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Gustave Flaubert, Pierre-Louis Rey

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Trois Contes

Edition présentée et commentée par Pierre-Louis Rey, professeur de littérature française à l'université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III). Flaubert remonte à son enfance, quand il contemplait les vitraux de la cathédrale de Rouen : il y lisait les féroces exploits de Julien l'Hospitalier, ce jeune seigneur du Moyen-Age qui allait devenir un saint ; il y rêvait de Palestine avec l'impure Hérodias, la femme incestueuse d'Hérode, le geôlier de Jean-Baptiste. Plus près de nous, passant de l'onirisme et du tragique à la vie vécue dans sa vieille Normandie, il nous conte l'histoire d'un coeur simple. Le coeur de Félicité, l'humble servante usée de travaux domestiques qui, un jour, recueille un perroquet abandonné par ses maîtres. Toute sa tendresse et tout son amour se reportent alors sur cet animal. Depuis plus d'un siècle, ces trois contes passent, à juste titre, pour des modèles de la perfection littéraire. Lire avec le texte intégral et la préface présentant l'oeuvre et son auteur. Comprendre avec " Les clés de l'oeuvre " : 16 pages pour aller à l'essentiel ; 33 pages pour approfondir.

02/2010

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Lycée

Bouvard et Pécuchet

Quand la quête encyclopédique tourne à la farce... Un auteur : Flaubert, créateur de formes romanesques Une œuvre : L'épopée drolatique de la bêtise humaine à travers la recherche absurde de deux bonshommes. Un genre :Le roman parodique.

02/2005

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Littérature française

Madame Bovary

" Ma pauvre Bovary souffre et pleure dans vingt villages de France, à cette heure même. " Et en tous lieux de la terre, aurait pu ajouter Flaubert. En épousant le médecin Charles Bovary, Emma imagine une vie bourgeoise brillante, née de ses rêves romanesques. Mais dans la bourgade normande où l'enferme son mari, médiocre et triste sire, elle ne tarde pas à périr d'ennui. Cette province n'est peuplée que d'imbéciles solennels, de faibles, de lâches et de séducteurs insignifiants. En guise de luxe et de passion, elle ne rencontre que libertinage et adultères humiliants, et bientôt, la ruine... Après cinq ans de labeur prodigieux, souffrant le martyre comme son héroïne, Flaubert atteint enfin cette perfection artistique que la postérité finira par reconnaître.

07/2015

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Littérature française

L'éducation sentimentale

Edition présentée et commentée par Pierre-Louis Rey, professeur de littérature française à l'université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III). Frédéric Moreau, jeune bachelier provincial, " tourne dans son désir comme un prisonnier dans son cachot ". Il se croit destiné aux plus grandes passions et aux succès littéraires et artistiques. En 1840, sur le pont d'un bateau, il est troublé par le charme de Mme Arnoux, femme d'un marchand de tableaux. Mais les années s'écoulent, les rêves s'effritent, et son amour lui-même s'étiole au contact de la vie parisienne. Mme Arnoux restera pourtant l'adoration de son adolescence, l'amante et la mère qui aurait pu le préserver de la vulgarité du monde. Le public et la critique de l'époque ne comprirent pas ce roman mélancolique des ambitions déçues, qui allait cependant servir de modèle à toutes les générations à venir... Lire avec le texte intégral et la préface Comprendre avec Les clés de l'oeuvre 20 pages pour aller à l'essentiel 34 pages pour approfondir

12/2008

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Littérature française

L'éducation sentimentale

Un jeune provincial de dix-huit ans, plein de rêves et plutôt séduisant, vient faire ses études à Paris. De 1840 au soir du coup d'Etat de 1851, il fait l'apprentissage du monde dans une société en pleine convulsion. Sur son chemin, il rencontre le grand amour et les contingences du plaisir, la Révolution et ses faux apôtres, l'art, la puissance de l'argent et de la bêtise, la réversibilité des croyances, l'amitié fraternelle et la fatalité des trahisons, sans parvenir à s'engager pour une autre cause que celle de suivre la perte de ses illusions. Ecrit dans une langue éblouissante et selon des règles narratives inédites, L'Education sentimentale, publiée en 1869, est peut-être le chef-d'oeuvre de Flaubert le plus abouti et le plus mystérieux. En cherchant à représenter l'essence même du temps vécu, l'auteur nous transmet une philosophie de l'histoire, une morale de l'existence et une esthétique de la mémoire qui restent d'une surprenante acuité pour élucider les énigmes d'aujourd'hui. Edition de Pierre-Marc de Biasi.

02/2007

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Oeuvres complètes

Le premier volume des Ouvres complètes était intitulé Ouvres de jeunesse, mais la jeunesse, quand s'achève-t-elle ? Certains événements de la vie de Flaubert peuvent servir de bornes, si l'on y tient : une crise d'épilepsie en 1844, la découverte de la Tentation de saint Antoine de Bruegel en 1845, en 1846 les morts du père et de la soeur, ou la rencontre de Louise Colet. Mais là n'est pas l'essentiel. La jeunesse littéraire s'achève quand disparaît l'allégresse d'écrire. Flaubert entre alors dans la "grande étude du style" . Par les champs et par les grèves : "la première chose que j'aie écrite péniblement" . Suit une parenthèse anxieuse : "(je ne sais où cette difficulté de trouver le mot s'arrêtera)" . Nous savons, nous, qu'elle ne s'arrêtera pas. Par les champs est un carrefour. La jeunesse y aboutit, l'art s'y déclare. Bientôt, il faudra faire de chaque phrase une oeuvre en soi. Flaubert racontant ses voyages, en Bretagne ou en Orient, peut bien lorgner ici ou là du côté de Chateaubriand : sa vision est personnelle. Etre un oeil, "regarder sans songer à aucun livre" , puis, péniblement, faire oeuvre, s'efforcer de créer une perfection. Péniblement, en effet. Le jeune Flaubert voulait plaire ; les très étonnants scénarios de théâtre recueillis ici sont comme les séquelles d'un vieux désir de gloire ("l'auteur ! l'auteur ! "). Mais ce désir-là n'a qu'un temps ; lui succède la quête du Beau, qui est un combat sans fin. "L'empoisonnement de la Bovary m'avait fait dégueuler dans mon pot de chambre. L'assaut de Carthage [dans Salammbô] me procure des courbatures dans les bras". La Tentation de saint Antoine occupe Flaubert pendant près de trente ans. On en trouvera ici les première et deuxième versions, qu'on ne lit jamais : la première, luxuriante et onirique, est mise au placard en 1849 ; la deuxième, où l'étrangeté naît de la concision, est laissée de côté en 1856 : trop audacieuse en un temps où le procureur impérial incrimine la "couleur sensuelle" de Madame Bovary. Faire oeuvre, c'est donc aussi, pour Flaubert, sacrifier, supprimer (on exhume ici plusieurs épisodes retranchés de Madame Bovary) et renoncer par avance à toute satisfaction. Tel est le prix à payer (par l'auteur) pour que le lecteur puisse un jour monter "sur ce grand Trottoir roulant que sont les pages de Flaubert" (Proust). Une expérience unique : les lois du langage paraissent avoir changé ; une variation dans le temps des verbes bouleverse notre vision des choses ; et l'on avance, comme en atmosphère modifiée, dans "quelque chose de pur comme un parfum, de fort comme la pierre, d'insaisissable comme un chant" .

05/2021

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Oeuvres complètes

Coffret de deux volumes vendus ensemble

05/2021