Georg Büchner

Quelles sont les frontières de la critique ? Elles sont éminemment subjectives, répondriez-vous à juste titre. Mais quoi qu'il en soit, il semble que Georg Diez les ait franchies allégrement. Journaliste pour Der Spiegel, le critique avait littéralement incendié Imperium de Christian Kracht. Mais ses propos n'ont été que moyennement appréciés par les intellectuels allemands, certains allant même jusqu'à le cataloguer « dénonciateur ».

Ce roman est une pépite : un plaisir d’histoire, un trésor de finesse et d’intelligence humaine. George veut de tout son cœur jouer le rôle de Charlotte l’araignée dans la pièce de l’école. George est passionné par ce rôle.

Suite aux événements récents, il nous est apparu important de vous partager des ressources et ouvrages qui corroborent #BlackLivesMatter. Impossible pour nous de trouver les mots justes afin de nous exprimer sur le sujet, nous partageons donc les ouvrages qui ont été importants pour nous et ont participé au commencement de notre déconstruction, déconstruction qui continue chaque jour et ne peut jamais vraiment s’achever.

« Trône de fer »George Raymond Richard Martin,

POLAR - Tout commence par la découverte du corps d'une jeune fille brûlée sur un bûcher, une affaire qui va raviver de terribles souvenirs dans l'esprit des habitants de la région. Quelques années plus tôt plusieurs meurtres ressemblant étrangement à celui-ci ont été perpétrés sans que jamais ne soit retrouvé le coupable, le mystérieux « Immoleur ». À vif, de René Manzor, fait partie de la sélection du Landerneau Polar 2021. 

Roman : Une balade dans la nuit, de George P. Pelecanos 

C'est une histoire presque vraie, qui est parvenue jusqu'à nous de la fin du premier millénaire de notre ère, depuis le sud de la péninsule ibérique : le périple d'un lot de livres rares, voire uniques, sauvés du bûcher au moment où le vizir Al-Mansur s'apprête à détruire tout le contenu de la bibliothèque de Cordoue qui n'est pas au goût des oulémas. Un eunuque et une jeune copiste feront tout pour sauver ces précieux manuscrits, avec l'aide un peu involontaire d'un voleur maladroit. Un voyage incroyable, pour un album hors du commun.

Cette encyclopédie, mise à jour et enrichie de 40 pages, explique en détail comment la saga de George Lucas est devenue un phénomène culturel dans le monde entier. Avec plus de 1000 illustrations, elle retrace l'histoire de la galaxie, présente les personnages clés et délivre quelques secrets technologiques.

ROMAN FRANCOPHONE - On ne peut plus considérer ces quelques maisons en ruine autour du petit cimetière comme un hameau. Même s’il y reste quand même au moins une personne avec quelques animaux, un jardin et des terres cultivées. Seule depuis maintenant trois années. Depuis que son mari est décédé en tentant d’éteindre l’incendie qui avait pris dans la grange.

Quand on confie à trois auteurs le soin d’une parodie aussi prestigieuse que Game of Thrones, difficile de ne pas craindre pour le bon goût. À raison : Baba, Tartuff et Lapuss’ ont pris à bras le corps la fresque de George RR Martin, et se régalent à la torturer, sans aucune retenue. Moralité : on biche.

Les bons polars ne font pas toujours les meilleures bandes dessinées, car il ne suffit pas de raconter une solide histoire pour emporter le lecteur d'une planche à l'autre. La littérature noire a ses règles, ses ambiances ; les récits graphiques en suivent d'autres, tout comme le cinéma. Ils s'y sont donc mis à deux pour adapter Chicagoland de R.J. Ellory en BD : Fabrice Colin signe le scénario et Sacha Georg le dessin et sa mise en couleurs. Le résultat est, une fois n'est pas coutume, une vraie réussite.

En 2003, une série télé américaine, malheureusement arrêtée à la fin de la seconde saison, Dead Like Me, racontait comment George devenait, après sa mort accidentelle, une faucheuse. Autrement dit, une employée de la mort. Nous étions et restions en 2003, dans notre société et l’héroïne devait se débrouiller pour exercer son métier de faucheuse, et vivre, sous une apparence différente de sa première vie, comme n’importe qui...

On ne prête qu'aux riches ! et c'est aussi vrai en littérature... Citez un aphorisme, une phrase brillante, drôle - de préférence vacharde - et assurez qu'elle est d'Alphonse Allais ou de Sacha Guitry... et une fois sur deux, vous avez raison ! Si vous êtes Anglais, nommez plutôt George Bernard Shaw ou Oscar Wilde... et vous avez également raison ! Mais ce faisant, vous réduisez deux très grands écrivains à des faiseurs de bons mots...

La fameuse collection BDcul, qui regroupe le meilleur de la bande dessinée indébandante, s’est étoffée de deux opus absolument réjouissants, à savoir Multiverge de Jean Lecointre et George profond de Léo Quiévreux. Dans ces deux ouvrages, les auteurs parviennent avec finesse à infuser de l’érotisme au sein de leur univers personnel tout en dressant un miroir aussi désopilant que saisissant des bandes dessinées érotico-pornographiques des années 70, pour beaucoup éditées par Elvifrance.

Le 2 décembre 1923, à New York, naît Marianna, fille de George et Evangelina Kalogeropoulos, un couple grec immigré, arrivé quelques mois plus tôt aux États-Unis. Cette naissance ne donne pas lieu à une explosion de joie dans la famille comme on aurait pu l’imaginer : Évangelina n’accepte que très mal l’arrivée d’une nouvelle fille quand elle attendait un garçon pour « tenter de se consoler de la mort subite de Vassilios, » né trois ans plus tôt.

BANDES DESSINEES - Il était une fois Bianca, une jeune aristocrate promise, la majorité atteinte, à un bel homme du nom de Giovanni. Ne voulant pas décevoir ses parents, Bianca accepte le mariage sans aucune manière. Seule une chose la chagrine : ne pas pouvoir connaître son futur époux avant les noces prochaines. Heureusement, sa marraine possède en sa demeure un secret de famille qui tombe à point nommé : une peau d’homme. Cette seconde peau permettra à la jeune demoiselle, sous les traits de Lorenzo, d’explorer ce continent étranger que sont les hommes et leurs moeurs.

Pour l’unique rédaction de France qui a dédié un autel votif à George A. Romero, l’idée d’un roman truffé de zombies, c’est du pain béni. Mieux : un chassé-croisé avec Alice au Pays des Merveilles ET des morts-vivants : le pop-corn chauffait, on voulait être aux premières loges. Sourire figé au visage, les yeux écarquillés, les lumières sont baissées et on diffuse des requiem en boucle : Alice au Pays des morts-vivants de Mainak Dhar débarquait, les pages pleines de promesses. 

Dans Dryades, Tiffanie Vande Ghinste, dessinatrice et scénariste belge, ramène un peu de magie dans la ville. Depuis le début du mois de mars, La Boîte à Bulles propose aux lecteurs de partager un instant de réenchantement avec Rudica et Yasha, ses deux nymphes sorties du bois. Une dose de vie pure, délivrée avec fraîcheur et légèreté.

Lili Galipette

L’Ombre du Roi-Soleil de Claude Rodhain, publié en septembre aux Éditions La Route de la soie, est ce que l’on appelle un roman historique. Cette classification bien commode pour les libraires ne nous sert guère présentement : il s’agit toujours d’écrire à partir du réel, de l’expérience. L’histoire de France est notre héritage, le roman historique est un moyen de ne jamais fixer l’histoire et de lui rendre son caractère toujours actuel. Par Margaux Catalayoud.

Au XVe siècle, l’Église ne plaisante pas avec les hérétiques. Le jeune Rafal, en tant qu’élève brillant, se doit d’étudier la théologie. Mais son monde s’ébranle suite à sa rencontre avec un homme à peine sorti de prison qui lui parle de ses théories sur le mouvement de la Terre et des astres… C’est le début d’une inextinguible soif de savoir et d’une funeste quête de vérité.

Histoires sans FinPourquoi moi ?,Kimberly Pauley

Père Noël est une ordure,

La période appelle les feuilletons, les recyclages en tous genres pour faire les séries de l'été, serrées entre les ventres plats que l'on obtiendra à coup sûr, cette année. Chez ActuaLitté, un peu en mal d'informations, on a décidé de vous proposer une nouvelle fournée de chroniques un peu décalées, et outrageusement dramatiques. Embarquez, c'est vendredi ou l'avis sauvage.

La Dame et son Chapal et Jiminy Panoz

Le retour des matchs de la rentrée littéraire de Price Minister