Tout débute comme une mauvaise plaisanterie : une farce telle qu’on s’attend à voir surgir de joyeux facétieux, hilares, de vous avoir joué un vilain tour. Il n’en est rien. La solitude devient implacable, omniprésente, puisque tout le ramène à une réalité globale : n’être plus sur terre que le dernier, sans perspective de croiser de nouveau l’un de ses semblables. Débute alors une existence privée d’humanité — littéralement, et dans tous les sens.