Grève à la BnF | Restrictions turques | Amazon et les syndicats | Sexisme littéraire
La Turquie fait partie, depuis quelques années désormais, du palmarès des pays qui emprisonnent le plus d'écrivains. En 2021, année de restrictions dues à la pandémie du coronavirus, la liberté d'expression n'est pas passée entre les mailles du filet. Bien au contraire, les éditeurs ont vu l'entrée en vigueur de nouvelles règles, les poussant parfois à s'autocensurer.
En ce mois d'avril, les ouvriers d'un entrepôt new-yorkais d'Amazon ont voté en faveur de la syndicalisation. Un vote historique, porté par l'ALU, syndicat de défense des ouvriers, mais qui déplaît fortement au géant du web : ce 9 mai, deux porte-paroles du syndicat ont été licenciés par Amazon. Ces derniers dénoncent des « représailles » inacceptables.
D’après une étude menée à la Viterbi School of Engineering de l’Université de Californie du Sud (USC) sur un corpus de textes anglophones, il y aurait quatre fois plus de personnages masculins que féminins dans la littérature. Usant d’une Intelligence artificielle pour mesurer l’utilisation des pronoms, l’étude révèle une importante disparité dans la fréquence des genres.
Mais aussi le Salon du Livre de Turin, les Prix Pulitzer, les livres de poche de Nadeau...