Recherche

Correspondance générale. Tome 5

Extraits

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance générale. Tome 5

A l'heure où le créateur des mythes littéraires que sont Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo a retrouvé l'importance littéraire qui est la sienne, l'édition de sa Correspondance générale jette sur lui et sur les mouvements artistiques de son temps, un regard neuf et éclairant. 1

06/2021

ActuaLitté

Littérature française

Correspondance générale. Tome 5

Des trois séjours que Chateaubriand fit en Angleterre, successivement comme émigré, comme ambassadeur du roi de France et, pour terminer, comme pèlerin de la fidélité, c'est incontestablement le deuxième, celui de 1822, qui fut le plus spectaculaire ; c'est à lui que nous devons, dans les Mémoires d'outre-tombe, ce tableau pittoresque de la société londonienne au temps du roi George IV ou encore cette évocation pleine de vie, qui se module comme un air d'opéra-comique, de l'existence harassante d'un diplomate accablé par ses obligations mondaines, face à une demi-douzaine de jeunes secrétaires d'ambassade qui semblent n'avoir d'autre emploi que de les lui rappeler impitoyablement. On trouvera aussi, dans la correspondance de cette année 1822, les dépêches diplomatiques qu'il se faisait un point d'honneur de rédiger lui-même. Mais bientôt, avec cette facilité qu'il avait de se déprendre des objets les plus ardemment désirés une fois qu'il les avait obtenus, toutes ses forces, tous ses désirs, toutes ses ambitions ne devaient plus se tourner que vers ce seul but : être nommé l'un des plénipotentiaires français au congrès qui allait se tenir à l'automne dans une localité dont le choix n'avait pas encore été définitivement fixé, Vienne, Florence ou Vérone.

07/1986

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 4

Alexandre Dumas a trop vécu à bride abattue, a trop écrit de pièces de théâtre, de romans, d'impressions de voyage, de chroniques historiques, etc., pour être un épistolier assidu. Néanmoins sa correspondance permet de balayer les idées reçues qui se sont constituées en légendes réductrices. Elle n'avait fait jusqu'ici l'objet que de publications dispersées. Aussi, l'édition de sa Correspondance générale s'imposait-elle, à l'heure où le créateur des mythes littéraires que sont Les Tirais Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo a trouvé une audience égale à sa popularité.

01/2021

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance générale - Tome quatrième

Journaliste fort recherché, éminent critique d'art, romancier novateur, dramaturge à succès et intellectuel engagé dans tous les grands combats pour la Justice et la Vérité, Octave Mirbeau était en relations avec les plus grands artistes et écrivains de la Belle Epoque, avec les éditeurs, les journalistes, les patrons de presse et les gens de théâtre, ainsi qu'avec nombre d'hommes politiques et de militants libertaires, et sa correspondance constitue un outil précieux pour les chercheurs comme pour les curieux d'histoire et les amateurs de Belles Lettres.

05/2022

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance générale. Tome 7

L'édition de la Correspondance générale d'Alexandre Dumas, créateur des mythes littéraires que sont Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo, permet de jeter sur lui et, à travers lui, sur les mouvements artistiques de son temps, un regard éclairant.

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance générale. Tome 7

L'édition de la Correspondance générale d'Alexandre Dumas, créateur des mythes littéraires que sont Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo, permet de jeter sur lui et, à travers lui, sur les mouvements artistiques de son temps, un regard éclairant.

10/2023

ActuaLitté

Littérature française

Correspondance générale. Tome 4

De Berlin, où, au début de l'année 1821, il a été relégué dans une sorte d'exil doré, avec le titre de ministre de France auprès du roi de Prusse, Chateaubriand multiplie avertissements et mises en garde, tant à l'adresse de ses amis politiques que du gouvernement lui-même. Il se permet d'envoyer des conseils à son ministre, le baron Pasquier, qui note avec irritation : "C'est Gros-Jean qui remontre à son curé." Au bout de trois mois, pensant avoir assimilé toutes les finesses de la diplomatie, Chateaubriand se fait mettre en congé. A Paris, il tombe en pleine crise ministérielle, démissionne par solidarité avec les ministres ultraroyalistes Villèle et Corbière. Ses lettres à Mme de Duras font revivre cette crise politique, son dépit de ne pas être du nouveau cabinet, sa joie d'être nommé à l'ambassade de Londres. Les lettres à Mme Récamier font cruellement défaut, car Juliette les a fait disparaître. Les seconds rôles féminins sont tenus par les habituelles correspondantes : Mme de Custine, Mme de Pisieux, Mme d'Orglandes, Mme de Montcalm... Nouvelles venues : une princesse de sang presque royal, la duchesse de Cumberland, et encore la mystérieuse inconnue à laquelle Chateaubriand écrivait, le 16 août 1821 : "J'ai attendu ; vous ne me donnez pas signe de vie. Est-ce fini entre nous ? Je ne puis le croire".

11/1983

ActuaLitté

Littérature française

Correspondance générale. Tome 2

Tout au long du premier volume de sa Correspondance, nous avons suivi Chateaubriand sur les chemins du monde. Le second volume nous le présente sous un aspect beaucoup plus casanier : c'est l'ermite de la Vallée-aux-Loups. Mais ces années de retraite ne sont pas pour autant des années de stérilité. Jamais, en effet, il n'a autant travaillé. A peine a-t-il mis la dernière main aux Martyrs qu'il entreprend le récit de ses aventures en Orient, en marge duquel il griffonne une courte nouvelle du plus pur style troubadour, Les Aventures du dernier Abencérage ; il vient à bout, après douze mois d'un travail acharné, d'une tragédie, Moïse ; il s'attelle à d'immenses recherches sur l'histoire de France ; enfin, tant à Verneuil qu'à la Vallée-aux-Loups, il couche sur le papier la première ébauche de ses Mémoires. Sur le plan sentimental, sa liaison avec Delphine de Custine n'étant plus qu'à l'état de souvenir, celle qu'il a nouée avec Natalie de Noailles s'achève sur des scènes de brouille et de folie. Mais voici que s'avance, sous le regard blasé de Madame de Chateaubriand, le bataillon des "Madames", Mesdames de Bérenger ("la grande et légère duchesse de Châtillon"), de Lévis ("l'Adrienne"), d'autres encore, et surtout Madame de Duras, la "chère soeur". Madame de Duras fut pour Chateaubriand la confidente idéale. Comme elle résidait le plus souvent loin de la capitale, dans son château d'Ussé, il fut amené à entretenir avec elle une correspondance régulière et nombreuse, qui offre tout l'intérêt d'un véritable journal intime.

12/1979

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome III

A l'heure où le créateur des mythes littéraires que sont Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo a retrouvé son importance littéraire l'édition de sa correspondance générale s'imposait : elle jette sur lui, et, à travers lui, sur les mouvements artistiques de son temps, un regard neuf et éclairant.

02/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 3

A l'heure où le créateur des mythes littéraires que sont Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo a retrouvé son importance littéraire l'édition de sa correspondance générale s'imposait : elle jette sur lui, et, à travers lui, sur les mouvements artistiques de son temps, un regard neuf et éclairant.

02/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 5, 1852-1853

Voici la suite de cette Correspondance dont les quatre premiers tomes ont paru dans la même collection. Fidèle à ses principes initiaux, l'édition de Claudine Lacoste donne aussi bien les lettres de Gautier que celles qui lui sont adressées. Chacune d'elles est soigneusement annotée et l'ensemble est complété par un index des correspondants aussi précis que bienvenu.

01/1991

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 5, 1930-1932

«La correspondance de Martin du Gard est comme celle de Flaubert, complémentaire de l'ouvre romanesque, et cela de deux façons. On peut d'abord chercher à voir dans ces lettres, comme dans un journal intime, les coulisses de l'ouvre, le laboratoire secret de la création, l'envers du décor de la fiction. On y trouvera, dans le domaine de la genèse des ouvres, des circonstances biographiques, des expériences et influences subies ou recherchées, des lectures, des idées et des théories littéraires ou philosophiques, une riche matière, irremplaçable pour tout lecteur curieux de la naissance des livres et de leurs origines obscures. Mais on peut aussi y chercher tout autre chose : l'expression directe d'une personnalité forte, libérée de tout souci du public et de toutes les contraintes qu'il impose à l'écrivain. C'est alors un livre tout différent qu'on lira, un livre valant par lui-même et ayant en lui-même sa justification et son intérêt, une ouvre autre, indépendante de l'oeuvre de fiction et peut-être supérieure à elle.»Maurice Rieuneau.

12/1988

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 5, 1863-1871

Le tome V de la correspondance d'Ernest Renan qui commence en 1863 pour s'achever en 1871 comporte 662 lettres dont 169 sont inédites et 55 partiellement inédites. Cette période qui marque un sommet dans la vie et l'oeuvre de Renan se développe en trois phases qui vont faire de lui un auteur de premier plan. De 1863 à 1864 il lance une Vie de Jésus qui est une véritable bombe. Succès foudroyant, éditions et traductions multipliées, passions déchaînées. Renan, chassé du Collège de France, devenait d'un coup un auteur connu de toute l'Europe et même au-delà. Si la première phase est dominée par le scandale Jésus la seconde prend le sillage de saint Paul. La correspondance à laquelle il faudrait ajouter les carnets de voyage permet de suivre cette circumnavigation qui mènera de novembre 1864 à juin 1865 d'Egypte et la Syrie à l'Asie Mineure pour se couronner en Grèce et particulièrement au pied de l'Acropole. La troisième phase commence en 1869 par l'entrée en politique qui voit Renan candidater à la députation pour se conclure sur la débâcle de 70. Voici que cette Allemagne selon son coeur n'est plus que la Prusse triomphante et menaçante. S'y ajoute la guerre civile. Mais voici aussi que naît la République, qu'il retrouve sa chaire au Collège de France. C'est la seconde crise de sa vie, mais d'un autre traumatisme. La correspondance nous fait revivre le cauchemar après le rêve, les réactions, les remèdes, le pari sur l'avenir.

05/2018

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance générale. Tome 11, 1860

La comtesse d'Agoult passe l'année 1860 surtout en Italie dont fait encore partie Nice où la conduit une santé chancelante. Un long séjour à Turin lui permet de rencontrer nombre de notabilités. Sa pièce Jeanne d'Arc y est représentée en italien et elle publie dans Le Siècle des Lettres écrites d'Italie. Après une cure thermale à Aix-les-Bains, elle remonte brièvement à Paris puis redescend à Saint-Gervais. Son état de santé s'aggravant, elle revient à Nice où elle a soudé autour d'elle un cercle d'amis, comme la poétesse Louise Ackermann. Ses relations avec sa fille Claire, devenue quasiment sa secrétaire, tournent à l'aigre lorsqu'elle apprend que celle-ci a pris un amant. Ses liens avec ses deux autres filles sont également conflictuels. Ses lettres sont pleines de la passion avec laquelle elle suit l'avancement de l'unification italienne. Parmi ses correspondants, on retrouve Charles Dollfus qui tente de sauver sa Revue germanique, l'avocat Freslon, Emile Littré. Louis de Ronchaud poursuit auprès d'elle son sacerdoce de garde-malade. Enfin, Louis Tribert lui adresse de longues lettres au cours de son voyage en Amérique du Nord puis centrale.

04/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 9, 1856-1857

En 1856, les publications de la comtesse d'Agoult sont principalement consacrées à des ouvrages dramatiques. Elle espère aussi jouer un rôle influent au sein de la rédaction de la Revue de Paris, en pleine restructuration financière et éditoriale. Mais elle se heurte assez vite à la personnalité du rédacteur en chef et gérant, Maxime Du Camp, et voit ses rêves d'éminence grise s'évanouir. L'année 1857, dont elle passe la moitié hors de France, est surtout consacrée à l'établissement de ses filles illégitimes. Elle essaye d'empêcher, à Berlin, l'union de Cosima avec le pianiste Hans von Bülow, un élève de Franz Liszt, qu'elle ne connaît que par ouï-dire, puis elle se ravise en considérant que la jeune fille pourra y gagner aisance et liberté. Le mariage est célébré au mois de juillet. Quant à Blandine, elle épouse en octobre l'avocat Emile Ollivier, futur chef du dernier gouvernement de Napoléon III. La cérémonie, sans solennité, a lieu dans une chapelle du dôme de Florence au terme d'un voyage où les futurs époux sont tombés amoureux. Expropriée de sa " maison rose " qui doit disparaître pour aménager le quartier de l'Etoile, elle confie les longues et coûteuses tractations administratives à des conseils et avoués plus ou moins compétents à la gouverne de sa fille Claire de Charnacé. Parmi les nouvelles personnalités reçues dans son salon, deux particulièrement vont jouer un rôle important : Auguste Nefftzer et Charles Dollfus qui fondent ensemble la Revue germanique avant que le premier ne se lance plus tard dans la création du quotidien Le Temps.

05/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 8, 1853-1855

Les années 1853-1855 montrent une comtesse d'Agoult rayonnante, en plein épanouissement intellectuel et familial. En effet, à la fin de 1854, elle obtient de Franz Liszt l'autorisation de renouer avec leurs trois enfants. Elle réussit ainsi, selon sa propre expression, à réunir ses "deux branches" puisque, séparée de son mari, son aînée demeure chez elle avec son propre fils. Mais le compositeur prend ombrage de ces relations et décide brutalement d'installer ses deux filles à Berlin. Pendant ces années, la comtesse d'Agoult multiplie les voyages : Normandie, Auvergne, Pays basque, Espagne, Belgique et Pays-Bas. Passionnée par le soulèvement des Provinces-Unies contre l'Espagne, elle se met écrire une Histoire de leur république. Au début de 1853, paraît le dernier volume de son Histoire de la révolution de 1848 qui fera date. De grands hommes lui manifestent leur amitié : Emile Littré, Jules Michelet, Henri Martin, Auguste Mignet, Etienne Vacherot, puis Ernest Renan. S'y joignent le jeune Anatole Prévost-Paradol et le poète Auguste Lacaussade. Le vieux baron de Penhoën l'approvisionne de toute la documentation dont elle a besoin pour ses études diverses. Ce volume permet d'entrer dans l'intimité d'une femme supérieurement intelligente, au jugement clairvoyant sur les individus et les événements, capable de grands élans de générosité, mais parfois d'une sécheresse déconcertante.

05/2019

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance générale. Tome 12, 1861-1862

1861 et 1862 sont deux années fastes pour la comtesse d'Agoult en terme de publications : paraît un volume sur l'Italie, Florence et Turin, rassemblant des articles, et sont réédités deux livres, Histoire de la révolution de 1848, corrigée et augmentée, et Essai sur la liberté. Au début de 1861, elle quitte Nice et s'installe à Pegli, près de Gênes. De là, elle effectue deux brefs voyages à Turin. Puis elle regagne Paris et, à l'hôtel Montaigne, elle reçoit Franz Liszt à trois reprises. La création du quotidien Le Temps par son ami Auguste Nefftzer l'occupe beaucoup. Sa correspondance témoigne de toute l'attention passionnée qu'elle porte à l'unification italienne. De son salon, le prince Napoléon, Emile Littré et Ernest Renan comptent parmi les hôtes les plus illustres. Un grand coup la frappe : la mort de sa fille Blandine, le 11 septembre 1862 à Saint-Tropez, deux mois après avoir accouché d'un fils. La comtesse d'Agoult entre dans une longue phase de dépression.

01/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 8, 1828-1830

L'année 1828 commence pour Chateaubriand par un deuil cruel celui de Claire de Duras qui s'est éteinte le 16 janvier. Mais pour l'ancien ministre des affaires étrangères, que de promesses dans le nouveau ministère Martignac, qui lui redonnera peut-être la place qui avait été la sienne dans l'appareil de l'État. Hélas ! l'éternel opposant se heurte à une fin de non-recevoir, qui s'adoucit quand on lui propose l'ambassade de Rome. D'octobre 1828 à mai 1829, le nouvel ambassadeur gagne la confiance de Léon XII, devient le mécène des artistes de la villa Médicis et se rend populaire par le bon goût de ses réceptions et des fouilles archéologiques qui le consolent mal d'avoir renoncé, pour des motifs politiques, à faire représenter sa tragédie Moïse à Paris. Le 10 février 1829, Léon XII meurt brutalement et. dans le conclave qui s'ouvre pour nommer son successeur. Chateaubriand trouve une occasion majeure de déployer son activité diplomatique. Le cardinal Castiglioni, l'un des favoris du gouvernement français. est élu sous le nom de Pie Vlll et Chateaubriand exulte. Mais la nomination au secrétariat d'État du cardinal Albani, une créature de l'Autriche, contrarie si vivement le ministère qu'il adresse à Chateaubriand une lettre de reproches que l'ambassadeur prend très mal. Usant du congé qu'il avait demandé, il quitte Rome pour Paris, où il retrouve Mme Récamier, sa confidente des bons et des mauvais jours. Il rencontre aussi pour la première fois Mine de Nichet et Léontine de Villeneuve, avec lesquelles il entretenait une correspondance amoureuse depuis plus d'un an. Tandis que Chateaubriand hésite à retourner à Rome, la formation du ministère Polignac, en août 1829, lui fait donner sa démission d'ambassadeur. En 1830. les ordonnances de Juillet et les Trois Glorieuses qui changent le destin de la France trouvent Chateaubriand fidèle à son engagement légitimiste. Après avoir prononcé son discours d'adieu à la Chambre des pairs, il croit sa carrière politique finie et, ruiné, sans illusions, songe à quitter la France pour continuer la rédaction de ses Mémoires, enrichis par les expériences des trois dernières années.

11/2010

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance générale Tome 13 : 1863-1865

Le principal travail auquel se consacre la comtesse d'Agoult en 1864 est une étude comparée du Faust de Goethe et de La Divine Comédie de Dante. Elle en tire sept longs articles qui seront rassemblés en 1866 dans un volume intitulé Dante et Goethe. Et, en 1865, elle songe à la rédaction de ses mémoires, interrogeant son entourage sur la manière de les écrire et sollicitant de son frère des précisions sur les événements de leur jeunesse. Toujours très attentive à maintenir sa santé, elle prend les eaux à Schlangenbad. De là, elle se rend à Francfort sur les lieux de son enfance et passe deux jours sur l'île de Nonnenwerth où elle vécut avec Franz Liszt durant les étés de 1841 et 1843. De tous les invités de son salon, où Ernest Renan et Emile Littré se montrent souvent, c'est le prince Napoléon qui la fascine le plus. Elle lit avec passion ses discours et noue une relation amicale avec lui. Elle entame aussi une correspondance soutenue avec le révolutionnaire Giuseppe Mazzini, réfugié à Londres, laquelle se nourrit de leur profond désaccord sur la politique menée en Italie. C'est à la fin de l'année 1865 qu'elle découvre dans le Jura, à Saint-Lupicin, la gentilhommière de celui qui se dit " son esclave ", Louis de Ronchaud. Elle va s'y complaire dans une vie simple, s'employant, grâce à ses relations, à obtenir pensions et congés en faveur de fils de paysans enrôlés dans l'armée.

06/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 1, 1896-1913

Le premier tome de cette Correspondance générale constitue un véritable monument à la fois littéraire, historique, politique, sociologique. A travers les lettres que l'auteur des Thibault et de Jean Barois adressa à de très nombreux correspondants parmi lesquels figurent les plus grands noms, on peut déchiffrer en filigrane la structure interne des premières années du XX ? siècle avec ses espoirs intellectuels, ses anxiétés, ses curiosités, ses amitiés proches ou lointaines. A la fin de cette première période, Martin du Gard se lie au groupe de la N. R. F. qui lui apportera ses amitiés les plus durables : Gaston Gallimard, Copeau, Gide, Schlumberger. Et c'est alors qu'éclate la Première Guerre mondiale. Le deuxième tome concerne précisément cette période. Martin du Gard est maréchal des logis dans une unité de transports. Il commande à soixante hommes et dispose de vingt camions. Pour lui et ses amis, c'est une période d'écrasement moral. Des proches de l'écrivain sont tués. A leur liste, il devra ajouter en novembre 1918 Margaritis, qui lui écrivait "presque tous les jours". Ainsi la guerre, loin d'interrompre ses amitiés, lui en fit mesurer, de façon tragique, la force et l'importance.

03/1980

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 10, 1951-1958

C'est la dernière période de la vie de Roger Martin du Gard. Son pessimisme grandit. Le bouleversement du monde et les convulsions internationales l'inquiètent. Les relations avec sa fille se détériorent. L'âge et ses misères l'accablent; il se plaint volontiers, avec humour souvent, de la "décrépitude de la carcasse"... Sa solitude de "vieil ours insociable et indépendant" s'accroît. Malgré divers témoignages de sympathie, il sait que son œuvre s'éloigne. Il se sent de plus en plus dépassé par son temps; mais, dans une époque de "guerres de religion", il s'obstine à plaider pour "la souveraineté de l'individu". Il profite de son roman toujours en chantier, sa " tapisserie de Pénélope", pour exprimer sa pensée. Il continue de converser avec les amis qui sont toujours là : Jean Denoël, Jean Schlumberger, Marcel Jouhandeau, André Malraux... Il s'appuie sur une solide amitié, celle de la "chère voisine", Marie Rougier. Il s'est fait de nouveaux amis parmi de jeunes écrivains qu'il conseille et encourage. Son temps est maintenant compté. Gide est mort en février 1951; d'autres disparaissent. Il est dans la "salle d'attente" et se "< résigne à l'inévitable". Le temps de l'inventaire est venu. Il prépare l'édition de ses Œuvres complètes, heureux d'y voir associé Camus. Il met en ordre ses manuscrits, classe ses anciennes correspondances, trie les documents amassés. Il fait ses valises, les fameuses "cantines" qu'il destine à la Bibliothèque Nationale. L'on suit avec émotion le détachement pathétique du vieil homme face à la mort, qui, jusqu'à la fin, reste fidèle à son principe : " consentir à soi-même ".

11/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 9, 1945-1950

La guerre se termine. Roger Martin du Gard quitte Figeac pour regagner Nice, peu désireux de revenir à Paris et de regagner le Tertre; il attend que les passions s'apaisent. Il s'y décide enfin. Attentif aux mouvements de pensée et au renouveau qui s'annonce, inquiet de voir l'état révolutionnaire de la France, il résiste aux pressions, redoute les conflits qui se préparent et refuse de "se jeter dans la mêlée ". Il prend vite conscience qu'il est désormais un homme du passé. Il " reste d'un temps sceptique, et se défiant de toutes les certitudes". Il refuse l'"esprit partisan" et rejette la "littérature engagée" que prône désormais Sartre. Malgré les difficultés, il veut garder sa liberté et rester fidèle à soi-même. Lucide, il est l'homme d'entre les deux guerres, " "spectateur passif", mais spectateur". "Dépassé par l'Histoire, je me survis", reconnaît-il. " Entre un présent hostile et dénudé, et le passé qui m'offrait son refuge, j'ai lâchement opté pour le passé, et accepté d'être un "anachronisme". " Il accepte ses limites. Sachant qu'il ne peut parler à la génération nouvelle, il reprend son travail et réfléchit à l'œuvre posthume commencée durant la guerre. Il est soucieux d'" achever harmonieusement sa courbe ". En novembre 1949, il perd brutalement sa femme. Une page se tourne. Malgré le travail qui le délivre de sa souffrance, en 1950 il se sent peu à peu démoralisé; aux ennuis de santé s'ajoutent les nouvelles du monde : Roger Martin du Gard est persuadé de l'imminence d'une conflagration. Le ton de ses lettres se colore parfois de cette angoisse de l'avenir.

11/2006

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 7, 1937-1939

1937 : la guerre fait rage en Espagne, elle éclate en Chine. 1938 : elle manque embraser l'Europe ; en mars c'est l'Anschluss, en septembre Munich. 1939 : les Allemands occupent Prague, envahissent la Pologne ; la Seconde Guerre mondiale commence. Témoin angoissé de ces événements, Roger Martin du Gard se scandalise de voir les nations démocratiques se résigner peu à peu à la guerre pour régler les problème internationaux. A mesure que le danger grandit, son pacifisme devient plus inconditionnel. "Tout plutôt que la guerre", répète-t-il. En 1938, il est résolument munichois, et, au début de 1939, las de ce monde absurde "où des fous conduisent les aveugles", il tente de s'en évader en quittant l'Europe pour un long séjour aux Antilles. Il en revient en décembre, amer , affligé, mais convaincu enfin qu'il faut se battre et vaincre. Le malheur du temps ne détourne pas l'écrivain de sa tâche. Si le bénédiction des Lettres semble avoir pris quelque distance à l'égard de son oeuvre, il n'en rédige pas moins l'Epilogue destiné à couronner ses Thibault, auxquels le prix Nobel vient apporter, en 1937, une éclatante consécration. II ne renonce pas non plus à un art de vivre inspiré de Montaigne, son maître de toujours : il découvre Rome, ses beautés, ses plaisirs, participe, avec une ironie amusée, aux festivités de Stockholm, voyage deux mois durant en Europe, cultive l'amitié dans son Tertre retrouvé ou à Pontigny sous la charmille, se plaît enfin à admirer la splendeur de la nature tropicale et la grâce des êtres qui la peuplent. Au cours de ces années tourmentées, R.M.G. a su maintenir son équilibre et rester fidèle à lui-même.

10/1992

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 4, 1926-1929

«La correspondance de Martin du Gard est comme celle de Flaubert, complémentaire de l'oeuvre romanesque, et cela de deux façons. On peut d'abord chercher à voir dans ces lettres, comme dans un journal intime, les coulisses de l'oeuvre, le laboratoire secret de la création, l'envers du décor de la fiction. On y trouvera, dans le domaine de la genèse des oeuvres, des circonstances biographiques, des expériences et influences subies ou recherchées, des lectures, des idées et des théories littéraires ou philosophiques, une riche matière, irremplaçable pour tout lecteur curieux de la naissance des livres et de leurs origines obscures. Mais on peut aussi y chercher tout autre chose : l'expression directe d'une personnalité forte, libérée de tout souci du public et de toutes les contraintes qu'il impose à l'écrivain. C'est alors un livre tout différent qu'on lira, un livre valant par lui-même et ayant en lui-même sa justification et son intérêt, une ouvre autre, indépendante de l'oeuvre de fiction et peut-être supérieure à elle.»Maurice Rieuneau.

11/1987

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 6, 1933-1936

La correspondance de ces années 1933-1936, capitales pour Roger Martin du Gard, qui écrit alors L'Eté 1914, et cruciales pour le monde, qui entre peu à peu dans une nouvelle avant-guerre, tire son intérêt des confidences de l'écrivain sur lui-même et son oeuvre, et de son témoignage sur son temps. Fin décembre 1932, R. M. G. confiait à un ami qu'il ressentait "une grande incertitude" et que son instabilité était "accrue par les remous du monde européen" . "Piquer un plongeon en plein travail" pouvait pourtant lui assurer, espérait-il, une sorte de "salut" . Des facteurs d'instabilité, il n'en manque pas, en effet, au cours des années suivantes, tant dans la vie de l'écrivain que dans le monde qui l'entoure. Sa situation financière critique le contraint à mettre son château du Tertre "en veilleuse" et à s'éloigner de Paris pour aller vivre plus modestement, à Cassis d'abord, puis à Nice. Mais ce qui aurait pu être une expérience de l'exil est plutôt celle d'une vie nouvelle, plus libre, plus épanouie, et même d'une jeunesse retrouvée. Le travail n'en devient pas plus facile mais il est résolument, presque sereinement, assumé, si bien que ce séjour méditerranéen permet au romancier de réaliser le projet formé en 1932 : donner en quelques volumes leur achèvement aux Thibault. Pourtant "les remous du monde européen" ne cessent de venir troubler sa vie studieuse : l'aggravation générale de la crise économique, celle du climat social et politique en France, la dégradation de la situation internationale lui font craindre de ne pouvoir finir son ouvrage. Mais cela même est un aiguillon, et, par ailleurs, le spectacle de ce monde troublé lui permet d'enrichir et de préciser le tableau qu'il peint, jour après jour, dans son livre, des semaines fatales de l'été 1914.

11/1990

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 2 : 1808-1814

Dans ce deuxième volume de la Correspondance générale prend fin la vie militaire de Paul-Louis Courier. Soldat sans gloire diront les uns. Soldat courageux dont un orgueil bien placé a méprisé les honneurs, diront les autres. Mais une autre gloire, bien différente l'attendait. Si depuis son enfance, l'étude et particulièrement celle du grec, avait été sa grande préoccupation, c'est à partir de 1807 que Courier s'est vraiment affirmé dans ce domaine. Le 18 décembre 1807 il découvre à Florence un fragment inédit du roman de Longus, Daphnis et Chloé. Mais obligé de quitter la ville, c'est seulement le 5 novembre 1809 qu'il peut à nouveau examiner le manuscrit. Le 5 février 1810 il en donne la première édition complète, imprimée par Piatti à Florence. En 1813 paraît la traduction des deux livres de Xénophon : Du commandement de la cavalerie, et de l'équitation. Il travaillait à cet ouvrage depuis de longues années, explorant toutes les bibliothèques d'Italie. Mais le point central, si l'on peut dire, de ce volume, est un pâté d'encre fait sur le fameux manuscrit de Longus. Jamais pâté n'a excité autant de passions contradictoires, mobilisant polices et chancelleries. Les trois dernières années passées en Italie par Courier ont été sans doute les plus heureuses de sa vie : sa chère liberté reconquise ; le temps d'étudier dans de riches bibliothèques ; de bons et savants amis ; un pays admirable. Mais ses affaires si longtemps négligées le rappelèrent en France. Et jamais plus il ne devait revoir l'Italie... Les évènements politiques le clouèrent en France et les revers catastrophiques de nos armées le bouleversèrent profondément. Il trouva refuge dans une famille qu'il aimait, près d'un maître qu'il révérait ; une très jeune fille le séduisit. Il se maria, et une toute autre vie allait commencer pour lui.

01/1978

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 9, 1831-1835

Après l'installation de la monarchie de Juillet, Chateaubriand semble promis à des jours obscurs et laborieux qui lui permettent d'achever ses Etudes historiques en avril 1831. Refusant la France de Louis-Philippe, il s'exile à deux reprises en Suisse pour travailler en paix à ses Mémoires, mais les événements le précipitent de nouveau dans l'arène. Défenseur des Bourbons bannis et humiliés, conseiller attitré de la duchesse de Berry qui l'entraîne malgré lui dans sa folle aventure, il publie de mars 1831 à novembre 1832 quatre brochures étincelantes et immédiatement célèbres qui le désignent à la vindicte de Louis-Philippe. Emprisonné pendant deux semaines à la préfecture de police en juin 1832, le chef du parti légitimiste en ressort avec l'auréole du martyr. En 1833, l'ambassade de la fidélité le conduit auprès de Charles X à Prague où il assiste à la proclamation de la majorité royale du jeune duc de Bordeaux, le 29 septembre. Cependant l'écrivain, obligé de «traduire du Milton à l'aune» pour vivre, organise en 1834 à l'Abbaye-aux-Bois des lectures de ses Mémoires, formidable opération publicitaire à l'attention des éditeurs. La même année, la création malencontreuse de Moïse au théâtre de Versailles, sans son agrément, lui vaut pourtant un succès d'estime. Malgré une intense activité politique et littéraire et sa relation fusionnelle avec Mme Récamier, René ne se résigne pas à la vieillesse qui le talonne. Pour rester jeune, il faut se sentir aimé. S'il rompt avec l'extravagante Mme de Pierreclau devenue par trop encombrante, il écrit ses dernières lettres d'amour, peut-être les plus belles, à Hortense Allart, «dernière Muse, dernier enchantement, dernier soleil».

07/2015

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance générale. Tome 4, 1866-1869

L'année 1866 est marquée par les ultimes rencontres de la comtesse d'Agoult et de Franz Liszt à Paris où le compositeur vient assister à l'exécution de sa messe, dite de Gran. Mais elles sont gâchées par le compte rendu hostile que publie le gendre de la comtesse. Au début de 1867, la comtesse d'Agoult apprend la perte de sa fortune par suite de mauvais placements. Ce coup provoque chez elle une crise de quasi démence qui va se renouveler d'année en année. Les apparitions d'un anthrax, puis d'un abcès au sein, empirent son état. Louis de Ronchaud l'emmène se rétablir dans sa gentilhommière de Saint-Lupicin, dans le Jura. Remise, elle se rend à Hyères puis à Nice à la fin de l'année 1868 et y passe le premier trimestre de 1869. Tout au long de 1866 et pendant les périodes de répit que lui octroie la maladie, elle continue d'accueillir un grand nombre de personnalités dans son salon qui n'a probablement jamais été aussi brillant. Le prince Napoléon, Emile Littré, Ernest Renan, Charles Dupont-White, Emile de Girardin y sont des hôtes réguliers. La presse rend compte de lectures d'oeuvres dramatiques, de concerts. Sa correspondance avec Giuseppe Mazzini, se poursuit. L'ascension politique de son gendre Emile Ollivier la stimule. Ces années chaotiques ne l'empêchent pas de travailler à ses mémoires et de publier, en 1866, Dante et Goethe ; et, en 1868, une version illustrée de son Histoire de la révolution de 1848. Sont publiées en annexe des lettres échangées entre ses filles, Claire de Charnacé et Cosima von Bülow, qui témoignent de leurs liens très étroits.

03/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Correspondance générale. 1940-1975

Entre "l'adolescent hypersensible et malade" qu'il dénonçait en lui-même et le génie provocant et scandaleux, entre l'ami secret et l'homme public exposé et persécuté, trente-cinq années de correspondance permettent de suivre le cheminement exceptionnel de Pier Paolo Pasolini. Certain de son destin de poète, il trace "involontairement", comme il aimait à dire, un autoportrait d'une sincérité absolue. Une place privilégiée est réservée aux lettres de jeunesse : envoyées à ses compagnons d'études et à quelques jeunes filles, elles révèlent l'extraordinaire vitalité du poète en formation. Dès l'installation à Rome, les lettres, sans perdre leur caractère intime, appartiennent déjà à l'histoire politique et littéraire : correspondants plus illustres, étapes d'une carrière professionnelle éclatante, parsemée d'embûches, de calomnies, mais aussi de triomphes. Le choix que propose la traduction française montre la diversité des amitiés et des intérêts de Pasolini, constamment soucieux d'entretenir le dialogue, avec des inconnus et avec des ennemis, avec des disciples et avec des maîtres.

10/1991

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 3, Novembre 1839-1841

Novembre 1839 : la comtesse d'Agoult regagne Paris après deux ans et demi de pérégrination tandis que Franz Liszt entreprend en Europe une grande tournée de concerts afin d'y amasser l'argent nécessaire à l'éducation de sa nouvelle famille. Pendant presque quatre années, les amants, encore unis par des liens très forts, vont se retrouver régulièrement, parfois pour quelques jours, parfois pour plusieurs mois. Sous la pression de sa famille, qui lui verse des subsides, la comtesse renonce à héberger Blandine et Cosima qu'elle confie à la mère de Liszt, tandis qu'elle renoue avec sa fille légitime, pensionnaire dans un couvent. Blessée et frustrée par sa vie amoureuse, elle s'étourdit en ouvrant un brillant salon, rue Neuve-des-Mathurins, où les anciens amis côtoient les nouveaux. La plupart d'entre eux, la croyant libre, lui adressent de vaines déclarations d'amour. Seul Emile de Girardin parvient à ébranler ses sentiments. Bien que finalement éconduit, il l'encourage à écrire et lui ouvre les colonnes de la Presse où elle publie ses premiers articles, sous le pseudonyme de Daniel Stern. Enfin, elle rompt définitivement avec George Sand mais reste à jamais marquée par leur amitié. Dans ce troisième volume, défile un nombre impressionnant de célébrités : Alfred de Vigny, Eugène Sue, George Sand, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Adam Mickiewicz, Henry Bulwer-Lytton, Henri Lehmann, sans compter les musiciens. A leur contact, Madame d'Agoult s'y révèle en plein épanouissement intellectuel et dans la conquête de sa future indépendance.

01/2005