C’est un étonnant petit roman que nous proposent les éditions Globe cet automne. L’Ours est avant tout un roman post-apocalyptique qui commence par ces mots : « Les deux derniers étaient une fille et son père… » Cette fille et son père, donc, qui ne seront pas nommés de tout le roman – mais à quoi bon nommer quand il n’y a plus ni autre femme ni autre homme ? – semblent être les deux derniers humains sur terre. Par Laurence Baulande.