Quand on ouvre le Mag de Sud Ouest et que l'on se rend au rendez-vous hebdomadaire des "Règlements de contes" de Zocato, ce n'est pas une simple chronique qui vous attend mais un monde. Celui de Viceent Bourg, dit Zocato, ainsi baptisé dans les années soixantes par un vieux banderillero borgne qui lui apprenait les rudiments de la tauromachie du côté de Malaga. Pourquoi Zocato ? Parce que Zocato veut dire gaucher en jargon gitano-andalou. Ce baptême dit tout de Vincent Bourg. L'improbable merveilleux guidé par une logique irréfutable qui s'échappe par un trou de souris vers un univers parallèle. Le contes de Zocato coulent de cette eau fondatrice. Ils sont autres, élucubration poétique qui retombe sur ses pattes comme le chat d'Alice disparaît en ne laissant que son sourire. Ils disent à la fois la tendresse de celui qui écrit et son espoir d'adoucir l'existence. Ils racontent les petits cailloux de l'enfance et les rencontres sur les chemins de la vie. Ils disent sans le dire qu'il existe une autre dimension, loufoque, foutraque, improbable. Et qu'il suffit de suivre Zocato pour y entrer.
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