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Non, ce n'est pas une blague : le nouvel album de Fabcaro raconte bien l'enquête du lieutenant Baxter, chargé de mettre la main sur le mystérieux inconnu qui a dessiné une bite sur la joue d'une actrice hollywoodienne en plein tournage d'un western romantique. Moitié film noir, moitié récit autobiographique, moitié délire prépubère, moitié thriller angoissant, Moon River tire dans tous les sens et dans le mille à la fois. Ce récit, d'une liberté débridée et totalement assumée, démontre que Fabcaro peut désormais emporter ses lecteurs n'importe où et qu'ils le suivront pliés en deux. C'est un régal.
Avec La Dolce Vita qui parcourt l’Italie des années 1959 à 1979 puis avec Les Nouveaux Monstres qui poursuit le voyage des années 1978 à 2014, je pensais que Simonetta Greggio devait en avoir plus ou moins terminé avec l(a psych)’analyse (très) critique de son pays d’origine et des pages sombres qu’il avait inscrites à son palmarès après les années de fascisme mussolinien.
AVANT-CRITIQUE – L’idée est plutôt audacieuse : partir de deux simples photos pour construire un récit. Le résultat est un texte fragmentaire, léger et sans prétention, même si un sommet de finesse comme Blow Up d’Antonioni est invoqué.
L'île des âmes : Pergiorgio Pulixi et les ombres des disparues...
1961. Montagne sarde. Un jeune garçon, tiré du sommeil en pleine nuit par les bruits de son chien, se lève et suit ce dernier dans les bois. Attiré par une odeur de sang, le chien fonce dans la végétation qui les griffe au passage et finit par s’arrêter à bonne distance d’un spectacle horrible : une jeune femme, emmaillotée de peaux de bêtes, est recroquevillée au sol, le visage recouvert d’un masque en bois représentant une figure bovine, les cheveux éparpillés, son sang s’éculant par une sorte de canal de pierres vers un puits.
Sexe, flingue et Paul Verlaine : enquête au coeur de Mon maître et mon vainqueur
Quatre ans après Un certain M. Piekielny qui lui valut, comme ses précédents, un certain succès (près de 45.400 exemplaires vendus, selon Edistat), François-Henri Désérable sort un roman au titre verlainien : Mon Maître et mon vainqueur (Gallimard). Blogs, sites, presse, Insta : tout le petit monde s’accorde pour le couvrir de bouquets de houx vert et de bruyère en fleur. Sauf que moi, dès l’aube, à l’heure où blanchit la rentrée littéraire, j’en ai marre.
Rien ne t'appartient de Nathacha Appanah : aux “petites filles gâchées”
Dans son dernier roman, Rien ne t’appartient, Nathacha Appanah nous raconte l’histoire tragique de Tara, jeune femme venue d’un pays lointain, sauvée par un médecin lors d’une mission humanitaire. Celui-ci, Emmanuel, amoureux d’elle, la ramènera en France et l’y épousera. Mais, une quinzaine d’années plus tard, Emmanuel meurt brusquement. L’univers de Tara s’écroule et, peu à peu, elle sombre dans une profonde dépression. Par MarieDo.
Mort aux girafes – et aux cons, avec... si possible
C’est dans la chambre 46 de l’Hôtel de Trêve sis à Bar-le-Duc qu’a été découvert par Solveig Trève, la fille de Madame Trève, propriétaire de l’établissement, chargée par sa mère de porter, tous les matins, les plateaux du petit déjeuner aux hôtes ne fréquentant pas la salle commune de restauration, aux environs de 8 heures, un triste dimanche de janvier 2011, le sieur Frédéric Berthier qui avait eu l’idée saugrenue, après seulement trois jours passés à l’hôtel sans n’avoir jamais une seule fois quitté sa chambre, de se suspendre, par le cou et avec les draps du lit savamment détournés de leur fonction première, à la poutre d’entrait du plafond de ladite chambre...
Les Ensablés - L’univers sévère et lumineux de Maria Borrély (1890-1963)
Maria Borrély, le nom n’est pas connu. Pourtant, il devrait !...Il est toujours émouvant de découvrir des auteurs du passé. Je ne parle pas d’auteurs renommés qu’on lit pour la première fois, mais de ces auteurs complètement oubliés, que plus personne ne lit depuis longtemps, si tant est qu’ils ont déjà été lus. Par François Ouellet.
Sylvie Wojcik : au bout du chemin, Les narcisses blancs
Gaëlle en a assez de cette vie étriquée avec Ludovic qui, alors qu’ils étaient, ensemble, partis pour « être libres, sillonner le pays […], rencontrer de gens […], faire une halte […] et repartir, un jour », s’était posé avec elle dans un squat minable, au fond d’une impasse et, « le jour de leur nouveau départ n’était jamais venu ». Mais surtout, « la passivité et la dépendance » avaient pris la place de « l’envie [… et de] l’insouciance choisie ».
EXTRAITS
Ils sont trois : un cadavre lardé de coups de couteaux, un suspect errant les mains ensanglantées à l'orée d'un bois et l'inspecteur chargé de l'enquête. Trois hommes qui se connaissaient ; trois hommes qui ne s'étaient pas revus depuis vingt-sept ans. Dans les prairies sauvages de Finlande ressurgissent les souvenirs d'une enfance féroce, les traumatismes du passé. Entre les courses à vélo et les vengeances à la sortie de l'école, un pacte de sang a été scellé. Un serment qui se rappellera à eux trois décennies plus tard. A la façon d'un Ron Rash ou d'un Dennis Lehane plongés dans une Finlande rugueuse, Arttu Tuominen offre un roman noir puissant, hanté par les conflits entre morale et poids du secret. Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail Né en Finlande en 1981, Arttu Tuominen est ingénieur environnemental et écrivain. Le Serment a reçu le Grand Prix du meilleur polar finlandais 2020 et est finaliste du très prestigieux Prix Clé de verre 2021 du meilleur polar scandinave, qui a couronné les plus grands maîtres du genre : Stieg Larsson, Jo Nesbo ou Arnaldur Indridason. Ce roman est publié dans la collection Onyx. Le Serment a reçu le Grand Prix du meilleur polar finlandais 2020 et est finaliste du très prestigieux Prix Clé de verre 2021 du meilleur polar scandinave
Ancien élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, agrégé de philosophie et titulaire d'un MBA du Collège des ingénieurs, Romain Lucazeau a enseigné à l'université Paris-IV Sorbonne et à Sciences-Po Paris avant de devenir consultant auprès d'institutions publiques françaises et internationales. Son colossal premier roman Latium (Denoël 2016) a reçu le prix Futuriales et le Grand Prix de l'imaginaire. Il est en cours de traduction en russe et en chinois
Les journalistes le savent : si ça saigne, L'info se vend. Et l'explosion d'une bombe au collège Albert Macready est du pain bénit dans le monde des news en continu. Holly Gibney, de l'agence de détectives Finders Keepers, travaille sur sa dernière enquête Lorsqu'elle apprend L'effroyable nouvelle en allumant ta télévision. Elle ne sait pas pourquoi, mais le journaliste qui couvre les événements attire son attention...
L'homme est un mystère. Un jour, un homme se raconte, et nous raconte. De l'aube à la tombée du jour, à travers bois, se dévoile la vie d'un homme vrai, d'un homme de convictions, plein de sève. Une réflexion à la fois intemporelle sur le sens de la vie et moderne, avec des mises en garde éthique et écologique. " Une évidence s'impose : Un jour est un livre parfait. A la fois magistral et délicat, voué à la pénombre peuplée des forêts et des mémoires. Si Maupassant ne s'était pas déjà approprié le titre, Maurice Genevoix eût pu dire : Une vie. Ou : Un homme. Ce sont des titres difficiles à mériter. " François Nourissier Un jour a pour thème la simplicité dans la fraternité : le vieux Fernand d'Aubel, qui est à l'évidence une partie de Genevoix lui-même, se confie à ce dernier le temps d'une journée pendant laquelle les deux hommes parcourent le domaine forestier de d'Aubel. Un jour a la beauté de la simplicité. Une oeuvre intemporelle, un hommage du quotidien à la vie. Un éloge de la poésie. Une ode à la nature. Rentrée littéraire Plon 2021.
Pièce en deux actes pour cinq personnages écrite en français entre 1948 et 1949. Première publication aux Editions de Minuit en 1952. " Vous me demandez mes idées sur En attendant Godot, dont vous me faites l'honneur de donner des extraits au Club d'essai, et en même temps mes idées sur le théâtre. Je n'ai pas d'idées sur le théâtre. Je n'y connais rien. Je n'y vais pas. C'est admissible. Ce qui l'est sans doute moins, c'est d'abord, dans ces conditions, d'écrire une pièce, et ensuite, l'ayant fait, de ne pas avoir d'idées sur elle non plus. C'est malheureusement mon cas. Il n'est pas donné à tous de pouvoir passer du monde qui s'ouvre sous la page à celui des profits et pertes, et retour, imperturbable, comme entre le turbin et le Café du Commerce. Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention. Je ne sais pas dans quel esprit je l'ai écrite. Je ne sais pas plus sur les personnages que ce qu'ils disent, ce qu'ils font et ce qui leur arrive. De leur aspect j'ai dû indiquer le peu que j'ai pu entrevoir. Les chapeaux melon par exemple. Je ne sais pas qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s'il existe. Et je ne sais pas s'ils y croient ou non, les deux qui l'attendent. Les deux autres qui passent vers la fin de chacun des deux actes, ça doit être pour rompre la monotonie. Tout ce que j'ai pu savoir, je l'ai montré. Ce n'est pas beaucoup. Mais ça me suffit, et largement. Je dirai même que je me serais contenté de moins. Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimaux, je suis incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être possible. Je n'y suis plus et je n'y serai plus jamais. Estragon, Vladimir, Pozzo, Lucky, leur temps et leur espace, je n'ai pu les connaître un peu que très loin du besoin de comprendre. Ils vous doivent des comptes peut-être. Qu'ils se débrouillent. Sans moi. Eux et moi nous sommes quittes. " (Samuel Beckett, Lettre à Michel Polac, janvier 1952)
Deux couples, parents respectifs de deux collégiens, tentent de résoudre à l'amiable un conflit entre leurs enfants... Peu à peu, le vernis craque, et sous les apparences lisses, les passions se déchaînent et les deux couples finiront par s'entre-déchirer sous les hurlements de rire du public !
AVANT-PARUTIONS
Renvoyé par Gaston Gallimard : Jacques Schiffrin, fondateur de la Pléiade
BIOGRAPHIE – Amos Reichman livre un bouleversant portrait de Jacques Schiffrin, fondateur de « La Pléiade ». Une existence romanesque, héroïque et tragique, avec son lot de malheurs personnels et de succès magnifiques.
Three Dark Crowns, Kendare Blake imagine le Game of Thrones au féminin
BONNES FEUILLES – Best-seller du New York Times, vendu à plus de 600.000 exemplaires et traduit en 21 langues, le livre de Kendare Blake arrivera mi-octobre en France, sur la traduction de Hermine Hémon. Une lutte pour le pouvoir sans merci et non dénuée de violence, mais sans complaisance malsaine, à travers quatre tomes.
Bienvenue au “petit endroit” : Toilettes Un monde merveilleux
Nous passons près d’un an de notre vie aux toilettes… et certains plus que d’autres! Mais que savons-nous de ces lieux ? Où se trouvent les plus belles toilettes du monde ? Combien coûtent des toilettes en or ? Le sujet a-t-il toujours été tabou ? Quel avenir nous réservent les inventeurs et designers ? Comment se soulager sur une île déserte ou dans l’espace ?
À Kaboul rêvait mon père : le mystère afghan d'André Malraux
BONNES FEUILLES – Régis Koetschet publiera prochainement un essai littéraire et atypique sur le voyage d’André Malraux en Afghanistan en 1930. Le récit d'un épisode peu connu de la vie du grand homme, revisité à la lumière de nombreux documents et témoignages.
S'adapter ou mourir : heureusement, vous n'aviez pas tout vu sur les réseaux...
Elle a 17 ans et s'est enfuie de chez sa mère pour se sentir enfin libre. Accompagnée de son petit ami, elle fait escale chez un homme qu'elle n'a jamais rencontré mais avec lequel elle discute depuis des mois sur Internet. Elle en a fait son confident. Alors qu'il pourrait bien s'agir du plus abject des monstres... Un thriller décapant sur l'univers des modérateurs de contenus.
À quoi penses-tu ? de Jean-Louis Fournier : derrière le regard des animaux,
BONNES FEUILLES– Dans ce livre inattendu et surprenant, Jean-Louis Fournier interroge les animaux. Leurs réponses n’épargnent pas l’espèce humaine. Un pauvre crocodile pleure en pensant à sa mère et « à tous les gros salauds qui se promènent avec sur eux des morceaux de sa peau, un portefeuille dans la poche ».
Viet Thanh Nguyen : Le Dévoué, trafic de cannabis et guerre de gangs
BONNES FEUILLES – Été 1981. Après avoir réchappé d’un camp de rééducation, Vo Danh atterrit à Paris, accompagné de Bon, son frère de sang. Aidés du Boss, leur seul contact sur place, tous deux se lancent dans un lucratif trafic de cannabis auprès d’intellectuels de gauche et autres philosophes marxistes.
Autoportrait en thérapies : Marcel Rufo en apprenti psychiatre
BONNES FEUILLES – Dans ce livre, Marcel Rufo se dévoile. Il raconte son enfance et son apprentissage en psychiatrie. Comment vit-on ce métier ? « En nous appuyant sur nos peines, nous devenons plus forts, plus modestes et plus déterminés dans le soin. »
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