" L'idéal serait que ce livre soit lu comme un roman. Le roman de la décision de soi. D'abord, comme beaucoup de romans, il est construit en deux parties. Première partie, "Avec Spinoza", ça grimpe, on se sent mieux, ça avance : le titre n'a pas menti. Oui, on peut décider de soi, et notre héros y parvient et montre comment, même si ce n'est pas sans efforts, tremblements et coups de théâtre. Deuxième partie, "Autour de Spinoza", et tout le spinozisme éclate en une myriade d'autres vies possibles, toutes à la fois plus différentes et plus semblables les unes que les autres. On croît rêver. Psychanalystes, libertins, ouvriers, amoureux, artistes, militants semblent se donner la main pour s'engager dans une valse folle sous l'œil bienveillant de notre héros. Spinoza, comme bonheur pluriel et un, le dimanche de la vie. "
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