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Franz Bartelt

Extraits

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Littérature française (poches)

Petit éloge de la vie de tous les jours

"Sans en avoir toujours conscience, nous sommes nous-mêmes le divertissement des autres, comme ils sont le nôtre. Regarder passer la rue reste un de mes loisirs favoris. Je m'y reconnais. J'y note mes propres ridicules, mes insuffisances, mes prétentions stupides, mes défauts d'apparence, mon inélégance, ma balourdise. Ces gens, dont je souris, témoignent seulement de ce que je suis".

09/2009

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Littérature française

Pleut-il ?

Il s'agit d'une série de textes courts, qui évoquent fortement l'univers cocasse et absurde de Dubillard. Dialogues "philosophiques" qui virent au délire linguistique, considérations sur la littérature, la poésie, l'art de la nouvelle, les feuilles d'automne, l'espèce humaine... Ces pages, nourries au bon sens le plus terre à terre, dérivent insensiblement vers la déraison, la mauvaise foi, le comique clownesque ou métaphysique.

10/2007

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Policiers

Ah, les braves gens !

A Puffigny - un village ou, plutôt, "un gros bourg tellement perdu au fin fond de la France profonde que les cartographes n'ont même jamais vraiment pu le situer avec exactitude", les habitants sont renommés pour être tous plus menteurs les uns que les autres. Difficile d'espérer y mener une enquête. C'est pourtant ce que va tenter Julius Dump, un peu rentier, beaucoup écrivain médiocre, parti sur les traces de son père disparu et d'un mystérieux butin. Car toutes les pistes mènent à Puffigny. Mais où exactement ? Et comment trouver des réponses dans un village où chacun semble vivre au jour le jour, le nez en l'air et le verbe éclatant ? Julius n'a peut-être pas tout à fait mis les pieds dans un village de fous, mais ça y ressemble beaucoup. Matière à roman ? Et comment !

10/2019

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Policiers

Hôtel du Grand Cerf

A Reugny, petit village au coeur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l'Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l'équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle. Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désoeuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c'est bien logiquement à l'Hôtel du Grand Cerf qu'il pose ses valises. Mais à Reugny, la Faucheuse a repris du service, et dans le registre grandiose : le douanier du coin, haï de tous, est retrouvé somptueusement décapité. Puis tout s'enchaîne très vite : une jeune fille disparaît ; un autre homme est assassiné. N'en jetons plus : l'inspecteur Vertigo Kulbertus, qui s'est fait de l'obésité une spécialité, est dépêché sur place pour remettre de l'ordre dans ce chaos. " Le noir, pour peindre les moeurs, c'est une bonne couleur ", dit l'auteur. Ecrite dans un style impeccable, cette enquête faussement classique verra tout un village passé au crible de la plume si particulière de Franz Bartelt, toujours entre burlesque et mélancolie. Dans Hôtel du Grand Cerf, on rit énormément, mais tout est élégant, et rien n'est banal.

05/2017

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Littérature française

Le fémur de Rimbaud

Majésu Monroe est brocanteur. Il propose à sa clientèle des objets ayant appartenu à des célébrités : un portrait du Christ à la mine de plomb dessiné par un officier romain, une chaussette trouée de Rimbaud, et mille autres raretés qui sentent à la fois l'escroquerie et la poésie. Très sûr de sa haute valeur, Majésu rencontre un jour Noème, fille d'un couple richissime, bien décidée à faire payer à ses parents les crimes de la bourgeoisie (Noème est devenue communiste, et sa mère a bien souffert de voir Staline la supplanter dans le coeur de sa fille). L'amour naît instantanément, basé sur une même haine des riches, un même penchant pour l'alcool et une même absence de scrupules : le mariage est inévitable. Mais, à la mort accidentelle des parents de Noème, les projets du couple tournent court : un énorme héritage est en jeu, et soudain le principe de la communauté des biens paraît moins attrayant. Pire qu'une guerre civile, la guerre conjugale commence. On retrouve ici l'imagination retorse de Franz Bartelt, sa verve anarchisante et son style impeccable, pour la plus grande hilarité du lecteur.

09/2013

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Policiers

Un flic bien trop honnête

Dans une petite ville de province, un assassin prolifique terrorise les arrêts de bus et les passages piétons : plus de quarante cadavres sont à déplorer. Quatre ans que l'inspecteur Gamelle, dépressif et fraîchement largué, ainsi que le bourrin, son adjoint cul-de-jatte, pataugent dans la semoule. Quatre ans que les astres refusent de s'aligner pour leur donner une piste. Sacré Saturne ! Bien loin de laisser tomber l'affaire, Gamelle sera amené à se poser les mauvaises questions, à se méfier des bonnes personnes et à suivre les idées saugrenues d'un aveugle particulièrement intrusif... Un trio inattendu dans un polar burlesque où Franz Bartelt nous séduit avec son style incomparable. Franz Bartelt vit dans les Ardennes depuis presque toujours. Il est l'auteur d'une cinquantaine de livres. Son Hôtel du Grand Cerf, salué par la critique lors de sa parution en 2017, était son premier roman au Seuil. A la fois poète, nouvelliste, dramaturge et feuilletoniste, ce romancier très discret possède un style d'une rare élégance qui, allié à une imagination débordante, fait de lui un écrivain précieux.

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Littérature française (poches)

Le bar des habitudes

Guy Vouine était mou de naissance. Il avait coulé de sa mère, comme d'un pot de confiture renversé. L'accouchement n'avait requis aucun effort, aucune poussée. L'enfant faisait un petit tas sur les linges et le cri qu'il exhala pour manifester qu'il était vivant montait de lui avec la légèreté d'une vapeur. La sage-femme, qui en avait vu de toute qu'elle n'en avait encore jamais sorte, se dit seulement vu de si mou. Plus tard, il s'avéra que l'enfant physiquement mou était également mou à l'intérieur... "

11/2007

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Littérature française

Le grand bercail

Le musée de la Torture fait la fierté et la fortune des habitants de Reboul. Comme chaque été, la petite ville organise des festivités sur le thème de la torture, pour la plus grande joie de la foule et des touristes. Et pour le plaisir, aussi, des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique qui participent comme figurants au défilé historique. L'un de ces pensionnaires, Ursinal Luccombo, soupçonné d'être un tueur psychopathe, voit là l'occasion d'être sorti un moment de la chambre où il est relégué, et de croiser le regard de Marie Belhomme, la fille d'un riche commerçant... Une succession de meurtres va affoler la préparation de la fête et son déroulement. La plupart de ces meurtres sont commis avec une hache exposée au musée et ayant appartenu à Geoffroy le Tordu. L'enquête dévoilera, au fil d'un suspense tendu, les singularités des habitudes et des mœurs rebouloises. C'est une intrigue policière tressée avec habileté qui, cette fois, est mise au service de la philosophie loufoque de Franz Bartelt. Le style, impeccablement cinglé, se fait ici l'instrument d'un crime délicieux contre les convenances.

04/2002

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Littérature française

Of course

Si on en juge par l'ardeur qu'ils déploient dans la littérature policière, les tueurs en série ne manquent d'imagination. Mais, depuis trop longtemps, ils négligent le fer à cheval. Pourtant, cette arme par destination leur offrirait une chance de se distinguer. L'assassin qui traverse, en un galop furtif, les pages de ce roman, a eu l'idée d'en user avec adresse, mettant en émoi et en échec les forces de l'ordre, trop souvent tirées de leur peu féconde léthargie par ses crimes nocturnes. Mais dans la petite ville qui sert de décor à cette histoire où boire est le seul remède à la mélancolie, un apprenti détective désoeuvré, qui a tout d'un héros de roman, a décidé de résoudre l'énigme... Cravachant des phrases aussi parfaites qu'insolites, ciselant des réflexions qui mériteraient la postérité - "s'il suffisait de tousser pour avoir un orgasme, tout le monde serait tuberculeux" -, Franz Bartelt, étalon du polar surgi des forêts ardennaises, pur-sang du roman au trot inimitable, nous offre avec Of course le tiercé dans l'ordre. Y renoncer serait presque un crime.

09/2021

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Littérature française

Petit éloge de la vie de tous les jours

"Sans en avoir toujours conscience, nous sommes nous-mêmes le divertissement des autres, comme ils sont le nôtre. Regarder passer la rue reste un de mes loisirs favoris. Je m'y reconnais. J'y note mes propres ridicules, mes insuffisances, mes prétentions stupides, mes défauts d'apparence, mon inélégance, ma balourdise. Ces gens, dont je souris, témoignent seulement de ce que je suis".

03/2023

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Littérature française (poches)

Une sainte fille et autres nouvelles

Une fille parfaitement chaste affublée d'une réputation de lubricité, qui enflamme tous les mâles du pays. Un romancier qui livre sa femme à la débauche pour écrire un roman érotique. Un étrange enterrement se déroulant sur la musique de La Samba des otaries et du Quadrille des déménageurs trapus : tous les ingrédients sont réunis pour un concentré de comédie humaine. Franz Bartelt nous ravit par sa verve comique et son sens exceptionnel de la formule.

05/2012

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Littérature française

La Fée Benninkova

" Physiquement, c'était une fée qui avait tout d'une femme et tout pour qu'un homme en tombe irrésistiblement amoureux. Elle mettait de la grâce dans tous ses gestes, même les plus quelconques, comme battre une omelette de six oeufs ou changer le rouleau de papier dans les toilettes. Il n'y aurait eu que moi, dès qu'elle m'aurait eu transformé en prince charmant, je l'aurais demandée en mariage. Mais les simples mortels n'épousent pas les fées. "

01/2011

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Littérature française

La mort d'Edgar

On retrouve dans ces neuf nouvelles la verve tour à tour truculente, sarcastique ou philosophique de Bartelt, son attention très fine aux êtres et à leurs misères. On y danse sur des musiques tristes La Samba des otaries ou le Quadrille des déménageurs trapus, on se suicide comme on plaisante, on rêve qu'on est ressuscité mais on meurt en se réveillant... Une fille parfaitement chaste a une réputation de lubricité qui enflamme tous les mâles du pays, un romancier se met à l'épreuve du réel en livrant sa femme à la débauche pour écrire un roman érotique (elle y prendra goût, hélas)... L'univers de Bartelt puise sa force dans un style remarquable d'inventivité roublarde, avec un sens exceptionnel de la formule et du dialogue comique.

03/2010

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Littérature française

Les bottes rouges

Le narrateur est correspondant local d'un journal de «l'Est pluvieux». Quand son meilleur ami, Basile, magasinier, lui annonce qu'il vient de tromper sa femme, Rose, avec une jeune stagiaire de l'usine, il lui conseille de persévérer dans l'adultère. Mais Basile se sent coupable, car Rose, ayant découvert sa liaison, a sombré dans une profonde dépression. Le roman raconte la longue et héroïque reconquête de Rose par son mari, qui n'ira pas sans drames et sans péripéties. Basile se fait une haute idée de sa mission de magasinier, du bonheur conjugal et de la bière belge. Le narrateur, dès lors, n'a plus qu'une hâte : quitter le village pour s'installer dans une région où il ne se passe vraiment rien. Il pourra enfin se livrer à son occupation favorite, l'épluchage des pommes de terre...Les lecteurs de Franz Bartelt retrouveront ici l'univers à la fois noir et hilarant des romans précédents, leur cocasserie, leur lucidité cinglante. Il y a là une mélancolie fraternelle dont la saveur amère persiste après lecture - éclairée de sourires tristes ou de franches rigolades.

08/2000

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Littérature française

Charges comprises

«J'ai toujours mis un point d'honneur à aller au-delà de ma faim. Les gens qui n'ont plus faim sont posés sur la vie comme des nains de jardin, immobiles et béats. Ils sont heureux. Ils ne demandent plus rien. Moi je rêve d'avoir toujours plus. Mon vrai repas commence à partir du moment où je n'ai plus faim, où je suis libérée de cette contingence purement physiologique. Ensuite, entre la nourriture et moi c'est une aventure quasiment spirituelle, un démêlé d'ordre métaphysique. J'ai l'air d'employer les grands mots, de jouer à l'artiste. Il y a de ça, quand même. Si vous voulez, je suis inscrite dans une démarche de dépassement de soi. Comme les écrivains. Comme les peintres. Comme les musiciens. Sauf que moi, le dépassement se voit à l'oeil. Beau travail, n'est-ce pas ?»

01/2004

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Littérature française

La chasse au grand singe

Trois amies d'enfance, qui s'étaient perdues de vue, se trouvent de nouveau réunies, vingt ans plus tard, à l'occasion du veuvage de l'une d'entre elles, Nadia, que les deux autres, Mélosse et Gilda, se feront un devoir de consoler. Autant par nostalgie que pour distraire des vies plutôt décevantes, le trio d'autrefois va essayer de se ressouder, au gré de péripéties amoureuses qui mettront sens dessus dessous la petite ville et ses habitants. Entre Gilda, femme d'un notable mal embouché, et Mélosse, révoquée de l'enseignement après avoir boxé un élève, s'engage une course aux bons sentiments, sous le regard comploteur de la veuve et avec la complicité ardente de Maurice, le grand singe du parc d'attractions. Il faut bien l'avouer, presque tous les personnages de ce roman (y compris, parfois, les trois héroïnes) sont à la fois méchants, hypocrites, cupides, lâches et lubriques. La férocité corrosive et allègre du récit nous les rend pourtant mystérieusement aimables. Comme si, par moments, ils pouvaient nous ressembler...

10/1996

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Littérature française

Le costume

Micheline Bénaise, veuve de fraîche date, s'est débarrassée des vêtements de son mari, y compris du costume en tweed que le défunt savait porter mieux qu'un lord anglais. Un jour, en pleine rue, lui apparaît Augustin Benoît Cheurte, vêtu dudit costume. C'est un jeune statisticien au chômage, qui a entrepris de réorganiser le monde et la vie selon l'ordre alphabétique. Micheline et Augustin Benoît sont dès lors entraînés dans un essai de passion amoureuse où les caprices du cour, les réquisitions du corps et les prérogatives de l'alphabet ne se combinent que pour mieux se contrarier, et acheminer les protagonistes vers un drame où la continuité de la condition humaine se manifeste dans sa dimension vestimentaire.

10/1998

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Littérature française

Comment vivre sans lui ?

Un célèbre rhumatologue reconverti dans la chanson entraîne avec lui dans la mort le monde de ses admirateurs ; un couple occupe ses week-ends à courir les vide-greniers pour se reposer de sa semaine d'adultères multiples ; un artiste dont le talent consiste à changer de pseudonyme tous les quatre matins est pris à son propre piège… Ces treize nouvelles, aussi réjouissantes qu'inattendues, divaguent autour du couple, de la mort et de Dieu. L'auteur dévoile un petit monde d'hommes et de femmes ordinaires confrontés à l'absurdité de leurs vies, de leurs mœurs, de leurs caractères, et s'ingénie malicieusement à les faire trébucher ou chuter. On retrouve ici le style inimitable, l'humour absurde et noir, la loufoquerie, l'esprit anarchiste et déjanté de Franz Bartelt.

10/2016

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Littérature française

Depuis qu'elle est morte elle va beaucoup mieux

C'est long de mourir. C'est long de voir mourir. Surtout celle qui vous a donné le jour et l'amour des livres, des histoires qui racontent la vie. Franz Bartelt, comme toujours entre tendresse et dérision, doutes et drôleries, écrit le temps qui s'effiloche, les souvenirs qui se réinventent, les gestes qui hésitent, les mots qui se perdent. Savoir que l'on va mourir, savoir accompagner ceux qui vont mourir, savoir mourir en somme. Oui mais, avec quelques livres à écrire ou à lire. Et surtout, surtout, avec humour et élégance.

09/2015

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Policiers

Chaos de famille

Plonque a vraiment tiré le gros lot : sa femme Camina, en plus de refuser de coucher avec lui, a un caractère épouvantable et une famille qui donnerait envie à n'importe qui d'être orphelin ! Mère, frères et soeurs, tous sont dépressifs, bourrés de cachets et sujets aux accidents. Heureusement qu'il y a la voisine, Mme Quillard, qu'il surnomme "Lamoule". Pendant les enterrements, ça occupe les fantasmes...

05/2015

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Contes et nouvelles

Je ne suis pas malheureux

Un recueil d'une dizaine de nouvelles : Blanche - Le théorème de Bahu - Pour solde de tout compte - Marie cherche compagnon - Le mot que je cherchais - L'homme de sa vie - Après l'amour - Porte-bonheur - Son seul souvenir - L'appel de Hollande. Il rassemble des histoires d'amour contrariées où rien ne se passe jamais comme prévu, du moins rien de bel et bien bon. Les personnages se disent in petto qu'ils ne sont pas malheureux. Pour s'en convaincre ?

03/2023

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Romans noirs

Parures

Une mère et son jeune garçon vivent en HLM dans une cité pouilleuse. Sans ressources mais obsédée par les apparences, elle habille son fils avec sophistication, comme une star enfantine ou un acteur imaginaire. Tout l'argent alloué par la mairie est englouti dans des magasins de luxe. L'enfant est raillé par ses instituteurs et méprisé par les gamins du quartier. Jusqu'à ce qu'une assistante sociale impose le principe qui prévaut : les pauvres doivent ressembler à des pauvres. Les allocations de secours sont supprimées, et la mère pers pied, au bout du rouleau. On lui a volé son rêve.

03/2021

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Romans policiers

Un flic bien trop honnête

"Ce cocktail de Queneau et de Columbo est tout à fait réjouissant". LIVRES HEBDO Dans une petite ville de province, un assassin prolifique terrorise la population : plus de quarante cadavres sont à déplorer. Quatre ans que l'inspecteur Gamelle, vertueux et dépressif, flanqué d'un adjoint cul-de-jatte, peine à trouver ne serait-ce que le début d'une piste... Gamelle pourrait bien se résoudre à suivre les idées saugrenues d'un aveugle particulièrement intrusif... Un trio inattendu pour un polar burlesque et savoureux ! Né en 1949 dans les Ardennes où il vit, Franz Bartelt est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, parmi lesquels Chaos de famille, Le Jardin du bossu, ou encore Hôtel du Grand Cerf (Prix Mystère de la Critique 2018) et Ah, les braves gens ! (les deux derniers parus chez Points). A la fois poète, nouvelliste, dramaturge, feuilletoniste, ce romancier discret possède un style d'une rare élégance.

05/2022

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Littérature française

Le bon temps

C'était mieux avant. Je ne voudrais pas passer pour un réactionnaire ou pour un nostalgique, mais je le dis comme je le pense ? : "C'était mieux avant". Parce qu'avant on avait le droit de boire tout ce qu'on voulait, c'était normal, c'était culturel, et tout allait bien, on était heureux, on était même joyeux, entreprenants, on n'avait peur de rien, on se lançait sans réfléchir dans des projets qu'on n'aurait même pas osé imaginer à jeun. A chaque élection, on nous promet des lendemains qui chantent, alors qu'hier sonnait déjà très bien et qu'on n'avait aucune honte à cultiver son jardin en l'arrosant sans compter. Il est temps qu'une voix s'élève enfin pour nous remettre les pendules à l'heure d'été et les verres à leur place sur le comptoir. C'était mieux avant ? La preuve avec ce vibrant monologue de l'un des personnages les plus tremblants d'émotion de Franz Bartelt.

05/2022

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Littérature française

Le testament américain

Le village de Neuville s'enorgueillit d'avoir vu naître, à la faveur d'un accident d'avion, l'illustre Clébac Darouin, milliardaire américain. Celui-ci est resté reconnaissant à ce coin de campagne de lui avoir permis de voir le jour, et il inonde le bourg de ses bienfaits. Son dernier cadeau est le plus somptueux : il offre par testament aux Neuvillois un cimetière hors normes. Chaque habitant y aura sa tombe, vaste comme une maison. La cité funéraire se bâtit à l'abri de murs, et chacun y a son petit palais de marbre. Le nouveau cimetière va bientôt attirer les journalistes (dont la jeune et trop excitante Anne-Marie), mais aussi quelques complications inattendues... On retrouve ici l'univers inimitable de Franz Bartelt, et son style formidable de précision, d'ironie et de roublardise.

03/2012

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Littérature française

Je ne sais pas parler

" C'est parce que je devais parler que j'ai passé une semaine difficile. A cause de l'angoisse de parler. Je devais parler le dimanche suivant. A la radio. Peu importe de quoi. Je devais parler, c'est tout. Comment avais-je pu me laisser tomber dans ce piège ? Peut-être parce qu'il est plus simple de consentir. Il faut moins de mots pour un consentement que pour un refus. Refuser c'est parler. Je ne sais plus parler. " Franz Bartelt évoque avec tendresse un écrivain qui n'aime pas parler, un alter ego silencieux qui préfère l'écriture pour régler ses comptes avec le passé.

03/2010

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Littérature française

Teddy

"... Il connaissait la province : personne n'y est irréprochable et chacun se disculpe de ses crimes en se ménageant de croire aux crimes des autres. Pas d'innocents dans les petites villes et c'est une sorte de confort moral que d'en être convaincu. " Le lycée d'enseignement professionnel de Larcheville. Teddy a disparu de l'établissement et ceux qui l'ont connu s'interrogent. Fugue ? Suicide ? Entre les convictions rimbaldiennes de la maréchaussée, les frustrations du corps professoral et les petites veuleries quotidiennes de tous, l'événement trouble à peine l'existence de chacun même si émergent peu à peu quelques secrets bien cachés. Tout pourrait continuer... Sauf que rien ne sera plus jamais comme avant. Les dessins de Blutch accompagnent le texte ciselé et grinçant de Franz Bartelt comme autant de fenêtres indiscrètes, dramatisant la fausse banalité des situations.

12/2005

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Musique, danse

Franz Schubert

Pour le pianiste Philippe Cassard, Franz Schubert (1797-1828) est bien celui qui, selon l'épitaphe du poète Grillparzer "fit chanter la poésie et parler la musique". Cependant, comment saisir en quelques mots le profond mystère schubertien ? Comment décrire l'intime le plus enfoui, la confidence glissée dans un accord ? Comment faire ressentir l'hésitation d'un thème à poursuivre sa route, la douleur nichée au creux d'un silence ? En vérité, il faut peut-être chercher les clés de cette musique dans les six cents poèmes que Schubert a emplis et enrichis de la plus belle musique. L'étude des lieder constitue donc la première étape de cette nouvelle et très personnelle étude schubertienne. On y découvre les horizons les plus vastes, des mots - Wanderer, Sehnsucht, schuhertiade, Vienne, moderato, Nacht, des noms familiers - Vogl, Goethe, Seidl, Mayrhofer-, des rythmes obsessionnels, qui nous conduisent naturellement vers l'ultime Sonate en si bémol majeur D. 960, concentré, selon Philippe Cassard, de l'Œuvre de Schubert. Une destination finale où se fracassent tous les rêves, toutes les aspirations, où se manifestent toutes les peurs. Comme chacun des volumes de la collection Classica, ce Schubert est enrichi d'un index, de repères bibliographiques et d'une discographie.

03/2008

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Beaux arts

Franz West

Je suis vraiment la seule personne normale que je connaisse. Franz West Esprit libre et indépendant, autodidacte jusqu'à l'âge de trente ans, resté dans l'ombre pendant presque quinze ans avant de se faire connaître sur la scène internationale dans les années 1980, Franz West (1947-2012) est aujourd'hui devenu une figure majeure, bien qu'inclassable, de l'art contemporain. Son oeuvre a constamment joué entre le populaire et le cultivé, l'actif et le contemplatif, l'individuel et le collectif, le corporel et l'intellectuel, ou encore l'art et le design. En quarante ans, l'artiste a réalisé près de six mille oeuvres dont deux cents sont présentées dans les expositions du Centre Pompidou et de la Tate Modern. Ces expositions et le catalogue qui les accompagne retracent une carrière exceptionnellement riche. L'ouvrage réunit des essais de Christine Macel, Mark Godfrey et Martin Prinzhorn, une biographie actualisée par de nouvelles recherches et une trentaine de témoignages inédits de proches collaborateurs et d'amis de l'artiste, de Kasper König à Bice Curiger, en passant par Sarah Lucas.

09/2018

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Compositeurs

Schubert, Franz

Compositeur emblématique de la musique romantique autrichienne, Franz Schubert (1797-1828) est le fils d'un instituteur qui l'initia au violon. Il étudie au Konvikt, où il côtoie la bonne société viennoise, et la composition avec Salieri. Dès 1810, ses premières Åuvres sont des quatuors, quelques ensembles vocaux, une symphonie et un opéra, mais son père le destine à prendre sa suite. A 17 ans, sa première Messe est un succès public et lui vaut un piano offert par son père. Composant plus de 200 Lieder, Schubert commence à se faire connaître dans les salons viennois : les réunions, réputées, en sa présence prennent vite le nom de "Schubertiades". A 25 ans, il atteint sa pleine "maturité" avec son cycle de Lieder La Belle Meunière, la Fantaisie Wanderer, les quatuors Rosamunde et La jeune fille et la mort ou encore la Sonate Arpeggione. La mort de Beethoven le touche et est suivie de la création du Voyage d'hiver, un des derniers cycles de Lieder dont l'ulime sera Le chant du cygne. Déjà atteint de la syphillis, Schubert succombe à la typhoïde à seulement 31 ans, laissant un catalogue de plus de 1000 Åuvres ! Sa tombe avoisine aujourd'hui celles de Gluck, Beethoven, Johannes Brahms, Johann Strauss et Hugo Wolf au Cimetière central de Vienne.

09/2023