Je contourne le monde avec mes mots, je n'ai jamais osé lui rentrer dedans... Peut-être qu'il me sent passer comme une caresse, ou ne sent rien du tout. J'observe, de l'orée de ma forêt, ces formes et ces bruits, ces couleurs et ces odeurs. Je suis infinitésimale, on me percute, on me traverse, on m'oublie. Ca ne fait pas mal. C'est curieux de voir le monde sans être vue.
Par
Marine Delahay-billon Chez
Books on Demand Editions
Commenter ce livre