Aux âmes indolentes les avenues balisées. En revanche cette nouvelle chronique hebdomadaire entend bien se faufiler par des sentiers plus sauvages et tortueux, le temps de passer à la tondeuse la laine fétide des plus fertiles Books Emissaires. Ces animaux littéraires qui ont la dangereuse habitude de brouter là où les ronces de la censure voudraient le leur interdire. Et puisqu'au moment où je tape ces lignes on doit s'offrir du muguet dans certaines chaumières de l'Hexagone, ce sont les Fleurs du mal de Charles Baudelaire qui donneront à la chronique son ton printanier. Au risque de se lancer avec une originalité quelque peu fanée.