Surprise de taille en ce début d’année, le départ — la démission — d’Anna Pavlowitch, PDG de Flammarion et Directrice générale de J’ai lu, dans le plus grand silence. ActuaLitté fait du bruit…
Plus tourné vers les rhapsodies, le bruit que ce libraire a pu émettre, en enregistrant, durant les 18 derniers mois, son premier album. Le point ? C’est dans sa propre librairie qu’il a changée en studio que se sont effectuées les prises de son. Évidemment, en sélection soigneusement les rayons…
Des librairies, on en parle aussi, avec la fin définitive de l’aventure France Loisirs. 14 établissements et 20 autres, affiliés, seront repris. Pour les autres, le silence du rideau de fer.
Autant de lieux qui ne vendront pas, quand elle sera traduite en français, une bande dessinée qui fera du bruit — c’est la thématique. L’adaptation de Le nom de la rose d’Umberto Eco par Milos Manara. Un trésor qui sortira en Italie, évidemment, en premier lieu.
Bonnes lectures.
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2022 sera une année de tensions pour l’industrie du livre. Fortes tensions. Et nul besoin de jouer à Zoroastre ou d’investir dans une boule de cristal pour le sentir. Car, de toute évidence, l’un des équilibres que l’on tenait pour acquis depuis 2002 va s’effondrer. Il aura suffi d’un Breton, Vincent Bolloré, pour ce faire : bouleverser l’édition française, une entreprise moins ardue que de vider la mer avec une cuillère, semble-t-il.
EXCLUSIF – ActuaLitté apprend de sources convergentes qu’Anna Pavlowitch, PDG de Flammarion et directrice générale de J’ai lu a démissionné, voilà plusieurs semaines, de ses fonctions. Elle aura passé 15 années dans l’entreprise, et n’a pour l’instant signé dans aucun autre groupe.
Pour les 122 établissements du réseau France Loisirs, la plongée vers l’enfer aura débuté officiellement fin octobre, quand fut annoncé le placement sous protection du tribunal de commerce. Et par la suite, la liquidation judiciaire, sans espoir de retour. Les 10 millions € de prêt accordé par l’État à l’actionnaire n’auront pas suffi — ou seront arrivés trop tard.
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Deux légendes, une œuvre. Depuis quelques jours, la rumeur circulait d’une future adaptation du roman Il Nome della rosa, best-seller d’Umberto Eco. Et l’on avançait le nom de Milo Manara, maître italien du 9e art, pour cette réalisation. Le petit monde frémissait à l’idée d’un pareil hommage rendu l’année où l’on aurait célébré les 90 ans de l’érudit et homme de lettres, décédé en février 2016.
Il enregistre un premier album dans sa propre librairie, fermée à cause du Covid
Examiner la compressibilité des livres pour fabriquer des matelas moelleux, personne ne l’avait imaginé, pourtant, des scientifiques l’ont fait. (si, si, voir ici) Mais pour éprouver le traitement acoustique des livres et l’absorption des réflexions sonores en librairie, il fallait bien un confinement ou deux. Voilà qui tombait à pic pour le copropriétaire de Capitol Hill Books… qui n’a jamais caché un penchant pour la guitare et les compositions.
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