C'est l'après-guerre dans l'atelier de M. Albert. On coud, on plie, on presse, et on commente les petites choses de la vie, qui reprend comme elle peut. Les grandes personnes réapprennent à rire, y compris des douleurs qui les ont blessées ; les petits consolent leurs chagrins adultes et peinent à rêver des rêves enfantins. La guerre est passée par là, et avec elle des événements inconcevables. Au travers d'anecdotes marquantes, l'univers des meurtris se reconstruit.
L'accompagnement pédagogique s'attache à la polyphonie et aux aspects autobiographiques du roman (oralité, place du narrateur, intervention de l'Histoire). L'humour fait l'objet d'une analyse et est proposé comme sujet de réflexion : quelles sont ses vertus et ses limites ? Une longue interview de Robert Bober met en lumière l'élaboration de ce premier roman.
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