Samar Yazbek

Lors de sa dernière séance, le comité de sélection du prix littéraire a arrêté sa liste de dix préfinalistes. La réunion suivante, prévue pour le 24 mai, permettra de déterminer les cinq finalistes ainsi que de composer le jury pour l'édition suivante.

Adab, qui signifie littérature en arabe et s'écrit ادب, est à l'origine du mot turc, edebiyat et du mot persan adabiyat, désignant également la littérature. Cela illustre l'interconnexion des langues et le voyage des mots à travers les régions, du Maghreb au Moyen-Orient.

Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe représente l'une des rares distinctions littéraires françaises qui mettent en lumière la création littéraire arabe. Cette récompense, dotée d'une somme de 10.000 €, vise à promouvoir l'œuvre d'un écrivain originaire et/ou ressortissant d'un des pays de la Ligue arabe, auteur d'un ouvrage rédigé en français ou traduit en français, publié dans l'année précédant le prix. En 2023, pour la première fois, il s'accompagne d'un Prix de la littérature arabe des lycéens.

La sélection de cette nouvelle édition met à l’honneur la grande richesse de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains issus de divers pays (Algérie, Égypte, Irak, Koweït, Liban, Syrie). Et elle souligne la qualité des traductions et la diversité des sujets abordés, portées par l’engagement de maisons d’édition. Pour cette édition, huit ouvrages ont été présélectionnés et seront proposés au jury.

Du 27 au 29 mai 2023, quelque 150 invités – écrivains, cinéastes, illustrateurs, photographes, musiciens – venant de France et d’ailleurs donneront à voir, à entendre, à imaginer et à lire les mondes qui viennent.

Les livres et auteurs finalistes des National Book Awards ont été annoncés par la Fondation qui décerne ces prestigieuses récompenses littéraires, outre-Atlantique. Dans la catégorie « Littérature traduite », l'autrice franco-suisse Elisa Shua Dusapin est en lice, pour la traduction de son livre Hiver à Sokcho (Éditions Zoe).

Le Prix Femina a dévoilé aujourd'hui même les finalistes dans ses trois catégories, à savoir les romans, français et étrangers, et les essais. Le jury exclusivement féminin décernera ses récompenses le 5 novembre prochain. 22 livres sont encore dans la course.

Tombée en fin de semaine, la nouvelle sélection du prix Femina 2018 sera encore réduite le 24 octobre prochain avec le troisième et dernier coup de rabot. En attendant les lauréats qui seront désignés ce 5 novembre, que reste-t-il ? Eh bien, de nouveaux entrants.

Le jury féminin du Prix Femina a dévoilé la première sélection pour ses récompenses de la rentrée 2018, dans les catégories romans français et romans étrangers. On retrouve les noms d'Emmanuelle Bayamack-Tam, Nina Bouraoui, Isabelle Desesquelles, Philippe Lançon ou encore David Diop, régulièrement cités par les jurys de prix littéraires.

Comme chaque année, Librest et Lalibrairie.com vous proposent une soirée consacrée à la rentrée littéraire de septembre 2018 : une sélection subjective avec 10 auteurs interviewés par les libraires des librairies librest/lalibrairie.com.

« Une rentrée exceptionnelle, qui fait la part belle à la société quelles que soient les époques, avec leurs vertiges, leurs failles et leurs peurs. » C'est avec ces mots que Manuel Carcassonne accueillait en juillet dernier les libraires à l’Institut du Monde Arabe pour la présentation des titres de la rentrée littéraire.

La Foire du Livre de Charjah, dans les Émirats arabes unis, attire peu d'éditeurs français : et pour cause, les littératures arabes ne sont pas très prisées par l'édition française, à l'exception de quelques maisons. Si les auteurs sont présents, le coût des traductions reste élevé, et les bourses, rares. Mais les marchés, dans les différents pays, se développent et s'ouvrent de plus en plus.

Préfigurant à l’origine la soirée inaugurale d’un Congrès annulé faute de moyens, une conversation s’est tenue hier, 17 novembre 2016, à l’Institut du monde arabe entre l’écrivain Kamel Daoud et le philosophe Jean-Luc Nancy — rencontre dédiée à Asli Erdogan, romancière et journaliste turque actuellement emprisonnée.

À l’issue du second écrémage du Médicis 2016, les jurés ont sélectionné lundi soir 15 titres dans la catégorie romans, 7 issus de l’Hexagone et 8 étrangers. Dans la liste on retrouve notamment Tropique de la violence de Nathacha Appanah, également en lice pour le prix Femina. En revanche le premier livre de Gaël Faye, retenu en d’autres listes, est éliminé.

Le prix littéraire créé par Gala Barbisan et Jean-Pierre Giraudoux entame sa rentrée littéraire 2016 avec une première sélection de romans, écrits par des auteurs français et étrangers, avant une seconde salve prévue pour le 10 octobre.

Le 15e Prix Livre et droit de l'Homme de la Ville de Nancy a été remis, le 21 juillet 2016, à Michel Eltchaninoff pour son livre Les Nouveaux Dissidents, publié aux éditions Stock le 23 mars 2016. Il succède à Abdennour Bidar qui l’avait reçu en 2015 pour son livre Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel).

La sélection 2016 du Prix Livre et droit de l’Homme créé en 2002 par André Rossinot, alors maire de Nancy, et Simone Veil vient d’être communiquée par la ville. Pour sa 15e édition, Pascal Picq a été choisi comme président d’honneur. Il succède à Marise Condé qui avait occupé la place, alors qu’en 2014, le livre Plaidoyer pour la fraternité d’Abdennour Bidar était récompensé.

Annoncée fin août, le Sommet du livre, créé à l'initiative de la Bibliothèque du Congrès américain,  se déroulera le 13 octobre prochain à la Bibliothèque nationale de France. Depuis 2012, date de la première édition, ce Sommet donne l'occasion d'une célébration internationale, autour du livre, sous toutes les coutures.

L'auteure et journaliste Samar Yazbek a été contrainte de quitter sa terre natale après avoir publié son livre Feux croisés : journal de la révolution syrienne. L'ouvrage s'intéresse au conflit civil déclenché suite à la répression sanglante des manifestations du printemps arabe. Il évoque les mémoires et histoires de gens ordinaires impliqués dans les soulèvements populaires contre le régime de Bashar al-Assad. L'écrivaine vit aujourd'hui en exil en France, avec sa fille, et s'est vue décerner pour son courage un prix littéraire de PEN.

À l'ONU hier, une nouvelle fois, la Russie et la Chine se sont opposées à toute « idée de résolution » qui condamnerait le régime actuel en Syrie. Et face à la détresse dans laquelle est entrée la diplomatie mondiale, les intellectuels de différents pays se dressent, au travers d'une pétition. 

Damas, capitale culturelle du monde arabe en 2008