Au-dessus du piano, des grains de poussière flottaient dans un rayon de soleil : c'était comme si l'instrument poussait des soupirs, et je le sentais triste. Une journée d'été ensoleillée et une musique au loin : c'était un orchestre de bal que j'entendais. Les mots ne jaillissent pas d'une illumination. Au gré des rencontres, des événements, des observations ou des souvenirs, ils apparaissent, issus de l'ordinaire des choses, s'imposent, en attirent d'autres et s'accrochent selon leurs sonorités, leur rythme et leurs affinités pour former des poèmes inspirés par la simplicité du quotidien.
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