Camille de Casabianca

L'édition qui marque les 20 ans du festival international Quais du Polar, qui célèbre le genre policier, se tiendra du du 5 au 7 avril prochain. Une occasion pour mettre en lumière deux décennies de littérature noire, et de remettre de nombreux prix littéraires.

Mardi, 16 janvier 2024. La Closerie des Lilas ferme pour travaux de janvier à mars 2024. La verdure s’ensauvage. Des branches d’arbres gisent sur le sol. Le restaurant ressemble à une gloriette abandonnée dans la jungle. L’établissement centenaire prépare ses habits neufs pour le printemps. Par Mustapha Saha.

LEP23 – Comme chaque année, quatre prix accompagnent la manifestation qui se déroule à Gradignan. Lors de la cérémonie, qui se déroulait lors de la soirée d’ouverture, ce 6 octobre, les récompenses ont été décernées au Théâtre des 4 Saisons.

Créée par Maître Samia Maktouf, l'Association des Avocats Franco-Tunisiens présente la première édition du Prix Littéraire Gisèle Halimi. Celui-ci met en avant des œuvres « qui évoquent l’émancipation, le courage et la force des femmes ».

« C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris la disparition de François Gèze », révèle Editis. Président-Directeur Général des Éditions La Découverte de 1982 à 2014, Stéphanie Chevrier lui a succédé en 2018. 

BONNES FEUILLES - Deux générations. Deux histoires. Deux femmes en quête d’elles-mêmes. Face à la détresse de sa petite-fille qu’elle n’a pas vue depuis plusieurs années, Simha se décide alors à raconter ce qu’elle n’a jamais pu avouer lors des réunions de famille où chacun se disputait la parole... 

BONNES FEUILLES - Arrivée de Casablanca en Suisse italienne, une jeune femme, enceinte sans être mariée, confie son nouveau-né à l’Elvezia, une veuve habitant un village de montagne. Cet enfant, c’est le narrateur. Il raconte ses premières années, égrène ses souvenirs de petit garçon, d’adolescent, puis de jeune adulte, confronté malgré lui à son identité complexe. 

Le 18 juin aux Affaires culturelles de la Ville de Paris (4e), Olivier Dorchamps s’est vu remettre le Prix des lecteurs des bibliothèques de la Ville de Paris pour son premier roman Ceux que je suis, paru en août 2019 aux éditions Finitude.

À l’occasion de la célébration de ses 40 ans, le 19 novembre 2019, la Confrérie des Compagnons de Gutenberg, fondée par le romancier Robert Sabatier et un temps animée par l’écrivain Louis Pauwels a mis l’édition à l’honneur. 

Depuis 1998, le Prix Premier Roman des lecteurs des bibliothèques de la ville de Paris a pour but de faire découvrir et de mettre en valeur le travail de nouveaux auteurs francophones. Découvrez dès à présent les 5 titres en compétition pour le prix 2019 et rendez-vous dès le 22 février pour voter pour votre ouvrage favori.

Une famille très française, c’est un récit de tiraillements, de doutes et de contradictions. Avec ce second roman, Maëlle Guillaud nous livre une vision toute en nuances et en mélancolie de l’adolescence en construction. Des sentiments qui s’entrechoquent, des destins qui se contredisent et une jeune fille, une jeune femme qui cherche sa place dans les yeux des autres.

ENTRETIEN – « J’ai créé les Éditions du Sirocco en 2007 pour réaliser un rêve : avoir une activité liée à la lecture, aux livres, qui m’accompagnent depuis toujours », explique Karine Joseph, éditrice et directrice de la maison. Située au Maroc, à Casablanca, elle nous raconte l’histoire de cette société.

Bonjour cher Hervé, bonjour chers habitués, J’ai pas mal lu cet été. Entre autres, deux bons romans policiers, meilleurs que les huit romans contemporains que j’ai rencontrés, et plus profonds. Un roman policier, c’est toujours sérieux, à cause des morts. La vraie bonne surprise, hasard de bouquiniste sur un marché de la Côte d’Azur, ce fut un roman de Jean d’Ormesson, à un euro. Je ne connaissais pas cet auteur, né en 1925, académicien depuis 1973, qui me semblait bien conventionnel sans que j’en aie encore lu une ligne. D’ailleurs, Voyez comme on danse commence ainsi : « Longtemps, je l’avais détesté : nous avions aimé la même femme. » Et, ligne 7, voici le portrait du héros : « Il était grand, très calme, toujours égal d’humeur, implacable et sûr de lui. Il ne croyait à rien, il se moquait de tout. Il avait un don assez rare : c’était d’enchanter la vie. » Bien entendu, « les femmes surtout l’adoraient. »

Antoine de Saint-Exupéry, parcours d'une vie, deuxième partie