L’information de ce week-end prolonge celle de cette semaine : l’affaire Marsan a provoqué de nombreuses réactions. Dans les colonnes de ActuaLitté, l’une des autrices qui ont témoigné se dévoile, et raconte sa version des faits, à visage découvert.
Dans un registre similaire, c’est l’avocat et essayiste Juan Branco qui se retrouve au cœur d’une plainte pour viol. Une main courante déposée contre lui a conduit à l’ouverture d’une enquête.
La littérature, aux oubliettes ? Dans la commune de Dyo, elle passera par les toilettes. Au moins pour partager ses lectures.
En ce lendemain de 1er main, c’est aussi un hommage aux précaires que nous propose l’autrice et traductrice Marie Lebert. Un salut confraternel, amical et sincère, à toutes ces professions invisibles, et essentielles pourtant.
Excellentes lectures.
Si vous ne visualisez pas correctement ce message, cliquez ici.
« Je suis Jeanne, l’une des témoins cités sous pseudo par Médiapart dans son enquête du 21 avril 2021. M. Marsan a répondu à cet article en identifiant les témoins, les unes après les autres, dans un exercice d’intimidation qui doit figurer dans un chapitre du Nécronomicon. Dans l’un des derniers paragraphes et sous couvert d’éloges contrits, il rend mon identité publique en citant Albin Michel, ma maison d’édition. Déjà, tout le monde s’en fout, de mon identité, donc joke’s on you. » Par Marguerite Imbert.
Directrice éditoriale des éditions Ring, dirigées par David Kersan, Laura Magné ainsi que trois auteurs, viennent d’annoncer leur départ. Marsault, Papacito et Laurent Obertone, choisissent de faire route seuls, tous quatre, avec leur éditrice. Le communiqué, signé par les écrivains, est sans appel.
Une main courante déposée dans un commissariat du XIVe arrondissement de Paris, contre l’avocat Juan Branco, a conduit à l’ouverture d’une enquête, indique Le Parisien. La police judiciaire parisienne doit désormais confirmer ou infirmer des allégations de viol qu’une jeune femme porte contre l’essayiste.
A LIRE AUSSI...
Aux chiottes la littérature ? L'indispensable boîte à livres
Une boîte à livres, voilà une idée toujours plaisante, et plus encore, un lien social par la lecture. La commune de Dyo, qui compte quelque 350 habitants vient d’avancer sur un projet de partage d’ouvrages. Et cette dernière n’est, ni plus ni moins, qu’implantée dans les anciennes toilettes réaménagées, derrière l’église du village.
En ce 1er mai, “Hommage à tous mes collègues précaires”
Marie Lebert est traductrice et auteure. Depuis des années, elle propose dans nos colonnes des réflexions sur les métiers du livre, l'évolution numérique de l'objet et bien d'autres. Son dernier dossier, Portraits de traductrices et traducteurs du passé portait l'accent sur l'un des rôles invisibles et cruciaux de l'édition. Aujourd'hui, elle souhaite rendre un hommage « à tous mes collègues précaires ».
Cet e-mail a été envoyé à {{ contact.EMAIL }} Vous recevez cet email suite à votre consentement à recevoir les courriers Actuallité. Cliquez ici pour être retiré de notre liste de diffusion
© 2007 - 2020 - Actualitte.com. Tous droits réservés. |