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Les éditions Julliard ont sorti en ce mois de novembre un recueil de plus de 230 aphorismes et pensées de Françoise Sagan sélectionnés par son fils, Denis Westhoff. L’occasion d’en faire une petite sélection pour pénétrer son univers désinvolte et mélancolique. Des aphorismes sur l'amour, l'argent, le jeu, la gloire, le bonheur ou encore la mort. Autant de traits d'esprit exprimant sa modernité et sa liberté, comme une approche radicale contre l’esprit de sérieux.
Fort de ses succès en librairie, Riad Sattouf lance une nouvelle série, dans laquelle il raconte le parcours de Vincent Lacoste, jeune étoile du cinéma français. Au même moment, Joub et Nicoby retracent les aventures cinématographiques atypiques de Patrice Leconte, l'un des rares réalisateurs à être parvenu pendant plusieurs décennies à alterner films à grand succès et projets plus personnels. Ces deux albums BD dévoilent les coulisses des tournages, les complications de production et les joies de la création cinématographique. Des cases qui donnent des envies de salles obscures.
C’est un étonnant petit roman que nous proposent les éditions Globe cet automne. L’Ours est avant tout un roman post-apocalyptique qui commence par ces mots : « Les deux derniers étaient une fille et son père… » Cette fille et son père, donc, qui ne seront pas nommés de tout le roman – mais à quoi bon nommer quand il n’y a plus ni autre femme ni autre homme ? – semblent être les deux derniers humains sur terre. Par Laurence Baulande.
Craig Johnson : Dry Bones, plutôt T-bone ou T-Rex ?
C’est complètement par hasard que Jennifer Watt, accompagnée de son dogue du Tibet, avait découvert, dans une grotte du Lone Elk Ranch, ce qui allait s’avérer être une découverte sensationnelle, extraordinaire même, pendant que Dave Baumann, le directeur du High Plains Dinosaur Museum, s’acharnait à remplacer une roue de son vieux Land Rover, crevée alors qu’ils sillonnaient les terres de l’immense ranch dans une quête jusque là restée infructueuse.
Entre les lignes : la douce rencontre de deux solitudes
Asa est une ado douce et sincère – mais quand ses parents meurent dans un accident de voiture, elle n’arrive même pas à pleurer. Elle est juste seule, comme au milieu d’un grand désert. Sur un coup de tête, sa tante Makio la recueille. Mais cette mystérieuse autrice n’a pas l’habitude des contacts sociaux prolongés… Entre les lignes nous présente les délicats balbutiements de deux êtres fragiles qui apprennent à se connaître.
Patte de mouche : petite et indispensable
Il y a quelques mois, L’Association, qui compte parmi les éditeurs historiques ayant émergé dans les années 90, relançait sa fameuse collection Patte de mouche, revenant aux sources de leur catalogue. Le principe de cette collection est simple : un même format (A6), un nombre de pages relativement constant (oscillant autour de 32 pages), une impression en noir et blanc.
EXTRAITS
Andrea Danne avait 19 ans quand elle a été assassinée chez elle à San José, dans la province de Entre Ríos. L'assassin est entré dans sa chambre une nuit d'orage et l'a poignardée, sa mère l'a découverte le matin suivant. L'assassin n'a jamais été trouvé. María Luisa Quevedo avait 15 ans quand elle a été tuée en 1983 dans la petite ville de Presidencia dans le Chaco. Elle a été violée et étranglée, son corps a été retrouvé dans un terrain vague quelques jours après. Le coupable n'a pas été identifié. Sarita Mundín a disparu le 12 mars 1988 et ses restes ont été découverts en décembre de la même année sur la rive du Tcalamochita près de Córdoba. On n'a pas retrouvé le coupable. Le dénominateur commun entre ces crimes est qu'ils ont eu lieu dans des petits villages de province, qu'ils n'ont jamais fait la une des journaux, qu'ils n'ont jamais été résolus et qu'ils posent la question de savoir ce qui se serait passé si on était intervenu à temps. Les années 80 ont vu la mort de centaines de très jeunes femmes. L'auteur ressuscite la mémoire de ces affaires oubliées qui ne sont qu'une partie des nombreuses histoires de femmes battues, violées, maltraitées, effrayées, menacées - comme elle l'a été elle-même -, confrontées à la violence, des femmes sans voix et des villages qui se taisent ou murmurent. A l'origine de cette situation, la société féodale et une éducation qui ne fait que reproduire ce patriarcat. Parfois il s'agit de choses bénignes, mais elles s'accumulent et reproduisent une structure misogyne. L'enquête nous raconte l'indifférence et l'inaction dues au fait que les victimes sont des femmes pauvres. Selva Almada met tout son immense talent littéraire au service de cette enquête, car, dit-elle : "J'ai quarante ans maintenant mais, à la différence de toutes ces femmes assassinées, je suis en vie. Et je pense que c'est que parce que j'ai eu de la chance."
Anzu est céramiste. Elle habite seule avec son fils depuis son divorce et ne souhaite pas se remarier. Elle s'épanouit pleinement dans un quotidien calme rythmé par la pratique de son art. Sa douceur naturelle est à l'image de sa vie, dans une petite ville au bord de la mer du Japon et au pied du mont Daisen. Sa soeur aînée, célibataire et séductrice impénitente qui vient de se fiancer, annonce qu'elle viendra de Tokyo présenter à sa famille l'heureux élu.
Une suite indépendante de la saga La Maison du Cap ou le combat de deux femmes soudées pour que subsiste une maison de famille, riche de mille souvenirs, de vies et d'histoires, au cap Ferret. 1965. Charlotte Gallet, 93 ans, est bouleversée : son petit-neveu a reçu l'offre d'un promoteur immobilier et veut vendre la Maison du Cap, conçue par le père de Charlotte, l'architecte James Desormeaux, à la fin du XIXe siècle. La demeure sera rasée pour laisser place à un ensemble de villas qui bénéficieront de la vue incomparable sur le bassin d'Arcachon. Paniquée, révoltée, Charlotte fait appel à un cabinet d'architectes bordelais afin de demander conseil. Iris, l'une des deux architectes, se rend au cap Ferret pour rencontrer Charlotte et les siens. Fragilisée par une fausse couche récente, Iris est en instance de divorce. Elle tombe sous le charme de la Maison du Cap, comme de ses habitants. Parallèlement, Iris apprend la mort en Espagne de son unique parente, sa tante Anna. Tout en découvrant l'histoire tragique de cette dernière, la jeune femme cherche à remonter le cours du passé et fait sien le combat de Charlotte.
"Décidément, on ne se comprend pas du tout... c'est comme si l'on ne parlait pas la même langue ! " C'est, à peu de chose près, en ces termes que s'achèvent bon nombre de discussions entre hommes et femmes. Finalement, nous réalisons, une fois la crise passée, que malgré notre amour, notre bonne foi, et nos efforts, il s'agissait, bien entendu, d'un énorme... malentendu. C'est justement pour essayer de dissiper ce malentendu, parce que nous sommes un homme et une femme ami(e)s de longue date, l'un médecin, l'autre psychologue, que l'envie nous a pris d'essayer d'apprendre à nous connaître, afin d'avoir une vraie chance de mieux comprendre le langage de l'autre malgré nos évidentes différences. Nous avons cherché, dans nos pratiques respectives, ce qui pouvait expliquer d'un point de vue psychologique ou médical, les différences de comportement. Nous avons également enquêté autour de nous et en particulier auprès de la jeune génération car nous voulions comprendre en quoi leur vision du monde différait de la nôtre. Que ce livre vous fasse sourire ou vous étonne, sachez que nous n'avons rien travesti, ni rien exagéré des confidences reçues. Et si vous y découvrez le moyen de vivre à deux en harmonie malgré vos dissonances, en confiance et en toute complicité, faites-le-nous savoir... Nous serions vraiment heureux d'apprendre que nous aurions, en quelques pages, résolu un problème vieux de plusieurs milliers d'années ! " Michel Cymes et Patricia Chalon
Ophélie Grevet nous met face à la Terreur. Cette période historique, que nous n'aimons pas trop questionner, nous français vivant dans le pays des "droits de l'Homme". Mais c'est là tout son art romanesque, elle choisit d'observer cette histoire au travers du regard d'un enfant. Martin a treize ans et demi, il traîne ses guêtres un peu partout dans les rues de Paris. Il n'aime pas l'école, il préfère dessiner. Au lieu des rues, des coulées de sang, de la guillotine, il va trouver sa voie. Au hasard des croquis et des rues macabres, il va rencontrer un grand chien et une grande figure de la Révolution...
On est en juillet, c’est la canicule et dans le salon d’un appartement bourgeois du centre-ville de Lyon, les mouches s’en donnent à cœur joie… Le commandant Farel, chef de groupe de la BRB, ruisselant de sueur, se penche sur le cadavre de l’ancien préfet, assassiné quelques jours plus tôt. Des bibles rares et hors de prix ont été dérobées tandis que les bras en croix, le corps semble disposé pour un rituel religieux… Au fil de l’enquête, un monde souterrain sort de l’ombre : magouilles politiques, détournement de fonds, mafia, blanchiment et banques exotiques… La ville semble être tenue par un certain Vauclin, un curieux personnage, proche du pouvoir, ancien communiste devenu affairiste sans scrupule. Matignon s’inquiète, des réseaux parallèles entrent en action... Un contrat est lancé, un flic est abattu, un autre dans le coma... Touché au coeur, Farel, ex-commando indestructible, va alors s’affranchir de la loi et réactiver son propre réseau pour se jeter dans la bataille...
Bordeaux, début des années 90. Fils d'ouvriers ou de familles bourgeoises, quatre copains de promo à la prestigieuse Sciences-Po dévorent la vie étudiante avec insouciance, entre fêtes alcoolisées, drogues et excès en tous genres. Pourtant, cette préface de leur existence ne va pas rester sans conséquences... Bordeaux, vingt ans plus tard. Le commandant Walczak est appelé sur une étrange scène de crime. Un homme vient d'être retrouvé dans une chambre d'hôtel, nu, pieds et poings liés, une boule de cuir enfoncée dans la bouche, étranglé. Sur la trace d'un assassin retors, l'enquête s'annonce difficile pour le policier, d'autant que des morts suspectes s'accumulent en région bordelaise et font resurgir les démons du passé... Une intrigue finement ciselée et menée tambour battant, un policier séduisant et écorché, un roman électrisant qui accroche jusqu'au dernier mot !
Aux thermes de Saturne, lieu de détente favori des Romains aisés, un homme abat froidement trois personnes apparemment prises au hasard et disparaît. A la veille du G8 qui doit avoir lieu à l'Aquila, dans les Abruzzes, la piste Al-Qaeda est la première qui se présente mais la commissaire Simona Tavianello a vite fait d'en découvrir d'autres, dont les ramifications mènent très près des plus hauts cercles de pouvoir internationaux. Mafias, sociétés écrans, services secrets... Dans la traque du tueur et de ses commanditaires, la commissaire sera aidée par le privé Rottheimer, un comité Vérité et Justice et surtout un enfant assoiffé de vengeance. Sans oublier le renfort d'un lapin, d'un âne, d'un chat et d'un chien. Pour affronter la vérité, la commissaire devra se mesurer à ses propres supérieurs et à cette justice qu'elle avait jusqu'alors fidèlement servie.
Docteur Radar Tome 1 : Tueur de savants
Paris, gare de l'Est, 1920. Gontran Saint-Clair, savant reconnu, est retrouvé mort empoisonné au curare dans un train de la ligne Paris-Berlin. Ce meurtre survient peu après le décès suspect de deux autres savants : Aristide Vernon et Bruno Vaillant. Plus tard, c'est le professeur Emile Lenoir qui succombe d'une piqûre de scorpion, en plein Paris... Or tous ces savants avaient un point commun : ils travaillaient tous sur la conquête spatiale ! Ferdinand Straub, ancien as de l'aviation française reconverti en détective, mène l'enquête et découvre que le responsable de ces crimes serait un certain docteur Radar, un mystérieux et dangereux individu passé maître dans l'art du déguisement. Entre le talent de son adversaire et l'incompétence de la police parisienne, Straub va devoir redoubler d'ingéniosité et de vigilance pour capturer le redoutable docteur Radar... Docteur Radar nous replonge dans le surréalisme français de la première moitié du XXe siècle, où science, progrès et méchants machiavéliques rythmaient les grands feuilletons policiers de l'époque comme Fantômas. Après Ne touchez à rien, le dessin expressif et virtuose de Bézian s'associe une nouvelle fois, mais dans un tout autre registre, au talent narratif et au scénario millimétré de son complice Simsolo.
AVANT-PARUTIONS
Lenka Horňáková-Civade : Un regard bleu, quand Rembrandt rencontre Comenius
BONNES FEUILLES – Amsterdam, 1656. Alors que Rembrandt voit ses créanciers vider sa maison, il croise le regard bleu d’un inconnu dans la foule qui immédiatement capte son attention. Cet homme, Comenius, est un philosophe et pédagogue tchèque qui, chassé par la guerre, a été contraint de quitter son pays. La rencontre passionnante, au XVIIe siècle, entre deux génies attachants et modernes.
Vous haïssez vos voisins ? Attendez de voir Ceux d’à côté, de M.T. Edvardsson
BONNES FEUILLES – À Köpinge, petite localité résidentielle proprette de Suède, tout le monde se connaît, et l’entraide entre voisins fait office de loi. Du moins, en apparence. Car Micke et Bianca Andersson, qui ont quitté Stockholm pour élever leurs deux enfants dans le calme de la petite ville, découvrent rapidement que leur voisinage est loin d’être aussi idyllique que prévu.
Un projet inédit de Max Ernst et René Crevel en librairie
Ce 26 novembre, les éditions Prairial publient Monsieur Couteau, mademoiselle Fourchette, la traduction inédite de Mr. Knife Miss Fork, rareté de bibliophile parue en 1931 et vendue, par souscription, à 250 exemplaires. Ce bel ouvrage réunit Max Ernst et René Crevel autour d'un projet surréaliste.
David Joy : Nos vies en flammes, plus qu'un combat, une révolte
BONNES FEUILLES – Retraité depuis quelques années du service des forêts, Ray Mathis mène une vie solitaire dans sa ferme des Appalaches. Il attend sans vraiment attendre que son fils Ricky vienne le rejoindre. Mais celui-ci a d’autres préoccupations – se procurer sa dose quotidienne de drogue, par exemple...
Asphalte, de Matthieu Zaccagna : courir à perdre la vie ?
BONNES FEUILLES – À 17 ans, Victor fuit un quotidien d’une violence absolue. Sans argent, sans liens, sans but, sans aide de quiconque, il court dans Paris jusqu’à l’anéantissement, la souffrance. Il fera des rencontres, se mettra à l’épreuve, défiera sans cesse la mort pour se réapproprier son corps et son passé.
David Lelait-Helo : Je suis la maman du bourreau, Prier Dieu, se vouer au Diable
BONNES FEUILLES – Du haut de ses quatre-vingt-dix ans, Gabrielle de Miremont semblait inatteignable. Figée dans l’austérité de la vieille aristocratie catholique dont elle est l’incarnation. Sa devise : « Ne jamais rien montrer, taire ses émotions. »
Quand il fait triste Bertha chante : Rodney Saint-Éloi, de la mère au fils
« Ce récit est, à mes yeux, l’hommage le plus émouvant rendu à une mère depuis le Livre de ma mère d’Albert Cohen », écrit Alain Mabanckou. Dans ce récit admirablement écrit, l’auteur rend hommage à sa mère, Bertha. Cette grande dame noire à l’énergie et à la générosité exemplaires, « amoureuse de l’amour », vient de mourir. Rodney, son fils aîné, raconte l’enfance bleue au pays natal, leur chemin d’exil, elle à New York, lui à Montréal.
Selva Almada : Ce n’est pas un fleuve, un hymne à la nature
BONNES FEUILLES – Une partie de pêche sur un fleuve peuplé de raies géantes. Le grand roman de la nature tropicale où rêve et réalité se confondent dans la torpeur fluviale. Une Carson McCullers latina au sommet de sa forme.
Watergang, la première vague de Mario Alonso
BONNES FEUILLES – « Je rêve. Je suis connu dans le monde entier sous le nom de Jan De Vaart, écrivain né à Middelbourg, de père inconnu et de mère incertaine. Mais pour l’instant, au village, tout le monde m’appelle Paul. Paul De Vaart, et je n’ai rien d’un rêveur. Je sais ce que je veux. »
En votre intime conviction : Clémentine Thiébault, à l'heure du verdict
BONNES FEUILLES – Un jour de novembre, Clémentine Thiebault reçoit un courrier orné de l'en-tête comminatoire du parquet de la Cour d'appel d'Aix en Provence. Elle a été désignée par le sort pour accomplir les fonctions de juré à la cession de la Cour d'Assises du département des Bouches du Rhône. Voici son histoire.
Boubou en était sûr : la déconfusion des sentiments
BONNES FEUILLES – Un échange epistolaire entre deux enfants met en scène les limites du langage face à l’amour et les difficultés de mettre en mots les sentiments. Un album à partir de 5 ans
Langue Morte, d'Hector Mathis : quand ressuscite le passé
Langue Morte sera le nouveau roman d’Hector Mathis qui dépeint avec une tendresse acide la difficulté de grandir dans un monde désenchanté, gris, où les rapports humains ne connaissent ni empathie, ni complaisance. Loin de K.O. (2018) ou Carnaval (2020), ses précédents romans, Langue Morte offre au lecteur un roman sur la vie doté d’une écriture poétique et musicale avec une percutante ironie, qui exprime les contrastes entre les grandes villes et leurs banlieues et surtout le monde actuel occidental.
Nous sommes l'incendie : l'Amérique brisée de Steph Cha
BONNES FEUILLES – Sous les palmiers, les flammes. Los Angeles, 1991. Tandis que la ville brûle sous le feu de la contestation et des émeutes, la sœur de Shawn Matthews se fait tuer sous ses yeux. Son crime ? Être noire. Depuis, l’injustice pèse sur les épaules de Shawn.
Anouk Lejczyk : Felis Silvestris, sa soeur
BONNES FEUILLES - Elle porte une cagoule pour faire comme les autres et se protéger du froid. Du haut de sa cabane, ou les pieds sur terre, elle contribue à la vie collective et commence à se sentir mieux. Mais Felis ignore que c’est sa soeur qui la fait exister – ou bien est-ce le contraire ?
Lliberata : la Grande Dépression, entre pâtisserie, amour et fascisme
BONNES FEUILLES – Voici que s’avance une nouvelle fresque, signée Gail Reitano (traduction Marie de Prémonville). Un ouvrage, premier roman, présenté comme aussi romanesque que littéraire. Et qui puise chez des auteurs aussi grandioses que Sinclair Lewis et Elena Ferrante.
Bile en tête, de Sébastien Bouillé : une incarnation visqueuse du vide intérieur
Pour cette nouvelle année, les éditions Le Dilettante accueille le premier roman de Sébastien Bouillé, Bile en tête. Un ouvrage incarnant cette montée de bile, venue de nos entrailles vers la gorge, et qui nous submerge tout entier. Loin du dégoût inspiré par cette matière visqueuse, les tonalités cyniques renforcent davantage le mal-être d’un personnage piégé dans sa propre intériorité.
Thierry Cohen : Rien ne nous séparera, ou l’obscure vérité
BONNES FEUILLES - Maroc, 1964. Sarah et Jacob sont de pauvres paysans. Inspiré d’une histoire vraie, Rien ne nous séparera est sans doute le roman le plus poignant de Thierry Cohen. Un miracle dans la tragédie.
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