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Edith Boissonnas, Henri Michaux, Jean Paulhan

Extraits

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Littérature française

Mescaline 55

Claire Paulhan publie, sous le titre Mescaline 55, les témoignages (lettres, journaux intimes, poèmes, textes) d'Edith Boissonnas, Henri Michaux et Jean Paulhan autour de leurs premières prises de cette drogue psychotrope figurant au tableau B, en janvier 1955.

06/2014

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Critique littéraire

Henri Michaux

Depuis un demi-siècle, Henri Michaux est devenu une figure essentielle de notre paysage esthétique et littéraire. A l'écart des modes et des avant-gardes, son œuvre exerce une sorte de magnétisme. Ses intuitions fulgurantes dans les domaines les plus inattendus de la pensée, du savoir et de la sensibilité ont anticipé la fin des grandes idéologies. Le culte dont il fait aujourd'hui l'objet ne le cède sans doute qu'à celui de Rimbaud, mais avec des effets tout aussi réducteurs. Michaux secret, Michaux barbare, Michaux halluciné. Telle est la vulgate. L'auteur d'Un certain Plume s'est, il est vrai, dérobé à la publicité et aux honneurs. A la fois présent et caché dans ses textes comme dans ses peintures, il était réfractaire à la biographie. Michaux, pourtant, ne fut pas sans corps, sans famille, sans histoire. " Moi je veux voir et vivre ", disait-il, jeune homme. Jusqu'à sa mort, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, il prit mille fois le bateau et le train, migra d'hôtel en hôtel, aima plusieurs femmes, noua de profondes amitiés, scruta les foules, les animaux et les arbres. C'est avec une curiosité intense qu'en lui le peintre et l'écrivain ne cessèrent d'observer le monde. Parti sur ses traces, Jean-Pierre Martin a enquêté, interrogé des témoins, consulté archives et correspondances inédites. De Namur à Montevideo, de Quito à Knokke-Le Zoute, de Calcutta à Saint-Vaast-la-Hougue, il a visité de nombreux lieux de passage de la comète Michaux, décelant dans l'enfance et l'adolescence belges, dans cette origine détestée, quelques-unes des singularités qui ont façonné un être de fuite. Jetant une nouvelle lumière sur l'œuvre de Michaux, sur ses paysages et ses hantises, cette biographie, la première qui lui soit consacrée, est un essai de réincarnation.

11/2003

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Lecture 6-9 ans

Poèmes de Henri Michaux

Insubordonné, explorateur des territoires géographiques, il l’est aussi de la vie de l’esprit et de la langue. Son humour est redoutable, sa lucidité foudroyante. Inventeur verbal, à la fois désopilant et intransigeant, animé par « la passion de l’exhaustif », il crée un univers poétique d’une absolue originalité.

02/2012

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Critique littéraire

Edith Boissonnas. L'écriture à l'état brut

Poète, critique d'art, traductrice, Edith Boissonnas (1904-1989) a laissé une oeuvre impertinente qui cherche continuellement dans le langage les attaches de l'élémentaire. Sa vision du monde est aussi subversive que le regard jeté sur la société par un enfant, un fou, un étranger. A bien des égards, cette oeuvre-témoin apporte une contribution décisive à l'histoire littéraire française du XXe siècle. Elle traverse le Collège de Sociologie, La Nouvelle NRF, l'Art Brut, l'art informel. mais aussi l'expérimentation sous mescaline. Les contributions réunies dans ce volume examinent certains des aspects les plus significatifs de l'écriture de Boissonnas : son travail sur le vers et la rime, sa conception utopique de l'art comme moyen d'accès à la vérité, ses relations plurielles avec Jean Paulhan, leur attachement commun à l'animalité, ses rencontres avec Caillois, Dubuffet, Michaux, Giacometti, et sa posture équivoque vis-à-vis de la Suisse. Entre volonté formelle et voeu d'authenticité, Boissonnas a décliné dans son oeuvre les modalités stylistiques d'une écriture à l'état brut.

04/2019

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Critique Poésie

Henri Michaux, le corps écrit

Dans l'oeuvre de Henri Michaux, le corps perd son unité, apparaissant comme souffrant, morcelé ou évanescent, étant traversé par le langage qui y engendre une disharmonie fondamentale. La création permet de constituer un nouveau corps dans un lien vivifiant avec le langage.

11/2022

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 2 : Jean Paulhan et Madagascar (1908-1910)

Présenté par Jacqueline Frédéric Paulhan

11/1982

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 6 : Correspondance Jean Paulhan-Roger Caillois (1934-1967)

Qu'est-ce qu'une correspondance, si ce n'est un effort pour dissiper les malentendus, vérifier une entente, c'est-à-dire aussi la remettre constamment en jeu. Si Jean Paulhan et Roger Caillois ont correspondu si fidèlement, c'est sans doute dans la conviction que chacun appréhendait une face irréductible à l'autre de la même vérité. Et cette conviction n'a pas été sans raisons. Car, au-delà de ce qui oppose leurs intuitions, on ne peut qu'être sensible à ce qui les a réunies : à savoir, la contradiction elle-même. Car il y a beaucoup de profane dans le sacré de Paulhan, alors même que Caillois fait surgir une horreur et une fascination bien propres au sacré de la Nature profane. La symétrie de leurs positions est moins le signe d'une séparation radicale que celui d'une nécessaire ambiguïté de la vérité. C'est à l'élucidation de cette vérité que Paulhan et Caillois se sont assujettis. Et la rigueur qu'ils ont constamment exigée l'un de l'autre jusqu'à la fin marque assez qu'ils attendaient de leur dialogue une avancée commune dans l'entente de ce qui se dérobe à toute clarté.

05/1991

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Critique littéraire

LE SISMOGRAPHE AVENTUREUX. Improvisations sur Henri Michaux

Comme l'écrit Pierre Lepape dans Le Monde au sujet des trois volumes des Improvisations sur Balzac récemment parus et qui viennent d'être couronnés par le Grand Prix du Romantisme - Chateaubriand - La Vallée aux Loups, " Michel Butor est notre meilleur professeur de lecture, le plus proche des textes, le plus éloigné de toute théorie préétablie qui en pétrifie le développement. Adieu les notes, les références biographiques, cette bienséance de la recherche qui étouffe les auteurs sous la politesse doctorale. Butor ne s'adresse pas à ses chers collègues mais aux lecteurs réels et potentiels. " Ses voyages dans l'œuvre des grands écrivains français étonnent ceux qui ont de lui une image tronquée car ils ignorent que les recherches de La Modification, de Mobiles ou plus récemment de Gyroscope s'appuient sur une connaissance en profondeur de la littérature. Avec les Improvisations sur Michaux, publiées à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain, il nous indique des chemins pour la lecture d'un de ses contemporains majeurs.

02/1999

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Littérature française

Etude

De plus en plus dépouillée, austère et forte, la poésie d'Edith Boissonnas garde ce ton très personnel qui est le sien. Plutôt que de céder aux prestiges de la langue, elle a choisi de décrire sans complaisance l'extrême fragilité de l'être, ses faiblesses, ses vacillements, son absence de certitude. C'est comme si une véritable exigence morale lui interdisait de masquer les avatars de la personne, la confrontation quotidienne avec la mort, sous les trop beaux ornements de la prosodie. Et pourtant, malgré l'ascétisme volontaire, un élan fou déplace le donné et montre du doigt l'infini qui est en nous.

11/1980

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Poésie

L'embellie

"Le poète vénère un absolu du langage quotidien. Ne pas vivre au-dehors, ne pas faire, ne pas dire, afin que s'affirme en nous ce qui est plus nous, en quelque sorte, mystérieusement. Notre regard sur "cela" qui est notre tout, qui nous dépasse, que nous portons jusque dans notre défaut le plus intime, sceau de notre intégrité, ce regard pourra s'éloigner, se séparer de lui-même, saisir une perspective nouvelle de l'être. Le plus aigu de l'idée doit suffire à l'ivresse. Elle tombe au creuset du gouffre où le feu couve pour lui donner une transparence. Modestes éléments, timbres, rythmes, rimes venus du fond de l'être, par eux s'établit le recul de l'espace, sur plusieurs plans. Une aspiration profonde contamine tout, désagrège la substance de l'être et l'absorbe, comme font ces insectes qui, d'une proie avidement bue, laissent une coque vide. Aucun langage ne peut traduire cet effort dans l'absurde, cette foi voisine toujours du doute et du désespoir, prenant ses assises en porte à faux, décalant la vie", Edith Boissonnas.

11/1966

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Poésie

Poètes en partance. De Charles Baudelaire à Henri Michaux

Parce que le vrai voyage commence en poésie avec Les Fleurs du Mal, voici 42 poètes en partance, du coeur du XIXème siècle au coeur du siècle dernier, soit de Charles Baudelaire à Henri Michaux. Non pas une compilation des plus baroudeurs, comme on collectionnerait les pages d’un passeport surchargé de visas, mais un recueil de ceux qui tracent leur destin en marge des balises, passent souvent les bornes, et bouleversent notre vision du monde. Tous n’écrivent pas sur le départ, mais tous sont en partance. Bateaux, trains, vélos, avions, scooters, chevaux, pédalos et autres moyens de franchir les frontières ne sont pas les supplétifs ni les vecteurs de ces pages. Juste une façon d’éprouver le voyage, de suivre l’impulsion première mais jamais le mouvement, si ce n’est celui du coeur qui change de braquet et d’heure pour découvrir l’ailleurs. Là-bas a goût d’aube sans fin, d’arc-en-ciel à saisir, de lointains à prendre. Ou à laisser. Car rien n’est dit et nul ne vient trop tard.

03/2011

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 3 bis : Les Paulhan. Histoire d'une famille nîmoise

Recherches d'archives et généalogie par Bernard Artigues

10/1984

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Critique Poésie

Jean Paulhan. La poésie, clef de la critique

La poésie est partout dans la pensée critique de Jean Paulhan. Il s'agit de montrer, en clarifiant les relations qu'il entretenait avec les poètes, puis en commentant certaines notions clés de son oeuvre, quels liens puissants unissent chez lui l'expérience poétique et la méthode critique.

08/2022

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 9 : Correspondance (1918-1951)

"Les lettres ici rassemblées furent échangées entre André Gide et Jean Paulhan, et s'échelonnent de février 1918 à décembre 1950. Elles s'apparentent étrangement par leur ton, à la fois libre et prudent. On a le sentiment que chacun mesure ce qui est dit, mais dit toujours ce qu'il croit devoir dire. En trente-trois années, il s'agit de décider ce qui va, ou non, paraître dans La Nouvelle Revue Française. On ne perçoit pas ombre de conflits, mais chez chacun des deux interlocuteurs un respect certain pour l'opinion de l'autre. [... ] Le livre que voici va permettre au lecteur curieux muni du texte finalement obtenu de tourner, pour son propre compte, autour de deux portraits singuliers, involontairement tracés, rigoureux et passionnants, celui d'un écrivain célèbre établi dans sa célébrité, André Gide, et celui d'un écrivain encore masqué, Jean Paulhan, qui donne aux autres une attention constante et incroyable d'acuité, qui avance, recule, réfléchit, et conclut sans hésiter. Cela se fait à petit bruit, à brèves notes en quelques lignes, et se poursuit, troué de rares silences, malgré les censures et les guerres. Double portrait de chacun par soi-même, qui bouge et ne s'effacera pas". Dominique Aury.

06/1998

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 4 : Correspondance (1925-1940)

La correspondance échangée entre Jean Paulhan et André Suarès apporte une importante contribution à l'histoire littéraire de l'entre-deux- guerres ; elle enrichit considérablement la connaissance de ces deux écrivains, dont le portrait s'affine et se précise au fil des lettres ; elle éclaire surtout une amitié exemplaire entre deux hommes fort différents l'un de l'autre mais tous deux attachés aux mêmes valeurs : amour de la liberté, goût de la vérité, souci de la beauté. Leur admiration pour les chefs-d'oeuvre du passé ne les enferme pas dans un étroit conservatisme esthétique ; avec une curiosité de bon aloi, ils s'intéressent passionnément aux jeunes écrivains. Leur intérêt, pour la littérature ne les éloigne pas de la vie du monde : devant la montée des périls, l'un et l'autre demeurent attentifs et vigilants. Ardente ferveur, vive sensibilité de Suarès, inlassable patience, admirable générosité de Paulhan : tous deux révèlent une qualité d'âme hors de pair.

10/1987

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 5 : Correspondance (1921-1968)

Il est tout à fait exceptionnel que des relations littéraires se transforment en amitiés véritables, totales, profondes, plus fortes que les vicissitudes historiques adverses dont elles auraient pu sortir brisées. Tel fut pourtant le rapport qui rapprocha étroitement Jean Paulhan et Giuseppe Ungaretti pour près de cinquante ans. Français le premier, d'une famille appartenant aux milieux cultivés du Midi, philosophe et d'abord enseignant, puis écrivain et essayiste des plus compétents et aigus, calviniste tempéré par un scepticisme à toute épreuve, homme d'esprit à la curiosité piquante et inlassable mais de tempérament réservé, presque timide de sa personne, à la voix calme ; italien le second, fils de paysans lucquois à demi analphabètes que la misère familiale avait contraints à l'émigration en Afrique, catholique et croyant après une brève phase d'adolescence athée et libertaire, poète, exubérant de nature, parlant haut et roulant les R, les yeux enflammés, prêt par passion à se laisser aller à des transports de colère : qu'est-ce qui les poussa l'un vers l'autre, pour les tenir unis ensuite pour toujours ? Sans doute, à part l'attirance probable du contraire de soi, d'abord la commune générosité de coeur, un identique sentiment du caractère sacré de l'amitié, une même foi dans l'art et le respect réciproque sur le plan humain et professionnel ; en second lieu l'amour pour leurs deux pays, l'espoir (et le rêve) que dans une Europe à reconstruire de fond en comble, France et Italie, oubliant vieilles rancoeurs et rivalités, pourraient enfm s'avancer côte à côte, comme un exemple de tolérance et de collaboration entre les hommes.

10/1989

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Philosophie

Accompagnement. Lectures

Richard Millet rend compte ici de dix années de son travail de critique littéraire à travers les oeuvres d'Henri Michaux, Jean Paulhan, Georges Perros, Michel Chaillou, François Mauriac, Pascal Guignard, Thomas Bernhard, Robert Walzer, Herman Melville, Peter Handke... Ouvres lues avec patience, avec humilité, dans le désir de retrouver une sorte d'innocence, et de tenter de répondre aux questions qui le hantent : pourquoi lisons-nous ? Que font de nous les livres ?

05/1991

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Critique littéraire

Lire Michaux

Cet ouvrage inédit de Raymond Bellour propose un " Parcours de Michaux ", au double sens duchemin parcouru par Michaux et des sentes que le lecteur peut tracer dans l'oeuvre de cet écrivain majeur. " Il y a environ vingt ans, quand j'entrepris l'édition des Oeuvres complètes d'Henri Michaux dans la Bibliothèque de la Pléiade, je me trouvai confronté à deux difficultés. La première concernait la possibilité de "penser en chronologie", puisque telle était la forme éditoriale que devaient prendre ces volumes. La seconde difficulté, qui découlait de la première, était la nécessité de séparer l'élaboration critique proprement dite de la part d'information érudite indispensable. Je décidai donc de conserver une cloison aussi étanche que possible entre les Notices et les Notes sur le texte destinées à introduire chaque livre ou recueil publié par Michaux. Ce principe me permit de concevoir ce dont je découvris au fur et à mesure de l'avancée de l'édition la réalité confusément entrevue dès sa mise en route : la construction d'un discours critique, à la fois discontinu et continu, tenant au propre de chaque oeuvre mais saisissant par là aussi tout l'oeuvre dans son développement, sa logique, son histoire intime. Une sorte de livre de Notices, ou de chapitres, dont je formai ainsi très tôt le dessein, et dont l'écriture de chacune d'entre elles, au fur et à mesure des dix années environ de leur rédaction, me confirmait l'efficience. C'était bien, trente ans après mon premier livre sur Michaux (Henri Michaux ou une mesure de l'être, " Les Essais ", Gallimard, 1965), un second livre sur Michaux que j'avais entrepris, à la fois plus ample et beaucoup plus fouillé ".

03/2011

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Musées français

L'Harmas Jean-Henri Fabre

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jean-Henri Fabre, le Muséum national d'histoire naturelle a lancé une entreprise de restauration complète de l'harmas du naturaliste, ainsi que de son jardin. Ce guide accessible à tous les publics accompagne la visite et la prolonge, sous la forme d'un album-souvenir abondamment illustré. Les textes permettent de découvrir l'histoire de l'homme, de sa maison, et de son jardin ; les images donnent à voir la magie des lieux.

03/2024

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Histoire littéraire

Jean Paulhan après la guerre. Reconstruire la communauté littéraire

Cet ouvrage examine le rôle joué par Jean Paulhan dans la reconstitution d'une communauté littéraire mise à mal par les dissensions héritées de la guerre, ainsi que le questionnement mené par ce dernier sur la valeur littéraire après la guerre dans un champ intellectuel en profonde transformation.

12/2021

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Beaux arts

Henri Michaux et Zao Wou-Ki. Dans l'empire des signes

"Michaux a toujours été intéressé par les personnages. On parle de signes à son propos, mais je crois qu'il peint plutôt les mouvements humains." Zao Wou-Ki. "Zao Wou-Ki a repris les jeux d'encre ; à sa manière. Plus libéré du concret que ses prédécesseurs en Chine, et plus que dans ses propres peintures, sur des surfaces plus nues, plus intactes." Henri Michaux. Cet ouvrage explore les résonnances plastiques et poétiques des oeuvres du grand poète et peintre Henri Michaux et du grand peintre Zao Wou Ki, arrivé de Chine en 1948, mais aussi l'échange inestimable d'idées et d'influences, fruit de leur amitié de plus de trente ans. Texte et notices de Bernard Vouilloux, avec des contributions de Yolaine Escande et de Laurence Madeline, ainsi qu'un entretien avec Michel Butor.

12/2015

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Critique littéraire

L'imaginaire des drogues. De Thomas de Quincey à Henri Michaux

Si la toxicomanie constitue aujourd'hui un fléau social dont se préoccupent à juste titre les milieux médicaux et les pouvoirs publics, le recours aux drogues a été, depuis le début du XIXe siècle, un phénomène culturel qui a exercé une influence considérable sur l'imaginaire des artistes et de leur public. Il était nécessaire de montrer, textes à l'appui, que ce n'est pas le " toxique " qui a été longtemps l'élément déterminant, mais la recherche d'un changement d'état qui a revêtu, selon la drogue l'opium, le haschisch, la " fée morphine ", la cocaïne, la mescaline - et selon les consommateurs, des formes différentes : rompre avec les entraves du temps et de l'espace, élargir l'expérience humaine au-delà des limites de la pensée rationnelle, retrouver une unité perdue, accéder à une jouissance ignorée (les " paradis artificiels "), etc. Bien que la portée du phénomène, telle qu'on essaie ici de la définir, dépasse de loin les limites de la littérature, ce sont les écrivains qui permettent le mieux de le saisir au vif. Pour ne citer que les principaux : Théophile Gautier, Baudelaire, Rimbaud, Jarry, Cocteau, Joë Bousquet, Walter Benjamin, Artaud, Jünger, sans oublier Thomas De Quincey et Henri Michaux, par lesquels s'ouvre et se clôt cette étude. Celle-ci fait aussi sa place à de savoureux " romans de mœurs ", qui permettent de préciser l'image du drogué ou de la " morphinée " dans les milieux les plus divers. Elle se termine par une réflexion sur l'usage de la drogue aujourd'hui : " prothèse " suppléant au vide de l'existence plus qu'ouverture sur l'inconnu. Il semble bien que la drogue, banalisée et médicalisée, ne soit plus propre à engendrer des poètes, des créateurs.

02/2000

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Poésie

Approche de la parole suivi de Apprentissage. Frontispice par Henri Michaux

Lorand Gaspar est un poète fasciné par les déserts. Il est aussi chirurgien, chaque jour confronté à la souffrance, à la détresse. Dans ce livre, il souligne ce qu'il y a de commun entre l'apparition de la vie et celle d'un texte. Il éclaire la création poétique par la chimie et la biologie ; il demande à la poésie d'éclairer notre savoir, notre ignorance, d'être attentive à la parole qui sans cesse les déborde et se meut librement entre connu et inconnu. Il guette dans l'écriture le reflet des origines du monde. Et sa réflexion devient peu à peu poème. Mots et images, idées de mots et d'images, se composent, s'articulent, se dénouent, molécules vivantes de la vie réseau mobile de cris, de lueurs, de nœuds d'énergie d'un flux continu que ne peuvent figurer les images que ne peut imaginer le cerveau ni même la vitesse des rayons croisés de milliards de neurones ou les lavis de vols d'hirondelles pourtant, quelque part c'est la même chose -

03/2004

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Littérature française

Edith

Je m'appelle Edith. Je suis née en France, à Grenoble. J'ai été placée par les services sociaux dans une famille d'accueil. A l'âge de 19 ans je me suis enfuie. Je suis arrivée à Paris. La vie d'aventures qui m'a emmenée à Jérusalem et en Inde, n'était pas celle que j'avais imaginée enfant. Ma mère, à laquelle j'avais été arrachée alors que j'étais encore une enfant, avait rêvé pour moi, une vie paisible, entourée de ma famille. Le destin avait prévu bien autre chose. La paix, je l'ai trouvée après un très long voyage. Les imprévus, les contretemps ont jalonné mon existence. J'ai aimé vous faire part de mes espoirs et de mes désespoirs.

03/2023

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N°286, octobre 1976

N.R.F. , "Comment s'accorder sur ce que représente une lettre ? Est-ce le premier pas..."André Suarès, Lettres à Marie Dormoy ; Lettres à sa soeur Léon Bloy, Lettres au baron Albert Lumbroso John Cowper Powys, Lettres à Llewelyn Powys Gustave-Charles Toussaint, Lettres à Jean Paulhan Paul Valéry, Lettres à Jean Paulhan Pierre Reverdy, Lettres à Jean Paulhan Giuseppe Ungaretti, Lettres à Jean Paulhan Marcel Proust, Lettres au baron Albert Lumbroso ; Lettre à Julien Benda André Malraux, Lettres à Marcel Arland Francis Jammes, Lettre à Jean Paulhan André Harlaire, Lettre à Marcel Arland Max Jacob, Lettres à Jean Paulhan ; Lettres à Jean Denoël Joë Bousquet, Lettres à Francine Georges Rouault, Lettres à Marcel Arland Jean Schlumberger, Lettres à Marcel Arland Paul Claudel, Lettres à Jacques Borel Jean Paulhan, Lettre à Paul Eluard ; Lettre à Pierre Drieu la Rochelle ; Lettre à Gonzague Truc ; Lettre à Jean Fautrier ; Lettre à Jean Guéhenno ; Lettre à Henri Pourrat ; Lettre à Marcel Jouhandeau Jacques Audiberti, Lettre à Marcel Arland ; Lettre à Jean Paulhan André Gide, Lettre à Anne Heurgon Gaston Chaissac, Lettre à Gaston Gallimard ; Lettre à Louis Cattiaux ; Lettre à la Galerie de France Henri Matisse, Lettre à Henry Clifford Jacques Chardonne, Lettres à Marcel Arland Georges Braque, Lettres à Jean Paulhan Albert Camus, Letttres à Pierre Moinot Henri Thomas, Lettres à Dominique Aury ; Lettres à Marcel Arland Michel de Ghelderode, Lettres à Alain Bosquet Jean-Philippe Salabreuil, Lettres à Marcel Arland Yves Régnier, Lettre à Marcel Arland Janine Aeply, Lettre à Dominique Aury Armen Lubin, Lettre à Jacques Brenner Georges Perros, Lettres à Marcel Arland ; Lettres à Jean Grosjean Dominique Aury, Lettres de Cécile à Georges pour un roman collectif Michel Léturmy, Lettre à un évêque Jean Bastaire, Lettre à une comédienne Guy Rohou, Lettre à Irène et François Gachot sur le marron du Balaton Boris Schreiber, Lettre à son père Jean Blot, Lettre à Marcel Arland sur un péché véniel (ou sur les spectacles qu'on se donne) André Dhôtel, Lettre au jeune Martinien Alain Bosquet, Lettre à Marcel Arland Jacques Chessex, Lettre à Bertil Galland sur la rencontre d'une prairie Jude Stéfan, Lettre aux soeurs Julia Kristeva, Lettre à Dominique Aury Roger Judrin, Lettre sur la lettre.

10/1976

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Critique

Sous le signe de la colère. Henri Michaux et Louis-Ferdinand Céline

Passion outrée et volontiers opposée au logos, la colère dévoile en réalité nombre de ses qualités lorsqu'on la saisit en tant que processus de signification passionnelle. Les styles de colère de Céline et Michaux, aussi ostentatoires qu'antinomiques, en constituent de puissantes manifestations.

03/2022

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Critique littéraire

Cahiers Jean Paulhan N° 3 : Cahier du centenaire (1884-1984)

A peine nous ont-ils quittés, ils passent. Ils changent. Ils ont des moments difficiles. Des noirs. Des aurores ? L'oeuvre forte a plus de vie posthume devant elle qu'elle ne pouvait en recevoir de notre existence. Qu'on ne la perde pas de vue : celle qui n'est plus aimée est morte. S'il y a un tribunal de l'histoire (y en a-t·il un ?), nous en sommes les juges, mais, à défaut d'omniscience, juges de sentiment. Et puisque les morts passent vite, nous ne les veillerons, nous ne les surveillerons jamais assez : chaque jour refaire le point. Où en sommes-nous aujourd'hui avec Jean Paulhan ? Telle était la question qu'il nous semblait souhaitable de poser à l'occasion du centenaire de sa naissance. A sa mort (1968), beaucoup d'articles furent écrits : à les relire on marquerait déjà des différences. Par rapport à ceux que l'on va lire. La personnalité de Jean Paulhan était si "singulière" , ou "curieuse" , qu'elle a déconcerté amis et ennemis. Elle représentait (n'ayons pas peur des "lieux communs" dont il était le défenseur) une puissance, "l'éminence grise des lettres" , en un temps où (Malraux l'a exactement rappelé) la littérature l'emportait sur la politique dans l'intelligentsia française. D'où une situation ambiguë : l'avenir posthume de Jean Paulhan dépendait d'une part de ceux qui n'aspiraient qu'à être publiés dans la N. R. F. , d'autre part de ceux qui dépérissaient à ne pas l'être. Puis la guerre, l'Académie : applaudissements et rancunes. Profitons des derniers témoins. Etudions un texte dont la clarté devient de plus en plus intelligible.

10/1984

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Musique, danse

Edith Piaf

Edith Piaf, de son vrai nom Edith Giovanna Gassion (1915-1963), est bien plus qu'une chanteuse de music-hall et de variétés. Celle qui fut très tôt surnommée "la Môme Piaf" est l'incarnation même de la chanson française.

05/2013

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Littérature étrangère

Edith & Oliver

Belfast, 1906. Edith tombe follement amoureuse d'Oliver, un illusionniste ambitieux qu'elle croise un soir de fête trop arrosée et retrouve le lendemain sur scène, où elle doit l'accompagner au piano. Mais c'est sur la jetée de Dun Laoghaire, bien des années plus tard, que s'ouvre le roman. Edith y attend, avec sa fille, le bateau qui les emmènera en Angleterre et contemple à regret le pays où elle laisse son mari après avoir tout tenté pour le sauver de ses démons et le soutenir à une époque où le music-hall pâtit de l'arrivée du cinéma. Edith & Oliver est une déchirante histoire d'amour qui entraîne le lecteur dans les coulisses du théâtre, porteur de rêve et de magie, dont Michèle Forbes, actrice et scénariste, connaît aussi toute la cruauté.

01/2019

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Musique, danse

Edith Piaf

Comment ne pas pleurer quand on écoute Edith Piaf ? La regarder vivre dans ces pages, la comprendre peut-être ? Disparue il y a cinquante ans déjà. C'était hier. Elle est toujours avec nous.

09/2013