Le pavé pourrait faire peur. Sept cent pages bien tassées, bien noires, compactes et denses sur l'Occupation. Mais, sombre et patiné, muni de tiroirs à quadruples fond et sculpté de motifs en colimaçon, ce roman est aussi presque physiquement représentable, imaginé comme une significative géométrie de cubes et de sphères, de volutes tour à tour aplaties et distendues, d'espaces repliés, secrets et cachés avant de s'ouvrir brusquement pour dévoiler des portes nouvelles, des ouvertures surprenantes, et toujours infinies.