#Imaginaire

La fraternité de l'anneau

John Ronald Reuel Tolkien, Thierry Janssen, Alan Lee

C'est un dangereux héritage que Bilbo Bessac cède à son neveu avant de disparaître : l'anneau de pouvoir forgé par Sauron et dérobé jadis à Gollum. Le mage noir n'aspire qu'à retrouver son arme et sa puissance, et déjà ses cavaliers font route vers le Comté... Pour leur échapper et détruire la menace que représente cet anneau, le jeune Hobbit, Frodo, et ses compagnons commencent la périlleuse traversée de la Terre du Milieu, dans l'espoir d'atteindre la Faille du Destin, au coeur du Mordor. Chef-d'oeuvre de la fantasy, découverte d'un monde imaginaire, de sa géographie, de son histoire et de ses langues, mais aussi réfl exion sur le pouvoir et la mort, Le Seigneur des Anneaux est sans équivalent par sa puissance d'évocation, son souffle et son ampleur. Cette nouvelle traduction prend en compte la dernière version du texte anglais, les indications laissées par Tolkien à l'intention des traducteurs et les découvertes permises par les publications posthumes proposées par Christopher Tolkien.

Par John Ronald Reuel Tolkien, Thierry Janssen, Alan Lee
Chez Audiolib

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Trois Anneaux pour les rois des Elfes sous le ciel,

Sept aux seigneurs des Nains dans leurs salles de pierre,

Neuf aux Hommes mortels voués à trépasser,

Un pour le Seigneur Sombre au trône de ténèbres

Au pays de Mordor où s’étendent les Ombres.

Un Anneau pour les dominer tous, Un Anneau pour les trouver,

Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier

Au pays de Mordor où s’étendent les Ombres.

 

 

 

 

 

 

 

Avant-propos à la deuxième édition

 

 

 

Cette histoire a grandi au fil de sa narration, pour devenir une chronique de la Grande Guerre de l’Anneau comprenant de nombreuses allusions à l’Histoire encore plus ancienne qui l’a précédée. Je l’ai entreprise peu après la composition du Hobbit (et avant sa publication en 1937) ; mais je n’ai pas persévéré dans l’écriture de cette suite, car je voulais d’abord achever et mettre en ordre la mythologie et les légendes des Jours Anciens, lesquelles prenaient forme depuis un certain nombre d’années déjà. Je souhaitais le faire pour moi-même, ayant peu d’espoir que d’autres puissent s’y intéresser, d’autant que cette œuvre était d’inspiration essentiellement linguistique et avait été entreprise dans le but de fournir un cadre « historique » aux langues elfiques.

Quand ceux dont j’avais sollicité l’avis et les conseils ont corrigé peu d’espoir en aucun espoir, j’ai renoué avec la suite que j’avais commencée, encouragé par des lecteurs qui demandaient à en savoir plus au sujet des hobbits et de leurs aventures. Mais l’histoire se trouvait irrésistiblement attirée vers le monde plus ancien, et devint en quelque sorte le compte rendu de sa disparition finale, avant que le commencement et le milieu aient été racontés. Ce processus s’était enclenché pendant l’écriture du Hobbit, qui comprenait déjà quelques allusions à la matière plus ancienne : Elrond, Gondolin, les Hauts Elfes et les orques ; de même qu’un aperçu de choses plus nobles, plus profondes ou plus sombres que le reste, apparues sans crier gare : Durin, la Moria, Gandalf, le Nécromancien, l’Anneau. Le fait de découvrir leur signification et leur rapport aux chroniques anciennes a révélé le Troisième Âge et son point culminant, la Guerre de l’Anneau.

Ceux qui réclamaient d’autres informations à propos des hobbits finirent par les avoir, mais ils durent attendre longtemps ; car la composition du Seigneur des Anneaux a progressé par intervalles entre les années 1936 et 1949, période durant laquelle j’ai été pris par de nombreuses obligations que je n’ai pas négligées, et par bien d’autres intérêts qui, en tant qu’apprenant et enseignant, m’ont souvent absorbé. J’ai aussi été ralenti, forcément, par le déclenchement de la guerre en 1939, année qui s’est achevée sans que je voie encore la fin du Livre Premier. Et malgré la noirceur des cinq années suivantes, je me suis aperçu que je ne pouvais plus mettre cette histoire complètement de côté, et j’ai poursuivi, difficilement, le plus souvent de nuit, jusqu’à me trouver devant la tombe de Balin en Moria. Là, je me suis arrêté un long moment. Il m’a fallu presque un an pour me remettre en route, et ainsi parvenir en Lothlórien et au Grand Fleuve, vers la fin de 1941. Au cours de l’année suivante, j’ai terminé les premiers brouillons de ce qui constitue désormais le Livre Troisième, ainsi que le début des chapitres 1 et 3 du Livre Cinquième ; et là, tandis que les feux d’alarme s’embrasaient en Anórien et que Théoden arrivait au Val de Hart, j’ai dû m’arrêter. L’intuition faisait défaut et le temps manquait pour réfléchir.

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La fraternité de l'anneau

John Ronald Reuel Tolkien trad. Daniel Lauzon

Paru le 14/02/2018

1252 pages

Audiolib

29,90 €