Découvert sur l'étal d'un brocanteur bruxellois, ce carnet contient les notes de voyages et les photographies prises par un journaliste du défunt Petit Vingtième. Elles concernent les reportages qui l'ont conduit de Russie en Palestine entre janvier 1929 et mai 194o. En recollant la garde du quatrième plat de ce carnet, j'ai découvert au verso du carton cette courte phrase manuscrite : "Ce sont les knickerbockers que j'affectionne tant qui me confèrent cette allure juvénile, mais ne vous y fiez pas..." En lisant ces mots, comment ne pas songer à l'éternelle jeunesse de Tintin ? Ce carnet lui appartint-il ? Toujours est-il que les notes de ce carnet croisent les premières aventures de Tintin et, comme elles, donnent un reflet de ce que fut l'entre-deux-guerres.
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