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Éric Fottorino a choisi de se confronter au monde rural français pour son 14e roman. Entrepris dès 2015, celui qui fut un jeune journaliste agricole au Monde, raconte le destin d’une terre agricole du Jura et de la famille qui s’y consacre depuis des générations. Une lignée, les Danthôme : des aïeux convoqués par le souvenir, un vieux paysan empoisonné, son frère muet, et un fils, Mo, sacrifié d’une terre familiale qu’il chérit.
La formidable maison d’édition Au Diable Vauvert nous a encore gâtés : « Un uppercut illustré. » Deux grands artistes subversifs à la manœuvre : l’illustrateur Crumb et ce diable de Charles Bukowski...
Paula Hawkins : Celle qui brûle et celles qui se consument...
Londres. Par un matin banal, est retrouvé mort sur sa péniche, Daniel, un jeune homme. Sa voisine le découvre poignardé. Et autour de lui, plusieurs figures féminines gravitent, inquiétantes. Ce nouveau roman de Paula Hawkins poursuit la veine de La fille du train et Au fond de l’eau. Parce qu’un mort, pour trois femmes, cela fait toujours beaucoup…
Juliana Léveillé-Trudel, Catherine Meurisse et Coralie Bickford-Smith : Books By Women
Début septembre, la newsletter Books By Women prenait fin. Mais en accord avec sa créatrice, ActuaLitté propose de retrouver les archives de ces chroniques, dans un exercice de remontée dans le temps. « Nous n’aurons plus rien d’autre à faire, plus rien que pleurer le jour défunt. Du temps passera. Du temps seulement. Et du temps va venir. Du temps viendra. Où nous ne saurons plus du tout nommer ce qui nous unira. Le nom s’en effacera peu à peu de notre mémoire. Puis, il disparaîtra tout à fait. » (Marguerite Duras, Hiroshima mon amour)
Roberto Saviano : De Tobrouk, en taxi
Après s’être essayé au roman et aux essais-documentaires, Roberto Saviano revient à ses premiers amours : l’enquête. Photos à l’appui, quatre photoreporters et une infirmière acceptent de témoigner, à partir de leur expérience de terrain, sur la réalité des migrations vers l’Europe d’hommes et de femmes en quête d’un destin plus favorable. À travers ces entretiens, le livre, richement illustré, propose une réflexion plus globale sur l’accueil, la migration et les enjeux du témoignage photographique.
Moon River : Fabcaro dessine des bites sur les joues
Non, ce n'est pas une blague : le nouvel album de Fabcaro raconte bien l'enquête du lieutenant Baxter, chargé de mettre la main sur le mystérieux inconnu qui a dessiné une bite sur la joue d'une actrice hollywoodienne en plein tournage d'un western romantique. Moitié film noir, moitié récit autobiographique, moitié délire prépubère, moitié thriller angoissant, Moon River tire dans tous les sens et dans le mille à la fois. Ce récit, d'une liberté débridée et totalement assumée, démontre que Fabcaro peut désormais emporter ses lecteurs n'importe où et qu'ils le suivront pliés en deux. C'est un régal.
Célia Houdard : Voyage autour d’une photo
AVANT-CRITIQUE – L’idée est plutôt audacieuse : partir de deux simples photos pour construire un récit. Le résultat est un texte fragmentaire, léger et sans prétention, même si un sommet de finesse comme Blow Up d’Antonioni est invoqué.
L'Italie de Simonetta Greggio, Bellissima ?
Avec La Dolce Vita qui parcourt l’Italie des années 1959 à 1979 puis avec Les Nouveaux Monstres qui poursuit le voyage des années 1978 à 2014, je pensais que Simonetta Greggio devait en avoir plus ou moins terminé avec l(a psych)’analyse (très) critique de son pays d’origine et des pages sombres qu’il avait inscrites à son palmarès après les années de fascisme mussolinien.
EXTRAITS
Ce matin, tous les adultes se sont transformés en ballons. Au journal, ils sont bien embêtés : personne ne sait pourquoi !
Dans un New York à la saveur méditerranéenne, une très vieille dame et sa petite-fille se livrent une tendre lutte. Si la mémoire de Giaga - "grand-mère" en grec - s'effiloche, Theo redouble de malice pour réveiller ce trésor familial endormi. Et tandis que la jeune femme parcourt les rues de la ville au volant de son taxi, amoureuse d'un homme qui a troqué ses souvenirs contre l'ivresse, c'est toute une mythologie qui défile : Ellis Island et ses hordes d'arrivants, la lointaine Thessalonique d'où Giaga a débarqué un jour de 1954, Coney Island, légendaire repère des déracinés, ou encore Astoria, le quartier grec du Queens.
La Rose tatouée tient une place à part dans l'oeuvre du dramaturge américain Tennessee Williams (1911-1983). Les ingrédients qu'il aime accommoder sont ici exacerbés : sensualité, violence, personnages hauts en couleur, mais le ton est celui de la comédie. Dans une petite ville de la côte du golfe du Mexique, la belle et piquante Serafina Delle Rose, couturière à domicile, est une figure de la communauté des immigrés siciliens qui mêlent fougue, religiosité et superstition. En femme entière, Serafina va vouer un culte morbide à son camionneur de mari, décédé après une poursuite avec la police. Durant trois années, elle se cloître dans sa maison et souhaiterait que sa fille fasse de même. Mais le feu couve sous la cendre : poussée par la sève de ses quinze ans, la jeune Rosa va découvrir l'amour avec Jack, un marin, malgré les préventions de sa mère ; et c'est le bel Alvaro qui poussera Serafina à revenir à la vie. Ce conducteur de camion ressemble en bien des points au défunt, jusqu'à cette rose tatouée sur le torse qui trouble tant Serafina... Le théâtre de Williams n'est pas celui de l'amour impossible, mais bien de la pulsion érotique qui balaie les différences et érode toutes les conventions bien-pensantes. Benoît Lavigne crée en France cette pièce majeure de Williams dans la nouvelle traduction de Daniel Loayza qui met en lumière une langue brute, âpre et un grand sens du théâtre. Dans cette création au Théâtre de l'Atelier, treize comédiens font vivre cette petite communauté : parmi eux, Cristiana Reali endosse le rôle de la sulfureuse Serafina et Rasha Bukvic celui d'Alvaro.
AVANT-PARUTIONS
La Petite boutique aux poisons, de Sarah Penner : doux parfums londoniens
BONNES FEUILLES – Règle 1 : le poison ne doit jamais être utilisé pour blesser ou tuer une autre femme. Règle 2 : le nom de la meurtrière et celui de sa victime doivent être notés dans les registres de l’apothicairesse..
Renvoyé par Gaston Gallimard : Jacques Schiffrin, fondateur de la Pléiade
BIOGRAPHIE – Amos Reichman livre un bouleversant portrait de Jacques Schiffrin, fondateur de « La Pléiade ». Une existence romanesque, héroïque et tragique, avec son lot de malheurs personnels et de succès magnifiques.
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