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Bernard Plossu, David Le Breton

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Essais

Bernard Plossu / 36 vues

La collection 36 vues invite un photographe à raconter, avec ses mots, l'histoire de trente-six de ses images. On ne présente plus Bernard Plossu. De Mexico City à La Ciotat, en passant par Delhi, cet infatigable voyageur traque la poésie depuis plus de cinquante ans. Toujours entre deux trains, l'homme au Nikkormat s'est laissé convaincre de raconter l'histoire de trente-six de ses images. Certaines ont fait comme lui le tour du monde, d'autres sont montrées ici pour la première fois. Vous allez voir, personne ne raconte Plossu comme Plossu !

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Essais

Bernard Plossu / 36 vues

La collection 36 vues invite un photographe à raconter, avec ses mots, l'histoire de trente-six de ses images. On ne présente plus Bernard Plossu. De Mexico City à La Ciotat, en passant par Delhi, cet infatigable voyageur traque la poésie depuis plus de cinquante ans. Toujours entre deux trains, l'homme au Nikkormat s'est laissé convaincre de raconter l'histoire de trente-six de ses images. Certaines ont fait comme lui le tour du monde, d'autres sont montrées ici pour la première fois. Vous allez voir, personne ne raconte Plossu comme Plossu !

04/2022

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Photographie

Des millions d'années... La réserve géologique de Haute-Provence

C'est parce qu'il est marcheur et photographe que j'ai invité Bernard Plossu en 1994 avec le désir de lui faire connaître les monts et vals de Haute-Provence, sur les pas des géologues qui, comme moi, les ont arpentés, depuis plus d'un siècle. Depuis cette date, comme eux, parfois avec eux ou d'autres amis marcheurs, Bernard Plossu parcourt à pied cet immense territoire protégé dont il fait l'inventaire des paysages ; ceux de la vallée du Bès, du plateau de Chine, des Glues du Péouré, du pic de Couard, du pas de Labaud, de la montagne de Coste-Longue, de la barre de Géruen, des Terres noires, de la montagne du Cheval blanc et tant d'autres. En photographiant ces lieux Bernard Plossu procède à leur invention paysagère. Ainsi son travail vient-il rejoindre l'action du musée Gassendi de Digne, musée à ciel ouvert qui propose à des artistes contemporains d'inscrire leurs productions au coeur du territoire naturel. C'est ce musée qui, en 2010, a souhaité que les photographies de Bernard Plossu deviennent aussi un livre, avec l'apport d'un texte de David Le Breton sur la marche, la Réserve et le lointain Ouest.

09/2010

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Photographie

De Buffalo Bill à Automo Bill

Bernard Plossu parcourt l'Ouest américain de 1966 à 1985. Du Nouveau Mexique à la Californie, via le Nevada, l'Utah, l'Arizona, il photographie les signes, signaux, néons, panneaux et façades sur lesquels apparaissent cowboys et Indiens le long des routes qui traversent le désert. Par dérision, il appelle la série "De Buffalo Bill à Automo Bill". Sous le regard amusé du photographe, les anciens ennemis, le cowboy, avec ses colts à la ceinture et son chapeau, et l'Indien, avec son tomahawk et sa coiffure en plumes, se livrent désormais une guerre commerciale en étant investis comme enseignes de boutiques rivales. Selon David Le Breton, ces photographies témoignent de la nostalgie inguérissable d'un monde amérindien disparu dont Bernard Plossu a longtemps rêvé. L'ombre des populations indiennes ayant vécu dans sa proximité continue à hanter le désert. Il y a là dans ces rochers et dans la nostalgie de la mesa, l'image possible d'une existence où la fêlure serait atténuée, où une hospitalité serait enfin pensable. Mémoire d'un monde sans séparation mais voué au dépouillement, à l'essentiel, à l'élémentaire.

03/2012

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Photographie

Plossu Paris

"Paris est la ville que j'ai habitée enfant, et elle a beaucoup compté pour moi. J'ai toujours photographié Paris, même enfant avec un Brownie Flash en couleur ; puis je l'ai filmée en 8 et en super 8 mm... Après des années vécues à l'étranger, je redécouvrais Paris chaque fois, au retour de chaque voyage : me retrouver à Paris me donnait immanquablement une profonde envie de faire des photos, c'est-à-dire de la redécouvrir : ses habitants, ses rues, et aussi les cafés, et les si jolies passantes dans les rues ! Mon regard était comme neuf, après les paysages de désert visités dans le monde ! Rentrer du désert et se retrouver dans le métro parisien, le choc ! Et, qui dit choc, dit photos ! "

10/2018

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Littérature française (poches)

Six Contes bretons. Edition bilingue français-breton

On trouvera réunis ici, sous le titre de Contes bretons, six récits populaires que j'ai recueillis au foyer de nos veillées bretonnes, et dont la plupart ont déjà paru dans différents journaux assez peu répandus..., ainsi Fr.-M. Luzel présente-t-il modestement son premier recueil de contes publié en 1870. J'ai souvent songé à recueillir toute cette littérature orale qui a charmé mon enfance, au foyer du manoir paternel, et aujourd'hui qu'il m'est donné de disposer d'un peu de loisir pour la réalisation de ce projet, je veux y consacrer mon temps et mes soins et y apporter toute la sincérité et l'exactitude désirables en pareille matière. Mon ambition serait, — toute proportion gardée et dans la mesure de mes forces, — de faire pour notre Basse-Bretagne ce que les deux frères Grimm ont fait pour l'Allemagne... (extrait de laPréfacede l'édition originale de 1870).

04/2014

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Monographies

Connaissance des Arts Hors-série N° 980 : Saison romaine. Via Roma ; Italia discreta

Une saison romaine. Une grande partie de la programmation artistique du musée Granet cette saison sera consacrée à l'Italie et à Rome en particulier. BPlossu - Granet : une centaine de photographies de Bernard Plossu seront exposées avec une 60aine d'oeuvres de Rome et de ses alentours réalisées par François-Marius Granet. Via Roma : cette exposition présentera des peintres allemand venus à Rome au XIXe siècle. Seront également exposées des peintures de Granet et des photographies de Rome au XIXe siècle.

05/2022

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Thèmes photo

Hyères / Plossu. Jardins et îles

'L'été, la chaleur, le ciel bleu, et les gens (presque) tous sur les plagesâ! Mais pas tousâ! Dans le Sud, il n'y a pas que les belles plages, il y aA aussi les arbres, la nature et ses odeurs, l'aube et le crépuscule... Par exemple, il est une ville où les jardins sont spécialement soignés et accueillantsâ : c'est la ville d'Hyères dans le Var. On l'appelle même "âHyères-les-Palmiersâ" â! L'après-midi est chaud, mais le ciel ce jour-là est subtilement un peu plombé, gris, sans l'éclat du soleilâ ; je me promène calmement au jardin où les enfants rient en prenant le petit train à l'ancienne, entouré de paons et de canardsâ : car à Hyères, il y a plusieurs parcs à la disposition des promeneurs, de ceux qui ne vont pas forcément à la mer. Le soleil revient et la chaleur avec, je monte tout doucement vers le parc Sainte-Claire en empruntant des escaliers bien raides. Heureusement j'ai ma petite bouteille d'eauâ! Les arbres y sont merveilleuxâ! Tout excité, je virevolte d'un sentier à l'autre, me laissant émerveiller par le foisonnement méditerranéen de cette nature si bien agencée... (Tout cela me fait aussitôt penser au Douanier Rousseau, ce côté jungle très verdoyante.)' [... ] Bernard Plossu

11/2022

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Thèmes photo

La Belgique. L'air de rien, Edition bilingue français-néerlandais

Bernard Plossu est un photographe français parmi les plus importants et les plus influents. Cet ouvrage, en forme de bilan, montre une sélection des photographies effectuées au cours de ses nombreux voyages en Belgique, au fil des années (des années 1980 à aujourd'hui). Photographies prises en passant, l'air de rien, à Anvers, à Gand, à la côte, à Bruxelles, à Liège - et même à Crisnée -, en Ardennes. pour y rencontrer son "galeriste" et ami Jean-Louis Godefroid, son éditeur belge Guy Jungblut ou son "collègue" Marc Trivier. Bernard Plossu et sa Belgique / par Bernard Marcelis (extrait de son avant-propos) L'identité visuelle et photographique d'une ville ou d'un pays n'est jamais quelque chose d'anodin. Certains, Paris, Londres, New York, la France, les Etats-Unis bénéficient à ce propos d'un traitement privilégié. Il n'en va certes pas de même pour la Belgique dont l'identité photographique n'a que rarement fait l'objet de créations d'auteurs. Dès lors, La Belgique, l'air de rien - ce copieux livre imaginé par le photographe français Bernard Plossu - porte bien son titre. Bruxelles, Liège, Charleroi, Anvers, Gand, sans négliger une certaine ruralité, sont au menu des pérégrinations du photographe français en Belgique Ses images sont faites de perspectives ouvertes ou fermées, d'horizons immenses, de routes fragmentées, de tunnels et de passages, de plans superposés engendrés par les photos prises au travers des fenêtres d'un train, des vitres d'une voiture, du pare-brise d'un camion ou encore des baies vitrées d'un café ou de ses grands miroirs. Elles possèdent une dimension cinématographique, avec leurs travellings suggérés par les câbles des caténaires tracés en parallèle, les rythmes verticaux dessinés par des pylônes ou autres lampadaires. Des compositions architecturales involontaires (le métro de Charleroi) ou parfaitement maîtrisées (la gare des Guillemins de Calatrava à Liège) viennent structurer certaines compositions. Comme toujours la lumière joue un rôle crucial, particulièrement celle entre chien et loup, quand l'encore pâle lueur des phares des voitures se démultiplie sur les chaussées rendues glissantes par la pluie [. ]

10/2021

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Sociologie

Sourire. Anthropologie de l'énigmatique

David Le Breton poursuit son anthropologie du corps de façon plus affinée, plus littéraire aussi au regard de ses précédents ouvrages, il ouvre des voies de réflexion au lecteur. Ici pas d'interviews, que du vécu et des citations d'écrivains, de cinéastes ou des peintures qui décrivent sur le vif des sourires, des centaines de sourires plus ou moins célèbres où se voilent des significations contradictoires. Le sourire se devine, il gagne les yeux, transforme le visage et nous introduit l'un à l'autre avec toute la subtilité polysémique d'une humanité qui s'y reconnaît. Le sourire est bien un effleurement de l'âme, il dit la subtilité de la présence au monde, à l'autre et à soi. Les savants peuvent bien constater que le sourire est la réaction la plus faible du visage à toute excitation légère et faciale, les poètes comme Paul Valéry y voient "le premier luxe de l'être. Ce n'est plus le besoin qui pleure et qui crie. C'est l'ouverture de l'inutile besoin de communiquer pour autre chose que l'apaisement d'une soif" . Oui, le sourire est un adoucisseur de contact quand il n'est pas convenu, de circonstance, narquois, exaspérant ou, bêtement, pour donner le change. C'est aussi une ritualité parfois régie par une subtile hiérarchie sociale qui permet à l'individu de communiquer autrement, sans mot, de tout son corps. Cette anthropologie de l'énigmatique touche bien sûr aux conventions et aux interactions sociales, elle touche aussi à notre spiritualité vraie et naïve qui nous fait exister autant que résister au monde et communiquer de soi à l'autre.

04/2022

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Ethnologie et anthropologie

Des visages. Une anthropologie. Edition revue et actualisée. Une anthropologie. Edition revue et actualisée

A travers les visages des siècles dans la peinture et les écrits philosophiques, David Le Breton mène l'histoire du visage, ce lieu central de notre communication, de l'invention du visage avec le miroir et la photographie à sa signification sociale. Il explore son ambivalence dans le face à face, le dévisager et le mauvais oeil. Ses paradoxes avec la ressemblance, la beauté et la laideur, le voilé, dévoilé et enfin ces dernières années le masque. Il nous conduit à la réflexion ultime que l'un des caractères de la violence symbolique mise en place par le racisme consiste d'abord en la négation chez l'autre de son visage. Une réflexion remise à jour par l'usage des masques des deux dernières années et les troubles qui en ont résulté. Un parcours fascinant.

11/2022

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Que-sais-je ?

Sociologie du risque -ned-

Toute existence est une permanente prise de risque, reflet de nos fragilités physiques et psychologiques. Mais nos sociétés technologiques semblent générer de nouveaux types de risques et des inquiétudes croissantes parmi les populations. De ce constat est née, dans les années 1980, une sociologie du risque explorant ces zones de fractures de confiance et de fragilité. Une autre approche sociologique est venue l'enrichir en s'intéressant aux conduites à risques individuelles et à leurs significations. En s'appuyant sur l'analyse de nombreux exemples concrets, cet ouvrage dresse un panorama des recherches menées et des savoirs constitués ces dernières années autour de la notion de risque, qui est désormais une question sociale autant que politique, économique, juridique ou encore éthique.

10/2022

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Littérature française

Le foyer breton

Les "Mille et Une Nuits de la Bretagne", c'est ainsi qu'Emile Souvestre définissait lui-même son livre. Recueillis dans les quatre pays" de la Basse-Bretagne (Trégor, Léon, Cornouaille et Vannetais), ces contes recouvrent les principaux thèmes de la littérature populaire bretonne. On y rencontre un garçon innocent, avatar armoricain du Perceval gallois, en quête de la "fleur qui rit". Ce sont encore les méchants korrigans et les gentils teuz, les terribles lavandières de nuit et la douce sainte Triphyne... ou la belle légende des pierres de Plouhinec qui, la nuit de Noël, vont boire à la rivière, en laissant à découvert de fabuleux trésors. Poétique, parfois drôle et souvent étonnant, Le Foyer breton est aujourd'hui un classique du genre. Si les contes populaires "disent ce que les hommes sentent et ce qu'ils sont", comme le déclarait Emile Souvestre dans sa préface, cet ouvrage novateur et original révéla un univers imaginaire encore mal connu et suscita de nombreuses vocations tout au long du XIXe siècle.

10/2000

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Littérature française

Le testament breton

"J'ai écrit ces pages au Faou, dans une solitude et une réclusion totales, cet étrange printemps de 2020 où le gouvernement nous intimait l'ordre de nous claquemurer et de limiter nos sorties à l'essentiel. Oui, j'ai écrit alors qu'un virus venu de Chine se propageait en France et provoquait plusieurs dizaines de milliers de morts, avec, sous les yeux, les palmiers du jardin de Kerrod, l'église des marées, la ligne des collines qui cachent la vallée de l'Aulne, les taillis et les bois, d'un vert magnifique, et dont la prolifération incontrôlée occupera bientôt tout le paysage. C'était le mouvement même, mémoriel et sensible, qui avait donné Les marées du Faou et L'intimité de la rivière, ce retour amont qui me livrait, avec une incroyable acuité, des réminiscences enfouies, des odeurs, des anecdotes, et même des patronymes. Je devenais soudain l'enfant de Kerrod écoutant les récits de son grand-père, rêvant l'engloutissement d'Ys, se heurtant au silence de l'autre grand-père et au mystère de son bateau disparu... "

04/2022

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Littérature française

Le glaneur breton

Le Glaneur breton : bulletin périodique illustré de bibliographie & d'iconographie bretonnes / [propriétaire-gérant : Hthe. Caillière] Date de l'édition originale : 1891-04 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2024

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Littérature française

Le Breton de Macarrios

A douze ans, elle quitte Brazzaville, et surtout ses grands-parents auxquels elle est très attachée, pour rejoindre sa mère remariée à Pointe-Noire. Lore, jusque-là si protégée, trouve une ville en pleine révolution socialiste et un collège très perturbé par l'arrivée de professeurs soviétiques. Elle commence une adolescence dans la solitude, et dans la découverte de l'amour avec ses tentations... Sa mère ne la comprend pas. Survient alors un professeur dont elle va tomber amoureuse... Elle a quinze ans et demi, l'âge de tous les délires.

01/2022

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Beaux arts

Catalogue de tableaux, pastels, dessins, aquarelles par Bazille, Bernard, Besnard, Bonnard, Carrière

Catalogue de tableaux, pastels, dessins, aquarelles par Bazille, Bernard, Besnard, Bonnard, Carrière, Mary Cassatt, sculptures par Bartholomé, Charpentier, Daumier, faisant partie de la collection Roger Marx : [Vente, à Paris, Galerie Manzi, Joyant 11-12 mai 1914 Commissaire-priseurs, Me F. Lair-Dubreuil Me Henri Baudoin... ] / [expert] Durand-Ruel ; [préface par Anatole France, introduction par Arsène Alexandre] Date de l'édition originale : 1914 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Littérature française

Bernard

Il s'appelle Bernard. Il a cinquante ans. Une femme, un enfant, un bel appartement. Et puis le voilà qui fait un petit pas de côté, et hop, sa vie bascule, il se retrouve obligé de retourner vivre chez ses parents. A cinquante ans. Est-ce qu'on peut décemment cohabiter sous le même toit que ses parents quand on a cinquante ans ?

05/2012

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Psychologie, psychanalyse

Jeunes et radicalisations

La radicalisation se nourrit de grandes figures anthropologiques : ordalie, sacrifice, disparition de soi... Les stéréotypes de genre sont exacerbés : les filles vouées au mariage et à la maternité, les hommes à la guerre. Ce texte aide à comprendre le sens de ces comportements qui relèvent des rites de virilisation, de l'indifférence à la cruauté infligée aux autres, de l'incapacité à s'identifier à l'autre, de l'exaltation pour la haine.

04/2020

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Ethnologie

LES PASSIONS ORDINAIRES. Anthropologie des émotions

L'homme est affectivement au monde. L'existence est un fil continu de sentiments et d'émotions qui se mêlent, se succèdent, se contredisent selon les circonstances. Les émotions ne sont pas spontanées, mais rituellement organisées ; reconnues en soi et signifiées aux autres, elles mobilisent un vocabulaire, des mouvements précis du corps. Chaque société développe une culture affective propre. Cet ouvrage dresse une anthropologie des émotions, c'est-à-dire qu'il s'intéresse à la manière dont les émotions sont socialement et culturellement construites. Le comédien offre une étonnante illustration de la manière dont les hommes se saisissent des signes pour vivre et donner à voir leurs émotions. Sans les ressentir, il les traduit à un public qui les comprend, tout en sachant l'artifice du spectacle. Quel est le statut du corps dans la communication ? Comment les sociétés se donnent-elles à vivre dans tel groupe ou telle structure ? Quelles sont les ritualités du regard ? Qu'est-ce que le métier de comédien ? Ce sont là les différents chapitres d'une anthropologie du corps que cet ouvrage aborde en prenant pour fil conducteur les émotions.

07/1998

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Ethnologie

Expériences de la douleur. Entre destruction et renaissance

" La douleur est de tous les jours dans le corps de l'homme et nous ne savons d'elle que peu de choses ", écrivait un chirurgien. David Le Breton, dont on connaît les travaux sur le corps, revient aujourd'hui sur l'indicible de la souffrance. À partir de cet événement le plus souvent privé qu'est la douleur, dont on ne sait pas toujours si elle vient du corps ou de l'âme, qui nous met face à cette "condition corporelle" qui fait, comme le notait Descartes, que l'homme est avant tout "fondu en son corps", David Le Breton montre que certes la douleur est une sensation réelle, mais aussi une émotion, voire une perception, autrement dit une activité de déchiffrement sur soi et non le seul décalque d'une altération somatique, autrement dit elle n'est pas seulement une histoire de système nerveux. Bien sûr il y a la torture, violence absolue où la douleur est produite pour ne pas être endiguée, la maladie aussi avec ses embrasements intolérables. Mais l'auteur rappelle que l'individu souffrant connaît une expérience du dépouillement de l'essentiel où la frontière entre l'intérieur et l'extérieur se dissout au point de supprimer les limites qui amènent d'habitude à se sentir soi. S'appuyant sur des textes littéraires, philosophiques, historiques et anthropologiques, David Le Breton nous fait entrer dans ce qu'il y a de plus complexe et de plus ambivalent en nous pour nous faire réfléchir sur les méandres les plus étranges et secrets de l'histoire de nos vies.

02/2010

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Sociologie

L'adieu au corps

"L'extrême contemporain" condamne le corps, "si peu à la hauteur des avancées technologiques de ces dernières décennies", un corps qui de plus en plus est vécu comme un membre surnuméraire qu'il faudrait supprimer. Dans le discours scientifique contemporain, le corps est pensé comme une matière indifférente, simple support de la personne. Pour passer du corps brouillon au corps accessoire, on doit se livrer à un bricolage sur soi à base de prothèses chimiques. Alors que certains biologistes rêvent d'éliminer la femme d'un bout à l'autre de la gestation, la cybersexualité réalise pleinement cet imaginaire de la disparition du corps et même de l'autre. La techno-science sert à "rectifier une matière première" qu'il faut agencer autrement : le soupçon à l'encontre du corps s'instaure et la médecine devient un biopouvoir. L'Adieu au corps est un constat terrible et argumenté de cette volonté du monde occidental qui veut transformer, voire liquider ce corps brouillon ; il montre par l'analyse comment se bouleverse à grandes enjambées l'univers symbolique qui jusque-là construisait la cohérence du monde.

05/2013

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Sociologie

En roue libre. Une anthropologie sentimentale du vélo

En plein essor dans un contexte écologique et sanitaire urbain, la bicyclette interroge nos usages, nos rapports sociaux à cette pratique séculaire, nos impressions et rapports au monde. Ce livre est très beau voyage qui permet de circuler tranquillement et d'errer joyeusement dans les pages d'un ouvrage inédit.

10/2020

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Sociologie

Disparaître de soi. Une tentation contemporaine

Nos existences parfois nous pèsent. Même pour un temps, nous aimerions prendre congé des nécessités qui leur sont liées. Se donner en quelque sorte des vacances de soi pour reprendre son souffle. Si nos conditions d'existence sont sans doute meilleures que celles de nos ancêtres, elles ne dédouanent pas de l'essentiel qui consiste à donner une signification et une valeur à son existence, à se sentir relié aux autres, à éprouver le sentiment d'avoir sa place au sein du lien social. L'individualisation du sens, en libérant des traditions ou des valeurs communes, dégage de toute autorité. Chacun devient son propre maître et n'a de compte à rendre qu'à lui-même. Le morcellement du lien social isole chaque individu et le renvoie à lui-même, à sa liberté, à la jouissance de son autonomie ou, à l'inverse, à son sentiment d'insuffisance, à son échec personnel. L'individu qui ne dispose pas de solides ressources intérieures pour s'ajuster et investir les événements de significations et de valeurs, qui manque d'une confiance suffisante en lui, se sent d'autant plus vulnérable et doit se soutenir par lui-même à défaut de sa communauté. Dans une société où s'impose la flexibilité, l'urgence, la vitesse, la concurrence, l'efficacité, etc., être soi ne coule plus de source dans la mesure où il faut à tout instant se mettre au monde, s'ajuster aux circonstances, assumer son autonomie. Il ne suffit plus de naître ou de grandir, il faut désormais se construire en permanence, demeurer mobilisé, donner un sens à sa vie, étayer ses actions sur des valeurs. La tâche d'être un individu est ardue, surtout s'il s'agit justement de devenir soi. Au fil de ce livre, j'appellerai blancheur cet état d'absence à soi plus ou moins prononcé, le fait de prendre congé de soi sous une forme ou sous une autre à cause de la difficulté ou de la pénibilité d'être soi. Dans tous les cas, la volonté est de relâcher la pression. Il s'agit ici de plonger dans la subjectivité contemporaine et d'en analyser l'une des tentations les plus vives, celle de se défaire enfin de soi, serait-ce pour un moment. Sous une forme douloureuse ou propice, cette étude arpente une anthropologie des limites dans la pluralité des mondes contemporains, elle s'attache à une exploration de l'intime quand l'individu lâche prise sans pour autant vouloir mourir, ou quand il s'invente des moyens provisoires de se déprendre de soi. Les conditions sociales sont toujours mêlées à des conditions affectives. Et ce sont ces dernières qui induisent par exemple les conduites à risque des jeunes dans un contexte de souffrance personnelle, ou qui font advenir la dépression, et sans doute la plupart des démences séniles. Si souvent les approches psychologiques occultent l'ancrage social et culturel, celles des sociologues délaissent souvent les données plus affectives, considérant les individus comme des adultes éternels, n'ayant jamais eu d'enfance, ni d'inconscient, ni de difficultés intimes. La compréhension sociologique et anthropologique des mondes contemporains peut ressaisir la singularité d'une histoire personnelle en croisant la trame affective et sociale qui baigne l'individu et surtout les significations qui alimentent son rapport au monde. Telle est la tâche de ce livre.

02/2015

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Que-sais-je ?

La sociologie du corps

La sociologie du corps est un chapitre de la sociologie plus particulièrement attaché à la saisie de la corporéité humaine comme phénomène social et culturel, matière de symbole, objet de représentations et d'imaginaires. Elle rappelle que les actions qui tissent la trame de la vie quotidienne, des plus futiles ou des moins saisissables à celles qui se déroulent sur la scène publique, impliquent l'entremise du corps. De quelle manière cette sociologie de l'enracinement physique de l'acteur dans son environnement propose-t-elle une élucidation des logiques sociales et culturelles ?

06/2023

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Sociologie

Anthropologie des émotions. Etre affectivement au monde

Les émotions ne sont pas spontanées, mais rituellement organisées. Reconnues en soi et signifiées aux autres, elles mobilisent un vocabulaire et des mouvements précis du corps qui diffèrent selon les cultures. C'est ce que montre David Le Breton dans cette anthropologie des émotions, où il analyse, entre autres, le statut du corps dans la communication, les ritualités du regard, ou encore le métier de comédien, qui offre une étonnante illustration de la façon dont les hommes se saisissent des signes pour vivre et donner à voir leurs émotions.

09/2021

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sociologie du sport

A corps perdu...

Le sportif de haut niveau est-il cet "extrême contemporain" condamné à voir disparaître son propre corps par épuisement à vouloir être à la hauteur des performances et des innovations techniques. L'homme sensible doit-il céder et s'hybrider à la machine, à l'inerte, pour satisfaire aux performances physiques attendues sur les stades ? Charge à l'exosquelette de battre les successeurs d'Usain Bolt ?

06/2023

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Sociologie

Signes d'identité. Tatouages, piercings et autres marques corporelles

L'industrie du design corporel s'épanouit. Le corps est devenu la prothèse d'un moi éternellement en quête d'une incarnation pour sursignifier sa présence au monde, pour adhérer à soi. Tatouage et piercing sortis de la marginalité sont devenus les accessoires de la mise en scène de soi. Partant du constat que le " corps marqué " a, depuis l'Antiquité et dans les sociétés traditionnelles, été l'expression d'un parcours d'un message et surtout d'une identité, David Le Breton montre comment l'Eglise s'est fortement opposée à cette pratique, mais aussi comment, après les marins et les soldats, la justice s'en est emparée comme d'une " marque infamante ". Il étudie la façon dont le tatouage intervient comme langage de révolte jusqu'à aujourd'hui où le piercing est bel et bien une identité à fleur de peau qui concerne la jeunesse. David Le Breton s'appuie sur une recherche de terrain pour analyser successivement : les marques corporelles dans les sociétés occidentales, le passage de la dissidence à l'affirmation de soi, la recherche d'une identité, les rites de passage, la naissance d'une culture. Il s'intéresse à la différence entre souffrance, douleur et plaisir sexuel qui restent liés à l'acte même du piercing. Il note enfin ce paradoxe selon lequel, si ce système de marquage corporel régresse fortement dans les sociétés traditionnelles, il se développe de façon rapide et inventive dans le monde occidental nanti, et il s'interroge sur notre désir individualiste de vouloir modifier notre corps. Extrêmement documenté, son livre fait le tour de la question, tant historique qu'anthropologique et philosophique, sur une mode nouvelle et en pleine expansion.

04/2002

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Développement personnel

Marcher la vie. Un art tranquille du bonheur

La marche connaît un succès planétaire en décalage avec les pratiques de sédentarité ou de sport en salle prédominant dans nos sociétés. Cette passion contemporaine mêle des significations multiples pour le même marcheur : volonté de retrouver le monde par corps, de rompre avec une vie trop routinière, de peupler les heures de découvertes, suspendre les tracas du jour, désir de renouvellement, d'aventure, de rencontre. Une marche sollicite toujours au moins trois dimensions du temps : on la rêve d'abord, on l'accomplit, et ensuite on s'en souvient, on la raconte. Même terminée, elle se prolonge dans la mémoire et dans les récits que l'on en fait : elle vit en nous et est partagée avec les autres. Dans ce livre —ludique, intelligent et stimulant—, l'auteur revient sur le plaisir et la signification de la marche, et nous en révèle les vertus thérapeutiques face aux fatigues de l'âme dans un monde de plus en plus technologique.

05/2020

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Sociologie

Marcher. Eloge des chemins et de la lenteur

« Marcher de nos jours, et surtout de nos jours, ce n'est pas revenir aux temps néolithiques, mais bien plutôt être prophète », écrivait Jacques Lacarrière. Revisitant une réflexion menée il y a une dizaine d'années, David Le Breton constate que le statut de marcheur a beaucoup changé. Aujourd'hui la marche s'impose comme une activité de loisir. L'imaginaire contemporain se réfère plutôt à l'idée de disponibilité et à la nécessité pratique d'entretenir son corps. L'auteur refonde ici son récit dans les témoignages et les philosophies de la marche, il redit avec bonheur que marcher est avant tout un long voyage à ciel ouvert dans le plein vent du monde et dans la disponibilité à ce qui advient, que tout chemin est enfoui en soi avant de se décliner sous nos pas et que la marche ouvre à chaque fois à une expérience et à une transformation heureuse de soi.

04/2012