Recherche

Seuil

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 137

La rhétorique classique définissait la métalepse comme la désignation figurée d'un effet par sa cause ou vice versa, et plus spécifiquement la métalepse " de l'auteur " comme une figure par laquelle on attribue à l'auteur le pouvoir d'entrer lui-même dans l'univers de sa fiction, comme lorsqu'on dit que Virgile " fait mourir Didon " au IVe livre de l'Énéide. De cette façon de dire, la narratologie moderne s'est autorisée pour explorer sous ce terme les diverses façons dont le récit de fiction peut enjamber ses propres seuils, internes ou externes : entre l'acte narratif et le récit qu'il produit, entre celui-ci et les récits seconds qu'il enchâsse, et ainsi de suite. Mais la fiction littéraire n'a pas le monopole de ces pratiques transgressives, et l'on tente ici d'en évoquer quelques effets, désinvoltes ou inquiétants, qu'on trouve à l'œuvre dans d'autres arts : en peinture, au théâtre, au cinéma, à la télévision, partout en somme où la représentation du monde, d'Homère à Woody Allen, se met elle-même en scène, en jeu, et parfois en péril.

03/2004

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 132 / 2002-11

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des oeuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

11/2002

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 126

" Ce livre est né d'un constat : après une éclipse qu'on eût pu croire définitive, je me suis étonné que la mosaïque ressorte de l'ombre dans la seconde moitié des années quatre-vingt-dix, et surtout qu'elle reparaisse au grand jour avec une vitalité si conquérante qu'il est devenu pratiquement impossible de lire un essai sur quelque sujet que ce soit, d'ouvrir son journal, d'allumer son poste de télévision, ou même de faire un pas dans la rue, sans que cette très vieille connaissance ne se rappelle obstinément à votre bon souvenir. Ce succès s'explique sans doute par le fait que tout, dans ce monde, est maintenant mosaïque, et qu'il suffit d'un ordinateur pour réaliser ce genre de produit en un tournemain. Mais ne peut-on supposer que le déferlement et la captation auxquels on assiste tiennent aussi aux propriétés de la mosaïque elle-même ? Si elle dispose aujourd'hui d'un potentiel de séduction et d'une force de répondant quasi irrésistibles, ne le doit-elle pas d'abord à ses polarités internes, à ses valeurs associées, et aux atouts accumulés d'une histoire riche en revirements comme en métamorphoses ? Telle est la voie que j'explore dans ce livre, en prenant pour champs d'investigation principaux l'art et la littérature. "

05/2001

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 119

Jean-Marie Schaeffer Pourquoi la fiction ? Jamais l'humanité n'a consommé autant de fictions que de nos jours, et jamais elle n'a disposé d'autant de techniques différentes pour étancher cette soif d'univers imaginaires. En même temps, comme en témoignent les débats autour des " réalités virtuelles ", nous continuons à vivre à l'ombre du soupçon platonicien : la mimèsis n'est-elle pas au mieux une vaine apparence, au pire un leurre dangereux ? Pour répondre au soupçon antimimétique et mieux comprendre l'attrait universel des fictions, il faut remonter au fondement anthropologique du dispositif fictionnel. On découvre alors que la fiction est une conquête culturelle indissociable de l'humanisation, et que la compétence fictionnelle joue un rôle indispensable dans l'économie de nos représentations mentales. Quant aux univers fictifs, loin d'être des apparences illusoires ou des constructions mensongères, ils sont une des faces majeures de notre rapport au réel. Et cela vaut pour toute fiction. Les œuvres d'art mimétiques ne s'opposent donc pas aux formes quotidiennes plus humbles de l'activité fictionnelle : elles en sont le prolongement naturel.

08/1999

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 152

La mondialisation et le développement des réseaux d'information bouleversent à ce point nos codes de communication, notre langage et notre littérature que nous oublions que le XIXe siècle, avec le brutal essor de la presse, fut plongé dans un bouleversement comparable. Le présent essai revient sur la naissance de cette civilisation du journal qui entraîna la France dans l'ère médiatique. Paradoxalement, la littérature se trouve au cœur de ce changement : alors qu'elle semble submergée par le nouveau régime communicationnel, elle constitue en effet le seul réservoir de formes poétiques disponible pour inventer l'écriture journalistique. Nourris par la matrice littéraire et informés par les exigences médiatiques, de nouveaux genres apparaissent alors dans les quotidiens, tels la chronique, le reportage, l'interview... Or ces genres manifestent un nouveau rapport au réel, à la fiction, à l'écriture de soi. La première révolution médiatique est donc également à l'origine de la plupart des grandes mutations littéraires du XIXe siècle, depuis l'invention du réalisme jusqu'à la naissance d'une poésie du quotidien. Dans notre environnement médiatique, cet essai témoigne de la capacité de la littérature à se réinventer.

11/2007

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 133 / 2003-2 : Autobiographies

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des œuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

02/2003

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 112 : Théâtre / Le texte et l'image

Laurence Mall Les luxes de l'autoportrait par hypothèse Annick Bouillaguet Blaise Cendrars, lecteur de lui-même Théâtre François Prodomidès Le théâtre de la lecture Guy Achard-Bayle Les jeux du nom et de l'état dans " L'Ile des Esclaves " Le texte et l'image Dominique Kunz Un sentiment d'image Liliane Louvel La description " picturale " Alain Séguy-Duclot Art décoratif et art iconique

11/1997

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 114 : Flaubert / Proust

La vie est une longue série d'essayages et de retouches : on " bâti " peu à peu son identité, en suivant la mode, en cherchant son style. Un des apprentissages essentiels de la petite enfance est celui de l'identité narrative : savoir dire " je ", se construire une histoire, avoir ses mythes fondateurs et son système de valeur. Au lieu d'observer cette construction de l'identité dans l'enfance, on peut la saisir dans l'écart entre les brouillons dune autobiographie : influence des textes déjà lus, les doutes sur les souvenirs d'enfance, les rêveries sur les possibles inaccomplis et les tournants décisifs... Puis il examine en détail, brouillons à l'appui, la genèse de trois " classiques " du récit d'enfance ou d'adolescence : Les mots de Sartre, Enfance de Nathalie Sarraute et le Journal d'Anne Franck.

05/1998

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 129

Jean-Michel Gouvard Eléments pour une grammaire de la poésie moderne _____ Claire Nancy Iphigénie, d'Euripide à Racine Eric Marty A propos de "Sensation" d'Arthur Rimbaud Maria Watroba Paludes, ab ovo Jean-François Jeandillou Nodier ou la naïveté linguistique _____ Raphaël Baroni Le rôle des scripts dans le récit

03/2002

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 125 : Signatures

Gustavo Guerrero. Poétique et poésie lyrique. Selon une idée répandue dans les études littéraires, avant le romantisme, il n'existait aucune théorie de la poésie lyrique. Le silence de la Poétique d'Aristote sur l'art de Pindare et de Sapho et la lecture néo-classique de la Renaissance qui domine encore notre perspective historique sont à l'origine de ce préjugé. En fait, nombreux sont les documents de l'Antiquité, de la Renaissance et du XVIIIe siècle qui se réfèrent explicitement à une poésie qualifiée de lyrique. Qu'entendent-ils par là ? A quels textes, à quelles caractéristiques, à quelles classes font-ils allusion par cet adjectif ? Dans quel domaine spécifique l'utilise-t-on ? A quels problèmes théoriques répond-il ? Quel est son sens ? Quelle est su finalité ? Ce livre tente de répondre à ces questions en parcourant une longue période qui commence avec Pluton et se termine avec la naissance, au XVIIIe siècle, de la théorie expressive. Ainsi, oscillant entre mimèsis et expression, se dessine une histoire qui analyse la genèse et l'évolution d'un genre appelé à jouer un rôle décisif dans l'essor des littératures nationales en Europe et dans la mise en place de la révolution romantique.

02/2001

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 85

Gaétan Brulotte Petite narratologie du récit dit érotique Cécile Cavillac Fénelon et le mythe de l'origine des arts Pierre Campion Roman et histoire dans " L'Education sentimentale " Martine Reid Flaubert er Sand en correspondance Lecture, figure Eric Méchoulan Matière, vitesse et figure Philippe Jousset L'éloquence muette Discussion critique Pierre Force Figures impossibles

03/1991

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 86

Gérard-Denis Farcy Pour une poétique générative du mythe d'Odipe Efim Etkind L'épigramme : la structure de la pointe Robert Ricatte Buzzati : les symboles et les vides Franc Schuerewegen Réminiscences Gérard Gasarian La figure du poète hystérique Philippe Dufour Le chaudron et la lyre Georges Mary Jeu d'espaces Document Kendall Walton Catégorie de l'art

05/1991

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 148, Novembre 2006

Qu'entend-on par journal personnel en ce début de XXIe siècle, à un moment où le genre connaît un développement sans précédent ? Quels sont, du Journal de Stendhal au Mausolée des amants d'Hervé Guibert, les caractères de ces textes, qu'on les appelle journaux intimes, journaux littéraires, journaux de voyage, journaux de guerre... ? Tenter de répondre à cette question, c'est d'abord rencontrer la figure du diariste, source et objet du discours personnel, en retrait du monde et penché sur ses propres profondeurs, développant le discours qu'il ne tient pas devant autrui. C'est ensuite lire les notes quotidiennes comme autant de saisies de l'instant et de jalons du passage du temps, qui font du journal une " espèce d'histoire ", un récit apparemment sans structure, disparate et bigarré. C'est encore poser la question de la destination, ou plus précisément de la figure de lecteur que le texte pose ou présuppose : comment le diariste, qui affirme souvent n'écrire que pour lui-même, prévoit-il, voire met-il en place une lecture extérieure ? C'est enfin s'interroger sur le statut du genre : quelle littérarité le journal peut-il se voir reconnaître, par renversement des valeurs littéraires ? Car, finalement, décrire le journal, c'est se demander ce que peut être une littérature intime. Et c'est se demander ce qu'est la littérature.

11/2006

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 117 / 1999-2 : Rhétoriques et poétiques

Comme le suggère sans doute un titre dont la constance ne doit (presque) rien à la paresse, on trouve dans ce livre des pages aussi diverses par leur âge que par leurs thèmes, et dont la mosaïque ne se recommande que par cette diversité. Leur propos est d'esthétique en général, de poétique en particulier, de musique parfois, de peinture souvent, mais le plus spécifique en apparence y a souvent trait au plus universel, et, comme il va de soi, réciproquement. Leur disposition, quoique nullement aléatoire, n'exige aucun respect de la part du lecteur, qui s'en affranchira même assez pour négliger, s'il veut, telle ou telle étape : sauter des pages est un droit qu'on acquiert avec chaque livre, et qu'on ne saurait exercer avec trop d'ardeur, puisque - l'étymologie nous l'assure lire - c'est choisir, et donc, bien évidemment, ne pas lire. Quelques-uns de ces objets pourtant - Stendhal, Proust, Venise - insistent, et signent.

03/1999

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 99 : La description

Pierre Hartmann La leçon herméneutique Judith Schlanger L'érudition et ses ennemis Jean-Pierre Martin Raymond Queneau : le roman à voix basse Christophe Bident Le secret Blanchot La description Perrine Galand-Hallyn Descriptions décadentes Eric Le Calvez La description modalisée Cyrille Aslanoff L'adjectif dans la description claudélienne

08/1994

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 100

Maarten ban Buuren Hystérie et littérature Yves Citton La preuve par l'Emile Daniel Grojnowski De Mallarmé à l'Art postal Annie Mavrakis Décrire l'invisible Mireille Noël Lisières de l'oeuvre de Julien Gracq Bruno Tritsmans Poétiques de l'Histoire chez Gracq et Jünger Document André Jolles, Johan Huizinga Clio et Melpomène Textes présentés et traduits par Silvia Contarini

11/1994

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 131

La musique est un art peu considéré par la philosophie et l'esthétique, spontanément poéticistes et picturalistes. Trop vague, trop louche, trop rebelle au concept : comment penser ce que l'on ne peut que si mal décrire ? L'expérience musicale est pourtant, sous ses deux aspects (le jeu, l'écoute), susceptible d'une approche rigoureuse. Dans les deux cas, le corps est primordial : producteur de musiques, il est aussi soumis aux pouvoirs de la musique qui règle ses mouvements (danse) ou qui les dérègle (transe). La musique nous révèle quelque chose du corps et de la corporéité ; elle nous révèle aussi quelque chose du temps. Le temps musical est un temps non narratif, un temps extérieur ou antérieur à l'ordre humain du récit. On rassemble ici ces diverses puissances de la musique sous un concept, celui d'altération. L'altération musicale se déploie dans la construction et la vie des codes musicaux, dans l'interprétation et l'histoire des œuvres, mais, d'abord, dans l'œuvre elle-même, qui n'est pas objet mais processus : rythme, non-redondance, polyphonie, immanence et retour. Le philosophe a quelque chose à apprendre de la musique, s'il veut bien l'écouter.

08/2002

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 116

L'œuvre, au sens large, c'est l'activité, le travail, tout ce que l'homme a produit depuis des millénaires : outils, monuments, inventions. Mais on réserve de plus en plus ce terme aux objets, matériels ou idéaux, qui incorporent un ensemble de signes esthétiques mis en ordre par un esprit créateur, à ces systèmes symboliques qui contribuent à renouveler les productions culturelles héritées de la tradition. On peut en ce sens opposer aux produits anonymes de l'activité humaine les œuvres et les textes signés par leurs auteurs. Le sceau de l'œuvre, c'est d'abord le nom de l'auteur ou de l'artiste. Mais c'est aussi, entre autres, la marque stylistique qu'y " imprime " son créateur, lors même que son nom n'y figure pas ou plus. Quelles sont la nature et la fonction de ces diverses formes de " signature " ? Ont-elles toujours existé au cours de l'histoire ? De quelle manière le sceau de l'auteur est-il toujours présent dans les divers types d'œuvres ? Telles sont les questions qu'explore ce livre novateur, à la croisée de l'esthétique, de la poétique et de la sociologie.

11/1998

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 102 : La parole et la voix

La parole et la voix Franc Schuerewegen Bruit qui persiste Rachel Boué L'écriture à haute voix Arnaud Rykner Théâtre et exorcisme Joëlle de Sermet Pour une nouvelle glose Maria Tortajada Le "petit heurt" Jean-François Perrin La scène de réminiscence avant Proust Jean-Luc Gallardo De la discorde à la discordance Sarga Moussa Limites de la description Michael Issacharoff, Lelia Madrid Cognition, référence, lecture

05/1995

ActuaLitté

Poésie

Poésie

Manuel de l'ouvrier mécanicien... . Principes de mécanique générale / par Georges Franche,... Date de l'édition originale : 1903-1913 Collection : Bibliothèque des actualités industrielles ; nº 94-101, 152, 154 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/1968

ActuaLitté

Sociologie

Communications N° 68 : LE CINEMA EN AMATEUR

Laurence Allard L'amateur : une figure de la modernité esthétique Gérard Leblanc Le petit autre Roger Odin La question de l'amateur André Huet Au-delà des images inédites Alain Bergala Le mariage mis a nu par ses cinéastes, même Marc Ferniot Mon oncle te le poulet noir Laurent Creton L'économie et les marchés de l'amateur Bernard Germain Madame Kodak contre l'amateur, ou les conquêtes du super-8 Gabriel Menager, Roger Odin La presse du cinéma amateur : brève note et bibliographie Laurence Allard Espace public et sociabilité esthétique Gilles Olivier Pierre Guérin, amateur de cinéma et cinéaste amateur Muriel Beltramo Quand les grévistes (nous) font leur cinéma... Michèle Gellereau, Muriel Molinié La lettre vidéo Kristian Feigelson Télévisions de proximité Patricia R. Zimmermann Cinéma amateur et démocratie Bibliographie

05/1999

ActuaLitté

Histoire de France

Projets pour la France

Traité pratique du divorce et de la séparation de corps, ouvrage contenant l'analyse complète de la procédure et de la jurisprudence française et étrangère relative au divorce,... par M. Robert Fremont,... Date de l'édition originale : 1884-1885 Contient une table des matièresAvec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/1968

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 92

Dario Gibelli Le paradoxe du narrateur dans " Roger Ackroyd " Romain Gaudreault, Monique Noël-Gaudreault Graphes et textes plurilinéaires Lyne Bansat-Boudon Le sentiment contemplé Jean Kaempfer Faut-il tuer la Dame aux camélias ? Sylvie Durrer Paroles et portraits Guy Poitry Diderot et la " loi des appels " Document Charles Batteux Quatorze remarques sur la " Poétique " d'Aristote suivi de Littérature et morale Textes choisis et présentés par Michel Charles

11/1992

ActuaLitté

Poésie

Vingt-cinq ans de Poétique (1970-1994). Tables et index des numéros 1 à 100

Vingt-cinq ans de Poétique, c'est à dire 100 numéros - et environ 500 auteurs, 800 articles, 13 000 pages. Poétique fête l'événement en proposant ici un outil : les tables des articles, des numéros thématiques et des dossiers, les index des auteurs et des questions traités faciliteront l'usage de cette somme et, par les multiples perspectives qu'ils définissent, en permettront de multiples lectures ou relectures. A chaque lecteur de les utiliser à sa guise pour tracer, selon ses goûts et ses besoins, son propre parcours.

11/1994

ActuaLitté

Poésie

Poétique N° 90

Milagros Ezquerro Systèmes textuels et signification Denis Reybaud Cependant que faisaient le maître de Jacques ? Bruno Monfort La nouvelle et son mode de publication Jean Châteauvert La bonne entente Alain Cantillon Un rêve de plâtre François Rastier Thématique et génétique Jean-Charles Huchet La clinique littéraire, entre implication et application Discussion et critique Henri Mitterrand A la recherche du style

05/1992

ActuaLitté

Littérature française

Les milles et unes nuits. Contes choisis

Ce nouveau volume des « Classiques en images » présente trois des fameux contes des Mille et Une Nuits : « Histoire de Zobéide » « Histoire d'Ali Baba et des quarante voleurs exterminés par une esclave » « Histoire du cheval enchanté ». Illustré par des miniatures persanes, ce recueil nous emmène dans un autre temps, au son de la voix de Sheherazade qui parvient durant "mille et une nuits" à repousser la sentence du sultan qui prévoyait sa mort, grâce à ses récits incroyables qui tient son auditoire en haleine.

04/2011

ActuaLitté

Sociologie

Actes de la recherche en sciences sociales N° 246-247 : Repenser l'internationalisation

L'internationalisation est souvent pensée à tort comme un processus allant du national vers l'international. Or non seulement l'internationalisation est étroitement liée à la construction des identités nationales mais, dans beaucoup de cas, les organisations et espaces internationaux ont impulsé la formation de structures nationales en favorisant la circulation de modèles. L'Unesco a ainsi soutenu, après la Seconde Guerre mondiale, la création d'associations internationales dans de nombreux domaines, dont celui du théâtre et celui de la sociologie, exemple qui sont creusés dans ce numéro. Les changements brusques de régime d'un contrôle étatique autoritaire à une libéralisation du marché sont également propices à une telle internationalisation par importation de modèles et de références étrangères, comme l'illustre le flux des traductions d'ouvrages de sciences humaines en Russie après 1989. Toutefois, les tensions entre formation d'un champ transnational et enjeux nationaux tracent les limites des stratégies collectives d'internationalisation, ainsi que le révèle le cas des intellectuels réformateurs de l'islam. Prise au niveau des trajectoires individuelles, l'internationalisation est une stratégie qui n'est pas toujours gagnante et qui, surtout, peut être contrainte. Stratégie d'accumulation de capital symbolique pour des artistes provenant de pays (semi-)périphériques, la migration a parfois des effets préjudiciables comme le montre une étude sur les jeunes artistes espagnols. Enfin sont abordées des formes d'internationalisation sous contraintes du fait de changements brutaux des conditions politiques ou économiques soit par l'exil - ici les chercheurs argentins -, soit par l'exclusion des structures officielles dans le cas des universitaires turcs révoqués et réorganisés en académies de solidarité.

04/2023

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Manifeste conspirationniste

Le conspirationnisme procède de l'anxiété de l'individu impuissant confronté à l'appareil gigantesque de la société technologique et un cours historique inintelligible. Il ne sert donc à rien de balayer le conspirationnisme comme faux, grotesque ou blâmable ; il faut s'adresser à l'anxiété d'où il sourd en produisant de l'intelligibilité historique et indiquer la voie d'une sortie de l'impuissance. On peut bien s'épuiser à tenter d'expliquer aux "pauvres en esprit" pourquoi ils se trompent, pourquoi les choses sont compliquées, pourquoi il est immoral de penser ceci ou cela, bref : à les évangéliser encore et toujours. Les médias peuvent bien éructer d'anathèmes. C'est le plus généralement sans effet, et parfois contre-productif. La vérité est qu'il y a dans le conspirationnisme une recherche éperdue de vérité, un refus de continuer à vivre en esclave travaillant et consommant aveuglément, un désir de trouver un plan commun en sécession avec l'ordre existant, un sentiment inné des machinations à l'oeuvre, une sensibilité au sort que cette société réserve à l'enfance, au caractère proprement diabolique du pouvoir et de l'accumulation de richesse, mais surtout un réveil politique qu'il serait suicidaire de laisser à l'extrême-droite.

01/2022

ActuaLitté

Policiers

Deuil

Le suicide de Simon Sorel, riche héritier d'une famille de propriétaires fonciers, prend tout le monde de court, à commencer par sa jeune fiancée, Tess Sandler. Décidée à déterminer les raisons de son geste, Tess enquête sur les troublantes circonstances de son décès, aidée par Sébastien Dubuy, commandant de police en charge de certains crimes inexpliqués dans Paris. En parallèle, des cambriolages sans effraction sèment l'inquiétude dans le quatorzième arrondissement de Paris, alors qu'une étudiante y disparaît mystérieusement sans laisser de trace. Prise dans une toile aux ramifications diverses, Tess devra s'immerger dans les profondeurs de la ville lumière afin de parvenir à rétablir la vérité et réussir son processus de deuil.

01/2021

ActuaLitté

Poésie

Deuil

Pour Dominique Fourcade, deuil répond à la nécessité de donner un écho, sinon le plus approprié, du moins le plus à sa portée, à la mort tragique de Paul Otchakovsky-Laurens. Passées les premières heures d'un deuil dévastant, il se demande comment faire face à cette mort, comment la comprendre, et aussi comment comprendre le nouvel homme qu'il est devenu d'un coup, frappé par la foudre. Comment absorber et comment répondre.

05/2018