèle avec celle, non moins exemplaire, d'industriels lyonnais. De cette famille Gillet, aperçue par Antonio quand il était dans la claque de l'opéra de Barcelone, le romancier retrace les tribulations s'immisçant dans les mariages arrangés et les alliances stratégiques, il donne chair et corps à ces capitaines d'industrie que les soucis d'équilibre boursier et d'acquisition de brevets menèrent, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, à préserver coûte que coûte leurs intérêts. Le textile et la chimie étaient bien loin des idéaux de la Résistance. Alternant, dans une narration éblouissante, l'évocation des républicains espagnols et celle des nantis lyonnais, Vincent Borel convainc par l'intelligence de ses personnages : chacun a fait des choix, que le romancier ne s'arroge pas le droit de juger. D'éclairer plutôt, disant avec force et talent le pouvoir des mots.

08/2010

ActuaLitté

Théâtre

Isabelle 100 visages

Il y a des vies qui sont des romans... qu'aucun romancier n'oserait écrire par crainte d'être taxé d'invraisemblance. Isabelle Eberhardt fut l'un de ces êtres hors du commun. Elle vient d'un autre siècle. Née en 1877, elle fut aventurière, sans papiers, première Européenne soufie, journaliste... Elle arpenta le désert algérien vêtue en homme et laissa de nombreux écrits au style singulier qui prouvent la parfaite compréhension de sa culture d'adoption. En quelques scènes cruciales, Isabelle 100 visages évoque ce destin exceptionnel. On suit la quête spirituelle de cette femme énigmatique, ses excès en tous genres, ses amours hors norme. Jusqu'au plus profond du désert algérien, jusqu'au plus grand dénuement. Entre Orient et Occident, masculin et féminin, scandale et incandescence, ce parcours atypique résonne étonnamment avec les préjugés et les quêtes de notre temps.

01/2015

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Thérèse et Isabelle

Voici "Thérèse et Isabelle" tel que Violette Leduc l'avait écrit à l'origine, avec ses pages inédites âpres et précieuses, sa langue nue et violente qui témoignent d'une liberté de ton qu'aucune femme écrivain, en France, n'avait osé prendre avant elle. "Thérèse et Isabelle" constituait la première partie d'un roman, Ravages, présenté aux Editions Gallimard en 1954. Jugée "scandaleuse", elle fut censurée par l'éditeur. C'est au printemps 1948 que Violette Leduc, encouragée par Simone de Beauvoir, entreprit la rédaction de ce texte auquel elle va consacrer trois années. Le défi était de taille : "J'essaie de rendre le plus exactement possible les sensations éprouvées dans l'amour physique. Il y a là sans doute quelque chose que toute femme peut comprendre. Je ne cherche pas le scandale mais seulement à décrire avec précision ce qu'une femme éprouve alors. J'espère que cela ne semblera pas plus scandaleux que les réflexions de Madame Bloom à la fin de l'Ulysse de Joyce. Toute analyse psychologique sincère mérite, je pense, d'être entendue". Au début des années soixante, Violette Leduc greffe une partie de "Thérèse et Isabelle" dans le troisième chapitre de La Batârde : elle supprime des passages, resserre des pages, atténue des métaphores, modifie le déroulement de quelques dialogues ; Thérèse est métamorphosée en Violette. L'autre partie est publiée séparément en juillet 1966. Aujourd'hui, enfin, paraît Thérèse et Isabelle comme une oeuvre en soi, dans sa cohérence initiale et sa continuité.

10/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

Isabelle du désert

Que savait-on d'Isabelle Eberhardt, cette jeune femme d'origine russe, née en 1877, morte à vingt-sept ans, qui décida de se convertir à l'islam et de rompre avec les mœurs de son temps ? Qui choisit de porter des vêtements d'homme avant de devenir, sous le nom de Mahmoud Saadi, cette rebelle qui fascina Lyautey, éprise d'absolu et proche de Rimbaud ? Pour Edmonde Charles-Roux, il y avait là toute la matière d'un prodigieux roman vrai. Elle a ainsi recomposé l'itinéraire d'une héroïne " irrégulière " et mystique. Elle l'a suivie depuis sa naissance sur les rives du lac Léman jusqu'à l'instant où Isabelle accepte d'assumer le " désir d'Orient " qui la hante. On découvre alors les figures dostoïevskiennes qui ont accompagné sa jeunesse et forgé son insoumission. De la Russie des tsars à Genève puis à Marseille, de la diaspora anarchiste aux milieux littéraires, c'est toute une époque qui se révèle. Dans ses années africaines, Isabelle sera confrontée à de multiples épreuves ; la médiocrité du frère aimé Augustin ; son mariage avec un spahi algérien ; le procès ignoble qui l'expulse d'Algérie et la sépare de son mari. Mais elle revient vers la terre élue et, dès lors, " entre en nomadisme comme on entre en religion ". C'est à Aïn Sefra, où elle était en reportage, qu'elle trouva la mort un après-midi d'octobre 1904, engloutie dans les eaux d'un oued... Grâce au jeune lieutenant Paris, qui entreprendra de fouiller les décombres boueux, ses manuscrits parviendront jusqu'à nous. Edmonde Charles-Roux, à son tour, fait revivre la volonté et la grâce d'une éternelle indésirable.

05/2003

ActuaLitté

Littérature érotique

Isabelle's adventures

Le corps inanimé d'Isabelle gisait ainsi, nu, sur le sable d'une petite plage. Poséidon l'avait déposée là, après qu'elle se fut jetée du haut d'une falaise et qu'il l'eut sauvée de la noyade. Inerte, abandonnée, elle ne semblait guère plus qu'un débris, son abondante chevelure lui faisant comme une épaisse couronne d'algues mordorées. Le ressac venait se briser sur les formes douces et marquées de son corps nu. Une sensation, comme un toucher, c'est ce qui réveille la belle endormie. Elle ouvre les yeux, mais doit immédiatement les refermer, éblouie par l'intense luminosité du soleil. Prudemment, elle les ouvre à nouveau, progressivement. Cette fois, l'éclat solaire est tempéré par une forme qui se découpe dans la lumière. Une frêle silhouette qui la domine. Une jeune femme. Celle qui a tout oublié de ce qu'elle est, jusqu'à son nom, a la sensation, de sortir d'un long, long sommeil...

05/2021

ActuaLitté

Littérature française

Isabelle Bruges. Récit

" Tu dis n'importe quoi, c'est tellement agréable, d'ailleurs n'importe quoi, ce n'est jamais n'importe quoi : tu es là, tu passes d'une chambre à l'autre, tu parles toute seule, et voilà ce que tu entends lorsque tu parles toute seule, de la chambre rouge à la chambre jaune, dans le passage : hier j'étais heureuse. Aujourd'hui je suis amoureuse, et ce n'est pas pareil. Et c'est même tout le contraire. " C.B.

09/1992

ActuaLitté

Littérature étrangère

La couleur isabelle

Ces chroniques de Peter Bichsel, choisies et traduites par Ursula Gaillard, sont parues dans la presse alémanique de 1980 à 2008. Elles ont davantage la saveur de contes que la tonalité de la narration historique ou anecdotique. Et c'est justement dans une histoire intitulée "Un conte d'hiver africain" que Peter Bichsel évoque la couleur isabelle à propos du "Livre", les Mammifères de la Terre du Or Schleyer, grâce auquel, écrit-il, il s'est éveillé au monde : "Je l'ouvre de temps en temps et cela commence toujours par une déception, ses illustrations ne sont plus d'emblée aussi captivantes qu'au moment du premier regard, mais quand je les regarde plus longuement, elles prennent la couleur du souvenir, cette couleur qui comme la couleur isabelle n'est pas une couleur de ce monde-ci, mais celle du monde qui commence à la gare du préposé Schleyer, la gare agricole royale. [...] Je n'ai encore jamais été en Afrique. L'école isabelle a ceci de particulier que ce que l'on y apprend, on ne l'apprend pas pour aller de l'avant ou plus loin, mais pour être là et pour rêver." L'écriture "dans le vent" de Peter Bichsel est le déclencheur de ces merveilleux rêves, lieux, objets, rencontres, a priori futiles, insignifiants, tissés de rien comme l'évoque Daniel Rothenbühler dans sa préface, "Le droit d'écrire sur rien", lorsqu'il cite la chronique "Je n'ai pas d'idée" : "Ecrire des chroniques, c'est frayer inlassablement avec son propre manque d'imagination. Et si quelqu'un me demande quelles sont "mes visées", je me sens honteux. Ma visée urgente n'est jamais rien d'autre que de remplir cette page avec des lettres [...] Inutile donc ? Oui, inutile ! C'est ce qu'il y a de bien quand on écrit des chroniques. [...] Quand on écrit des chroniques, l'écriture précède pour ainsi dire l'idée, écrire en soi et pour soi, et si, après-coup, on aura tout de même eu une idée, c'est plus surprenant pour la personne qui écrit que pour celle qui lit."

05/2012

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Isabelle ma belle

Solange est une jeune professeur de musique au physique ingrat. Quoique très romantique, elle a abandonné toute idée de relations avec un homme. Un soir, par accident, elle rencontre Bernard sur Internet. Il souffre d'un handicap tout aussi rédhibitoire : il est bègue. Insensiblement, ils en arrivent à nouer des relations qui vont au-delà de la simple amitié et à vouloir se rencontrer. Comment faire pour cacher encore le défaut qui les accable ? Vont-ils devoir avouer qu'ils ont menti ou vont-ils renoncer à se voir et jeter aux orties cette relation si agréable qui les liait et qui avait déjà transformé leurs vies respectives ? N'auraient-ils pas droit à l'amour, eux aussi ? Arlette Lolo et Georges Sagueton, pour leur deuxième roman écrit à quatre mains et à distance, évoquent les relations qui peuvent naître sur les sites de rencontres sur Internet. Celles-ci, qui semblent tellement propices aux mensonges, peuvent cependant être aussi extraordinairement sincères.

09/2010

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les Années Isabelle

Les années Isabelle, les années 80 vues par un écrivain qui va quitter sa femme Isabelle. Episodes: un service militaire peu militaire en Allemagne, une douloureuse et désopilante expérience théâtrale dans le quatorzième arrondissement de Paris, un voyage d'études dans l'URSS de Mikhaïl Gorbatchev et un voyage de rêve dans l'Irlande de Michel Déon, une liaison courte mais heureuse avec une hôtesse de l'air débutante, et pour finir un séjour bousculé, sensuel, angoissé et tendre dans ce qui était encore la Yougoslavie avec ce qui était encore une jeune étudiante en philosophie:F.

01/2010

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Séduire Isabelle A

Isabelle a été très claire. Elle n'épousera Pierre que s'il est accepté par tous les membres de sa famille, les Pettigrew. Lors d'une semaine caniculaire sur les bords de Loire, les présentations vont tourner au cauchemar. Car tout sépare le jeune journaliste un peu coincé de cette joyeuse clique de libres penseurs passablement allumés. Pour être adopté, le nouveau venu sera soumis à un baptême du feu décoiffant... Drôle et déluré, Séduire Isabelle A. évoque avec finesse la folie du microcosme familial et l'art de vivre ensemble.

05/2018

ActuaLitté

Décoration

Maison : Christian Liaigre

Voici quelques années, alors que régnait le style scandinave, la palette de Christian Liaigre fut une révolution. Le décorateur imposait des tonalités masculines (brun, crème, gris, taupe) et créait un style tout à la fois dépouillé et luxueux, où l'amour des belles matières, des bois exotiques se mêlait à des réminiscences Art déco et à une utilisation éclairée de l'artisanat de grand luxe. Il est devenu le décorateur le plus zen de sa génération, le chantre de la sérénité. La paix émanant des espaces créés par Christian Liaigre reflète une aversion instinctive pour les clameurs de la modernité. Il trouve une inspiration profonde dans les traditions des lieux où il travaille, mais aussi dans une mémoire personnelle ancrée sur la côte vendéenne, où il a grandi, et dans le monde équestre, puisque ses parents élevaient des chevaux. Christian Liaigre œuvre aujourd'hui sur plusieurs continents. Il a choisi pour ce livre huit lieux (dont quatre en France) représentatifs de son travail actuel. Rénovation d'un atelier d'artiste à Paris, décoration d'une maison de vacances en Corse ou du triplex du magnat de la presse Rupert Murdoch à New York, aménagement d'une maison traditionnelle en Bavière ou sur l'île de Ré, les exemples choisis montrent chacun une facette différente du talent de Christian Liaigre. Son classicisme lui permet de s'adapter aussi bien à l'héritage industriel de Manhattan qu'aux paysages sauvages des côtes corse ou galicienne. Herbert Ypma, travaillant en étroite collaboration avec le décorateur, a su donner à ce livre une beauté épurée digne de ce grand créateur.

03/2004