Lors du procès des viols de Mazan, Gisèle Pelicot affirmait : "J'ai l'impression que la coupable c'est moi et que derrière moi les 50 [accusés] sont victimes." Carine Durrieu Diebolt, avocate, souligne que cette "victimisation secondaire" intervient dans toutes les affaires de violences sexuelles. Elle aborde cette question au travers de quatre affaires qui révèlent le caractère institutionnel de la violence judiciaire envers les victimes et les méthodes d'une défense agressive qui tente de transférer la responsabilité du viol sur la victime en questionnant ses comportements.
Par
Carine Durrieu Diebolt, Charlotte Arnould, Magali Lafourcade Chez
Editions Syllepse
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