Alexandre Astruc

Astruc, un patronyme familier qui évoque les cafés existentialistes, Sartre et Vian, la Nouvelle Vague, le cinéma : Une  vie, La proie pour l’ombre, L’éducation sentimentale… La notoriété d’Alexandre a éclipsé celle de son père Marcel. Journaliste renommé dans les années 30 pour ses articles dans La Gazette du Bon Ton et le Jardin des Modes, Marcel Astruc publie au lendemain de la crise de 29, Trois mois payés aux Editions du Tambourin. L’ouvrage a été réédité en 2009 aux Editions du Dilettante.

Le roman Une vie de Guy de Maupassant a connu plusieurs adaptations, notamment par Alexandre Astruc en 1958 : Stéphane Brizé a voulu livrer son interprétation de l'oeuvre après l'avoir découverte il y a une vingtaine d'années. Un long-métrage en salle le 23 novembre 2016, avec Judith Chemla, Jean-Pierre Darroussin ou encore Yolande Moreau.

Le 23 novembre 2016 sortira dans les salles une nouvelle adaptation du roman Une vie de Guy de Maupassant. Réalisée par Stéphane Brizé (à qui l’on doit Entre adultes, Mademoiselle Chambon et La Loi du marché), cette adaptation mettra en scène Judith Chemia dans le rôle de Jeanne Le Perthuis des Vauds, Yolande Moreau, Swann Arlaud dans celui de Julien Lamare, ou encore Jean-Pierre Darroussin dans celui de Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds.

Celui qui avait supervisé, grâce à ses théories, la réalisation des chefs-d’œuvre de la Nouvelle Vague est mort à l’âge de 92 ans. Il avait notamment théorisé le concept de la « caméra-stylo » et concevait le cinéma, non pas comme une industrie, mais comme un art, au même titre que la littérature. Avec le scénariste Jean Gruault l’année dernière, c’est une autre grande figure de la Nouvelle Vague qui s’en va. 

Quand le critique Alexandre Astruc parlait de caméra-stylo à propos des oeuvres de la Nouvelle Vague, il n'imaginait sûrement pas qu'un Américain, Matt Richardson, mettrait au point la traduction matérielle de son concept. Avec la « Descriptive Camera », l'image se fait phrase sans mise au point.