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Autoportrait en thérapies

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Essais

Autoportrait en thérapies

Marcel Rufo offre des récits de consultation vivants et quasi poétiques, qui témoignent de la large palette de sa pratique en pédopsychiatrie. Les jeunes patients qu'il évoque sont victimes de phobie ou de handicap, de troubles du comportement ou de l'apprentissage, happés par la radicalisation, fugueurs, anorexiques, en pleine interrogation sur leur sexe ou sur leurs origines biologiques... Le praticien dévoile également ses failles et ses doutes. Dans un constant va-et-vient entre ses patients et ce qu'il a appris d'eux, il s'interroge : comment vit-on ce métier ? "En nous appuyant sur nos peines". Et en apprenant de ses erreurs, de ses ratages. Même les "cicatrices psychologiques" , parfois inévitables, aident à mieux accompagner et soigner. Un livre captivant et plein d'émotion. Une manière ensoleillée de dire la vie et même la mort. Sud-Ouest.

05/2023

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Psychologie, psychanalyse

Autoportrait en thérapies

Dans ce livre, Marcel Rufo se dévoile. Il raconte son enfance et son apprentissage en psychiatrie. Comment vit-on ce métier ? " En nous appuyant sur nos peines, nous devenons plus forts, plus modestes et plus déterminés dans le soin. " Marcel Rufo va aussi à la rencontre d'enfants et d'adolescents avec l'empathie qui le caractérise, comme dans oedipe toi-même, son premier ouvrage, publié en 2000 aux éditions Anne Carrière, qui s'était vendu à 350 000 exemplaires. Marcel Rufo, pédopsychiatre, a dirigé la Maison de Solenn, à l'hôpital Cochin, à Paris, puis a créé l'Espace méditerranéen de l'adolescence, hôpital Salvator, à Marseille. Il est l'auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions Anne Carrière, notamment : La Vie en désordre (2007), Chacun cherche un père (2009), Grands-parents, à vous de jouer (2012).

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Littérature française

Autoportrait en chevreuil

Avril s'inquiète pour Elias. Elle l'aime, mais il est si secret, si étrange parfois. Craintif, aussi. Elle voudrait comprendre ce qui le tourmente, ce qui l'empêche de vivre pleinement. Mais comment Elias pourrait-il lui confier ce qu'a été son enfance ? Pas facile, dans un petit village, d'être le fils du "fou" . De celui qui se dit magnétiseur, médium ou "paradoxologue" et qui fait subir à sa famille la tyrannie de ses discours et de ses délires. L'amour d'Avril suffira-t-il pour qu'Elias échappe à cette enfance abîmée ?

08/2020

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Littérature française

Autoportrait en chienne

A la trentaine, Solange adopte Truite, poussée par un désir de chien comme d'autres ont un désir d'enfant. L'animal est son double à poil. Son miroir. Dans ce face à face, Solange s'interroge. Drôle et acide, elle décortique nos préoccupations ; l'amour, le corps, l'inquiétude, l'amitié, la maternité... Solange signe un texte qui semble murmurer : "Vous n'êtes plus seul" , un récit-confidence ; celui d'une génération libre et audacieuse.

03/2018

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Photographie

AUTOPORTRAIT

Duchamp vint en fin d'après-midi et m'emmena dans un café des boulevards où les jeunes écrivains dadaïstes, se retrouvaient régulièrement avant dîner. Une demi-douzaine d'hommes et une femme étaient assis autour d'une table, dans un coin isolé. Après les présentations, nous essayâmes de converser. Jacques Rigaut, qui parlait quelques mots d'anglais, traduisait les questions et les réponses. C'était assez sommaire, et pourtant je me sentis à l'aise avec ces inconnus qui semblaient m'accepter comme un des leurs, sans doute à cause des goûts qui m 'étaient attribués. En outre, ils semblaient déjà au courant de mes activités new-yorkaises. André Breton, qui devait quelques années plus tard fonder le mouvement surréaliste, paraissait déjà dominer les autres et portait sa tête imposante comme un défi; Louis Aragon, écrivain et poète, semblait également sûr de lui et quelque peu arrogant. Le poète Paul Eluard, avec son grand front, ressemblait à une version, en plus jeune, du portrait de Baudelaire que j'avais vu dans un livre.

05/1998

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Littérature française (poches)

Autoportrait

"Adolescent, je croyais que La Vie mode d'emploi m'aiderait à vivre, et Suicide mode d'emploi à mourir. J'ai passé trois ans et trois mois à l'étranger. Un de mes amis jouit dans la trahison. J'oublie ce qui me déplaît. J'ai peut-être parlé sans le savoir avec quelqu'un qui a tué quelqu'un. Je vais regarder dans les impasses. Ce qu'il y a au bout de la vie ne me fait pas peur. Je n'écoute pas vraiment ce qu'on me dit. J'ai parlé à Salvador Dali à l'âge de deux ans. Décrire précisément ma vie me prendrait plus de temps que la vivre. La date de naissance qu'indique ma carte d'identité est fausse. Je ne sais pas sur qui j'ai de l'influence. Je parle à mes objets lorsqu'ils sont tristes. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je suis calme dans les retrouvailles. Je n'ai rien contre le réveillon. Quinze ans est le milieu de ma vie, quelle que soit la date de ma mort. Je crois qu'il y a une vie après la vie, mais pas une mort après la mort. Je ne demande pas si on m'aime. Je ne pourrai dire qu'une fois sans mentir "je meurs". Le plus beau jour de ma vie est peut-être passé".

09/2013

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Littérature française

Autoportrait

Dans sa tradition personnelle du "récit écrit et dessiné", Frédéric Pajak nous fait partager, par l'entrecroisement des mots et du trait, sa tentative de définition de l'autoportrait et, au-delà, sa recherche du "qui suis-je ? " - question qu'il se posait à vingt ans et à laquelle, plus de trente ans plus tard, il reconnaît n'avoir toujours pas de réponse...

10/2007

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Photographie

Autoportrait

Le grand portraitiste américain Richard Avedon disait aussi : dans mes portraits, l'autre est le miroir de mes propres états d'âme. Je pense qu'en effet, toute photographie est un autoportrait, plus ou moins abouti. Il en va ainsi pour les portraits. L'autre est un miroir pour le photographe. Ce livre réunit une soixantaine de portraits, de gens connus ou anonymes, d'Afrique, d'Asie, de France, de mon village ou de ma famille... une soixantaine de très beaux souvenirs, une soixantaine de personnes avec lesquelles je me suis retrouvé, avec qui je partage un certain nombre de valeurs et qui réalisent donc, collectivement et sans trop le savoir, un autoportrait !..." BD

03/2017

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Essais biographiques

Autoportrait

Né à Pékin dans une famille de grands lettrés chinois, Zao Wou-Ki quitte la Chine d'avant Mao Zedong, après une formation dans la plus grande école des Beaux-Arts du pays où il a aussi été professeur. En 1948, il s'installe pour deux ans à Paris afin d'étudier la peinture française. Il noue à Montparnasse et à Saint-Germain-des-Prés des amitiés indéfectibles et participe ainsi à l'effervescence artistique de l'après-guerre. La découverte de l'abstract painting à New York en 1957 le conforte dans le choix d'une abstraction où se mêlent sa connaissance de la grande peinture chinoise et la liberté du geste désormais acquise. En raison de la prise de pouvoir de Mao, il ne peut revenir en Chine qu'en 1972 et y retourne fréquemment jusqu'en 2008. Cette autobiographie, écrite avec son épouse Françoise Marquet, témoigne de l'inébranlable volonté et plaisir de peindre de Zao Wou-Ki, de ses rencontres artistiques et amitiés exceptionnelles. Elle retrace un chemin créateur hors du commun où se mêlent les influences des abstractions européenne et américaine. Reconnu par la Chine comme leur grand peintre du xxe siècle, Zao Wou-Ki apporte aux jeunes générations d'artistes l'espoir de faire dialoguer les cultures chinoise et occidentale. Complément biographique de Yann Hendgen Postface inédite de Françoise Marquet

10/2022

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Littérature française

Autoportrait en nature morte

Pourquoi l'auteur s'est-il un jour intéressé aux natures mortes, ces peintures, d'un genre longtemps qualifié de mineur, qui, de Pompéi à Picasso, rythment l'histoire de l'art ? Peut-être parce qu'elles ressemblaient à sa vie : depuis des lustres, hormis l'écriture, il avait cessé toute activité publique, et, avec une jubilation paradoxale, se comparait volontiers à une cruche, une pomme, une chaise. Mais pourquoi écrit-on, alors qu'on a tout quitté ? Pourquoi, quand on a choisi les catacombes, reste-t-on toujours sensible aux critiques éventuelles ? C'est à travers le parcours chaotique de l'histoire de la peinture et de l'histoire de sa vie, que l'auteur s'arrête sur toutes ces questions : il ne cherche pas tant à y répondre qu'à les ouvrir, à les laisser ouvertes, peut-être enrichies par une si curieuse attention. Ni récit ni essai (et tout cela à la fois), cet ouvrage pour le moins singulier, ne défend aucune thèse, n'interprète rien, c'est un cheminement solitaire qui parfois, par sa construction même, ressemble à un labyrinthe. On y croise aussi bien Mallarmé et Van Gogh, que Bernard Frank et Goya, Samuel Beckett et Zurbaran, Mme de Sévigné et Picasso, Proust et Morandi, saint Augustin et Matisse, Michel Leiris et Cézanne, Freud et Manet, Musil et Soutine, Talleyrand et Hammershoi, Kafka et la dynastie Tcheou, Borges et les dinosaures, et peut-être surtout l'auteur lui-même, ses fantômes, ses hantises, ses attentions, ses négligences et son grand amour depuis longtemps perdu.

02/2020

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BD tout public

Delirium. Autoportrait

Mon père était chef de la Milice dans le Gers. Ma mère et lui étaient des fascistes convaincus. En août 1944 j'avais deux mois à peine , ils se sont enfuis, bébé en bandoulière, d'abord à Sigmaringen, puis en Espagne. La voilà mon histoire. La voilà ma famille. La voilà ma jeunesse. Depuis trop longtemps, je vis avec les fantômes d'un passé qui me révulse. Aujourd'hui, j'ai décidé de tout envoyer valser et de ne plus rien cacher.

01/2014

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Littérature française

Motifs. Autoportrait

Il s'agit d'un autoportrait où, pour la première fois, le romancier Serge Filippini se livre à un exercice personnel. Né à Pontarlier en 1950, dans un milieu modeste aux origines italiennes et espagnoles, il tire les fils qui continuent de le rattacher à cet univers- le père projectionniste, la mère ouvreuse, la famille italienne sur laquelle le vingtième siècle semble n'avoir pas prise... Il essaie d'y distinguer les linéaments de l'être qu'il est devenu : pourquoi les livres sont entrés dans sa vie par le truchement de romans d'espionnage et d'une bible oubliée un jour par des visiteurs ? Quelle vision du cinéma se forge un enfant qui baigne dans les salles obscures depuis l'âge de sept ans ? quelle géographie, quels événements, parfois fugaces, souvent ordinaires, ont formé le futur écrivain ? Ce texte littéraire s'accompagne d'images qui ne sont pas des illustrations mais un contrepoint visuel renvoyant à des thèmes présents dans le livre. Ce choix renvoie plus ou moins au Nadja d'André Breton - un " roman " avec images dont l'incipit bien connu est : Qui suis-je ?

10/2012

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Thèmes picturaux

L'autoportrait

De l'autobiographie authentique à la fabrication de mythes et au travestissement, l'autoportrait a le pouvoir de capturer l'imagination, la capacité d'éclairer les préoccupations de l'artiste. A travers sept siècles d'autoportrait, Natalie Rudd examine les contextes historiques de réalisation et questionne de nouvelles perspectives sur la signification de l'autoportrait aujourd'hui. Elle propose un nouveau regard international sur ce genre résilient avec des commentaires éclairants sur les oeuvres d'artistes allant de Michel-Ange, Rembrandt et Gustave Courbet à Frida Kahlo, Cindy Sherman et Mona Hatoum. Grâce à son texte curieux et captivant, elle questionne les hypothèses et révèle des concepts changeants de l'individualité à une époque où nous interrogeons les notions d'identité plus que jamais.

10/2021

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Ecrits sur l'art

Portrait, autoportrait

"Tout portrait qu'on peint avec âme est un portrait non du modèle mais de l'artiste", relève Oscar Wilde. En dessinant l'autre, on se dessine soi-même ; en se portraiturant, on fait le portrait de quelqu'un d'autre. Une mise en abîme qui remonte aux origines de l'art et qui n'a rien perdu de son mystère. Après le succès en 2018 de l'exposition consacrée à la confrontation du dessin politique et du dessin poétique, le Musée Jenisch à Vevey (Suisse) présente au printemps 2021 une nouvelle exposition conçue par Frédéric Pajak. Elle rassemble près de 250 oeuvres sur papier de 80 artistes, de la Renaissance à nos jours, et mêle réalisme et expressionnisme, élégance et gravité, figuration et transfiguration. Portrait, autoportrait questionne en outre les jeux et les enjeux de l'un des arts les plus anciens et les plus énigmatiques de tous, celui de la représentation de l'homme par lui-même. Un texte retraçant les étapes de l'histoire du portrait et de l'autoportrait accompagne cette publication. Rembrandt, Goya, Delacroix y côtoient Giacometti, Kiki Smith ou Annette Messager.

05/2021

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Littérature française

Autoportrait (remake)

Artiste, squatteur, livreur de journaux, ancien prétendant à la mairie de Paris (sous le slogan "Un autre Delanoë est possible"), fondateur du mouvement Pft (Parti faire un tour), Gaspard Delanoë, au moment de tomber le masque du personnage lunaire, loufoque qu'il incarne, ne pouvait le faire que de manière inattendue. Qu'est-ce qu'une vie ? Il répond, en s'appropriant la méthode d'Edouard Levé dans son propre Autoportrait (POL, 2005), par un texte en éclats, chatoyant, anarchique, où, sautant du coq à l'âne, il dresse la liste des souvenirs, des goûts, des angoisses, des ridicules, des joies qui font de lui ce qu'il est. Se raconter peut être un jeu, une aventure facétieuse et grave, où la vérité d'une vie surgit comme par hasard. En choisissant, pour son acte de naissance comme écrivain, de s'inscrire dans les pas d'Edouard Levé, comme Georges Perec le fit avec Joe Brainard pour Je me souviens, Gaspard Delanoë se regarde dans le miroir d'un autre, et s'y découvre plus réel, plus vrai et plus invraisemblable encore qu'il ne pouvait l'imaginer. Puis il retourne le miroir, et chacun de nous peut s'y reconnaître, se découvrir au reflet de cette vie unique et semblable à toutes les autres, qui se livre ici tout entière.

01/2017

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Littérature française

Autoportrait en usager du métro

" Savoir prendre le métro est donné à tout le monde. Mais comprendre le métro est bien plus difficile. J'ignore si beaucoup de gens y parviennent. De tous les endroits que je fréquente quotidiennement, c'est celui qui m'a toujours laissé la plus curieuse impression de mystère. Sa pure fonctionnalité de transport en commun le rend obtus comme seuls savent l'être les objets utilitaires auxquels on n'a pas envie de penser quand on n'en a pas besoin. On n'y pense d'ailleurs pas non plus quand on s'en sert, l'esprit rivé sur ce qu'on va faire après avoir atteint sa destination. Pourtant, dans le métro, quand quelqu'un ne regarde personne et ne se sent pas regardé, dans la vacuité du temps mort à attendre la station à laquelle il doit descendre, le rapport qu'il entretient avec sa propre angoisse métaphysique, ce fond d'angoisse inextinguible qui subsiste quand tout va bien et qu'on a tout le temps qu'on peut souhaiter pour réfléchir, n'apparaît jamais autant sur son visage. Il se passe dans le métro, tout au fond de chacun, quelque chose qui ne se passe nulle part ailleurs. "

01/2002

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Littérature française

Autoportrait givré et dégradant

Petit matin froid de novembre. Judith, fade institutrice de la Capitale, a décidé de mourir. Sur les rails, sous l'express qui vient du nord. Au volant de la locomotive, Paul freine à temps. C'est la rencontre, le grand salut. Judith veut vivre avec Paul, réapprendre à aimer avec lui. Il connaît les arbres, les oiseaux. Enfin, la vie commence. Alors elle quitte tout, son travail, sa famille, ses attaches, pour s'installer dans une ville perdue. Mais Paul a un autre visage. De plus en plus souvent, il s'enferme avec sa bouteille. Les disputes s'enchaînent, les cris bientôt, les coups aussi. Face à cette maîtresse incontrôlable, Judith perd pied. Pourtant elle reste. Elle a tant besoin d'être aimée ! Rien dans cette ville hostile ne sait l'apaiser. Surtout pas sa belle-famille, les Jolidon. Cinq femmes aux petits soins du Fiston - un gynécée, un poulailler. Jusqu'au scandale, tonitruant. Anne-Sylvie Sprenger fait le récit d'une double dérive : un homme plein de dénis noie ses silences dans l'alcool ; une femme assoiffée d'amour se laisse séduire par la folie. Tragédie grotesque et critique de l'autofiction, Autoportrait givré et dégradant explore aussi, dans ce contexte, la responsabilité d'être mère.

09/2012

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Littérature française

Autoportrait aux dormeuses

Dans une maison ronde à l'architecture tragique, comme un crâne, le narrateur, cet homme qui a renoncé, laisse venir à lui Ada, Ira, Alwa. Ada est sans cohésion, elle gesticule, elle crie. Ira vit toutes les audaces de la chair, toutes les curiosités. Alwa n'attend plus rien du mystère de la vie. Peut-être ces trois femmes n'en sont-elles qu'une : «Ada, Ira, Alwa. Tu pénètres comme un éclair dans mon secret ou mon dérèglement. Je veux.» Jeux sexuels, recherche sans repos d'une raison, questionnement des sens et des mots, mise en chaîne des fantasmes : jamais Jean Daive n'est allé si loin et de manière formellement si intense dans le fond noir de l'âme.

10/2000

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Littérature étrangère

Autoportrait avec garçon

Une plongée saisissante dans le milieu de l'art new-yorkais des années 1990, vu à travers les yeux d'une jeune photographe confrontée à un cruel dilemme. Un roman qui interroge la nature de l'art et sa frontière avec la morale et l'éthique, où il est aussi question d'amour et de trahison, de sacrifice et d'opportunisme, et de la façon dont ces choix essentiels peuvent définir une vie. Brooklyn, début des années 1990. Lu Rile, photographe fauchée, vit dans un squat d'artistes et tente de se faire connaître avec ses autoportraits. Un jour, elle capture accidentellement la chute fatale d'un petit garçon dans l'arrière-plan d'une de ses photos. Une fois développé, Lu ne peut nier la vérité. Ce cliché est l'oeuvre d'art qui lui permettra de percer : son propre corps nu jaillissant devant la fenêtre de son appartement est en parfaite symétrie avec la silhouette du garçon en train de tomber. Alors, doit-elle exposer cette photo ? La décision n'est pas simple à prendre. La victime est en effet le fils d'une voisine dont elle s'est étroitement rapprochée depuis la tragédie... Tiraillée entre son désir de reconnaissance et cette amitié intense, Lu devra faire un choix cornélien qui l'aidera à s'affirmer à la fois en tant qu'artiste, adulte et femme.

10/2019

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Littérature française

L'autoportrait bleu

"Je suis forte comme fille, je me disais dans l'avion, d'afficher une sérénité si sereine, n'en revenais pas de me voir aussi paisible, quasiment paissant et non pas hurlant comme une vache dont on aurait prélevé le veau, qui n'aurait que ses pauvres sentiments bovins maternels, l'un n'empêche pas l'autre, pour meugler à mort et personne pour lui répondre. Je lisais donc en paix apparente ces fameuses lettres de Theodor W. Adorno à Thomas Mann et réciproquement, tandis que ma soeur avait les yeux fixés sur les aérofreins et me racontait des histoires de pilotage, de puissance masculine et de folie volante". Ciselé à la virgule près, ce roman égrène les souvenirs d'un récent séjour à Berlin hanté par la figure du compositeur Schönberg et son "esprit de résistance" . L'autodérision et le désenchantement y expriment une conscience aiguë des occasions manquées, sans éteindre cependant l'énergie contagieuse du désir.

08/2009

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Littérature française

Autoportrait aux fantômes

Comment se dire ? Lieux incertains, personnages de roman, actrices, doublures, figurants, souvenirs qui reviennent : parler de soi se fait ici, en miroir, grâce à la littérature, à la photographie, au cinéma et à la mémoire, pour révéler la présence d'un père qui, depuis toujours, accompagne à mots couverts l'écriture.

02/2022

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Beaux arts

Eugène Leroy. Autoportrait

Eugène Leroy (1910-2000) est une référence pour l'histoire de la peinture contemporaine. Des toiles expressionnistes qui le firent connaître au milieu du XXe siècle aux vastes empâtements qui ont considérablement marqué la scène artistique internationale depuis une trentaine d'années, Eugène Leroy a construit un œuvre très personnel, au croisement des débats qui animent la question de la peinture dans l'art contemporain. Sa longue pratique artistique lui a permis d'approfondir ce questionnement jusqu'à la fin et ainsi d'être non seulement une source, mais aussi l'expression la plus aboutie de cette réflexion nourrie d'une formidable culture. Parmi les thématiques traversant l'œuvre de Leroy, l'exercice de l'autoportrait intervient avec un entêtement jamais démenti rappelant les obsessions de Rembrandt. Traitée à l'huile, au fusain, au burin, l'image de l'artiste est un motif récurrent qui, abordé avec plus ou moins d'évidence ou de complexité, est une sorte de fil d'Ariane dans le labyrinthe d'une vie de création.

07/2004

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Critique littéraire

Quichotte, autoportrait chevaleresque

S'est-on jamais demandé ce que ferait Don Quichotte aujourd'hui ? Accablé par les nouvelles venues des quatre coins du monde, toutes plus terribles les unes que les autres, l'auteur de ce livre ne trouve de consolation que dans la littérature. Là se trouve l'ultime façon de résister au monde tel qu'il est. Là se trouvent les héros. Là se trouve le fabuleux chevalier à la triste figure, que l'auteur invite à revenir parmi nous. Notre triste époque ne fourmille-t-elle pas d'éplorés à protéger, de torts à redresser ? Et si, mieux encore que la consolation, de la littérature venait le salut ?

01/2018

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Indépendants

Grandeur nature. Autoportrait

L'amour du dessin ... quand Milo Manara se livre. Auteur admiré dans le monde entier, notamment grâce à sa représentation du corps féminin qui fait désormais partie de l'imaginaire collectif, Milo Manara dévoile son art, sa vie, son enfance et sa jeunesse dans une autobiographie foisonnante. Il s'y confie sur ses débuts d'apprenti aux côtés de l'immense sculpteur espagnol Berrocal, sa rencontre fondamentale avec la bande dessinée - via Barbarella et Jodelle -, l'apprentissage du métier de dessinateur dans les formats de poche sexy, 1968, son amitié avec Hugo Pratt, le "Maestro", son immense succès amorcé en France avec Le Déclic... Une histoire dans laquelle la bande dessinée rencontre aussi le cinéma, en particulier celui de Federico Fellini, avec qui Milo Manara a partagé des projets et des rêves. Confession sincère d'un auteur autant attaché à distraire humblement qu'à se faire le témoin de son époque, cette autobiographie événement du maître italien s'accompagne d'une riche iconographie en grande partie inédite : travaux récents, oeuvres de jeunesse, dessins humoristiques, croquis, affiches, commandes pour des particuliers, photographies issues de la collection personnelle de l'auteur... complétée de reproductions de certains de ses travaux (planches, couvertures...) les plus fameux. Un complément incontournable à la monographie Sublimer le réel parue en 2019 à l'occasion de ses cinquante ans de carrière, pour célébrer l'un des plus grands génies mondiaux du neuvième art.

12/2022

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Littérature française

Autoportrait de Calcutta

Nouveau nom ? Kolkata. Nom d'origine ? Calcutta. Civilité ? Incertaine. Nationalité ? Double : anglaise, indienne. Date de naissance ? 1690. Vous voyez, j'ai l'air décatie au premier regard, je m'effrite, je m'étouffe, personne au monde n'a l'air plus vieille que moi. Mais trois cent cinquante ans, ce n'est pas considérable pour une mégapole ! En vérité, je relève officiellement de la communauté des Anglo-Indiens, privée de subsides depuis 1960. Pour en être, il faut avoir au moins un ancêtre mâle britannique. On remarque tout de suite la subtilité de la définition. La Britannitude passe exclusivement par l'homme, alors même qu'au beau milieu de mon ventre se dresse l'énorme statue de l'énorme reine Victoria, petite tête sur jupes écrasantes, bouche de veuve amère et couronne posée sur une coiffe de dentelles. Il ne faut rien croire de ce qu'on dit de moi. Calcutta, grouillante misère du monde, Calcutta bidonville, Calcutta déchet puant de l'humanité, Calcutta qui rend raciste n'importe quel Blanc en vingt-quatre heures, ce fut écrit et publié. Par des Blancs. Si je suis utile au vaste monde, c'est à cause du compliqué. Avec moi, rien n'est simple. Je suis anglo-indienne et communiste, maoïste et nationaliste, violemment révolutionnaire et mystique, dense et mutine, nazie et libertaire, je m'appelle Contradiction.

05/2021

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Littérature française

Autoportrait au radiateur

"A la question toujours encombrante : qu'est-ce que tu écris en ce moment, je réponds que j'écris sur des fleurs, et qu'un autre jour je choisirai un sujet encore plus mince, plus humble si possible. Une tasse de café noir. Les aventures d'une feuille de cerisier. Mais pour l'heure, j'ai déjà beaucoup à voir : neuf tulipes pouffant de rire dans un vase transparent. Je regarde leur tremblement sous les ailes du temps qui passe. Elles ont une manière rayonnante d'être sans défense, et j'écris cette phrase sous leur dictée : "Ce qui fait événement, c'est ce qui est vivant, et ce qui est vivant, c'est ce qui ne se protège pas de sa perte."

01/2000

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Beaux arts

Autoportraits cachés

Les titres affichés de certaines oeuvres ne disent pas tout du sujet. Ils passent sous silence que, parfois, le peintre s'est glissé dans la scène qu'il a représentée. Dans la toile, se cache un autoportrait. C'est ainsi que, par exemple, Botticelli " assiste " à L'Adoration des Mages, que El Greco est présent lors de L'Enterrement du comte d'Orgaz, comme Vélasquez l'est à Bréda le 5 juin 1625 lorsque le ville capitule... Ingres quant à lui se représente derrière Jeanne d'Arc dans la cathédrale de Reims lors du sacre du Charles VII. Or ce sacre a eu lieu le 17 juillet 1429. Ingres a achevé sa toile en 1854... Singulier et très anachronique jeu de cache-cache. Rassembler des oeuvres de Michel-Ange et de James Ensor, de Memling et de Véronèse, de Rembrandt et de Masaccio, de Dürer et de Raphaël, de Ghirlandaio et de Dali, c'est devoir s'interroger sans cesse sur la, les raisons qui ont conduit les uns et les autres à vouloir se représenter ainsi. Pour quelle raison, par exemple, Michel-Ange fait-il le choix de se représenter dans le Jugement dernier de la chapelle Sixtine comme la peau écorchée de saint Barthélémy ? Pourquoi Van Eyck fait-il le choix de n'être qu'un reflet dans le miroir convexe accroché derrière les Arnolfini et un autre reflet sur le bouclier de saint Georges dans La Vierge au chanoine Van der Paele ? Max Ernst au XXème siècle, comme Rubens au XVème, ont-ils les mêmes raisons de se représenter entourés d'amis ? Pourquoi Rembrandt se représente-t-il parmi les bourreaux qui dressent la croix sur laquelle le Christ vient d'être cloué ? Une invitation passionnante, éclairante et sans précédent qui permet de mettre en évidence les songes et les ambitions des plus grands peintres de l'histoire de l'art.

10/2020

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Faits de société

Autoportrait du professeur en territoire difficile

Quelles sont les consignes que l'on donne aux professeurs dont le premier poste est situé dans un collège de "zone sensible" ? Maintenir les élèves en classe, avant toute chose, et prévenir les incidents. La transmission des savoirs, elle, devient accessoire. Insultes, humiliation, solitude... L'auteur témoigne de la détresse qu'il a vécue, jeune professeur, en découvrant la déliquescence d'une partie du système scolaire. Les victimes en sont les élèves, que l'on abandonne, et les professeurs, relégués dans un quotidien misérable. Construit comme un récit, ce vigoureux essai ne s'embarrasse pas de langue de bois. Constatant un terrible approfondissement des gouffres sociaux, l'auteur renvoie chaque bord politique à ses contradictions, tout en s'interrogeant sur la place qu'il occupe lui-même dans une société française en plein bouleversement. Il évoque aussi les beautés d'un métier qui se durcit, mais dont l'importance reste cruciale.

04/2011

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Littérature française (poches)

Autoportrait de l'auteur en passant

"Quand la chaleur n'est pas excessive, c'est un bonheur "d'épouser la foule". C'est, dit encore Baudelaire, "une immense jouissance que d'élire domicile dans le nombre, dans l'ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l'infini". La foule est un miroir de soi où le flâneur apparaît dans sa diversité. Insatiable de ses reflets, chacun de nous savoure dans la foule son infinité. Il suffit de la regarder pour se multiplier, pour s'oublier. Tel est le lecteur, grand prostitué. Les personnages ne vivent pas à notre place : ils nous donnent à connaître nos vies virtuelles." Jean Roudaut

11/2017

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Généralités médicales

8 Thérapies en 1

La Médecine Energibiologique Naturelle est une science qui s'intéresse plus particulièrement aux causes qui troublent l'être humain. La M. E. N. comme la médecine conventionnelle, est une méthode thérapeutique complète qui détient ses propres instruments et sa propre manière d'identifier et de traiter les différentes causes liées au problème de santé. Cette discipline compte huit thérapies importantes étroitement liées) et présentées successivement sous le nom de PEBSER. Chacune de ces thérapies propose différentes techniques basées sur les mêmes fondements : traiter le patient dans sa globalité. La Médecine Energibiologique est à la fois un art, une philosophie et une science. Un Art, parce que c'est une thérapeutique qui nécessite aucun toucher et qui repose sur des aptitudes précises approfondies du corps humain. Une Philosophie, car elle s'intéresse à l'homme dans son ensemble tant sur le plan physique, psychique, émotionnelle que spirituel. De plus, la M. E. N ne se focalise pas spécialement sur le symptôme mais sur la cause qui la provoque. Une Science, puisqu'elle réunit les principes anatomiques, biologiques physiologiques, psychologiques, biomécaniques et énergétiques liés à la guérison et au maintien de la santé. Enfin, la Médecine Energétique Naturelle propose également des conseils ou des techniques supplémentaires sur chacune de ses thérapies afin de maximaliser le bien-être et le chemin de la guérison.

04/2015