Févé

On ignore qui a trouvé la fève, lors de la galette des Rois que le groupe Editis organisait avenue de France pour ses salariés. Difficile de ne pas profiter de l’occasion pour glisser quelques mots sur l’avenir : des vœux 2024, certes, mais sur fond de stratégie et d’avenir. Un discours très attendu par les équipes, qui n’ont pas été déçues.

Nouvelle année, nouveaux projets ! Et qui dit janvier dit galette des rois. Les administrateurs et les administratrices de la Charte transformeront ce moment de symbole et de fèves, en un temps militant : « Demandons tous et toutes ensemble le partage de la valeur du livre à travers une part de galette symbolique. L’objectif est de réaffirmer que suite à la décision du Conseil européen, nous attendons une rémunération proportionnelle et appropriée. »

Depuis qu’Annie Cordy est devenue raciste, le chocolat — et bien avant lui, le cacao — s’est trouvé de nouveaux défenseurs. La chanteuse belge avait-elle à l’esprit l’industrie florissante de la Côte d’Ivoire, structurée et imposée par le colonisateur blanc ? Le territoire, premier producteur mondial de fèves, a vu les cacaoyers apparaître vers 1880… Pas la plus heureuse des importations.

Depuis ce matin, les usagers du réseau francilien de RER ont une heureuse surprise : la SNCF a lancé une opération de book-crossing en proposant, dans 241 rames quelque 60.000 livres, issus de la coédition entre la SNCF et Le Monde, Les petits polars du Monde. 

Il ne sera pas question de renverser la monarchie, ni de tirer sur les têtes couronnées, mais bien de tirer les rois et les reines, à l'occasion de la sortie d'un livre d'Alex Sanders, dans toutes les bonnes boulangeries. Ainsi, les éditions Gallimard jeunesse organisent à l'Hôtel Bel ami, une Épiphanie, le 13 janvier prochain. À partir de 16 h, galettes et lectures, sous réserve de places...

Le Conseil National du Numérique (CNN) n’a pas encore vu le jour mais les candidats à la présidence se bousculent déjà à la porte.

Vous l’aviez bien compris : le dernier numéro de notre Papiel (#5, décembre 2010) s’était fait dans la douleur. Et l’accoucher fut une vraie délivrance. Des larmes de rage aux larmes de joie, de l’infusion de verveine à la perfusion au champagne, pour un « yahoou » ultime avant épuisement total, nous avions alors dû traverser toutes les phases émotives possibles.

Le gratin de l'édition était hier soir réuni au 115 boulevard Saint-Germain. Pour ceux qui l'ignorent (rien de bien méchant), c'est là que siège le Syndicat national de l'édition.

Les expressions de Noël 4 : Tirer les rois