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La couverture du bâtiment

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Généralités

Les millions de monsieur Mellon

Le 1er avril 1935, dans une salle bondée d'un austère bâtiment administratif de la ville de Pittsburgh, débute un étonnant procès qui fait la couverture des journaux pendant plusieurs mois. Agé de quatre-vingts ans, Andrew W. Mellon, richissime banquier et ministre des Finances pendant toutes les années 1920, est accusé par l'administration du président Roosevelt d'avoir fraudé le fisc en détournant à son profit les lois qu'il avait lui-même contribué à instaurer. Si une résolution du contentieux aurait été possible dans la discrétion des bureaux de Washington, au lendemain de la crise de 1929 et en plein New Deal, il a été décidé d'aller au bout de la procédure et d'exposer les malversations fiscales de l'un des hommes les plus puissants du monde. Au fil du procès, le capitalisme états-unien se déploie, révélant les conditions d'enrichissement de quelques-uns au détriment du plus grand nombre. A l'opposé des discours d'autocélébration des grands financiers et capitaines d'industrie, ceux-ci doivent leur fortune beaucoup plus à des lois qu'à leur génie ou leur flair des affaires. Ces débats, contradictoires et passionnés, fascinent la population car ils ébranlent le contrat social républicain. A la manière d'un thriller juridico-financier, Romain Huret retrace cette histoire oubliée qui a conduit des millions d'Américains à interroger le rôle de l'Etat, la responsabilité sociale des élites et la perpétuation des inégalités. Sa résonance avec la situation contemporaine donne à comprendre la manière dont le capitalisme met à l'épreuve les principes mêmes de la démocratie.

01/2023

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Le dernier Ksar (Calendrier mural 2021 300 × 300 mm Square)

Le village se présente comme un ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar, qui est un type d'habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l'intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d'angle. Certaines de ses habitations semblent être de petits châteaux avec leurs hautes tours décorées de motifs en brique crue. Les plus anciennes constructions dateraient du xviie siècle. Le site aurait d'ailleurs été l'un des nombreux comptoirs de la route commerciale qui reliait l'Afrique saharienne à Marrakech - on peut encore y voir un fondouk (caravansérail). Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année. Ce calendrier à succès a été réédité cette année avec les mêmes images et une grille calendaire mise à jour. Ce calendrier réussi a été réédité cette année avec les mêmes images et le calendrier mis à jour.

04/2020

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Thèmes photo

Rooftop Paris

Un livre cadeau plié en accordéon spectaculaire qui est une lettre d'amour à la ville de Paris, comme on le voit dans des vues panoramiques au-dessus des rues de la ville Rooftop Paris présente une visite visuelle panoramique, complète et unique de l'un des paysages urbains les plus emblématiques du monde. Depuis huit points de vue au-dessus de la ville, le photographe Laurent Dequick vous invite à explorer, de l'aube au crépuscule, un paysage apparemment infini de zinc, d'ardoise et de cuivre d'où émergent les grands monuments dorés de la Ville Lumière. De courts essais se concentrent sur les quartiers clés de Paris et des légendes sur les photographies mettent en évidence des bâtiments remarquables. Le livre est produit dans un format accordéon (Leporello) qui s'étendrait jusqu'à (38 mètres) s'il était entièrement déplié. Il est relié entre des couvertures rigides et inséré dans un étui solide. Photographe Laurent Dequick est architecte de formation. Il est fasciné par les villes contemporaines dont le flux, le mouvement humain et l'architecture se conjuguent pour créer des espaces de vie. Il est l'un des principaux photographes de la galerie YellowKorner, avec plus de quatre-vingt-dix lieux à travers le monde. En 2019, il publie Grand Canal (Editions du Chêne), un livre en accordéon représentant les deux rives du Grand Canal de Venise.

10/2022

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Illustration

Tom of Finland

Dans sa jeunesse, le premier coup de foudre de Tom fut pour un jeune ouvrier agricole costaud qui travaillait dans les champs près de chez lui. La Finlande est un pays d'hommes au physique rude, capables de pêcher dans une mer glaciale, de couper du bois dans les immenses forêts, de battre l'avoine, le seigle et l'orge dans les fermes. Tom, en jeune homme sensible, admirait ces hommes rustiques et leur tenue spécifique, utilitaire et conçue pour les protéger. Plus tard, il racontait : "Quand j'étais petit, tous ceux qui travaillaient dehors portaient du cuir parce que c'était une matière chaude. Tous les hommes vêtus de cuir étaient les types d'homme que j'adorais". Quand il se mit au dessin, il rendit hommage aux idoles de sa jeunesse, agrémentant leur garde-robe de jeans moulants, de T-shirts délavés et de bottes lapones à tige montante et bout effilé. C'est un jeune bûcheron qui apparut ainsi vêtu sur la couverture du Physique Pictorial du printemps 1957, présentant Tom au public. Dans les décennies qui suivirent, Tom ajouta camionneurs, réparateurs, ouvriers du bâtiment, hommes à tout faire dans les cirques et cow-boys américains à son tableau de héros de la classe ouvrière. S'ils ne représentaient pour lui que de simples fantasmes sexuels, ses portraits de d'amants en col bleu ont toutefois aidé les homosexuels des couches populaires à accepter leur vraie personnalité. The Little Book of Tom : Blue Collar retrace la fascination de Tom pour les ouvriers dans un volume compact et accessible. Une série musclée de planches de bande dessinée, de dessins et de peintures sont reproduits aux côtés de documents contextuels et d'archives, dont des images et des affiches de films d'époque, des clichés personnels de Tom, des croquis et des photographies de référence de l'artiste.

12/2022

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Le fleuve des fleuves

C'est le Niger. Il partage l'Afrique de l'Ouest en deux parties et le Mali en deux mondes. D'un côté des miséreux faméliques, de l'autre des bourgeois maliens, libanais ou expatriés, riches et repus. Des mystiques illuminés et des trafiquants pouilleux. Des saints hommes et des faux prophètes. Des aventuriers magnifiques et des gueux. Vingt ans après l'indépendance et vingt ans avant la guerre qui a réinstallé le Mali dans la misère durable, une entreprise se crée et essaye d'apporter sa pierre à l'édification d'un monde moins glauque. Des barrages, des routes, des bâtiments, des rencontres étonnantes ou douloureuses. L'apprentissage du système endémique de corruption massive de l'Afrique. "Les zonards arrivaient de leurs banlieues dans d'authentiques Peugeot 404 ou 504 break ou pick up et ils s'installaient dans cet étrange caravansérail. Quand la pression de la bière sur leur vessie devenait trop forte, ils allaient lancequiner sur les murs de la concession, puis à deux, trois ou plus, s'abritaient sous une couverture miteuse pour un coït animal. Gao, vingt ans après Woodstock, c'était piss and love". "De Sévaré à Gao, les paysages sont d'une beauté hallucinante. La piste s'étire vers le nord-est dans un décor de western, parsemé de canyons et de pitons rocheux. Une paix voluptueuse transpire de cet environnement détritique, occupé par des bergers peuls et touaregs veillant sur d'immenses troupeaux de dromadaires, de moutons, de boeufs et de chèvres".

07/2020

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Histoire des religions

Fraterniser

Fraterniser ou l'art de vivre ensemble : La différence ? "C'est souvent ce que j'ai de plus beau à partager avec mon vis-à-vis quel qu'il soit : Fraterniser est dès lors une découverte et de lui et de moi ! Un bonheur, donc, une ouverture extraordinaire dans un monde qui risque de se fracturer, de se fermer et de se clôturer en face de l'autre, et de se construire dans la tristesse. Et si cela arrivait, il faudrait alors effacer le mot "Fraternité" de notre idéal citoyen, du fronton de nos bâtiments publics, ce qui n'est absolument pas envisageable. Et si c'était le cas, rien ne pourrait l'arracher de notre coeur. Fraterniser est une démarche essentielle à notre humanité." Claude Rault, évêque émérite du Sahara, ayant vécu 4o ans en Algérie. Elles/ils bâtissent une fraternité universelle et citoyenne : Leur oeuvre déborde les frontières de leurs communautés et la sphère de leurs religions établies ! Ouverts sur leur époque en fidélité à l'essentiel de leurs messages, ils sont pour un humanisme intégral. Leur règle d'or "l'amour ne connaît pas de frontières". Nullement utopistes, ils s'ancrent dans une réalité qu'ils essaient de transformer grâce à une expérience intime du divin. Personnelle est leur expérience et mise en partage en vue de produire le plus beau des fruits : la fraternité. Oui, fraterniser avec toute personne qui cherche un sens à sa vie, que ce sens soit relié au divin ou qu'il se réfère exclusivement à l'humain. Khaled Roumo, auteur et poète.

11/2021

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Eglises Médiévales des Alpes-Maritimes

Savamment évoqué par Jacques Thirion dans son ouvrage Alpes romanes paru il y a quarante ans, et réexaminé depuis lors d'études monographiques ou à l'occasion du congrès de la Société française d'archéologie en 2010, le patrimoine religieux médiéval méritait que l'on aille plus loin, en posant sur lui un regard nouveau. Pour cette publication, il ne fut pas chose facile de déterminer les édifices qui allaient être évoqués. Chaque bâtiment, chaque ruine avait son sens et son histoire. Des choix ont été effectués cependant : certains édifices s'imposaient, d'autres ont été retenus pour la forte empreinte médiévale qu'ils pouvaient encore porter. En ouverture de l'ouvrage, une présentation générale des monuments chrétiens de l'Antiquité tardive et du Haut Moyen Age a paru nécessaire, tant le semis de lieux de culte, qui s'est mis en place par strates successives du ve au xe siècle, a influé sur la construction du paysage monumental roman. Ce tableau d'une christianisation qui irrigue largement le territoire et qui se poursuit, malgré l'instabilité politique, avec la période carolingienne, nous conduit au début du xie siècle, lorsque s'amorce, grâce à l'action de certains acteurs, évêques, ordres monastiques, seigneurs, un vaste mouvement de construction qualifié d' "architecture romane" . Ainsi le premier âge roman apparaît-il comme un temps de réorganisation où des forces structurantes sont à l'oeuvre, notamment celle du clergé régulier. Cette vague de construction fait naître des édifices qui se distinguent selon leur plan, la présence d'une crypte, la qualité technique et esthétique de l'appareil, son décor et parfois sa polychromie. Simplicité et austérité sont ensuite les maîtres-mots du second âge roman dont les chantiers se prolongent, bien plus qu'ailleurs, jusque dans la seconde moitié du xiiie siècle. Toute son élégance tient au talent des artisans et à leur maîtrise de l'outillage pour produire des parements homogènes et harmonieux, caractéristiques de cette période. C'est dans cet art maîtrisé de la taille que s'inscrivent les constructions de Valbonne ou de Grasse. Le corpus démontre également les liens qui s'établissent avec des formules architecturales adoptées dans le nord de l'Italie, le Languedoc et au-delà, la Catalogne. Une fois le cadre posé, les auteurs se sont attachés à reprendre, pour chaque édifice, l'examen des sources historiques et à fonder leurs nouvelles interprétations sur des observations de terrain. Chaque monographie évoque les sources écrites, réalise une description archéologique du bâtiment, en souligne les évolutions afin d'en proposer, in fine, la datation. Dans de nombreux dossiers, les connaissances ont été affinées par de nouvelles analyses ; la chapelle Saint-Sauveur sur l'île Saint-Honorat est ainsi mieux comprise grâce aux fouilles menées par Yann Codou, l'église Saint-Gervais de Sospel ou l'église Saint-Véran d'Ascros sont redécouvertes à la faveur des analyses de Catherine Poteur, la cathédrale de Vence s'impose comme un modèle dans les chantiers innovants du premier âge roman. L'ouvrage renouvelle les connaissances scientifiques sur cette architecture dont on conserve des exemples exceptionnels et qui font des Alpes-Maritimes un haut lieu des origines de l'art roman.

01/2021

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Première guerre mondiale

Années de sang et de larmes à Blanquefort

Véritable travail de mémoire, ce livre s'efforce de restituer, dans le contexte chaotique de l'époque, la vie des habitants de la commune de Blanquefort (33), village de l'entrée du Médoc. Destiné à un large public, en particulier aux jeunes générations, c'est un éclairage supplémentaire sur une histoire locale oubliée ou inconnue. Qui se rappelle que Blanquefort a abrité, le temps du séjour du gouvernement français à Bordeaux en 1914, un hôpital russe dans le château Dulamon ? Qui connaît le destin de cet hospice, dont l'ouverture a été retardée de 5 ans pour laisser les bâtiments à la Croix-Rouge qui y a installé l'hôpital auxiliaire appelé Saint-Michel, ouvert de 1914 à 1918 ? Qui a entendu parler du centre de rééducation professionnelle du Béchon, en 1917, ouvrant ses portes aux soldats mutilés qui voulaient retravailler dans le milieu agricole ? Qui se souvient des terres réquisitionnées en 1918, dans la zone industrielle actuelle, pour y créer un aérodrome et entreposer les avions fabriqués à Bordeaux, avant leur départ sur les lieux de bataille ? Qui sait que la guerre ne s'est pas finie le 11 novembre 1918 ? Ce travail de mémoire a pour objectif de se souvenir des hommes blanquefortais mobilisés, soldats morts pour la France, mais aussi les oubliés de l'histoire que sont les blessés, les mutilés, les prisonniers de guerre, les médaillés, les disparus, les traumatisés avec toutes les conséquences pour leur famille et les orphelins qui deviendront pupilles de la Nation. Enrichi par une riche iconographie et appuyé sur de nombreux documents d'archives publiques ou privées soigneusement exploités, cet ouvrage restitue une partie de la vie de la commune de Blanquefort, le tout resitué dans le contexte national et international. Nous avons partagé nos découvertes, avec vous.

10/2019

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Contes et nouvelles

PROJET ÉLIMINATION

QUAND LA LIGNE MAGINOT REPREND DU SERVICE ... Dans les années quatre-vingt, l'ouverture vers une Europe unie a fait tomber les frontières de l'Est. L'armée de terre n'avait plus de réelle raison d'être, les effectifs ont été réduits. Les bâtiments des différentes places fortes, notamment ceux de la ligne Maginot, ont été abandonnés par les militaires : certains vendus à des fondations privées, d'autres réhabilités grâce à des associations de bénévoles désireux de préserver ce patrimoine pour faire vivre leur région mais aussi par "devoir de mémoire" , simplement pour ne pas oublier... A cette époque, les gouvernements avaient déjà orienté leurs recherches sur les capacités des êtres surdoués ou ayant des dons dits surnaturels. Ils les étudiaient, encore et toujours, sous toutes les coutures. Et chaque pays rêvait de créer son propre réservoir de petits génies, voyants, télépathes et autres phénomènes quasi "extra-terrestres"... L'état était resté propriétaire de quelques sites militaires comme l'ouvrage du Hackenberg, un fort situé au coeur de la Moselle des trois frontières près de la petite commune de Veckring. Construit dès 1930 sur un promontoire naturel, il doit son nom à la colline boisée sous laquelle quelques 1800 ouvriers creusèrent près de 10 kilomètres de galeries et construisirent 19 blocs de combats pendant six longues années. Cet ouvrage, le plus grand des forts de la ligne Maginot, rénové en surface pour le plus grand plaisir des touristes, fut transformé en profondeur dans des buts top-secrets. Chut ! Pas un mot de plus ! Plongez-vous dans ce thriller ahurissant à la suite de l'auteur dans ces profondeurs inquiétantes que l'on croyait désertes. Claustrophobes, s'abstenir !

06/2009

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Architecture

Avoriaz

Le choc provoqué par l'audace des premières réalisations d'Avoriaz, imaginée tel un îlot suspendu au-dessus d'une falaise, est énorme. Là, des bâtiments libres et agiles dialoguent avec le paysage, semblables à des corps habitant la montagne et se jouant de ses contraintes. Son rapport intime avec la montagne et sa topographie font le génie du lieu : Avoriaz puise dans l'architecture vernaculaire et dans un mimétisme des falaises rocheuses alentour. Ici, la neige est un matériau de l'architecture, un élément de la relation au paysage. Dés son ouverture en 1967, le lieu est plébiscité par les visiteurs, couru par les people, couvert par les médias. Saluée, adulée, fréquentée, Avoriaz connaît un succès éclatant, car elle concrétise une utopie : celle d'un domaine skiable extraordinaire, d'une station de sports d'hiver "zéro voiture", d'une Métropolis des Alpes futuriste... Façonnée sur plus de quarante ans par l'architecte Jacques Labro et ses complices, Jean-Jacques Orzoni et Jean-Marc Roques d'abord puis Simon Cloutier, elle prouve que créativité et opération immobilière ne sont pas incompatibles. Nombreux sont ceux qui considèrent qu'"Avoriaz apparait comme un tournant dans la production architecturale française : une oeuvre charnière". La singularité d'Avoriaz est d'être à la fois inclassable et parfaitement située dans le débat architectural du XXe siècle : en rupture avec la pratique dominante de l'époque, elle aspire à retrouver une proximité avec les habitants et une expression onirique qui suscite une familiarité et un sentiment de bien-être. A Avoriaz, labellisée "patrimoine du XX. siècle" depuis 2003, l'architecture n'est pas le but mais le moyen d'un séjour ludique en harmonie avec la nature montagnarde. C'est ce qui fait aujourd'hui encore sa force.

09/2023

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Monographies

Lee Ufan Arles

Créé par Lee Ufan, ce centre d'exposition, ouvert en avril 2022, est un musée présentant des travaux emblématiques autant que récents de l'artiste coréen dans un bâtiment historique de la ville d'Arles, l'hôtel Vernon. Depuis 2017, Lee Ufan, ami proche de l'architecte Tadao Ando, échange avec lui pour transformer le lieu en un écrin artistique épuré en harmonie avec l'architecture plurielle de l'hôtel Vernon. Les oeuvres de Lee Ufan, peintre, sculpteur, poète et philosophe, agissent comme des révélateurs. Elles attirent l'attention sur les matériaux, sur le vide ou bien sur la distance entre deux éléments, sur les reflets et les ombres : tout ce que nous n'avions pas forcément vu au premier regard, et qui pourtant participe de l'oeuvre d'art. La collection conservée au centre Lee Ufan Arles, combinant des scuptures autant que des peintures et des dessins, témoigne d'un travail à la croisée de trois cultures (la Corée où il est né, le Japon où il a étudié et ou il vit, et la France où il vit également le reste de l'année), se voulant universel. Ses sculptures sont le résultat de rencontres, entre des matériaux naturel (pierres, lin, etc.), industriel (plaques d'acier, verre, etc.) et un espace ; elles amènent à méditer sur la relation entre l'homme et la nature. Ses peintures, travaillées par séries sur plusieurs décennies parfois, sont aussi le support de réflexions sur le temps, le geste, la relation entre le plein et le vide. L'expression personnelle s'est effacée dans une quête d'infini régulièrement renouvelée. L'ouvrage, première publication sur la collection depuis l'ouverture du musée, donne à voir un choix d'oeuvres emblématiques du travail de Lee Ufan. Construite comme un cheminement dans l'espace, de salle en salle, cette publication souhaite rendre hommage à un espace et à une scénographie pensé par Lee Ufan lui-même.

08/2024

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Faire recherche en voisinant

En octobre 2019, l'axe de recherche Territoires en expérience(s) dont j'ai pris l'initiative au sein du laboratoire Experice (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis) s'installe sur le Campus Condorcet, à La Plaine Saint-Denis (Aubervilliers & Saint-Denis), dans la salle 2.153 du Bâtiment recherche Nord. Je rejoins ce campus consacré aux sciences humaines et sociales alors qu'il vient d'ouvrir ses portes, à la fin de l'été. Le campus est encore vide, le territoire pour partie en chantier. En tant que nouvel arrivant dans ce quartier de La Plaine Saint-Denis, je décide d'aller à la rencontre des voisines du Campus. Au fil des semaines, je vais voisiner à La Plaine, y rencontrer des habitantes et des travailleur-euses, y découvrir des lieux et, finalement, y vivre un petit dispositif "Faire recherche en voisinant". Ce dispositif a été défait par les longues semaines de grève dans les transports publics fin 2019/début 2020 et par les confinements Covid de l'année 2020. J'ai relancé mes voisinages à La Plaine en janvier 2021. Chacun a donné lieu à l'écriture d'une courte chronique, mise en ligne sur un blog dédié : https : //www.fabriquesdesociotogie.net/LaPlaine/ Ce livre reprend l'ensemble de ces chroniques. Dans un premier texte "Enquête de territoires", daté d'août 2019, je questionne l'ouverture de ce campus et je relate le cheminement qui me conduit, aujourd'hui, à y travailler. S'ensuivent douze chroniques où j'évoque ma vie de résident du campus, ma découverte du quartier et, surtout, les rencontres que j'ai eu le plaisir d'y faire. Au moment où s'ouvrait ce campus de recherche, j'ai aimé fréquenter les autres mondes du travail de La Plaine Saint-Denis : l'ancienne Plaine ouvrière et industrielle dont il subsiste, en 2021, un "îlot" au pied du Campus Condorcet (rue des Fillettes), lui aussi voué à disparaître, et l'"autre" Plaine, celle des économies populaires (mécanique de rue, tri de métaux, cambuse) qui résistent dans les interstices de ce territoire désormais complètement tertiarisé, et soumis à la pression spéculative du Grand Paris.

11/2021

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XVIIe siècle

Duguay-Trouin

René Trouin est né à Saint-Malo le 10 juin 1673. Dès l'ouverture du conflit de 1689, sa mère, devenue veuve, engage la maison Trouin dans les opérations de course et autorise René à embarquer comme volontaire : il fait montre d'un tel talent qu'il reçoit bientôt son premier commandement. Ayant armé une frégate du roi prêtée à un particulier, Luc II, son aîné, comprend tout l'intérêt de ce nouveau mode d'"armement mixte". Dorénavant, leurs destins sont indissociables : à Luc II d'obtenir le prêt de vaisseaux du roi et de trouver les financements nécessaires ; à René de les armer à Brest et de les commander à la mer. Maintenant connu sous le nom de Duguay-Trouin, il va se couvrir de gloire. Dès le début de la guerre de Succession d'Espagne, les Trouin obtiennent le prêt, puis la construction à Brest de bâtiments puissants avec lesquels Duguay-Trouin mène de brillantes campagnes face aux coalisés ; la prise de Rio de Janeiro est à la fois le point d'orgue et le chant du cygne de leur collaboration. Ces succès ne sont ni sans douleur - ses deux jeunes frères sont successivement tués sous ses ordres -, ni toujours à la hauteur des sacrifices financiers consentis par ses armateurs ; cependant Louis XIV les reconnaît, qui anoblit les deux frères en même temps et élève Duguay-Trouin au rang de chef d'escadre. Louis XV le fera commandeur de Saint-Louis et lieutenant général. Après une vie tout entière consacrée à la mer et à son roi, Duguay-Trouin meurt à Paris le 27 septembre 1736. Luc II le suit dans la tombe un an plus tard ; il avait été reçu chevalier de Saint-Louis par grâce spéciale de Louis XV, pour la part qu'il avait prise dans les succès de son frère. La découverte de documents d'archives inexploités permet d'apporter un nouvel éclairage sur la vie et la carrière de Duguay-Trouin, armateur malouin et corsaire brestois.

11/2012

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Béton armé

Les BFUP : bétons fibrés à ultra-hautes performances

Ce guide de conception et de réalisation de systèmes constructifs en BFUP repose essentiellement sur l'analyse de projets réalisés par l'auteur en partenariat avec des architectes, des entreprises et des industries. En vue de diffuser le savoir-faire associé à ce nouveau matériau, il contient notamment les éléments d'une méthode permettant d'associer à la forme produite son analyse et sa mise en oeuvre. "Les BFUP constituent l'une des inventions majeures de la fin du XXe siècle dans le domaine de laconstruction. Depuis près de vingt-cinq ans ils ont permis la réalisation d'ouvrages restés longtempsimpensables ou irréalisables. Trois "ingrédients" indispensables caractérisent la recette de ce succès : - l'amélioration de la résistance et de la compacité des matériaux cimentaires - la réduction des défauts induits par les granulats naturels - l'incorporation de fibres conférant au matériau une capacité résistante post-fissuration et, donc, un comportement pseudo-ductile. En matière de propriétés constructives, le résultat se traduit principalement par un saut de gamme décisif dans la résistance en compression et les propriétés de durabilité, et par la possibilité de se dispenser le plus souvent du ferraillage secondaire traditionnel, donnant au concepteur la liberté de nouvelles formes : résilles, plaques minces nervurées ou encore coques minces uniquement précontraintes. La communauté française a été pionnière dans la compréhension du potentiel des BFUP, dans la mise au point de solutions industrielles variées comme dans l'élaboration d'un référentiel s'appuyant sur plusieurs programmes de R&D collaboratifs. Des applications décisives ont accompagné son élaboration : poutres précontraintes de l'aéroréfrigérant de Cattenom, ponts routiers de Bourg-lès-Valence, auvent de la barrière de péage de Millau, résilles, poteaux et passerelles du MuCEM, rénovation du stade Jean Bouin, Anneau de la Mémoire à Notre-Dame-de-Lorette, etc. En dehors d'applications "techniques" remarquables, les BFUP sont très souvent prescrits pour les bâtiments et grands équipements publics dans le cadre d'une volonté esthétique et architecturale (couvertures, auvents, éléments de façade). Leur usage en réparation ou rénovation est également reconnu (pont sur l'Huisne au Mans, viaducs de Chillon, pont de Thouaré-sur-Loire). C'est dans ce contexte que l'ouvrage de Jean-Marc Weill prend tout son sens. Ouvrage pédagogique pour l'ingénieur-concepteur, il aide à lire les normes traitant des BFUP dans une perspective qui dépasse leur strict domaine d'application. Destiné prioritairement à des architectes et des ingénieurs d'études, il intègre les principales caractéristiques du matériau en matière de composition, de comportement à l'état frais et de mise en oeuvre. Nourri de la riche expérience de son auteur en matière de réalisations en BFUP, il met l'accent sur la révolution conceptuelle à laquelle l'ingénieur et l'architecte sont appelés, qui conditionne l'usage réussi des BFUP". François Toutlemonde (extraits de la préface)

03/2021