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Guy Goffette

Extraits

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Critique littéraire

Guy Goffette ou la poésie promise

Réunissant des inédits, un entretien, des approches critiques, des photographies et des témoignages d'auteurs proches, cet ouvrage constitue la première monographie entièrement consacrée à Guy Goffette, poète et romancier né en 1947 à Jamoigne, en Lorraine belge. Parole simple, expression de l'émotion nue, tonalité élégiaque sont autant de traits qui font de cet écrivain un petit neveu de Verlaine à qui il a notamment consacré un livre attachant (Verlaine d'ardoise et de pluie, Gallimard, 1996).

01/2013

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Critique Poésie

Guy Goffette. Eloge pour une poésie de province

Apparu sur la scène littéraire au tournant des années quatre-vingt, Guy Goffette s'est imposé comme une figure majeure de la poésie contemporaine française. D'origine belge, il a publié la quasi-totalité de son oeuvre chez Gallimard, qui le fait entrer dans sa collection de référence " Poésie " dès 1995, avec Le Pêcheur d'eau, avant de publier son recueil le plus connu, intitulé Eloge pour une cuisine de province- initialement publié chez Champ Vallon en 1988. Ne se reconnaissant pas dans ce qu'on a appelé " le nouveau lyrisme " , ce " poète du quotidien " - selon ses propres termes - a rapidement attiré l'attention de la critique : postface de Jacques Borel en 1988, numéro spécial de la revue Littératures en 2007, en 2012 un collectif dirigé par Jean-Michel Maulpoix et un essai d'Yves Leclair. Le terrain reste néanmoins largement à défricher, tâche à laquelle le présent ouvrage entend participer en s'intéressant successivement à la " cuisine " et aux rapports qu'entretient le poète avec la peinture et la musique, mais aussi à l'écriture en prose. Aux différentes contributions s'ajoutent un entretien avec Guy Goffette, ainsi que quelques poèmes et extraits de roman inédits. Avec les contributions de Béatrice Bonhomme, Serge Bourjea, Benoît Conort, Christine Dupouy, Claire Habig et Marie Joqueviel-Bourjea.

07/2021

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Littérature française (poches)

Une enfance lingère

Lingère, légère. On a vite fait de glisser de l'un à l'autre. C'est ce qui reste d'une enfance passée entre dentelle et frisson, et qui flotte dans l'air longtemps après que les grands secrets ne sont plus.

06/2007

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Poésie

Pain perdu

L'or du forsythia Il faudra bien revenir un jour quand la force de nos bras aura chu dans les seaux quand nos jambes seront de laine et le sol plus mouvant que les eaux quand l'oreille bourdonnera comme un nid de frelons frappé par l'orage et que l'oeil cherchera l'aube en plein midi il faudra revenir ici calmement et s'asseoir au milieu de soi pour voir le monde alentour comme l'or du forsythia

03/2020

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Littérature française

Elle, par bonheur, et toujours nue

"Entre la beauté que vous, Pierre Bonnard, m'avez jetée dans les bras, sans le savoir, et celle que vous avez aimée au long de quarante-neuf années, il y a un monde, ou ce n'est pas de la peinture. Il y a un monde et c'est l'aventure du regard, avec ses ombres, ses lumières, ses accidents et ses bonheurs. Un monde en apparence ouvert et pourtant fermé comme une vie d'homme. Les clés pour y pénétrer ne sont pas dans les livres, pas dans la nature, mais très loin derrière nos yeux, dans ce jardin où l'enfance s'est un jour assise, le coeur battant, pour attendre la mer. C'est là qu'il faut aller. C'est là que Marthe m'a rejoint dans le musée à colonnade et m'a sauvé de la solitude et de l'ennui où je mourais".

05/1998

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Critique littéraire

La mémoire du coeur. Chroniques littéraires 1987-2012

Au départ, il y a ces bonheurs de lecture qu'on ne peut garder pour soi seul. Un enthousiasme si grand qu'il passe tout de suite dans le stylo et enflamme les notes, articles, chroniques, préfaces qu'on écrit sur des livres, des auteurs connus ou non qui vous ont fait respirer autrement. Confiés au fil des jours à des revues plus ou moins spécialisées, des journaux, des livres ou faisant cavalier seul, ces textes disparaissent à l'arrivée au fond d'une bibliothèque, d'un débarras, d'une cave. Empoussiérés, perdus et c'est misère. Jusqu'au jour où le cour, qui n'a pas perdu de son allant, se souvient et décide de réunir les meilleurs à la bonne franquette, c'est-à-dire, au mépris de toute hiérarchie, dans une petite voiture - ce volume - pour une promenade au grand air. Avec l'espoir de redonner à chacun ses couleurs, sa vitalité et, si possible, quelques lecteurs de plus.

01/2013

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Littérature française

Géronimo a mal au dos

Mais regardant cet homme au milieu des rires et des chansons, comme un chêne dans son feuillage ; ce danseur crucifié à côté de la piste, ce père que j'ai craint comme l'orage et que j'ai fui pour ne pas avoir à le détester, je me dis qu'il y a pire douleur que tous les arbres de la forêt abattus, tous les massacres en images, c'est de voir un homme en silence qui pleure. Simon, le narrateur d'Un été autour du cou, devenu adulte, recompose le passé de son père et l'histoire de ce qui les a si longtemps séparés. Devant le cercueil de cet homme qu'il n'a pas vu mourir, Simon se souvient d'un père rude, exigeant, incapable d'exprimer son affection, dont il aura attendu en vain un geste, un mot capable de lui donner confiance. Comment retrouver la tendresse de l'amour qu'on croyait perdu ?

01/2013

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Poésie

La vie promise. Poèmes

On renonce, à propos de Guy Goffette, à parler de cette "poésie du quotidien" qui tombe trop souvent dans les complaisances du prosaïsme. Et pourtant voici des poèmes dont la source est dans l'instant et l'immédiat, même s'ils ont quelquefois cheminé d'abord dans la mémoire. Mais, en se gardant également des facilités du merveilleux et de l'enthousiasme lyrique, ils ouvrent, entre "la pâte des jours" et la lumière d'une "promesse oubliée" , entre la nostalgie et la réalité du temps, les chemins d'une réconciliation éphémère. Cependant renouvelable puisqu'elle tient à la justesse des mots et de leur mouvement, maîtrisés dans la seule mesure où la poésie est ce qui se dérobe à toute intention de maîtrise, pour dire vrai.

04/1991

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Poésie

Tombeau du Capricorne

"Au Capricorne, petit restaurant parisien, quatre amis se retrouvent régulièrement jusqu'au jour où l'un d'eux, que la mémoire a trahi, se perd dans le brouillard. Si le néon du Capricorne continue de briller, la constellation, elle, s'est défaite. Elégiaque est le chant qui monte ici pour rappeler, au-delà de l'anecdote, que l'amitié, si rare en poésie, n'est pas toujours un vain mot". Guy Goffette.

06/2009

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Critique littéraire

Verlaine d'ardoise et de pluie

Parce que, tout de même, un homme, c'est bien autre chose que le petit tas de secrets qu'on a cent fois dit. Bien autre chose, en deçà et au-delà de l'histoire qui le concerne, comme un pays sans frontière, et l'horizon ne tient la longe qu'aux yeux. C'est un pays rêvé quand on ne rêvait pas encore, et c'est le rêve d'un pays qui vous mène quand tout dort, quand on est soi-même endormi. Au réveil, ça vous colle à la peau. Ça vous remplit et ça vous vide tour à tour. La plénitude et le manque, systole, diastole, flux, reflux, qui font aller l'homme comme la mer, d'un bord à l'autre de lui-même. Parce qu'un poète, c'est toujours un pays qui marche, dressé comme une forêt, et traînant dans sa langue une terre d'exil, un paradis d'échos.

05/1998

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Littérature érotique et sentim

La ruée vers Laure. Divagation

Dans La ruée vers Laure, il est longuement question d'un lieu mystérieux, inconnu des géographes, des politiques et des financiers, un lieu vers lequel le texte se dirige en déployant des phrases tout en méandres et plaisantes spirales, ornées de mots d'esprit et de calembours (" Laure, hanches d'Arabie "...), jusqu'à ce que l'on devine que le lieu en question, c'est Laure, et dans Laure un lieu encore plus secret et difficile à nommer comme à décrire. La ruée vers Laure est une prouesse langagière, un texte brillant et savoureux, un régal d'érotisme goguenard.

04/2011

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Critique

Verlaine

Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part. La collection "Les auteurs de ma vie" invite de grands écrivains d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique. Elle reprend le principe de "Pages immortelles" , publiée dans les années 1930 et 1940 chez Corrêa/Buchet Chastel : chaque volume se compose d'une présentation de l'auteur choisi ainsi que d'une anthologie personnelle. "Verlaine est entré dans ma vie comme la foudre dans une maison fermée. Tout de suite, ç'a été pour moi une affaire de dentelles et de neige, de demi-jour et de frissons, en même temps qu'une histoire de cristal et de fracas, de baisers fous et de larmes ; tout cela en un seul et même mouvement, comme d'un balancier ou comme la marée, qu'il s'agisse de sa vie ou de son oeuvre, les deux étant dans son cas intimement mêlés, reflet ou miroir l'une de l'autre, comme en un rêve exquis".

05/2021

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Poésie

Un manteau de fortune

Si j'ai reçu promesse un jour d'un autre ciel que celui qui vous coupe les bras, je l'ignore. Comme vous je souffre la tempête et le froid et la fatigue insomnieuse ; le désert me traverse, l'absence des visages, tous ces poings de pierre et le martèlement des vivants dans le labyrinthe. Oui, comme vous j'ai peur d'atteindre au bout du couloir, comme un nageur touche le fond, de connaître que tout ici fut vain, chute, faux miracle, qui ne portait l'homme au-dessus de lui-même, là où la ceinture des ombres se détache du cœur et tombe avec la nuit parmi les accessoires. G. G.

04/2001

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Poésie

Un manteau de fortune. Suivi de L'adieu aux lisières et de Tombeau du Capricorne

La poésie de Guy Goffette, comme le suggère l'intitulé emblématique de l'un de ses premiers recueils, est vouée à une promesse qui n'est pas faite pour advenir mais pour figurer l'horizon sans cesse réinventé de la vie. Cette promesse, avec son environnement d'ardoise et de pluie, de forêts et de champs, acclimate en terres septentrionales ce que les Portugais appellent la saudade, cette nostalgie des choses qui dans le futur n'arriveront pas, tandis qu'elle submergent le présent de désirs et de songes éveillés. L'énergie qui est à l'oeuvre ici s'apparente à celle d'un désespoir fugace, vagabond, presque dilettante. Il y a chez Goffette, en chaque poème et surtout en chacune des suites qu'il affectionne, un appel, une ferveur, une blessure, une impatience à être, parfois teintée d'ironie voire d'autodérision, avec toujours l'amour le plus physique pour sensuelle sauvegarde. Les sonorités, le rythme, les scansions qui lui sont si personnelles, même quand affleure ce goût verlainien de la mélancolie au refrain, créent un charme singulier, un envoûtement d'oreille et de coeur. Car la détresse d'Un manteau de fortune sait sourire in extremis, car L'adieu aux lisières n'a rien d'un abandon définitif, car le Tombeau du Capricorne s'impose comme l'une des plus belles célébrations de l'amitié en poésie.

01/2014

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Littérature française

Mariana, portugaise. Edition revue et augmentée

"Que Mariana Alcoforado soit ou non l'auteur des célèbres Lettres de la religieuse portugaise parues en 1669 importe finalement bien peu au regard de l'extraordinaire figure de femme qui s'en dégage, dont quelque trois siècles d'ombres et de lumières n'ont pas terni l'éclat. Pas plus qu'ils n'ont affaibli la ferveur des cris, des suppliques, des mots d'amour de la dame, ni changé d'un iota le cours vertigineux de la passion. Passion tout humaine et trahie qui trouve dans ces cinq admirables lettres sa plus haute expression - et tous les mouvements contraires de l'âme y sont à jamais réunis. Il a suffi à un homme d'aujourd'hui de lire ces lettres dans une certaine solitude pour tomber amoureux de ce visage de femme et pour épouser, à travers lui, les transports et les douleurs de l'inconnue. Ni glose, ni paraphrase, cette lecture amoureuse est un chemin de croix. Les "genoux écorchés" de l'auteur prouvent qu'il est allé jusqu'au bout de la compassion. Il n'y a pas d'autres reliques", Guy Goffette.

05/2014

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Littérature française (poches)

L'autre Verlaine

" Ce qu'il aura fallu de temps pour que je me convertisse à Verlaine, combien d'errances, d'errements, de ciels perdus, de pluies, de larmes avant que le vieil Ardennais d'exil me rende à ma terre d'enfance avec le fil du coeur et le sens de ma route, je n'en reviens toujours pas. "

06/2009

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Littérature française (poches)

Presqu'elles

Il en est des femmes comme des îles : on ne les aborde jamais aussi facilement qu'en rêve. A marée haute, protégées par les embruns, elles se rient de nos tentatives, jouent les dévotes ou les catins dans les salons, les cuisines ou les trains de nuit. A marée basse, elles vous détournent comme rien un écrivain de sa phrase, un voyeur de sa fenêtre, un collégien de ses devoirs. Insaisissables, on ne les touche qu'en fermant les yeux. Elles sont toujours l'ombre qui fait trébucher nos pas, la lumière qui confond nos routes. Guy Goffette.

06/2009

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Poésie

Solo d'ombres précédé de Nomadie

La mise à nuD'ensablure cette saison qui nous restait au fond des membres comme l'enfance sous la peau (on a beau faire l'enfance sous la chair comme les ongles repousse toujours et déchire les gants de l'habitude ce vieux lexique des couples qui se lit sans lunettes)comme la peur de mourir à deux pas de la mer sans l'avoir touchée à deux pas de toi sans t'avoir aimée. D'ensablure cette saison d'où les crises nous sauvent comme la sirène d'incendie la ville.

04/2003

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Littérature française (poches)

Un été autour du cou

" La Monette avait tout, savait tout ; moi, rien. Elle m'a pris sous son aile, m'a roulé dans ses draps puis dans la farine. Puis foulé aux pieds, puis jeté dehors. J'avais douze ans à peine ; elle, trente de plus. "

02/2003

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Critique littéraire

Auden ou l'oeil de la baleine

"Je ne pouvais imaginer que vingt ans de ma vie allaient d'un coup me remonter à la tête quand je découvrirais le visage de l'homme qui avait en quelque sorte changé le cours de mon existence ; et que cet homme dans la neige, non seulement je ne l'avais jamais vu et ne le rencontrerais jamais, puisque Wystan Auden est mort en 1973, mais je ne m'étais même pas soucié d'en apprendre davantage sur lui, et son nom même, je l'avais laissé peu à peu s'endormir dans ma mémoire à l'ombre du seul poème de lui comme un arbre qui me portait sur l'amer des jours. Pas étonnant que je l'aie pris pour une baleine". Guy Goffette.

01/2005

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Poésie

Eloge pour une cuisine de province suivi de La vie promise

On renonce, à propos de Guy Goffette, à parler de cette "poésie du quotidien" qui tombe trop souvent dans les complaisances du prosaïsme. Et pourtant voici des poèmes dont la source est dans l'instant et l'immédiat, même s'ils ont quelquefois cheminé d'abord dans la mémoire. Mais, en se gardant également des facilités du merveilleux et de l'enthousiasme lyrique, ils ouvrent, entre "la pâte des jours" et la lumière d'une "promesse oubliée", entre la nostalgie et la réalité du temps, les chemins d'une réconciliation éphémère. Cependant renouvelable puisqu'elle tient à la justesse des mots et de leur mouvement, maîtrisés dans la seule mesure où la poésie est ce qui se dérobe à toute intention de maîtrise, pour dire vrai.

09/2000

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Littérature française

Partance. suivi de Nema problema. Et autres lieux, récits

" Au fond, les vrais voyages sont immobiles. Immobiles et infinis. Solitaires. Silencieux. Souvent, ils commencent dans une chambre où l'on est enfermé parce qu'il pleut ou parce qu'on est malade, obligé de garder le lit. On a huit ou neuf ans, le goût des images qui partent toutes seules dans tous les sens et qu'on lit de même, en sautant par-dessus les fuseaux horaires... " Souvenirs, portraits ou notes ferroviaires d'un vagabond furtif, ces courts récits s'offrent comme une variation musicale autour du mot de Rimbaud : " On ne part pas. "

02/2000

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Poésie

Le pêcheur d'eau

Assieds-toi, mon âmeEt puis un jour arrive et le bonheur est làcomme la mer au pied de la mer, on touchela fenêtre, le bois, pour apaiser ce sangqu'on croyait disparuavec le vieux cheval qui ruminait l'azur, et le cri vert de l'herbe sous l'étouffoirglacé ; on touche à ce qui n'est pas encore, ce qui viendra : la viepromise, mais on a trop de jambes, tropde bras et le coeur fait des noeuds- assieds-toi donc mon âme, assieds-toi, laissel'enfant de tes rides, l'enfant perdudéfaire le filet du pauvre pêcheur d'eau.

04/2007

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Poésie

Paris à ma porte

Voici un hommage joyeux à une longue tradition où le poème de Paris est aussi chanson. Le périmètre géographique et lyrique du poème est ainsi tracé : ce qui luit et sonne comme un grelot ancien, le village disparu du Ier arrondissement comme le village du poète campagnard vivant à la capitale. L'histoire des noms reflète les moeurs du quartier, où Cossonnerie est une atténuation de Cochonnerie. Il y a dans ce recueil ambulant quelque chose d'évident, de populaire et de fantasque, pour notre plus grand plaisir.

03/2023

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Lecture 6-9 ans

André-Guy

Alchimiste de l'humour et du bizarre, Loïc Urbaniak se penche sur les affres de l'enfance et de la puberté. Avec cruauté, il déroule la malheureuse histoire d'André-Guy, enfant trop gras, trop mutique et trop duveteux pour être aimé.

10/2018

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Théâtre

Guy Cassiers

Guy Cassiers est né en 1960 à Anvers (Belgique). Il suit des études en arts graphiques à l'Académie des beaux-arts d'Anvers et rejoint de jeunes artistes de sa génération dans la création de performances. Il devient successivement directeur artistique à la Oud Huis Stekelbees à Gand (1987-1993), au Ro Theater à Rotterdam (1998-2006) et à la Toneelhuis à Anvers depuis 2006. Cet ouvrage propose de dévoiler les principes et fondements du metteur en scène. Plaçant l'interdisciplinarité au coeur de ses recherches, il approfondit au fil de ses spectacles le dialogue entre littérature, théâtre et technologies : il sollicite la multiplication des stimuli sensoriels par la vidéo et le son pour capter le spectateur, tout en renouvelant son expérience. Son théâtre assume une dimension politique, civique et citoyenne.

04/2017

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Historique

Alice Guy

En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d'un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l'Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre. Femme libre et indépendante, témoin de la naissance du monde moderne, elle aura côtoyé les pionniers de l'époque : Gustave Eiffel, Louis et Auguste Lumière, ou encore Georges Méliès, Charlie Chaplin et Buster Keaton. Elle meurt en 1969, avec la légion d'honneur, mais sans avoir revu aucun de ses films - perdus et oubliés. C'est en 2011, à New York, que Martin Scorsese redonne un coup de projecteur sur cette femme exceptionnelle.

09/2021

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Romans graphiques

Alice Guy

En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d'un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l'Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre. Femme libre et indépendante, témoin de la naissance du monde moderne, elle aura côtoyé les pionniers de l'époque : Gustave Eiffel, Louis et Auguste Lumière, ou encore Georges Méliès, Charlie Chaplin et Buster Keaton. Elle meurt en 1969, avec la légion d'honneur, mais sans avoir revu aucun de ses films - perdus et oubliés. C'est en 2011, à New York, que Martin Scorsese redonne un coup de projecteur sur cette femme exceptionnelle.

06/2023

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Poésie

Émotion

Pendant des siècles. On nous a fait croire. Que les hommes ne pleuraient pas. Qu'ils n'avaient pas de sentiments. Qu'ils ne pouvaient pas aimer. Il est temps maintenant. De montrer le contraire. De dire et d'écrire. Qu'un homme peut aimer. Qu'un homme peut pleurer. Qu'un homme peut être désemparé. Qu'un homme peut être un humain. Je suis cet homme-là. Celui qui est un père. Celui qui est un grand-père. Celui qui n'a pas honte. Celui qui aime. Etre un homme n'est pas exceptionnel. Etre un homme c'est être soi-même. Avec une partie homme. Mais aussi avec une partie femme. La nature est ainsi faite. Les hommes ont cette particularité. Etre un homme cent pour sang. Les femmes ont compris. Depuis bien longtemps. Que pour être une femme. Il faut être un homme. Alors elles nous ont montré. Que nous les hommes, sommes stupides. La vie est ainsi faite. Hommes, femmes sont égaux. Dans le travail. Dans le quotidien. Dans l'amour. Chacun doit donner ses sentiments. Sans honte et sans gloire.

02/2022

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Lecture 6-9 ans

Feu de joie et autres chansons

La poésie : faire exister ce qui n'existe pas. Poussez la porte des mots et vous entendrez sonner les cloches du réel, du possible, de l'impossible qui n'est pas français comme chacun sait. Guy Goffette.

09/2015