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La guerre des crottes

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Neige et glace, le goût de l'hiver

Dans son numéro d'hiver, L'Alpe revient sur un élément constitutif des identités alpines, la neige, à travers ses trois âges : l'ère des sociétés traditionnelles, le tout-ski et enfin la crise climatique actuelle. - Les saisons comme les météores ont une histoire. L'étude de la perception de l'hiver permet d'explorer les différents usages sociaux de la neige. Quelle place occupait-elle dans les sociétés alpines traditionnelles ? Un fléau, car synonyme de froid et d'immobilité, auquel il fallait s'adapter, ou bien une opportunité pour échapper aux travaux des champs et développer d'autres activités ? - La perception des couleurs de la neige comme celle de ses différents états varient fortement d'une culture à une autre, d'une langue à l'autre. Un abécédaire tout en nuances de blanc. - " Bureau des souvenirs retrouvés. N°1, le ski ". Le musée alpin de Berne inaugure une nouvelle forme d'exposition participative en proposant au public de venir enrichir ses collections par ses propres objets et souvenirs personnels. La première édition est consacrée aux joies de la glisse. - La raréfaction de la neige liée au réchauffement climatique interroge en profondeur notre relation à la montagne. Elle remet notamment en question le modèle de développement mis en oeuvre dans les Alpes depuis plus de soixante ans, pour lequel elle a été et reste un moteur économique et symbolique central. A quelles transformations nous invite sa présence incertaine ? - La Reine des neiges nous a accordé un entretien exclusif ! Qui se cache derrière ce personnage qui ravit tant les enfants au grand dam de leurs parents ? - La fonte actuelle des glaces laisse remonter à la surface des vestiges de la " guerre blanche " sur le front austro-italien en 1914-1918, quand les avalanches étaient détournées comme armes de guerre. Un témoignage photographique très impressionnant de l'Italien Stefano Torrione. - Ils sont glaciologues, nivologues, météorologues, pisteurs. Ils auscultent au quotidien les glaciers, constituent des bibliothèques de carottes de glace, scrutent l'évolution du manteau neigeux, anticipent les avalanches. Enquête sur les spécialistes de la neige et de la glace.

12/2020

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Baronnies et Hautes-Pyrénées gourmandes

Parmi les denrées les plus consommées, il y a le pain. Fabriqué avec la farine de sarrasin, puis plus tard avec celle de froment, et plus récemment avec celle de blé, il est cuit dans le four du village et conservé dans la huche de bois, enveloppé dans un linge blanc. Il accompagne la soupe de midi — une soupe de légumes de saison (chou, carottes, navets, haricots, poireaux) additionnés de graisse de porc ou de lard haché, plus rarement de petit salé de porc. Le pain se trouve sur la table au petit déjeuner avec un gros bol de lait sucré au miel. Le goûter à la mi-journée est très respecté ; il est constitué par des crêpes faites à la farine de sarrasin, passées dans la graisse et prises chaudes. Quant au souper, il ne varie guère d'un jour à l'autre, la soupe étant l'élément principal, quelquefois suivi de pommes de terre écrasées en purée et salées. Malgré le développement des fast-foods et autres caricatures de l'art culinaire, la cuisine des Hautes-Pyrénées est restée fidèle à ses origines. Les légumes du jardin, les produits de la pêche en rivière et de la chasse, les volailles ou les viandes de porc ou de mouton, les fruits sauvages comme ceux de saison composent encore les meilleurs repas. Cet ouvrage propose des recettes oubliées et d'autres, plus novatrices, qui font appel à des denrées locales.

03/2021

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Essais

Le Surmoi culturel

Comment comprendre ce paradoxe : la société qui contraint chacun de nous à restreindre ses appétits et à endiguer ses mouvements pulsionnels - tant ceux qui le portent à aimer que ceux qui le portent à détruire - s'avère si régulièrement fauteuse d'insondable destructivité ? Dans ce livre, l'auteur porte la réflexion aussi bien sur les affrontements entre Serbes et Croates et le rôle que peut y jouer le "narcissisme des petites différences" , que sur la trajectoire singulière d'antisémites un temps saisis par le délire. Il interroge aussi son expérience de superviseur pour comprendre l'enjeu des cures menées auprès de victimes directes d'affrontement fratricides. Il souligne les ravages que les dénis sociaux qui suivent les guerres parviennent à causer dans le psychisme des descendants. En parallèle de ces réflexions il suit la pensée de Freud sur les mouvements des foules et des groupes, analyse la lente genèse de concepts majeurs comme ceux de "meurtre du père de la horde" ou de repas totémique et l'incidence des dialogues souvent conflictuels avec Jung sur le poids des mythes universels ou avec Adler sur la place qui revient à la destructivité. Cet ouvrage, qui rassemble des études menées depuis de nombreuses années, a pour point de départ la réflexion clinique, mais il reprend l'histoire de la pensée freudienne sur le champ social pour finalement proposer une ressaisie analytique des effets de la destructivité qui sévit dans le monde que nous habitons. Avec l'espoir d'y faire face. En analyste.

04/2023

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Policiers historiques

Crimes préhistoriques

Meurtre chez les Magdaléniens : Il y a 15 000 ans, alors que le nord de l'Europe est recouvert de glaciers, le sud-ouest de la France bénéficie d'un climat sec et ensoleillé. Dans les vallées bien exposées du Périgord, les petits groupes nomades de chasseurs-cueilleurs, assurés de pouvoir se nourrir, ont du temps pour sculpter les parois des grottes, graver leurs outils et jouer de la musique. Parmi eux, la famille des Quatre-Encoches, du clan des Grandes-Mains-Blanches, occupe la vallée de la Vézère. Un événement met soudain en danger l'harmonie du clan : Iranie, la jeune fille que la chamane Puissance-de-Licorne vient de choisir comme apprentie, est assassinée. Elle-même menacée, Puissance-de-Licorne parvient à mettre en lumière les tensions qui divisent les Grandes-Mains-Blanches. Mais pour rétablir la solidarité et la sérénité au sein du groupe, sans entrer dans la spirale de la violence, elle devra à tout prix découvrir le meurtrier. Le choc de Carnac : Carnac, début du Ve millénaire avant notre ère. Les chasseurs-cueilleurs nomades de la Forêt- des-Buttes cohabitent, non sans difficulté, avec les pêcheurs de la côte. Mais de nouveaux venus, les cultivateurs, se préparent à incendier la forêt pour défricher la terre. Chargé d'un message de paix, le commerçant Pas-de-Géant est assassiné. La guerre semble alors inévitable. Trois femmes s'interposent : Lynx, une jeune nomade audacieuse, Paruline, la deuxième épouse d'un riche pêcheur, et La Vivace, une cultivatrice dévouée. Elles obtiennent un sursis pour mener l'enquête sur la mort de Pas-de-Géant. Le groupe auquel appartient le meurtrier devra quitter la région, laissant les autres se partager le territoire. Le sort de chaque peuple se jouera finalement lors d'une grande cérémonie rituelle au milieu des pierres dressées de Carnac.

03/2020

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Mes paysans

Je suis né à Saint Gayrand, toute petite commune du Lot-et-Garonne (rattachée à Grate-loup aujourd'hui), juste après la guerre, suite au retour de captivité de mon paysan de père. Dès mes premiers jours c'est la ferme de Couleau qui sera mon berceau, et dès mes premières années de scolarité c'est Laparade à 4 km, qui est mon village d'adoption. Avant de subir un véritable bouleversement, le monde paysan des années 50 a encore gardé ses paysages, ses haies, ses tas de fumier, ses poules, ses vaches, ses cochons, ses coups de gueule, ses silences, ses fourches et ses paniers de bois, ses sabots, ses cottes à bretelles, ses tronches, ses forces de la nature, ses petits secs nerveux, ses gestes, ses mots, son patois, ses bérets... Dans ce milieu les voix sont hautes, les présences fortes, les rencontres fréquentes imposées par les nécessités d'entraide pour certains travaux : moissons, vendanges, tabac... Ce monde maintenant disparu, ma génération sera la dernière à pouvoir en témoigner. J'ai voulu renouer les conversations avec ces paysans qui m'ont accueilli, élevé, construit et ont été des jalons précieux qui ont marqué le déroulement de ma vie et y associer quelques réflexions personnelles. C'est à vous, paysans des années 50 que je m'adresse. Comment l'enfant que j'étais a-t-il perçu votre présence ? Qu'est ce qui m'en est resté? Si l'on admet que les gens continuent à exister tant qu'il y a quelqu'un pour penser à eux, alors je tente de vous maintenir en vie en partageant ces conversations et pour vous remercier de tout ce que vous m avez apporté.

02/2022

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Mes paysans

Je suis né à Saint Gayrand, toute petite commune du Lot-et-Garonne (rattachée à Grate-loup aujourd'hui), juste après la guerre, suite au retour de captivité de mon paysan de père. Dès mes premiers jours c'est la ferme de Couleau qui sera mon berceau, et dès mes premières années de scolarité c'est Laparade à 4 km, qui est mon village d'adoption. Avant de subir un véritable bouleversement, le monde paysan des années 50 a encore gardé ses paysages, ses haies, ses tas de fumier, ses poules, ses vaches, ses cochons, ses coups de gueule, ses silences, ses fourches et ses paniers de bois, ses sabots, ses cottes à bretelles, ses tronches, ses forces de la nature, ses petits secs nerveux, ses gestes, ses mots, son patois, ses bérets... Dans ce milieu les voix sont hautes, les présences fortes, les rencontres fréquentes imposées par les nécessités d'entraide pour certains travaux : moissons, vendanges, tabac... Ce monde maintenant disparu, ma génération sera la dernière à pouvoir en témoigner. J'ai voulu renouer les conversations avec ces paysans qui m'ont accueilli, élevé, construit et ont été des jalons précieux qui ont marqué le déroulement de ma vie et y associer quelques réflexions personnelles. C'est à vous, paysans des années 50 que je m'adresse. Comment l'enfant que j'étais a-t-il perçu votre présence ? Qu'est ce qui m'en est resté? Si l'on admet que les gens continuent à exister tant qu'il y a quelqu'un pour penser à eux, alors je tente de vous maintenir en vie en partageant ces conversations et pour vous remercier de tout ce que vous m avez apporté.

06/2021

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Littérature française

Une brève libération

C'est une histoire française. Elle se passe pour l'essentiel à Paris, pendant l'occupation allemande, puis dans le maquis du Vercors où les résistants se battent dans la neige et le froid, jusqu'au dernier. Une histoire française, presque un roman, mais tout y est vrai, qui oppose deux France. Celle des Cossé-Brissac, le côté maternel de Félicité Herzog, dont la grand-mère May, aussi libre de son corps en privé qu'attentive aux conventions immuables de l'aristocratie en public, reçoit dans son hôtel particulier le Tout-Paris de l'occupation, le Tout-Vichy, de Paul Morand à Pierre Drieu La Rochelle, de Josée Laval (la fille de Pierre Laval) à Coco Chanel. Une jeune fille grandit là, qui désapprouve en silence, puis désobéit, prisonnière de ce monde clos, rétive cherchant à s'échapper par l'intellect et le plaisir. Cette belle adolescente promise à un mariage de l'entre-soi se nomme Marie Pierre de Cossé-Brissac. C'est la mère de l'auteure. L'autre France, c'est celle plus lumineuse, jeune, bravache, idéaliste, de la résistance par les idées et par les armes. Un grand bourgeois juif parisien envoie son jeune fils en province. Celui-ci rejoint le maquis du Vercors. L'intellectuel rompu aux joutes de l'esprit apprend à tirer, se cache dans les grottes, combat en montagne. Il se nomme Simon Nora, rebaptisé " Kim " dans son réseau. A la fin de la guerre, seul survivant du massacre de la grotte aux fées, il revient auréolé de courage. L'aristocrate de haute lignée rencontre alors l'héritier des héritiers du judaïsme. Deux aristocraties au fond, mais que tout oppose. Le drame qui se joue dans ce roman haletant, cette fresque guerrière sous les hauts portraits d'ancêtres et dans les forêts où les SS fusillent les héros, atteint son sommet. Une brève libération déploie le romanesque de la vérité des sentiments, de l'amour impossible, de l'union des contraires.

08/2022

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Littérature française

David Foenkinos

Le potentiel érotique de ma femme : Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d'oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié. Alors, il s'est mis à collectionner sa femme ; Nos séparations : Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Émilie aussi, à Céline bien sûr, et puis d'autres prénoms dans d'autres pénombres, mais c'est Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au-dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité. Alice et Fritz s'aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons : la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d'enfance, deux Polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie, et Schopenhauer bien sûr ; La délicatesse : François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, ça serait parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse… – Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité.

05/2012