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Il faut aimer la Russie

Extraits

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Poches Littérature internation

Il faut aimer la Russie

Publiées en Russie en 1846, traduites aux éditions Grasset en 1957, ces Lettres spirituelles et familières ont été écrites entre 1843 et 1846. Elles témoignent d’une passion nouvelle pour Gogol, le christianisme. Il y évoque la place de l’Eglise en Russie, l’importance de la morale orthodoxe pour l’humanité, l’influence de la foi sur son ouvre. C’est aussi l’occasion pour lui de parler de littérature et de revenir sur sa vie intime. Il évoque son amitié avec Pouchkine, son rapport aux femmes, à la maladie, à la mort ; il défend l’importance de la poésie dans une société où règne la vulgarité, se livre, pendant sept pages, à un éloge du lyrisme, s’indigne que plus personne ne déclame de poèmes en public. Gogol considérait ce recueil comme son testament. Parues six ans avant sa mort, ces lettres sont sa dernière publication majeure. Moralisateur et mystique, mais aussi brillant et cultivé, original souvent, passionné toujours, tel est le dernier Gogol qui se révèle dans ce livre. La confession d’un des écrivains les plus novateurs du XIXe siècle.

03/2016

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Sciences politiques

Faut-il faire la guerre à la Russie ?

Voix essentielle de la France insoumise, Bastien Lachaud dénonce ici nos aveuglements géopolitiques qui nous font endosser les conflits qui ne sont pas les nôtres. Un appel à revenir à la France libre. Depuis quelques années, un fort sentiment antirusse s'est emparé des élites politiques et médiatiques. De l'élection de Donald Trump à l'affaire Benalla, derrière n'importe quel problème du monde, Moscou est forcément impliqué. Bastien Lachaud lance l'alerte : cette vision a déjà fait naître une nouvelle Guerre froide. Elle pourrait bientôt tout simplement ramener la guerre. A l'heure des hackers et des fake news, comment démêler le vrai du faux ? L'élu de la France Insoumise reprend les critiques formulées contre la Russie et les remet en perspective. Il refuse ainsi la fausse alternative entre va-t-en-guerre et inconditionnels du Kremlin, et propose avec sagesse des pistes pour enfin renouer une relation apaisée avec un pays que l'histoire et la géopolitique désignent nécessairement comme un partenaire de la France. Un livre pour réinventer de manière créative la géopolitique du XXIe siècle.

11/2019

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Littérature française (poches)

Il faut beaucoup aimer les hommes

Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. L'homme est noir, la femme est blanche. Et alors ?

03/2015

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Histoire internationale

Pourquoi il faut aimer l'Amérique

" Grand Satan " pour les intellectuels islamistes, symbole du capitalisme débridé, de la mondialisation inhumaine et de l'abêtissement culturel pour les Européens, modèle impérialiste et raciste fondé sur l'esclavage et le colonialisme pour les adeptes du multiculturalisme, société pervertie par la décadence aux yeux de la droite religieuse et des Talibans de tous poils, l'Amérique est aujourd'hui la cible d'attaques contradictoires mais convergentes, à la fois exogènes et endogènes. Dinesh D'Souza passe en revue les arguments de l'accusation et les démonte un à un, avec un regard d'autant plus probant qu'il s'enrichit de son expérience d'intellectuel immigré. Cet essai n'est pas seulement une attaque en règle des sophismes du multiculturalisme et une contestation sans complexe du dogme de l'égalité entre toutes les civilisations : c'est aussi le plaidoyer le plus intelligent et le plus limpide en faveur de la civilisation américaine - et, au-delà, de la civilisation occidentale. " Le provocant essai que l'on va lire irritera sans doute plus d'un lecteur français. Ces pages pleines de vie et de verve méritent cependant d'être méditées le plus sereinement possible. Car le phénomène de la montée de la superpuissance américaine, depuis un siècle, est suffisamment important pour susciter autre chose que l'invective, la polémique et le ressentiment. " Jean-François Revel

01/2004

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Littérature française

Il faut beaucoup aimer les gens

A quoi tient la vie ? A nos liens invisibles. Nous, inconnus, sommes raccordés sans le savoir. Nos existences se percutent en silence. Eddy, onze ans, découvre une SDF morte dans la rue. Piqué par la curiosité, il fourre dans sa poche un Photomaton qui traînait près d'elle, où deux personnes sourient. Vingt ans plus tard, alors qu'il vide l'appartement de son enfance, Eddy retombe sur ces photos volées. Pour rendre à son inconnue l'histoire qu'il lui a confisquée, il se lance dans une enquête, à la recherche de ceux qui l'ont aimée. Un roman profondément humain et lumineux. A propos de l'autrice Solène Bakowski vit à Paris. Elle a publié sept romans, dont Rue du Rendez-Vous (Plon, 2021, HarperCollins poche, 2022). Portés par une magie douce, ses livres sont une invitation sensible au rapprochement entre les êtres. "Une histoire pleine d'humanité, épicée par des personnages authentiques et touchants". Paris Match " Il faut beaucoup aimer les gens déroule des vies de débrouille, des vies dans l'ombre. L'écriture de Solène Bakowski leur insuffle une splendeur étonnante et les rend à la lumière. C'est clairement le livre le plus réussi de Solène, le plus abouti, le plus romanesque aussi. Il y a une implication supplémentaire, une vulnérabilité, quelque chose de très fort. " Michaël Mathieu, Librairie de Paris " Ce roman m'a transportée par son style enlevé et la qualité de sa narration. " Caroline Drapier, Librairie des Fables (Château-Thierry) " Un style fluide, très agréable à lire où l'écriture fait passer énormément d'émotions, des personnages attachants et touchants que l'on a vraiment l'impression de connaître comme des amis, et que nous sommes tristes de quitter. Profondément humain et altruiste, cela fait du bien dans notre monde actuel. " Laurence Canova, Librairie Canova " Une écriture poétique, juste, musicale, dramatiques, indélébiles, sont une nouvelle fois au Rendez-vous dans ce nouveau roman de Solène Bakowski. Ce roman m'a transportée par son style enlevé et la qualité de sa narration. C'est mon gros coup de coeur de l'été. " Caroline, Librairie Le jardin des fables " Quelle histoire, quelle inventivité. C'est plein de mystère, de magie, de bulles de bonheur. " Sandrine Dantard, Fnac Grenoble

05/2023

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Littérature française

Il faut beaucoup aimer les gens

A quoi tient la vie ? A nos liens invisibles. Nous, inconnus, sommes raccordés sans le savoir. Nos existences se percutent en silence. Après un séjour en prison, Eddy Alune, 31 ans, est devenu veilleur de nuit, un métier qui lui permet d'échapper aux gens et aux ennuis. Il vient de perdre son père. En vidant l'appartement de son enfance, il retrouve des effets personnels qu'il a volés, vingt ans plus tôt, à proximité d'une SDF morte dans la rue. Poussé par la culpabilité, il décide de rendre à cette femme l'histoire qui lui a été confisquée. Une enquête commence, dans laquelle Eddy se lance magnétophone à la main, pour ne rien oublier. De rencontre en rencontre surgissent plus que des souvenirs. Des liens nouveaux se tissent et la mémoire, ravivée par Eddy, va bouleverser bien des vies. Il faut beaucoup aimer les gens trace le parcours d'un homme ordinaire qui, voulant réparer ses fautes, se trouve réparé par les autres. Ce roman pudique et profondément humain dessine les contours extraordinaires des visages qui font notre quotidien.

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Histoire littéraire

Il faut bien aimer. Séminaire 2004-2007

Il faut bien aimer est le deuxième volume de l'édition du Séminaire d'Hélène Cixous, qui rassemble trois années, de novembre 2004 à juin 2007. Inauguré en 1974 à l'Université Paris 8 Vincennes, ce Séminaire trouve sa place parmi les grands témoignages de la pensée française des cinquante dernières années, représentée par Derrida, Foucault, Lacan, Barthes ou Deleuze. Proust est un des personnages principaux de ce texte foisonnant et hybride, qui se lit souvent comme un récit raconté par Hélène Cixous. L'autre personnage remarquable - à côté de Balzac, Beckett, Benjamin, Flaubert, Freud, Goethe, Hofmannsthal, Hugo, Kafka, Lispector, Montaigne, Rimbaud... - est sans doute Jacques Derrida, lequel à un moment s'engage même dans une sorte de "duel" avec Proust à propos de la différence entre "théorie" et littérature. Il faut bien aimer constitue un chant aux "puissances autres" de la littérature, selon l'expression d'Hélène Cixous. Loin d'être un luxe inutile, la lecture nous est indispensable, qui nous invite à écouter le texte respirer jusqu'aux virgules.

10/2023

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Littérature érotique et sentim

Si tu aimes il faut partir

Lors d'une Marche des Fiertés, Marine quitte son compagnon Fred pour retrouver Julien parmi la foule. Julien, un amant du passé, qu'elle ne croyait jamais revoir... Fred, désespéré, se confie à son meilleur ami Yves. En outre, Yves, homosexuel, va profiter de la faiblesse de ce dernier pour le séduire. Hélas, Marine, de passage contraint dans son antre, ne tarde pas à découvrir l'étreinte charnelle des deux hommes. Sous le choc, elle décide de s'isoler, abandonnant Julien qu'elle vient à peine de reconquérir. En conséquence, Julien quitte son domicile... Lorsque Marine apprend qu'il a rejoint sa soeur Izia, elle décide d'aller à leur rencontre. Or qui est cette femme dont elle découvre brusquement l'existence ? Et que devient Fred qui ne l'a jamais recontactée ?

09/2018

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Français

Il faut aider Ayati ! CP Niveau 3

Les dinos jouent avec leur amie Ayati. Catastrophe, Ayati n'arrive plus à se relever... Mes Premières lectures 100 % syllabiques Gigantosaurus permettent aux jeunes lecteurs de commencer à lire seuls tout en retrouvant l'univers, aussi dépaysant que ludique, de Gigantosaurus. Ces courtes histoires sont adaptées à la progression de l'enfant, avec 4 niveaux différents.

04/2023

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Actualité et médias

Il faut qu'il parte

"Je n'aime pas les communistes parce qu'ils sont communistes ; je n'aime pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes ; et je n'aime pas les miens parce qu'ils aiment trop l'argent". Charles de Gaulle C'est un nouveau discours de la servitude volontaire. Mais pas un Contre'un comme celui qu'écrivit La Boétie : le tableau d'une époque et un réquisitoire contre une bourgeoisie française aussi bête et borgne qu'en 1830 et en 1851. Que se passe-t-il dans ce cher et vieux pays pour qu'on accuse les pauvres d'être coupables de leur sort, pour que le travail, ce mal nécessaire, soit tenu pour une valeur, pour que le serpent de Mai 68 se morde la queue et que la culture soit rangée au rayon des biens de consommation ? Un homme à la tête de l'Etat incarne aujourd'hui le nihilisme d'une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l'homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien. Il ne sera pas nommé dans cet exercice de style dont la violence vise d'abord les idées : le poisson pourrit toujours par la tête. Il faut qu'il parte ne révélera aucun petit secret caché : il fera entendre le hurlement de bouledogue vivisectionné d'un écrivain non-conformiste.

04/2008

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Littérature francophone

Il faut revenir

" Entre deux rires profonds, l'homme parle un français minutieux et ancestral, et ses " r " roulent comme une vague dans le ventre de Lila. L'homme dit : " Ce pays, il faut renoncer à le comprendre. Il est trop riche. De cultures, de haines, d'amours, de malentendus. Trop traversé par les civilisations. Trop complexe, stratifié, mouvant, on ne peut l'appréhender dans la totalité de ses dissonances. Il n'existe donc pas. Il vit, uniquement. C'est peut-être déjà beaucoup. Peut-être déjà un miracle en soi, qu'il vive. (...) Non, ce pays n'existe pas et nous devons, pour y comprendre quelque chose, nous contenter de raconter les vies éparses qui le traversent, instruire un dossier, en quelque sorte, qui permettrait un jour d'en délimiter le périmètre humain, le seul qui vaille. " Portée par l'espérance, Lila rentre au Liban au début des années 2000, après des années d'exil. Elle aime, rêve et dérive, entre autres auprès du mystérieux Ibrahim, antiquaire et pygmalion approximatif. Devenue journaliste, elle tâtonne. De paysage en paysage. Entre un attentat et une manifestation. Entre la beauté époustouflante d'une terre millénaire et l'absurdité destructrice du quotidien. Dans ses périples immobiles, elle est rejointe par sa soeur aveugle, Rim, pythie urbaine en quête de sacré sur cette terre détruite. A deux, elles incarnent les paradoxes du désespoir autant que les désirs de se réinventer un chez-soi : le Liban n'est-il pas le pays de tous les (im)possibles, un territoire qui n'obéît à aucune règle ? Dans une langue chirurgicale, d'une douce poésie mêlée d'humour féroce, Hala Moughanie fait plus que jamais vivre une terre qui n'en finit pas d'être incomprise, mais qui stupéfie par sa capacité d'évocation.

09/2023

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Littérature française

Comme il faut

François mène la vie dont il a toujours rêvé. Du sport et une alimentation saine. Une profession intéressante et valorisante comme directeur d'école primaire. Une jolie maison dans un village près de Montpellier. Un chien jappant dans le jardin. Un mari dévoué et cadre supérieur. Puis, dans une semaine, la naissance de leur bébé aux Etats-Unis, grâce à une gestation pour autrui. Or, le jour du départ en avion, son époux Ahmed disparaît en laissant une note : "? Désolé, ça ne va pas le faire. Je t'aime. ? " Ces mots bouleversent au-delà de leur couple. Chacun se remet en question dans ses valeurs et se heurte à ses contradictions. Peu importe l'âge, l'orientation sexuelle ou la religion, quiconque se rapproche ou s'éloigne d'une vie "? comme il faut ? " en subit les conséquences. Après mon autobiographie Bonjiour Miéssieur, un prof en Inde, et mon roman Les Dettes de Je, un roman fustigeant certaines injonctions sociales imposées aux femmes, je m'intéresse à la gestation pour autrui. Dans Comme il faut, je vous présente un récit bienveillant, mais en aucun cas militant, qui se déroule à Castries, le village héraultais de mon enfance.

04/2023

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Philosophie

Pourquoi il ne faut pas dire "je t'aime"

Il faut casser cette image de l'amour-passion comme grand embrasement qui retombe en cendres, s'écarter de l'amour comme désir de possession qui, une fois qu'il a atteint sa satisfaction, se transforme fatalement en déception. Voilà ce que nous dit François Julien, qui plaide pour le concept d'intime. Si l'amour est équivoque, l'intime, lui, est ambigu. Dire je t'aime, c'est faire de l'autre un objet, quand dire je suis intime avec toi, c'est défaire l'isolement des sujets. De ce décalage entre l'image commune et passionnelle et celle à rapprocher de la notion d'intime, quelle pensée de l'amour peut-on dégager ? Une passionnante réflexion sur ce qu'est vivre.

08/2019

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Philosophie

Pourquoi il ne faut plus dire "je t'aime"

Il faut casser cette image de l'amour-passion comme grand embrasement qui retombe en cendres, s'écarter de l'amour comme désir de possession qui, une fois qu'il a atteint sa satisfaction, se transforme fatalement en déception. Voilà ce que nous dit François Jullien, qui plaide pour le concept d'intime. Si l'amour est équivoque, l'intime, lui, est ambigu. Dire je t'aime, c'est faire de l'autre un objet, quand dire je suis intime avec toi, c'est défaire l'isolement des sujets. De ce décalage entre l'image commune et passionnelle et celle à rapprocher de la notion d'intime, quelle pensée de l'amour peut-on dégager ? Une passionnante réflexion sur ce qu'est vivre.

10/2020

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Guides étrangers

Découvrir la Russie. Edition bilingue français-russe

L'ouvrage Découvrir la Russie est à la fois un livre de référence et un manuel. Il se propose de fournir, sous forme condensée, les informations de base sur le pays russe, les multiples facettes de sa culture et les principaux domaines de la vie nationale. Il présente les caractéristiques géographiques, humaines, culturelles et civilisationnelles, se concentrant sur les données objectives et fondamentales pour comprendre chacun des domaines abordés. Son usage permet à l'utilisateur d'acquérir un solide fond de connaissances générales et, s'il le souhaite, d'approfondir ensuite ses sphères d'intérêt. Le livre est présenté sous forme bilingue, ce qui en constitue toute l'originalité et lui confère son caractère unique. Les textes russes, écrits dans la langue littéraire standard, permettront à l'apprenant de se familiariser avec les tournures syntaxiques et les unités lexicales propres à la réalité abordée. Celle-ci est concrétisée par de multiples illustrations et photographies originales en couleur. L'ensemble comprend 61 articles répartis au sein de grandes thématiques : la nature - la population - les villes de la Russie européenne et sibérienne - la vie politique - la culture - la société - l'économie - les médias. Les auteurs, enseignants-chercheurs français et russes, se sont efforcés de dégager pour chaque sujet les éléments les plus caractéristiques, écartant toute prise de position tendancieuse, souhaitant susciter l'intérêt plutôt que la polémique. L'ouvrage s'adresse aux étudiants francophones, aux apprenants bilingues, aux Français travaillant en Russie, bref, à toute personne intéressée par le pays, désireuse d'approfondir ses connaissances par une meilleure compréhension de son actualité et de son histoire et, concurremment, d'améliorer ses compétences linguistiques.

11/2019

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Livres 3 ans et +

Il faut sauver la nuit

DOUCEVILLE est une petite ville où il fait bon vivre. Oui mais voilà, depuis quelque temps il n'y a plus de nuit. Il fait jour toute la journée. La nature, les animaux et bien sûr les habitants sont tous déboussolés. Qui peut être à l'origine de tout ceci ? D'après nos amis, Nougatine et Gasparino, cela pourrait être la professeure Violette. Ils ont peut-être la solution pour que tout redevienne comme avant, car il faut absolument sauver la nuit. Histoire + documentaire

03/2020

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Sociologie

Il faut sauver la communication

Réussir à communiquer est la grande question de notre vie. On cherche tous à y répondre et personne ne peut s'en passer. Elle est au cœur des rapports personnels, familiaux, sociaux, politiques et, de plus en plus, de la mondialisation. Pourtant, elle est constamment dévalorisée, soupçonnée de manipulation, réduite aux paillettes ou au commerce. " La com " n'est pas synonyme de communication. Il a fallu des siècles de combat pour la reconnaître, et elle n'est authentique qu'entre des individus libres et égaux. C'est pourquoi elle est si fragile et indissociable de la démocratie. Sauver la communication, c'est admettre qu'elle est distincte de l'information, car elle concerne la relation, toujours difficile, avec l'autre. Communiquer, c'est de toute façon aller au-delà des messages et des techniques, aussi sophistiquées et séduisantes soient-elles. C'est rappeler, modestement, obstinément, la dimension humaniste de la communication et accepter les risques de l'incommunication. C'est aussi critiquer les idéologies qui la portent, et tous ceux qui l'utilisent, sans vergogne, tout en la dévalorisant. Sauver la communication, c'est finalement défendre l'idéal démocratique et comprendre que communiquer et cohabiter sont parmi les grands enjeux de paix et de guerre du XXIe siècle. La communication est toujours un pari sur l'autre. À l'heure de la mondialisation, où la fin des distances physiques révèle l'incroyable étendue des distances culturelles, elle est une valeur essentielle pour éviter que le choc des cultures n'entraîne la guerre des civilisations.

02/2005

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Romans historiques (poches)

Faut-il brûler la Galigaï ?

Leonora Galigaï, Dianora Dosi de son vrai nom, est florentine. Fille d'un menuisier et d'une blanchisseuse travaillant au palais Pitti, elle y est appelée pour distraire la jeune princesse de Toscane, Marie de Médicis. Manipulatrice née, elle suit Marie de Médicis en France et finit par devenir marquise d'Ancre puis Maréchale de France. Un roman truculent, jubilatoire, qui fait revivre les crimes et les passions de la Cour de Medicis et du Trône de France.

10/2010

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Petits classiques parascolaire

La mort qu'il faut

Pour les déportés de Buchenwald, la vie se réduit à peu de chose : la ration de pain du matin, le refuge des latrines du petit camp, et chaque dimanche, la voix douce de la chanteuse Zarah Leander. Parfois, la survie a le visage du " mort qu'il faut " : son voisin, son meilleur ami, son frère, un inconnu. Juste quelqu'un qui vous ressemble assez pour, dans sa mort, vous redonner une identité, une vie. Cela pourrait être un scénario de science-fiction, c'est le récit-témoignage d'une histoire hallucinante, où les mots : générosité, cruauté, solidarité, violence s'écrivent tous en majuscules. L'accompagnement pédagogique rappelle précisément le contexte historique et politique de l'œuvre. Le récit, qui emprunte à la fois à la fiction romanesque et au biographique, fait l'objet d'une étude narrative précise. L'importance de la culture, la question du désir, l'acceptation de la souffrance, thèmes qui traversent Le mort qu'il faut, sont l'objet de développements nourris. Une longue interview exclusive de l'orge Semprun éclaire les intentions de l'écrivain.

11/2003

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Policiers

La haine qu'il faut

Aéroport de Nyala, Darfour, Soudan. Une chaleur incandescente, irrespirable. Sur le tarmac, un jeune homme s'encourage. "Tu voulais faire de l'humanitaire ? Voilà, tu y es, et bien profond même". Arrivé de Paris pour sa première mission, Bosco ne sait rien encore de ce qui l'attend au coeur de ce pays en guerre. Rien de ceux qui deviendront comme une seconde famille : Moka, la responsable charismatique, Stijn le Belge exubérant ou la ravissante Dee, photojournaliste anglaise en quête de notoriété. Rien de la galaxie des urgentistes qui affluent des quatre coins du monde sur cette zone de conflit, ni des tout-puissants bailleurs de fonds, à qui il faut impérativement plaire si l'on veut sauver des vies. Qu'importe, il s'engage corps et âme. Mais, brutalement, sa belle aventure tourne au drame. Le meurtre inexpliqué d'un travailleur humanitaire lui rappelle que la mort fait partie des risques de son nouveau métier. Quand un autre expatrié est mystérieusement assassiné, Bosco veut comprendre, et décide de mener discrètement son enquête. Malgré le danger, il la poursuivra jusqu'aux jungles de la République Démocratique du Congo, en pleine guerre civile. Et ce qu'il va découvrir pourrait bien remettre en cause les beaux idéaux sur lesquels il veut bâtir son existence...

10/2018

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Autres éditeurs (A à E)

Il faut sauver la lune

La lune est en danger : un astéroïde menace de la détruire ! Seuls la princesse Luna et le prince Comète peuvent la sauver mais ils ont disparu... Le roi charge donc la brigade des dragons de retrouver ses enfants et d'éviter la catastrophe ! Entre hommage à Tintin et à Dune, le nouvel album des frères Souillé nous emmène dans un voyage lunaire !

10/2022

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Economie (essai)

Faut-il réindustrialiser la France ?

Réindustrialiser la France ? La question n'est pas nouvelle. Le défi climatique, les tensions géopolitiques rendent toutefois cette question urgente. L'industrie jouera un rôle central dans les années à venir. Il en va de la sécurité économique et de l'ambition de décarbonation de notre pays. Vincent Vicard, spécialiste d'économie internationale, nous invite ici à repenser la place de l'industrie sur le sol national, à préciser quelle pourrait être une politique industrielle capable de répondre aux grands enjeux d'aujourd'hui mais surtout de demain. Loin des partis pris, il s'agit d'ouvrir des perspectives sur le temps long, de parier sur l'avenir.

04/2024

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Poésie

Il suffit d'aimer

Dans ce second recueil, la sensibilité de l'auteur est exacerbée à travers des poèmes miroirs, re ets des émotions, des élans de douceur ou de joie, de colère ou de révolte. André Suissa met à nu, en ces vers, ses pensées, tout en amour et en métaphores, en les patinant de mélodie grâce aux rimes embellies. Ancien enseignant puis cadre de l'enseignement et journaliste, André Suissa a fondé une école du soir pour adultes à Casablanca, sa ville natale. Directeur du service culturel auprès d'un organisme caritatif, directeur de maison de jeunes et de la culture à Paris, il a multiplié les passions et les activés en tant qu'assureur, voyagiste, juriste...

05/2020

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Littérature française

Il suffisait d'aimer...

Georges, médecin respecté, a tout pour être heureux : Marie, sa femme, est sublime ; Aline, sa maîtresse, est tout aussi belle et Etienne, son fils, va bientôt fonder une famille. Mais tout s'écroule le soir où Etienne meurt d'un accident. Ravagé par le chagrin, Georges s'isole et sombre dans l'alcool ; Aline, qu'il a abandonnée, tente de survivre à son coeur brisé et Marie, tant bien que mal, se bat pour protéger ce qui reste de sa famille. Ses efforts suffiront-ils à restaurer le bonheur qu'Etienne semble avoir emporté avec lui ? Dans ce premier roman, Joëlle Toth entremêle avec adresse le destin de personnages disparates qui, frappés par une même tragédie, se révèlent, dans leur désespoir comme dans leurs efforts pour s'en sortir, d'une bouleversante humanité.

11/2018

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Littérature française

Aimer fait-il autant mal ? Awlimba, au-delà des limites

Loin de se vanter d'être un récital de potions magiques pour une bonne relation, ce livre présente un personnage, Awlimba. À travers Awlimba, c'est le reflet du déroulement de toute bonne relation amoureuse. Entre hauts et bas, intrigues et passions, regrets et amertumes, mélancolie et prise de décisions, la double facette de l'amour est mise en exergue : un couteau à double tranchant, qui, s'il est mal manipulé, peut provoquer d'importantes blessures. L'auteur met l'accent sur la sensibilisation en exhortant le lecteur à un mea culpa permanent et à la recherche continuelle d'actes pouvant consolider une vie amoureuse ; cela pour arriver à l'équilibre et au bonheur tant convoités, tout en ayant en esprit que toute action a obligatoirement une portée (négative ou positive).

11/2016

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Santé, diététique, beauté

Faut-il te pardonner ?

Je crois que j'ai commencé à m'interroger le jour où Elle a décidé de vivre sa vie. Sa vie de femme avec son mari. Ce jour-là, ils sont partis tous les deux. J'avais onze ans. Ils nous ont laissés seuls, ma soeur et moi. Il s'agissait de nos parents. Il parait que c'est comme cela que c?a s'appelle : des parents. Donc Elle, c'était ma mère. Cette mère rarement présente, durant les onze premières années de ma vie. Absente durant celles qui allaient suivre. A nouveau présente quelques années plus tard quand elle avait besoin, juste besoin, de son fils devenu adulte. Cette mère qui a toujours voulu être libre est devenue une femme emprisonnée, une femme recherchée, une femme en cavale. Ironie du sort... Elle, qui a toujours voulu vivre dans la lumière, dans les palaces. Elle, qui vivait dans sa propriété, telle une châtelaine de province. Elle, qui traversait les villes au volant de sa Cadillac. Elle, elle vit désormais recluse, cachée, traquée à l'autre bout du monde. " Comment se construire lorsqu'on est livré à soi-même ? Comment pardonner à sa mère de l'avoir abandonné par cupidité ? Entre mises au point, vérités familiales et récit initiatique, l'auteur partage sans fausse pudeur son parcours atypique : trahison, solitude, homosexualité, drogue, ... De l'excès à la sagesse, d'une vie débridée à sa conversion au judaïsme, en passant par la découverte de la Torah, le destin de Christophe Coquin est fait de montagnes russes aux virages insoupçonnés avec, en filigrane, une histoire d'amour de près de trente ans, parfois tumultueuse, mais plus forte que tout.

06/2020

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Beaux arts

Il faut sérieusement douter

"Il faut sérieusement douter" réunit un ensemble de textes essentiels écrits par Daniel Buren entre 1967 et 2018. Prises de positions théoriques, lettres ouvertes ou propos sur l'art invitent à une traversée de l'oeuvre de l'artiste et proposent également son point de vue sur certains des événements qui ont marqué l'art de cette époque. Les entretiens, réécrits par Daniel Buren, lui donnent librement la parole et les photographies inédites qui accompagnent les textes montrent celles et ceux qui l'ont souvent accompagné. Expliquer, dénoncer, répondre, argumenter, commenter, décrire sont, pour Daniel Buren, des actes étroitement liés à son travail plastique et qui permettent de mieux comprendre comment cette oeuvre radicale et engagée s'enracine profondément dans son époque, dans ses problématiques et reste en dialogue permanent avec ceux qui la construisent.

05/2019

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Encyclopédies de poche

Renoir. "Il faut embellir"

" Pour moi, un tableau doit être une chose aimable, joyeuse et jolie ", déclarait Auguste Renoir. En plus de cinquante années de carrière et quelques milliers de tableaux, le peintre, qui estimait que la peinture est faite " pour décorer les murs ", a révélé la grâce de ses personnages dans la lumière impressionniste. D'abord méconnu et souvent refusé aux salons officiels, mais soutenu par un petit cercle d'amis et d'admirateurs, il connaît la consécration en entrant au Louvre de son vivant, sans jamais perdre son immense modestie. " Je crois que je commence à y comprendre quelque chose ", murmurait-il à sa garde-malade en lui rendant ses pinceaux peu avant sa mort. Anne Distel montre comment Renoir, par les touches de son éclatante palette, a su transfigurer la banalité.

09/2009

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Lecture 6-9 ans

Il faut tuer Sammy

Le soleil brûle toujours dans cette ferme loin du monde. Ed et Anna sont condamnés à supporter cette canicule. Ils ramassent et épluchent des patates. Pendant ce temps, le cousin dans son frigo joue du violoncelle et Sammy grogne dans son trou. Pour qui sont ces patates ? Pour Sammy. Mais aujourd'hui, Ed et Anna l'ont décidé, il faut en finir avec Sammy.

05/1997

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Littérature française

S'il faut partir

D'un côté, il y a Eugène. Il a quitté la mine pour le chemin de fer. Sans cela, il n'aurait jamais rencontré Eliette en gare d'Alès. De l'autre, il y a Giulia. Elle a quitté l'Italie pour rejoindre la France. Sans cela, elle n'aurait jamais rencontré Emile, du côté d'Humberville. Mais si l'on s'y prend bien, l'amour peut effacer les blessures héritées de l'histoire. Hélas, le 3 septembre 1939, lorsque la guerre est déclarée, tout bascule. D'un côté, le frère d'Eliette est déporté pour le service du travail obligatoire. De l'autre, Emile est prisonnier. Les épreuves viendront-elles éteindre chez ceux qui restent la soif de vivre ? Ou bien viendront-elles leur donner vigueur ? Dans cette fresque au couteau, Pierre Dharréville peint plus qu'une époque. Il ne se contente pas de montrer d'où nous venons dans l'espoir fébrile de mieux définir où nous allons. Il dépeint d'abord le drame et met en lumière ses défaites. Il rend justice à des vies, précaires, ébréchées, inabouties, mais qui valaient d'être vécues.

05/2018