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Jean d'Ormesson

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Littérature française

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas, que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires ». Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.

01/2016

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Littérature française

Guide des égarés

C'est à la question : "Qu'est-ce que je fais là ?" que s'efforce de répondre ce manuel de poche qui n'a pas d'autre ambition que de décrire avec audace, avec naïveté, avec gaieté ce monde peu vraisemblable où nous avons été jetés malgré nous et de fournir vaille que vaille quelques brèves indications sur les moyens d'en tirer à la fois un peu de plaisir et, s'il se peut, de hauteur.

10/2016

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Littérature française

Ces moments de bonheur, ces midis d'incendie

Plus qu'aucun autre, ce nouveau livre de Jean d'Ormesson embrasse tout son univers romanesque et intellectuel. Mêlant œuvres de fiction, chroniques, dialogues et discours, il traverse tous les domaines de son imaginaire et de sa pensée. Il témoigne aussi de ses passions, admirations et engagements qui ont fait de lui, depuis plus d'un demi-siècle, un écrivain de premier plan, apprécié par d'innombrables lecteurs pour sa virtuosité littéraire et sa liberté d'esprit. Entre romans et confessions, Qu'ai-je donc fait, La Création du monde et Une fête en larmes, tous trois publiés chez Robert Laffont entre 2005 et 2008, gravitent autour des thèmes qui lui sont chers et qu'il n'a cessé d'explorer et d'approfondir. Les charmes et les enivrantes beautés du monde, les fêtes de l'amour et du soleil, entre rires et larmes, entre volupté et mélancolie. Les origines de l'univers, les mystères vertigineux de l'espace et du temps, la fascinante et inépuisable odyssée de la connaissance et du savoir. Dans Odeur du temps et Saveur du temps, parus aux éditions Héloise d'Ormesson en 2007 et 2009, Jean d'Ormesson proclame avec la vivacité, le sens de l'émerveillement et la jubilation qu'on lui connaît, son amour de la littérature, de l'art et de la vie. Il évoque ses voyages, célèbre avec tendresse et ferveur ses auteurs favoris et amis les plus intimes, tout en répliquant avec humour et malice à ses meilleurs « ennemis » tels que Bernard Frank. Il mélange les genres, de la politique à la science et à la philosophie, comme autant de périples enchanteurs qui le conduisent de Plutarque à Soljenitsyne, d'Arsène Lupin à Édith Piaf, de Paul Morand à Jorge Amado, sans jamais l'éloigner de ses rivages de prédilection, ceux de la Méditerranée, de l'Inde ou du Brésil.  Ce volume « Bouquins » rassemble aussi les trois grands discours d'académie prononcés par Jean d'Ormesson en hommage à Marguerite Yourcenar, Michel Mohrt et Simone Veil, textes dans lesquels s'expriment les valeurs qu'il a toujours défendues, les combats qui ont été les siens, comme son art et son goût de l'amitié. On retrouvera ici l'un de ses livres les plus attachants et les moins connus, Tant que vous penserez à moi (Grasset, 1992), issu de ses entretiens avec Emmanuel Berl dont il fut le visiteur et l'interlocuteur assidu. « L´image même de l'intelligence », écrit-il en saluant cet aîné secret et prestigieux, « mélancolique et gai », avec qui il ne manquait pas de similitudes.

08/2016

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Littérature française

La Création du monde

Quatre amis passent huit jours de vacances dans une île de Méditerranée. L'un d'entre eux a apporté un manuscrit envoyé par un certain Simon Laquedem. Sa lecture provoque dans leur groupe des réactions contradictoires. Un ange annonce à Simon qu'il est le nouvel Abraham, le nouveau Moïse, le nouveau Mahomet et que Dieu insiste pour lui parler. Dieu lui apparaît et lui raconte avec simplicité et clarté, parfois avec gaieté, les origines de l'univers, le big-bang, l'espace et le temps, l'eau, l'air, la lumière, la vie si tragiquement passagère des hommes, leur pensée et leur histoire, les dramaturgies du savoir, de l'ambition, de l'amour et du sexe. Entre Bible et bande dessinée, entre texte sacré et canular, cette odyssée allègre de l'esprit universel remplacera avantageusement toutes les bibliothèques imaginaires et réelles.

10/2006

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Littérature française (poches)

Le rapport Gabriel

Ce n'était pas la première fois que les hommes mettaient Dieu hors de lui. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existence. Il finissait par se demander s'il avait bien fait de les tirer du néant. La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la Terre cessait de tourner, si le temps s'arrêtait. Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes. Gabriel, une nouvelle fois, descendit sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Éternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom.

02/2001

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Littérature française (poches)

Chroniques du temps qui passe. Odeur du temps ; Saveur du temps

A la manière d'un cabinet de curiosités, Jean d'Ormesson a puisé parmi les milliers de chroniques écrites depuis 1948 pour Le Figaro, Le Figaro Magazine, L'Obs ou Arts afin de nous livrer ses billets d'humeur, coups de coeur ou de griffe, réflexions sur le monde ou lectures éclairées. Avec une jubilation communicative, il y proclame son amour des belles lettres, de l'art et de la culture. Il y parle de ses voyages, réels ou imaginaires, de ses rencontres, de ses héros. Portrait de notre société, éloge des géants, photographie de l'instant ou écho plus lointain, ces chroniques continuent à nous enchanter par leur fraîcheur, leur actualité, et l'émerveillement sans cesse renouvelé de leur auteur.

11/2018

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Littérature française

C'est l'amour que nous aimons

Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des soeurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980. Un ensemble très cohérent dans l’oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes. Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ». Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages. À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve. Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle. Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».

03/2012

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Littérature française

MON DERNIER REVE SERA POUR VOUS. Une biographie sentimentale de Chateaubriand

Entre la Révolution française et la révolution de 1848, la France connaît la période la plus agitée de son Histoire. A chaque instant, François-René de Chateaubriand tient sa place et joue son rôle ; l'époque sert de décor à la carrière d'un des plus grands auteurs français. Académicien, ambassadeur, pair de France, ministre et restaurateur de la religion catholique, il est couvert d'honneurs. Il est aussi couvert de femmes. La liste est longue et célèbre. Ce petit Breton, cet immense écrivain est un séducteur irrésistible. Il voit se lever autour de lui, à chacun de ses pas, des bataillons d'admiratrices en fleurs, armées et casquées pour les combats de l'amour. Les " Madames ", comme les appelait sa femme légitime, riaient, pardonnaient, pleuraient, mouraient ou devenaient folles. A travers leurs aventures, c'est un pan de notre histoire qui apparaît, illuminé par la présence d'un des grands génies de la littérature universelle, adulé, critiqué, haï, adoré, qui fit dire à des milliers de jeunes gens après Victor Hugo : " Etre Chateaubriand ou rien ". Jean d'Ormesson le fait revivre ici dans la bousculade de ses maîtresses et de l'histoire avec infiniment d'humour, d'intelligence et de subtilité.

07/1998

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Histoire littéraire

Une autre histoire de la littérature française. Tome 1

J'aime les livres. Tout ce qui touche la littérature - ses acteurs, ses héros, ses partisans, ses adversaires, ses querelles, ses passions - me fait battre le coeur. Le triomphe du Cid m'enchante. La " petite société " autour de Chateaubriand et de cette raseuse de Mme de Staël m'amuse à la folie. La mort de Lucien de Rubempré me consterne comme elle a consterné Wilde ou le baron de Charlus. Et, j'aime mieux le dire tout de suite, Proust me fait beaucoup rire. En un temps où les livres sont contestés et menacés par la montée de quelque chose d'obscur qui ressemble à la barbarie, cette histoire de la littérature n'a d'autre ambition que d'inviter le lecteur à en savoir un peu plus sur les oeuvres passées ici en revue. Si elle donne à quelques jeunes gens d'aujourd'hui l'envie d'ouvrir un roman de Stendhal ou de Queneau ou de découvrir un poème d'Aragon, l'auteur aura atteint son but. Il aura largement été payé de son temps et de sa peine qui fut aussi un plaisir.

06/2021

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Histoire littéraire

Une autre histoire de la littérature française. Tome 2

"Loin de signifier un second choix, ce second volume révèle des trésors encore cachés. La méthode suivie dans ce deuxième volume est la même que dans le premier : présenter en quelques mots l'écrivain et son oeuvre ; tâcher de leur rendre, sous la rouille, leur jeunesse et leur nouveauté. Cette histoire menée au pas de charge et pleine d'impertinence constitue une magnifique introduction à l'un des chefs-d'oeuvre les plus accomplis de l'esprit des hommes depuis son éclosion : la littérature française." J. d'O.

06/2021

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Littérature française

Tous les hommes en sont fous

Jean D'Ormesson a écrit des romans tels que La gloire de l'Empire, Au plaisir de Dieu ; des essais, Au revoir et merci ; une biographie de Chateaubriand, Mon dernier rêve sera pour vous.

03/1995

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Littérature française

Un Hosanna sans fin

"Autant que toute mort, et peut-être plus encore, toute naissance est une énigme." Détective métaphysique, Jean d'Ormesson apporte, avec Un hosanna sans fin, la dernière pierre à sa trilogie — Comme un chant d'espérance, Guide des égarés — et tente de trouver la réponse à l'inépuisable question : "Que fais-je donc là ? " A travers ce livre-testament, il poursuit avec gaieté la clé de ce mystère, et nous invite à rêver, à espérer, à croire.

11/2018

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Littérature française (poches)

Histoire du Juif errant

A Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter, le soir, un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent, à travers l'espace et le temps, dans un tourbillon d'aventures où passent à toute allure, sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l'invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et Les Mille et Une Nuits, toutes les passions du monde et aussi ses misères. L'homme à l'imperméable, qui raconte, avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l'immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d'eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d'éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d'Arsène Lupin, il incarne l'histoire des hommes, nécessaire et inutile, depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.

01/1992

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Autres collections (9 à 12 ans

L'enfant qui attendait un train

" Il était une fois, quelque part dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres... "

11/2023

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Littérature française

Dieu, sa vie, son oeuvre

Il y a beaucoup de façons de lire ce livre. Il peut apparaître, successivement et au choix, comme un aperçu de la carrière de Chateaubriand, comme une étude sur Hortense Allart, comme une contribution à la vie et à l'oeuvre de Julien Pontarlier. Comme un roman d'aventures, comme un roman policier, comme un roman d'espionnage. Comme une sorte de poème en prose sur les problèmes les plus généraux. Comme une histoire d'amour. Comme une quête des origines, comme une introduction à l'eschatologie. Comme plusieurs autres ouvrages encore et, en fait, comme presque tous, ou plutôt comme tous, que la seule idée de Dieu suffit d'ailleurs largement à couvrir et à justifier. À plusieurs égards et à l'extrême rigueur, comme une autobiographie, non seulement de l'auteur, ce qui est assez courant, mais chose plus rare, du lecteur. Enfin, pour ceux qui, sous un prétexte ou un autre, ne pourraient - ou ne voudraient - pas lire ce livre sur "Dieu, sa vie, son oeuvre", le spectacle de la nature, la vie quotidienne, l'histoire le remplaceraient sans trop de peine.

01/1981

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Littérature française (poches)

Du côté de chez Jean

Chez Jean d'Ormesson, l'auteur du célèbre Au plaisir de Dieu, l'autobiographie est tantôt une œuvre d'imagination, tantôt, comme Du côté de chez Jean, un exercice d'ironie et de finesse. En parlant de lui-même, l'auteur nous parle de nous, d'une plume légère. Son bonheur d'écrire réconfortera plus d'un lecteur. Il vous réconcilie avec la vie.

11/1978

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Littérature française

La gloire de l'Empire

Un fabuleux Empire s'est constitué autour de la Ville ; ce port grouillant de monde, d'une remarquable prospérité, a laissé le souvenir d'une grande civilisation. Deux familles rivales, les Porphyre et les Venosta, y ont détenu le pouvoir l'une après l'autre et ont, chacune à leur tour, cherché à agrandir leur territoire. Ainsi ont-elles été amenées à lutter contre les Barbares, dont certains étaient des mercenaires chargés d'assurer l'ordre à l'intérieur de la Ville. L'un d'eux, brillant stratège et grand aventurier, le capitaine Arsaphe, s'empare du pouvoir par amour d'une princesse. Son règne ouvre une période de grand désordre qui dure cent cinquante ans. A son tour, le prince Basile, habile à tisser des intrigues, va essayer par de subtiles manœuvres diplomatiques de conclure des alliances dans le monde entier. Le règne d'Alexis marque la formation véritable de l'Empire. Fils des amours de la blonde Hélène, lointain descendant des Porphyre, né dans la grande forêt du Nord, Alexis a vécu une jeunesse mouvementée : escorté par un philosophe il voyage autour du monde, se plonge dans les plaisirs dissolus les plus variés à Alexandrie, connaît un amour tragique pour une vestale avant de disparaître pendant douze ans et s'adonner à la méditation dans les déserts d'Arabie. Au cours de ses pérégrinations il s'est initié au culte du soleil, au taoïsme, au bouddhisme. Homme d'action, il reste marqué par la philosophie et sera éternellement déchiré entre ces deux tendances. Alexis revient dans l'Empire démantelé par les Barbares. Grâce à la conspiration d'Isidore il prend le pouvoir, se fait sacrer empereur, épouse une courtisane, la prestigieuse Théodora. Il affronte les hordes barbares et leur livre un nombre de batailles considérable. Toute sa politique consiste à les vaincre au combat et à les rallier à sa cause par la diplomatie pour les lancer à la conquête du monde. Ainsi se constitue le plus grand empire de l'histoire. Son oeuvre achevée, Alexis abandonne le trône pour devenir un homme et apprendre à mourir. En écrivant la chronique de cet empire imaginaire où toutes les passions humaines, les batailles, les violences se sont donné libre cours, Jean d'Ormesson a retrouve le ton des grands historiens classiques du XIXe siècle. Mais surtout il a créé une grande aventure romanesque, pleine de bruit et de fureur, d'amour et de poésie.

12/2002

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Littérature française (poches)

La douane de mer

L'auteur meurt à la première ligne. Au moment où il survole, avec un sentiment de mélancolie dû à sa situation, la Douane de mer à Venise, il tombe sur un esprit venu d'Urql, dans une lointaine galaxie, pour étudier l'univers. L'esprit surgi d'ailleurs s'appelle A. Il considère avec stupeur une planète dont il ne sait rien et qu'il a du mal à comprendre. Le défunt s'appelle O. Avant de quitter à jamais pour une destination inconnue les bonheurs et les plaisirs de notre vallée de larmes, O va présenter le monde à son nouvel ami. Trois jours durant, à l'usage des gens d'Urql qui ont le malheur d'ignorer que nous sommes le centre de tout, A et O, aile contre aile, parcourent l'espace et le temps et rédigent un rapport sur la Terre et les hommes.

12/1995

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Critique littéraire

"Mon dernier rêve sera pour vous". Une biographie sentimentale de Chateaubriand

La gloire plaît aux femmes et les fascine comme le pouvoir. Chateaubriand - sans doute le plus grand écrivain français - lia plus que personne sa vie sentimentale à sa vie politique et littéraire. L'indifférence et la passion qui flottaient autour de lui faisaient se lever sur ses pas des bataillons de jeunes femmes, armées et casquées pour les combats de l'amour. A chacune il fut tenté de murmurer Mon dernier rêve sera pour vous. A une seule, avant sa mort, il dira ces quelques mots qui unissent aux yeux de l'histoire deux destins d'exception.La première biographie de jean d'Ormesson : le portrait d'un séducteur par un écrivain - et peut-être aussi l'inverse.Ce gros livre tient du mémoire, du feuilleton, de la chronique historique la plus sérieuse et du roman le plus brillant.Annie Coppermann, Les Échos

05/2010

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Critique littéraire

Saveur du temps. Chroniques du temps qui passe

" La culture n'est ni un exercice d'archives, ni une affectation de sérieux, ni une invitation à suivre des sentiers fléchés d'avance, avec obligation de rire là et d'admirer ici. C'est d'abord un plaisir. A chacun de le prendre où il veut ". A la manière d'un cabinet de curiosités, Saveur du temps rassemble des chroniques qui s'étendent de 1948 à aujourd'hui. Coups de coeur ou de griffes, panégyriques et traits d'humeur : c'est, avec ici ou là un rien d'inquiétude, un livre de ravissement et d'admiration. Portrait de notre société, éloge des géants (de Plutarque à Soljenitsyne), mais aussi clin d'oeil affectueux au sempiternel héros de l'enfance, Arsène Lupin, ou à la renversante Édith Piaf, ces textes continuent, quarante, voire cinquante ans après leur première publication, de nous transporter tout à la fois hors du temps et au coeur de notre temps. Et de nous communiquer l'émerveillement de son auteur.

10/2010

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2 avec coffret pour l'intégrale

Coffret contenant le tome II, pouvant accueillir le tome I acquis par ailleurs

09/2018

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Littérature française

Jean qui grogne et Jean qui rit

L'amour, la gloire, l'argent, Montherlant, Sartre, Aragon, Mitterrand, la Toscane, Venise, le style... Ces chroniques publiées dans Le Figaro, Le Figaro magazine, Le Monde, Arts, Les Nouvelles littéraires, La Revue des deux Mondes... sont des instants de vie, des portraits, des attaques, des coups de coeur. Certaines vous étreignent un peu, d'autres sont la gaieté même. Jean d'Ormesson a regardé le monde, les hommes et les femmes qui nous entourent avec allégresse et liberté. "Prenez parti !" disait-il et trompez-vous sans trop de bassesse. Ceux qui ne défendent pas leurs amis sont ignobles. Ceux qui ne défendent que leurs amis sont aveugles. Il faut se débrouiller dans ce labyrinthe. C'est ce qu'on appelle l'honneur des hommes. A travers ces écrits se dessine le portrait d'un homme qui a traversé la vie et l'histoire avec autant d'intelligence que de liberté.

12/2017

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Littérature française

Qu'ai-je donc fait

Jean d'Ormesson se retourne sur sa vie avec sincérité et humour. Dans cet ouvrage, Jean d'Ormesson révèle sur lui et sur les siens des pans entiers d'existence qu'il a longtemps gommés. Sur les différents milieux auxquels il a appartenu, sur leur langage, sur leurs croyances et leurs modes de vie. Il jette avec précision et humour une lumière nouvelle. Il passe à quelques aveux et donne de lui-même une image différente... Et du monde où nous vivons, une vision ironique et enchantée.

09/2023

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Critique littéraire

Qu'ai-je donc fait

"Qu'ai-je donc fait? J'ai aimé l'eau, la lumière, le soleil, les matins d'été, les ports, la douceur du soir dans les collines et une foule de détails sans le moindre intérêt comme cet olivier très rond dont je me souviens encore dans la baie de Fethiye ou un escalier bleu et blanc flanqué de deux fontaines dans un village des Pouilles dont j'ai oublié le nom. Je ne regrette ni d'être venu ni de devoir repartir vers quelque chose d'inconnu dont personne, grâce à Dieu, n'a jamais pu rien savoir. J'ai trouvé la vie très belle et assez longue à mon goût. J'ai eu de la chance. Merci. J'ai commis des fautes et des erreurs. Pardon. Pensez à moi de temps en temps. Saluez le monde pour moi quand je ne serai plus là. C'est une drôle de machine à faire verser des larmes de sang et à rendre fou de bonheur. Je me retourne encore une fois sur ce temps perdu et gagné et je me dis, je me trompe peut-être, qu'il m'a donné comme ça, pour rien, avec beaucoup de grâce et de bonne volonté - ce qu'il y a eu de meilleur de toute éternité : la vie d'un homme parmi les autres. "

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Littérature française

Au plaisir de Dieu

En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s'éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d'une vieille famille française enfermée dans l'image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s'effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-Lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu'à nos jours, l'histoire du monde, du pays, du clan, de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s'est peu à peu effrité. Un mariage d'amour et d'argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L'histoire du XXè siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d'une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme. Le narrateur n'ignore pas qu'il est le dernier à connaître une forme de vie condamnée. Se jouant de la chronologie et de l'imagination, il brosse avec désinvolture et nostalgie, sur la vaste toile de fond du siècle, une galerie de portraits et de croquis où ne manquent ni l'émotion ni l'ironie. Tout le livre est empreint d'une mélancolie qui lui donne sa résonance et sa poésie. On passe d'un épisode dont l'humour rappelle celui de Proust à une page poignante et presque désespérée. C'est le " regret souriant " et c'est le charme du temps perdu et retrouvé dans le souvenir. C'est ici l'histoire d'une famille imaginaire brillamment repensée, avec une sorte, à la fois, de lassitude et d'allégresse. Le lecteur ne pourra s'empêcher de lui chercher des modèles. Mais au-delà des clés qu'on ne se fera pas faute de découvrir, c'est tout un pan de la société française que nous voyons s'écrouler sous nos yeux.

06/1974

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Littérature française

Souvenirs de Rose d'Ormesson. Autour de la table en pierre

Elle aurait dû naître mâle, assurer la lignée du comte Wladimir d'Ormesson, du coup on l'a surnommée "Zizi" ! Elle s'est vengée à sa façon de l'ironie du sort en menant une existence trépidante, amusante et bien remplie. Animée par la passion de la vie, pétrie de curiosité, Rose d'Ormesson aura traversé le xxe siècle comme une flèche. Outrepassant la condition habituelle des femmes de son milieu social, elle n'a cessé d'entreprendre. Elle raconte, à 93 ans, sa vie privilégiée, l'enfance au château, la fée électricité, sa jeunesse insouciante, le beau monde et les moeurs de toute une époque révolue, la guerre, ses combats, son travail, ses relations, ses missions à travers les ambassades du monde, ses proches, et bien sûr, la table en pierre d'Ormesson, témoin des secrets de famille... C'est tout un monde disparu qui resurgit, dans un récit haut en couleurs et plein de verve, drôle et attachant, qui se lit comme un roman.

05/2010

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Critique

Bulletin de la société paul claudel 2000 - 2, n 158 - wladimir d'ormesson, dans. WLADIMIR D'ORMESSON, DANS LA CARRIÈRE . JACQUES JULLIARD, DEUX OU TROIS CHOSE

Le Bulletin de la Société Paul Claudel existe depuis 1958 et paraît tous les quatre mois. Il publie des inédits et des études et rend fidèlement compte de l'actualité éditoriale et théâtrale claudélienne.

07/2023

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Littérature française

Jean-Jean

Jean-Jean, par Albert Brasseur et Frantz Jourdain,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Critique

Le duc et le comte. Conservation autour de Saint-Simon, de la gaîté, du pouvoir, de la mort et de la postérité

Un document rare et inédit. Deux écrivains de l'Académie français, Jean d'Ormesson et Marc Lambron, dialoguent sur les Mémoires posthumes du duc Saint-Simon, coup de tonnerre dans la littérature et l'histoire de France. C'est un dialogue aussi gai que cruel sur le style, le pouvoir, la mort et la postérité de Saint-Simon, de Chateaubriand à Proust, de Claudel à Céline. Jean d'Ormesson rend hommage à ses maîtres et fustiges ses contemporains. Mais s'il rencontrait Saint-Simon, " je me tiendrais à carreau ", dit-il... Il nous embarque ainsi dans une promenade littéraire pour mieux raconter Saint-Simon, et se raconte, en creux, lui-même. Saint-Simon chroniqueur vénéneux de la Cour de Louis XIV et des temps de la Régence ; Jean d'Ormesson loin d'être étranger au commerce des princes qui nous gouvernent. L'occasion d'un jeu d'entrelacs, d'entrechats et voltes littéraires, et, enfin, d'un accord paradoxal des époques : un dialogue trans-temporel du Comte d'Ormesson et du Duc Saint-Simon. On y découvre Jean d'Ormesson animé de tout son feu, qui nous transmet avec ferveur son amour indéfectible pour la littérature. Et Marc Lambron de nous livrer le requiem alerte d'une passion, l'illustration ultime d'un art national menacé. Celui de la conversation.

06/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Ma tragique ambassade. Vatican, mai-novembre 1940

C'est parce qu'il a besoin d'un homme à la loyauté totale, d'un fervent catholique et d'un connaisseur subtil et courageux des relations internationales que le président du Conseil Paul Reynaud fait appel dans l'urgence, en mai 1940, à Wladimir d'Ormesson (1888-1973), prestigieux éditorialiste du Figaro, pour représenter la France auprès du pape. Les armées sont déjà en pleine déroute, une partie du gouvernement réclame l'armistice et l'on s'attend d'un jour à l'autre à voir l'Italie entrer en guerre pour voler au secours de la victoire allemande. Le Saint-Siège, alors encore force morale considérable, va-t-il parvenir à retenir le bras de Mussolini ? Tout juste arrivé à Rome, le diplomate déploie tant auprès des cardinaux de la Curie que de Pie XII une énergie inlassable, mais il constate bien vite que la plupart des monsignori, s'ils s'inquiètent pour la France, n'ont aucune envie d'indisposer l'Italie en prenant publiquement position en sa faveur. Pire encore, dès le 12 juin, surlendemain de l'entrée en guerre de l'Italie, l'ambassade près le Saint-Siège doit fermer et se réfugier, avec quelques autres délégations alliées, à l'intérieur même de la cité du Vatican où elle vivra dans l'isolement et l'inconfort. L'épilogue de cette véritable tragédie grecque survient à l'automne, le 8 octobre, quand d'Ormesson se trouve limogé par Vichy au profit d'un ami de Pierre Laval, Léon Bérard, qui se montrera autrement complaisant que lui. Ecrit dans la clandestinité en 1942, ce témoignage d'une très grande force littéraire et riche d'informations nouvelles assorties de réflexions passionnantes sur Pie XII était inédit depuis plus de quatre-vingts ans. Il est capital pour comprendre mieux le drame de 1940, année de toutes les catastrophes.

11/2023