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Avec les tirailleurs sénégalais, 1917-1919 : lettres inédites du front d'Orient Vol 1Avec les tirailleurs sénégalais, 1917-1919 : lettres inédites du front d'Orient

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Histoire internationale

Avec les tirailleurs sénégalais, 1917-1919 : lettres inédites du front d'Orient Vol 1Avec les tirailleurs sénégalais, 1917-1919 : lettres inédites du front d'Orient

Ces lettres d'amour et de guerre préentent le récit de la participation de l'adjudant Escholier à l'Armée d'Orient et à l'étonnante épopée qui l'amène, en 1918, des monts de Macédoine aux plaines de Hongrie. Elles montrent aussi qu'en dépit des combats , l'écrivain et critique d'art. Raymond Escholier s'adonne en même temps à la lecture, à l'écriture et à l'ethnologie. Mais ce qu'il y a de plus neuf, dans cette correspondance quotidienne mais toujours nouvelle, se situe dans les liens que le gradé blanc noue avec les tirailleurs noirs, liens où la condescendance s'efface vite devant l'admiration. Si bien que ce courrier, mine d'informations sur l'élaboration des romans de guerre Le Sel de la terre et Malmadou Fofana, pose un regard de plus en plus juste sur les soldats africains et les inscrit déjà dans notre mémoire collective.

07/2013

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Histoire de France

Avec les tirailleurs sénégalais (1917-1919) : Lettres inédites du front d'Orient. Tome 2 (avril 1918 - avril 1919)

Ces lettres d'amour et de guerre préentent le récit de la participation de l'adjudant Escholier à l'Armée d'Orient et à l'étonnante épopée qui l'amène, en 1918, des monts de Macédoine aux plaines de Hongrie. Le gradé blanc noue des liens avec les tirailleurs noirs et ce livre pose un regard de plus en plus juste sur les soldats africains et les inscrit déjà dans notre mémoire collective.

09/2013

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Histoire de France

Front d'Orient. 1914-1919, les soldats oubliés

Révélé au grand publie en 1996 par le film de Bertrand Tavernier, Capitaine Conan, (d'après roman de Roger Vercel), le Front d'Orient a largement constitué un angle mort des représentations collectives dans notre pays. Il n'en va pas de même dans les Balkans où les plaies du passé et des nationalismes blessés ne sont pas toujours cicatrisées. "Catastrophe nationale" en Bulgarie, "catastrophe nécessaire" en Roumanie, la Première Guerre mondiale demeure en Hongrie un "passé qui ne passe pas" : tous les 4 juin, date anniversaire du traité de Trianon (1920), des manifestations nationalistes y rappelle le souvenir de la "grande Hongrie", dépecée ce jour-là. En Serbie, on se divise encore sur la question de savoir si Prinzip, l'homme qui assassina François-Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, était un héros ou non. La Turquie, entre nationalisme et mauvaise conscience, commémorait en avril 2015 la grande victoire des Dardanelles, tout en occultant le génocide arménien. En Grèce, enfin, cette guerre reste le prélude du conflit gréco-turc (1919-1922) dont les blessures ne sont pas tout à fait refermées. La Première Guerre mondiale, cent ans après, demeure donc, à l'est de l'Europe, un champ de bataille politique. Avec l'ambition de dépasser les clivages nationaux et de multiplier les regards, ce livre, issu du colloque international réuni au musée d'histoire de Marseille en décembre 2014, oeuvre à une dé-nationalisation de l'écriture de la guerre et, tout en faisant ressurgir l'histoire de l'armée d'Orient et de ce front oublié, cherche à sortir le conflit du cadre franco-français (ou franco-allemand) et à lui restituer sa pleine dimension.

01/2017

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BD tout public

Putain de guerre ! : 1917-1918-1919. Avec 1 DVD

La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'est pas la mienne ! Comment faire pour ne pas se retrouver dans une de ces fosses communes creusées par des corvées de Tonkinois ?

10/2009

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Histoire de France

Ma guerre d'Orient. 1917-1919

"Natif de Voires, dans le Doubs, Joseph Jacquot était de constitution trop faible pour être mobilisé. Mais les hécatombes des trois premières années de guerre en ont décidé autrement et, reconnu " bon pour le service " en mars 1917, il fut affecté au 60e RI. Dès cette date, ce paysan pauvre et peu lettré a entretenu une abondante correspondance avec les siens. Muté dans l'infanterie coloniale et envoyé sur le front d'Orient en 1918, il y participa à l'offensive victorieuse qui, en septembre, devait décider du sort de la guerre. Très vite, des villes aux noms étranges apparurent ainsi dans ses lettres : Naoussa, Vladovo, Ujverbasz, Széged... Un véritable choc culturel pour ce jeune Comtois qui n'avait jamais quitté sa terre natale ! Retranscrit et commenté, le témoignage du soldat Jacquot nous fait prendre la mesure de l'immense brassage d'êtres humains que fut la Grande Guerre. Tout en apportant des informations inédites sur un front oublié, il nous plonge aussi dans l'univers des paysans français, dont l'ouverture au monde s'est faite dans des circonstances dramatiques."

02/2018

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Première guerre mondiale

Ma guerre d'Orient, 1917-1919

Natif du Doubs, Joseph Jacquot était de constitution trop faible pour être mobilisé. Les hécatombes des trois premières années de guerre ont finalement amené l'armée à le déclarer "bon pour le service" en mars 1917. Dès son incorporation, ce paysan pauvre et peu lettré a entretenu une abondante correspondance avec les siens. Muté dans l'infanterie coloniale après un bref passage aux 60e et 35e RI, il fut envoyé sur le front d'Orient en 1918. Il y participa à l'offensive victorieuse du 15 septembre, qui devait décider du sort de la guerre. Très vite, des villes aux noms étranges apparurent dans ses lettres : Naoussa, Vladovo, Ujverbasz, Széged... Un véritable choc culturel pour ce jeune Comtois qui n'avait jamais quitté sa terre natale ! Retranscrit et commenté, le témoignage du soldat Jacquot nous fait prendre la mesure de l'immense brassage d'êtres humains que fut la Grande Guerre. Tout en apportant des informations inédites sur un front oublié, il nous plonge aussi dans l'univers des paysans français, dont l'ouverture au monde s'est faite dans des circonstances dramatiques.

05/2021

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Histoire de France

Lettres de Léa 1914-1919

Juillet 1914. Albert, 27 ans, officier d'artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu'en 1919. Avec lui, nous traversons donc toute la Grande Guerre : la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort... Ces lettres adressées à sa jeune épouse campent le portrait d'une France traditionnelle, simple, religieuse et patriotique. Outre l'écriture soignée et le sentiment de vivre la guerre "comme si on y était", la force de l'amour qui les unit rend ce livre tout à fait bouleversant.

09/2013

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Littérature française

Les nouvelles du front (1914-1918)

Un recueil de huit nouvelles, au travers desquelles Thierry Bonneyrat aborde avec beaucoup d'humanité de nombreuses thématiques de la Première Guerre Mondiale : la peur et l'horreur des tranchées, bien entendu, ou les rapports entre combattants, mais également des aspects plus méconnus tels que la participation des troupes coloniales, l'emploi des travailleurs chinois, les missions des sapeurs, l'utilisation des aérostats, ou les relations épistolaires avec "l'arrière". Une véritable réflexion sur la nature de l'Homme en temps de guerre, qui se veut aussi un hommage rendu aux combattants et victimes, et qui nous touche d'autant plus que toutes ces nouvelles sont basées sur des faits parfaitement authentiques.

06/2013

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Histoire de France

Les Poilus ont la parole. Lettres du front (1917-1918)

Nul ne pourra sortir indemne de la lecture des correspondances de poilus rassemblées dans cet ouvrage... De manière assez inattendue, c'est grâce à la censure que l'on dispose de ces documents exceptionnels. A partir de décembre 1916, le service du contrôle postal reçoit en effet l'instruction de sonder la correspondance de chaque unité combattante. L'objectif pour le commandement de l'armée est de se donner les moyens de connaître l'état d'esprit qui règne au front. L'auteur de cet ouvrage a pu, au fil des ans, mettre au jour ces milliers de lettres de poilus, recopiées par les services de la censure et enfouies dans des cartons au château de Vincennes. Grâce à ce travail considérable d'exhumation, on saisit l'évolution des sentiments de ces millions d'hommes pris dans l'engrenage de la guerre, analysant au jour le jour le spectacle de leur propre souffrance et s'interrogeant sur le bien-fondé du sacrifice qui leur est demandé.

11/2013

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Histoire de France

L'odyssée des combattants sénégalais (1914-1918)

Entre 1914 et 1918, plus de 140.000 hommes de l'A.O.F furent enrôlés dans l'armée française et déployés sur le front de l'ouest. Le recrutement en temps de guerre eut des répercussions sociales profondes tant en France qu'en Afrique. L'auteur de ce livre s'est intéressé au Sénégal pour mesurer, en privilégiant ce point de vue unique, l'impact de la guerre sur les Africains de l'Ouest. S'appuyant sur une vaste recherche d'archives et fondé sur les récits de 85 Africains, témoins ou combattants de la Première Guerre mondiale, l'ouvrage de Joe Lunn apporte un éclairage nouveau sur les sujets suivants : la nature de l'ordre colonial d'avant-guerre, la conduite des campagnes de recrutement dans les colonies et l'impact qu'elles eurent sur les Africains, les conditions du service des soldats outre-mer, enfin la façon dont l'expérience de guerre modifia les attitudes que les Africains avaient précédemment entretenues vis-à-vis d'eux-mêmes, de leurs sociétés et de la France. Ce livre contribue également de façon significative à l'étude du caractère changeant des relations franco-africaines de la période coloniale, en adoptant comme point de référence ce moment charnière que fut la Première Guerre mondiale.

12/2014

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Europe

Les bolchéviki, 1917-1919

Les bolchéviki, 1917-1919 : faits, documents, commentaires / Etienne Buisson. Déclaration adressée à la Ligue française des droits de l'homme par les délégués du parti socialiste révolutionnaire et des paysans révolutionnaires russes / [Vassily Soukhomline, ... Nicolas Roussanof, ... Inna Rakitnikoff,... ] Date de l'édition originale : 1919 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Histoire de France

Paroles de poilus. Lettres et carnets du front (1914-1918)

Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Petits classiques parascolaire

Lettres de poilus 1914-1918

Cent ans ont passé depuis le début de la Première Guerre mondiale qui a profondément changé le monde et les mentalités. A travers 13 lettres, vous découvrirez l'évolution de la Grande Guerre, les combats, le quotidien du poilu dans les tranchées, les bouleversements affectifs, sociaux et politiques entraînés par le conflit mondial.

08/2019

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Critique littéraire

Lettres de guerre. 1914-1918

Mort d'une surdose d'opium en 1919 à l'âge de vingt-trois ans, alors qu'il est encore sous l'uniforme, Jacques Vaché est reconnu comme celui par qui le surréalisme est arrivé. Du premier Manifeste à ses derniers Entretiens, André Breton aura toujours célébré celui qu'il appelait "l'homme que j'ai le plus aimé au monde". Et quinze Lettres de guerre, envoyées depuis le front à son ami poète ainsi qu'à Théodore Fraenkel et Louis Aragon, auront suffi pour que Vaché devienne l'arme secrète de plusieurs générations. Breton révélait en 1919 son "Umour" sans H, surgi au milieu des combats, l'expression poétique la plus pure de l'humour noir et de la "désertion intérieure". Présenter pour la première fois l'intégralité des lettres écrites par Jacques Vaché à sa famille et à ses amis pendant la guerre (158 dont 23 totalement inédites) permet de marquer le point de départ d'une aventure moderne et de mettre en lumière le soldat en action, la vocation prometteuse du dessinateur et la singularité du "dandy des tranchées".

11/2018

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Correspondance

Lettres à Delphine (extraits)

En août 1914, lorsqu'il est mobilisé, Louis Pergaud est un auteur reconnu. Il a déjà publié au Mercure de France De Goupil à Margot (prix Goncourt 1910), La Guerre des boutons (1912) et Le roman de Miraut (1913). Il entretient aussi depuis longtemps une abondante correspondance. Désormais, il envoie ses lettres du front, des tranchées ou des postes de repos à l'arrière. Pergaud écrit à quelques amis et membres de sa famille mais surtout à Delphine, son épouse depuis 1910. D'août 1914 au 7 avril 1915 (la date officielle de sa disparition sur le front est le 8 avril 1915), il tente de la rassurer en permanence sur son état et sur les dangers qu'il court sans occulter la réalité de cette guerre. Mais ces lettres restent empreintes d'une grande sensualité : le désir et le manque s'y lisent à chaque ligne. De cette correspondance émerge la figure lumineuse, belle et vaillante de Delphine.

11/2023

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Première guerre mondiale

Les tirailleurs senegalais

Depuis leur création par décret de Napoléon III, les tirailleurs sénégalais – qui ne sont pas nécessairement sénégalais, le terme leur a été donné du fait que le 1er régiment de tirailleurs a été créé au Sénégal – ont été de toutes les guerres coloniales menées par la France et des conflits mondiaux comme la Grande Guerre. Au cours de cette dernière, les tirailleurs sénégalais ont été confrontés à un déracinement total, aux rigueurs de l'hiver, à la promiscuité... Plus de 160 000 tirailleurs africains et malgaches ont été recrutés au cours de la Grande Guerre. Près de 134 000 d'entre eux sont intervenus sur les différents fronts de France comme à Verdun, dans la Somme (1916), au Chemin des Dames (1917) et aux Dardanelles (1915). A partir de 1915, nombreux sont les tirailleurs sénégalais qui ont transité dans les camps du sud-est de la France, à l'occasion des périodes dites " d'hivernage " mais également dans d'autres régions de la France comme le Sud-Ouest. Jusqu'en 1920, 30 000 tirailleurs ont séjourné à Menton pour y être soignés. Plus d'un millier y sont inhumés aujourd'hui dans les quatre carrés militaires d'un des cimetières de la ville, le Trabuquet.

05/2022

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BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

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Sciences historiques

1914-1918. Loin du front, en Anjou

1914, la déclaration de guerre surprend les Angevins. Sans doute patriotes, ils n'étaient, dans leur ensemble, ni nationalistes, ni bellicistes. Quant aux pacifistes, impuissants à freiner un conflit qui les dépasse et les entraîne, ils se rallient vite et durablement à l'Union sacrée. On croit à une guerre rapidement victorieuse. Après les désillusions de l'été 1914, Angers s'installe peu à peu dans la perspective d'une guerre longue. Le sentiment du devoir patriotique, l'espoir sans cesse renouvelé d'une victoire militaire, la certitude de défendre le droit et la liberté font accepter les sacrifices humains et matériels : la liste des victimes s'allonge, le pain et le charbon se font rares et leur prix augmente. Mais si l'on excepte la courte dépression de l'été 1917, née de la conjonction des mauvaises nouvelles du front (échec sanglant de l'offensive Nivelle) et des problèmes de ravitaillement, le moral angevin se maintient, soutenu par une administration omniprésente et habile. Il fallut aussi, nécessaire solidarité en général bien admise, accueillir à Angers des milliers de réfugiés, internés et soldats ; à cette occasion, les Angevins ont souvent fait, étonnés ou agacés, la découverte de la différence. Finalement, Angers offre pendant le conflit l'image d'une société stable, bien intégrée dans l'ensemble national, où la République a soigné et renforcé son image. Publié pour la première fois en 1988, cet ouvrage, depuis longtemps épuisé, reste une des références sur la période 1914-1918 en Anjou. A l'occasion du centenaire de la Grande Guerre, le voilà réédité, et complété d'illustrations et de mises à jour bibliographiques.

04/2015

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Histoire internationale

Lettres à Sophie 1916-1918

Durant la Première Guerre mondiale, à partir de positions révolutionnaires et antimilitaristes, Rosa Luxemburg, allemande d'origine polonaise, fonde le groupe Spartakus avec Karl Liebknecht, Franz Mehring et Clara Zetkin. Détenue en février 1915 pour avoir appelé les prolétaires français et allemands à ne pas participer à ce qui promettait d'être une grande boucherie, réincarcérée en juillet 1916, elle suit de sa prison la progression de la Révolution russe de 1917. Son activité intellectuelle ne se limite pas au militantisme politique proprement dit. Elle échange une correspondance nourrie, particulièrement avec la seconde épouse de Karl Liebknecht, Sophie. A travers ces lettres, traduites dans ce volume pour la première fois dans leur intégralité, elle exprime son amour de la vie, des êtres humains, de la nature et du monde animal, en dehors de toute idéologie pourrait-on croire. Mais n'est-ce pas cet amour et ce respect de la vie qui font d'elle une véritable révolutionnaire ?

09/2002

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Histoire de France

Les tirailleurs comoriens de la Première Guerre mondiale (1914-1918)

Ce livre est un hommage à tous les tirailleurs comoriens engagés lors de la Première guerre mondiale au sein des troupes coloniales françaises, le plus souvent oubliés par les historiens car intégrés aux régiments malgaches et somalis. Il est le fruit d'une Action Pédagogique Pilote mise en place au sein de l'Ecole Henri Matisse à Moroni (Union des Comores), menée par les élèves de CM2 et de 3e encadrés par leurs enseignants. Grâce à des enquêtes auprès des descendants de ces soldats, de nombreux témoignages oraux et des documents rares ont été retrouvés. Les archives du ministère de la Défense ont permis également d'établir la liste des Comoriens "Morts pour la France" au cours de ce conflit. Ce travail de mémoire et de sauvegarde a été reconnu par la Mission du Centenaire.

04/2019

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Religion

Genèse d'une pensée. Lettres 1914-1919

Le recueil de ses lettres est un document capital où l'on peut saisir à sa source le grand courant spirituel qui a animé le Père Teilhard de Chardin et qui a jaillit, tout frémissant de vie, à un moment bien déterminé de son existence. On suit, dans cette correspondance, le déroulement d'une genèse, la genèse d'une pensée.

06/1997

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Critique littéraire

Lettres à sa mère. Tome 1, 1898-1918

De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938, dont voici la première partie. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père (1898). Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. Elles sont envoyées des Côtes-du-Nord (1906, 1907), de chez les Daudet à Chargé (1911), d’Algérie où Jean Cocteau voyage avec Lucien Daudet, de chez J -E Blanche à Offranville, de chez les Rostand à Cambo-les-Bains (1912, 1913), du service de la Croix-Rouge ou du Secours aux blessés (1915, 1916), de Rome où il séjourne avec Picasso, Diaghilev et Massine, puis du bassin d’Arcachon et de Grasse (1917, 1918). On n’y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l’amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l’air d’une époque dont on aura plus tard l’évocation dans Portraits-souvenir. Ces lettres sont aussi des «notes pour un travail que je compte faire». A cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses ouvres : Le Cap de Bonne Espérance, Discours du grand sommeil, Vocabulaire, Le Potomak, et la métamorphose d’un David en Parade. Il l’entretient aussi des grandes amitiés naissantes : avec Picasso, avec Stravinski, avec Satie...

04/1989

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Beaux arts

Le Corbusier, Voyage d'Orient. 1910-1911

En mai 1911, Le Corbusier débute un voyage qui le mènera à Prague, Vienne, Budapest, Istanbul, mont Athos, Athènes, puis Pompéi et Pise avant de regagner la Suisse où il construira, en souvenir de ses impressions, deux villas : l’une surnommée blanche et l’autre turque. Trois aspects caractérisent cet ouvrage et éclairent son importance : ses qualités purement littéraires, la progressive transformation de la personnalité de l’auteur au fil du parcours, le rôle de ces leçons dans son processus de conception tout au long de sa vie. De son vivant, Le Corbusier fera paraître une quarantaine d’ouvrages, une activité qui l’amènera à faire inscrire la mention « homme de lettre » sur sa carte d’identité lorsqu’il acquiert la nationalité française. Quelques semaines avant sa mort, il se soucie de la publication du Voyage d’Orient qu’il amende légèrement avant de l’envoyer à l’impression. Formé initialement en tant que graveur de boîtier de montre, Le Corbusier s’extirpe lentement au fil de son évolution du moule ornemaniste et des tendances décoratives de l’Art nouveau. Le Voyage d’Orient rend compte du lent passage vers l’architecture d’un personnage initialement ému autant par l’art populaire et l’habileté des artisans potiers slaves qu’averti du grand art rendant visite à Vienne ou à Bucarest à de grands collectionneurs de peintures. L’arrivée à Istanbul, la découverte des mosquées, la géométrie simple qui les caractérise lui fait se rallier à la théorie moderniste de Paul Cézanne : « Il faut traiter la nature selon le cube, la sphère et le cône ». Or ces cubes, ces sphères ou demi-sphères, il les a sous les yeux avec ces coupoles blanches qui parsèment la ville. Cette découverte sera renforcée par la rencontre avec l’architecture classique des temples grecs qui se produira sur les marches de l’Acropole. Ce voyage éclaire le rapport de l’auteur entre inspiration et création. Hormis le récit qu’il tire de ses découvertes, Le Corbusier remplit plusieurs carnets de dessins, croquis et annotations (certaines pages sont reproduites dans l’ouvrage). Sa vie durant, il retournera à ces études de l’année 1911 pour ressourcer sa créativité et y puiser la matrice de ses formes nouvelles. Le récit est accompagné d’une postface analysant le rôle des voyages dans le travail de Le Corbusier et d’une introduction présentant le contexte de ce déplacement.

01/2012

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Critique littéraire

Correspondance. 1914-1919

Aveyron, août 1914. Hortense et Benjamin Vaurs, paysans aveyronnais, comme leurs aïeuls avant eux, subissent la mobilisation des hommes à la guerre. Parti à la guerre à trente-quatre ans, Benjamin laisse derrière lui sa femme Hortense et leurs deux enfants. De ces quatre années de mobilisation, où ils s'écriront quasiment quotidiennement, nous parviendront plus de cinq-cents lettres et cartes postales. Benjamin y traite de son rôle, de l'avancée des troupes et des missions qui lui sont confiées. Elle, décrit son quotidien à la ferme et la gestion de la famille. Clothilde Loubatières, leur arrière-petite-fille, en a sélectionné le meilleur, pour vous proposer un témoignage singulier, exceptionnel et touchant de la Grande Guerre.

06/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1910-1919

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie. Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.

03/2014

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Critique littéraire

Carnets (1914-1917)

" Un grand livre, un livre promis à une longue carrière de bienfaisance, quelle émotion d'être le premier à l'avoir lu, à le tenir entre ses mains, d'assister à cette source ! " Tels étaient les termes par lesquels Claudel saluait, dans sa préface, l'apparition des premiers extraits des Carnets de Jacques Rivière que, l'année même de sa mort, Isabelle Rivière, sa femme, avait réunis sous le titre : " A la trace de Dieu. " Mais ce choix, qui devait plaire au chrétien Claudel, laissait encore ignorer bien des traits d'un visage avide de " sincérité envers soi-même ". Ce sont tous ces traits qui sont livrés ici au public. C'est à propos de cette lecture complète des carnets de Rivière que Jacques Copeau, qui en avait eu confidence à une époque particulièrement troublée de sa vie, écrivit dans son journal : " Elle a beaucoup fait pour moi. " Et Gide à son tour : " C'est seulement ensuite que le reste (de l'œuvre de J. R.) prendra sa signification parfaite. " Claudel, Copeau, Gide : pouvait-on trouver meilleurs parrains pour ce livre capital de leur ami à tous, trop tôt arraché à l'avenir qui l'attendait ?

11/2001

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998