Le monde continue de nous parler à travers les livres : ses douleurs, ses espoirs, ses beautés. Cette semaine, notre sélection explore les voix intimes, les révoltes urbaines, les archives musicales, les imaginaires super-héroïques et les futurs incertains. Bonne lecture !

La poésie de Laure Gauthier rencontre l’intimité d’un journal de deuil. Une chronique vibrante sur le pouvoir des mots face à la disparition, entre accompagnement et renaissance.

Sylvie Aprile interroge les pratiques de lecture des femmes au XIXe siècle. Un travail historique précieux sur les censures, les désirs, les pouvoirs et les peurs d’un lectorat que l’on a trop souvent négligé.

Maïra Muchnik dissèque les contradictions d’une élite brésilienne entre démesure, violence et décadence. Une chronique urbaine où l’or sent le soufre.

Une fable d’anticipation au plus proche de nos dérives climatiques. Ce roman interroge nos systèmes politiques et nos aveuglements dans une fiction qui brûle d’actualité.

Une édition monumentale réunie par Manuel Cornejo. Ce recueil dévoile un compositeur pudique mais passionné, entre ironie et fragilité. Un trésor pour mélomanes et curieux.

Une exploration crépusculaire de la dernière frontière américaine. Stéphane Dugast brosse un portrait en clair-obscur de ces territoires sauvages menacés.

Un roman jeunesse sur l’éveil de la nature et les métamorphoses de l’enfance. Quand l’écologie devient un territoire magique à explorer.

Entre science et émotion, ce roman interroge les fuites possibles face à la pesanteur des existences humaines. Une belle promesse d’évasion… et de réflexion.

Et pour conclure, paraphrasons donc les maîtres, comme Alberto Manguel : Lire, c’est souvent résister : au vacarme du monde, à la vitesse, à l’oubli. Cette sélection vous invite à ralentir, écouter, rêver.

À la semaine prochaine pour de nouvelles découvertes !